samedi 25 juillet 2009

14 - 21 juillet 2009

Prix du poisson : A quand le juste prix ? (CLPM Le Guilvinec)
Biscarosse plage, mercredi 8 juillet 2009 :
- prix de la langoustine n° 1 cuite 37.80 € (qualite b)
- prix de la baudroie en queue 24.50 €
- prix du dormeur cuit 14.80 €
Quelques jours avant, le quotidien Le Télégramme titrait « prix du crabe à marée basse ». Le lundi précédent, comme les semaines précédentes, sous les criées bigoudennes, le prix des langoustines glacées n° 1 tournait autour des 10 €. La n° 2 trouvait difficilement preneur à 4.80 €. La baudroie avec tête entre 3.50 et 4.50 €.
Chercher l’erreur.

Changement climatique: les poissons de plus en plus petits (Le Matin)
Les poissons des eaux européennes ont perdu la moitié de leur masse corporelle en l'espace de quelques décennies sous l'effet du changement climatique, selon une étude de l'institut français Cemagref publiée lundi aux Etats-Unis.
Les chercheurs de cet institut public spécialisé dans la gestion durable des eaux et des territoires ont étudié les populations de poissons dans les rivières européennes, ainsi qu'en mer du Nord et en mer Baltique.
Leur conclusion, publiée dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences" est que les différentes espèces de poissons ont perdu en moyenne 50% de leur masse corporelle au cours des 20 à 30 dernières années et que la masse totale des poissons présents dans les eaux européennes a baissé de 60%.
Les espèces les plus petites tendent en effet à prendre proportionnellement une place plus importante dans les mers et les cours d'eaux, a expliqué à l'AFP le principal auteur de l'étude, Martin Daufresne.

Pêche. Bruno Le Maire jeudi au Guilvinec (Le Télégramme)
Le nouveau ministre de l'Agriculture et de la pêche, Bruno Le Maire, effectuera un déplacement au Guilvinec, jeudi après-midi.
Une première prise de contact avec le premier quartier maritime français pour la pêche fraîche. Il y rencontrera l'ensemble des acteurs de la filière lors d'une table ronde. L'occasion d'évoquer les sujets d'actualité, à commencer par la question de la fragilité des marchés. Le ministre devrait ensuite assister à la vente du soir et visiter un atelier de marée et un chalutier de pêche côtière.

Pêche. Sarkozy à la rescousse (Le Télégramme)
Nicolas Sarkozy a repris à son compte, ce matin au Havre, les principales conclusions du Grenelle de la mer en matière de protection des ressources maritimes, tout en assurant qu'il ne laisserait pas "disparaître" la pêche française.
"Nous n'accepterons pas que la pêche disparaisse dans notre pays et c'est parce que nos voulons que la pêche vive que nous allons refuser de laisser disparaître les ressources naturelles de la mer. Il n'y a pas opposition entre la pêche et la protection des ressources de la mer, il y a complémentarité", a déclaré M. Sarkozy lors d'un discours.
"Le principe de précaution, c'est de renforcer puissamment notre expertise scientifique sur l'état des ressources naturelles marines. Nous y consacrerons les moyens nécessaires, j'en prends ici l'engagement le plus solennel", a-t-il poursuivi.
Au nom du "respect des avis scientifiques rendus", la France va soutenir "l'inscription du thon rouge à l'annexe de la convention internationale sur les espèces sauvages, pour en interdire le commerce", comme l'ont recommandé les conclusions du Grenelle de la mer, a promis le chef de l'Etat.
Autre mesure retenue par le Grenelle, Nicolas Sarkozy a dit que "d'ici à 2012", les aires marines protégées s'étendront "jusqu'à représenter 10%" de l'espace maritime français. "D'ici 2020, ces aires maritimes protégées devront atteindre 20% des 11 millions de km2 de mers placées sous la souveraineté de la France", a-t-il poursuivi.
Le président a également repris à son compte les ambitions du Grenelle qui s'est achevé mercredi en matière d'énergies marines, estimant que leur capacité de production devait atteindre d'ici 2020 "plus de 6.000 mégawatts, soit l'équivalent de quatre (réacteurs nucléaires de nouvelle génération) EPR".

Nicolas Sarkozy découvre les vertus des quotas de pêche (Libération)
Rappelez-vous, c’était en janvier 2008, alors que les pêcheurs donnaient une nouvelle fois de la voix afin que la méchante Europe les laisse pêcher sans retenue. Nicolas Sarkozy les brossait dans le sens des écailles : « l'affaire des quotas [de pêche], il faut qu'on en sorte. On a une opportunité pour en sortir, la France va présider l'Union européenne du 1er juillet au 31 décembre. » Depuis, non seulement « on » n’en est pas « sorti », mais le président de la République vient d’effectuer un virage sur l’aile à 180 °, jeudi, dans un discours prononcé au Havre sur la politique maritime de la France : « le temps est venu de fonder la totalité de nos décisions de gestion des ressources marines sur la base d’avis scientifiques fiables, indépendants et partagés ». Les scientifiques étant particulièrement alarmistes pour la quasi-totalité des espèces de poissons, cela veut donc dire un renforcement des quotas, voire une interdiction totale de pêcher certaines espèces. « C’est parce que nous voulons que la pêche vive que nous allons refuser de laisser disparaître les ressources naturelles de la mer », a-t-il martelé à plusieurs reprises. Comme il l’a reconnu, « c’est une rupture fondamentale que je vous propose ». À tout le moins, une « rupture fondamentale » avec son discours d’il y a un an et demi…
Première application

Politique maritime. Sarkozy dévoile ses ambitions (Le Télégramme)
Le chef de l'Etat, qui a repris à son compte l'essentiel des conclusions du Grenelle de la mer, a dévoilé, hier au Havre, ses ambitions pour la politique maritime de la France.
Hier, au Havre (Seine-Maritime), Nicolas Sarkozy a défini les grandes ambitions de la politique maritime de la France qu'il souhaite développer aussi bien en matière de transport commercial que de pêche ou de protection de l'environnement. «Je suis venu vous dire que la France doit cesser d'ignorer le formidable destin maritime qui doit être le sien (...) nous devons reconstruire une politique et une ambition maritimes pour la France», a-t-il déclaré à l'hôtel de ville du Havre, après une courte visite de la capitainerie du grand port normand, au bord de la Manche. Dans le cadre de cet effort, le chef de l'Etat a défendu la réforme contestée du statut des ports autonomes, engagée par le gouvernement en 2008, jugeant «insensé» que la France «perde constamment des parts de marché dans le trafic maritime» ou «importe les deux tiers de ses conteneurs par des ports étrangers». En complément de cette réforme, Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité de «réorganiser» le fret ferroviaire à destination des ports.
Mieux protéger les ressources
Enumérant les «orientations stratégiques» de son ambition maritime, le Président a ensuite fait siennes les principales recommandations adoptées par le Grenelle de la mer, qui s'est achevé mercredi. S'il a réaffirmé qu'il «n'accepterait pas que la pêche disparaisse dans notre pays», Nicolas Sarkozy a longuement insisté sur la nécessité de mieux «protéger les ressources naturelles de la mer pour mieux les exploiter de manière durable». Il a ainsi promis que la France respecterait les «avis scientifiques» et soutiendrait «l'inscription du thon rouge à l'annexe de la convention internationale sur les espèces sauvages, pour en interdire le commerce». Il a par ailleurs assuré que les aires maritimes protégées représenteraient 10% de l'espace maritime français d'ici à 2012 et 20% en 2020 et que la capacité de production des énergies marines devait atteindre à la même date «plus de 6.000 mégawatts», deux autres recommandations du Grenelle.
Le Havre, le port du Grand Paris …..

WWF : les annonces de Nicolas Sarkozy mettent fin à « 30 ans de laxisme » en matière de pêche (Développement durable)
Le 16 juillet au Havre, Nicolas Sarkozy a prononcé un discours sur la politique maritime française. Pour WWF, « ce discours marque un virage à 180 degrés de la position de la France en matière de gestion des pêches et de protection de la biodiversité marine ».
L’association écologiste a rappelé que le chef de l’Etat avait présenté trois grandes mesures issues du Grenelle de la mer : inscrire le thon rouge à l'annexe 1 de la CITES afin d'en interdire le commerce international, respecter les avis scientifiques dans l’élaboration des quotas de pêche et instaurer 20% d’aires marines protégées d’ici 2020.
« Si le thon rouge est retenu à la prochaine réunion de l’instance, en mars prochain à Doha, cela conduira à la fin de la surpêche, au rétablissement des populations de thon rouge et au redéploiement, à moyen terme, de pêcheries artisanales », a déclaré Serge Orru, Directeur Général du WWF-France.

Goémoniers. Une saison perdue (Le Télégramme)
Une dizaine de goémoniers se sont réunis samedi, au comité local des pêches de Paimpol. Objectif: défendre leur métier.
Les goémoniers sont entre rage et désespoir. «Il y a deux ans, on a coulé, témoigne l'un d'eux, du Finistère-Nord. Les usiniers nous ont encouragé à racheter des bateaux. Aujourd'hui, on n'a même pas commencé la saison! On ne veut pas rester sur le carreau!». En février, les deux principaux usiniers du secteur, Cargill, à Lannilis (29), et Danisco à Landerneau (29), qui traitent près de 90% des algues bretonnes, ont décidé de limiter les tonnages en achetant moins d'algues aux petits pêcheurs. Cette décision concerne quinze des 45goémoniers bretons. «Cela les ampute de 50% de leur activité. Les usines ont dû s'équiper de station d'épuration avec de nouvelles normes à respecter mais, en réalité, ils en ont profité pour baisser les prix. Ils préfèrent traiter avec moins de bateaux mais de plus gros faiseurs. Ils sont en train de laminer la filière», résume Yannick Hémeury, le président du comité local des pêches de Paimpol.
Se reconvertir ou mourir

Grau-du-Roi : Les sardines, trop petites pour faire la maille (Midi Libre)
Depuis près de trois semaines, les pêcheurs de sardines du Grau-du-Roi doivent faire face à une pénurie de ce poisson. Si ce genre de phénomène revient régulièrement, <> souligne Paul Gros, pêcheur de sardine et président de la coopérative du port, sans être trop inquiet. En mer, les petites sardines sont très présentes. <> En attendant le retour de ce poisson, les pêcheurs de sardines, au nombre de six dans le port gardois, se tournent vers d'autres poissons : loup, merlan poulpe...
Depuis plusieurs semaines, la pêche à la sardine a cessé au Grau-du-Roi Le premier à avoir donné le signal d'alarme, c'est Simon. Pêcheur amateur, retraité, il habite le canal, au Grau-du-Roi, et adore regarder le spectacle des chalutiers rentrant au port en fin de journée. Un soir, il déclare : « Regardez ça ! Il n'y a plus de caisses à sardines. Et ça fait plusieurs semaines que ça dure. » A 79 ans, Simon a l'oeil vif. Depuis près de trois semaines, les pêcheurs de sardines du Grau-du-Roi ne sortent plus en mer pour pêcher ce poisson. Dans le port gardois, deuxième de la région en termes d'activité après Sète, ils sont six spécialisés dans cette pêche : Robert, Ange, Philippe et les autres... Paul Gros, propriétaire du Joseph, et président de la société coopérative des marins pêcheurs depuis deux ans : « Il y a de la sardine en mer mais trop petite, pas assez grasse. On ne peut pas la commercialiser. Celle que vous trouvez dans les restaurants, eh bien, elle n'est pas d'ici, ça, c'est sûr ! » Ce genre de phénomène n'est pas si rare, expliquent les pêcheurs. « On s'en doutait un peu, nous venons d'avoir deux très bonnes années. » Un autre, Philippe Pellissier, déclare : « C'est cyclique. Chaque année, il y a des espèces de poissons en baisse, d'autres en hausse. Cette année, on pêche des tonnes de merlu ! Pourquoi ? Sur ce sujet, même les plus grands scientifiques se cassent les dents. » Pour les pêcheurs spécialisés, l'été représente une part non négligeable de l'activité annuelle.


Morbihan - Les ostréiculteurs rencontrent une conseillère du ministre de l’Agriculture (Ouest France)
Cet après-midi, vers 15 h, alors que le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire visitait l’entreprise Entremont, à Missiriac, tout près de Malestroit, quelques ostréiculteurs de la section régionale de conchyliculture, plaidaient leur cause auprès d’une conseillère du ministre, à la mairie de Missiriac.
Ils étaient accompagnés du député Michel Grall et du sous-préfet de Lorient. « Nous lui avons demandé d’appuyer les recherches de l’Ifremer quant à la mortalité des naissains », explique Philippe Le Gal, président de la section d’Auray.

Normandie - Ostréiculteur, une profession en danger (Ouest France)
Mortalité des jeunes huîtres, effondrement des cours: les ostréiculteurs souffrent.
L'Organisation des producteurs de Normandie-Mer du Nord s'est réunie hier devant l'accumulation des difficultés. Pour contrer l'effondrement des cours de l'huître, elle a validé le principe de prix plancher.
« Il faut faire quelque chose. On ne peut pas rester à attendre. » Les conchyliculteurs de Normandie Mer du Nord étaient réunis hier à Gouville-sur-Mer (Manche) « pour venir en aide à l'ensemble de la profession ».
Cette assemblée générale extraordinaire, commandée par la conjoncture ostréicole inquiétante, n'a pas pour autant attiré une foule de professionnels.
Les producteurs doivent non seulement faire face à un épisode de mortalité estivale du même ordre que l'an passé, qui tue entre 50 et 80 % des naissains et juvéniles (jeunes huîtres), mais ils doivent aussi supporter un effondrement des cours.
« Devant le phénomène de mortalité, une majorité d'éleveurs croient à la fin de leur activité et bradent leurs stocks, explique le président de l'Organisation de producteurs, Philippe Gaurier. Il faut que cela cesse sinon la profession court à sa perte. »
Prix plancher fin juillet.....
Les professionnels ont également demandé des aides pour traverser cette période : exonération de la redevance domaniale et réactivation des fonds de calamité agricole. « L’entretien a été positif. Ça commence à bouger », estime Philippe Le Gal.

Bassin d’Arcachon - La mortalité des jeunes huîtres sous surveillance (Sud-Ouest)
Une évaluation est organisée, tout au long de l'été, par les ostréiculteurs. Le premier prélèvement a lieu aujourd'hui
10 parcs à huîtres sont soumis au contrôle.
L'an dernier, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ont perdu entre 80 et 90 % du naissain, c'est-à-dire les huîtres nées l'année précédente.
« Jusqu'à 30 % de perte, ça peut être acceptable, assure le président de la section régionale conchylicole, Olivier Laban, mais au-delà, c'est inquiétant. »
Mortalité début mai

La pêche à l'anguille interdite plusieurs mois par an aux Pays-Bas (infonatura)
La pêche à l'anguille sera interdite plusieurs mois par an aux Pays-Bas afin d'assurer la sauvegarde de ce poisson menacé d'extinction, a annoncé jeudi le ministère néerlandais de l'Agriculture et de l'Environnement.
"La ministre (Gerda Verburg) interdit cette année la pêche à l'anguille du 1er octobre au 1er décembre, et du 1er septembre du 1er décembre dès 2010", a indiqué le ministère dans un communiqué. "C'est un grand sacrifice pour les pêcheurs mais il est également dans l'intérêt de l'industrie de la pêche que la population d'anguilles puisse se reconstituer", a souligné Mme Verburg dans le communiqué.
La mesure, qui doit encore obtenir l'aval de la Commission européenne et sera soumise à évaluation en 2012, fait suite au rejet par Bruxelles d'un précédent plan de sauvegarde de l'anguille élaboré par les Pays-Bas en collaboration avec des représentants de pêcheurs.
Ce plan prévoyait de relâcher en mer 157 tonnes d'anguilles pêchées en eau douce pour permettre à ce poisson de retourner frayer dans la mer des Sargasses, aux Caraïbes, qu'il avait quittée pour rejoindre les côtes et cours d'eau de l'Europe. Mille tonnes d'anguilles sont pêchées chaque année aux Pays-Bas.
"Ce plan offrait des garanties pour une reconstitution réelle de la population d'anguilles", a réagi par communiqué la fédération de pêcheurs professionnels Combinatie van Beroepsvissers, en qualifiant l'interdiction de la pêche de "décision incompréhensible, déraisonnable et inacceptable".
Le gouvernement a dégagé 700.000 euros pour dédommager les 240 entreprises de pêche concernées par l'interdiction. "Cela fait à peine 1.000 euros par mois par entreprise", a dénoncé un porte-parole de la fédération, Han Walder, interrogé par l'AFP.
L'anguille a été placée en juin 2007 sous la protection de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
Source: 30 Millions d'amis

Sénégal : Pêche et changement climatique (Sudoline)
Le réseau des politiques de pêche en Afrique de l’Ouest se penche sur la question
Le réseau des politiques de pêche en Afrique de l’Ouest (Repao) a tenu hier, mercredi 15 juillet, à l’hôtel « Ngor Diarama » à Dakar, un petit-déjeuner de presse sous le thème « adaptation des politiques de pêche aux changements climatiques en Afrique de l’ouest à l’aide de connaissances scientifiques et de savoirs endogènes ». Cette rencontre vise à permettre aux décideurs et acteurs du secteur de prendre en compte la mesure des menaces qui pèsent sur la filière de la pêche face aux changements climatiques. Le but étant l’élaboration d’un plan stratégique d’adaptation commune et la mise en place d’une politique cohérente pour remédier à ce fléau.

Raréfaction du poisson sur le marché sénégalais : L’Ana promet 26 000 tonnes dans moins d’un an pour améliorer l’offre (Senegal Business)
L’Agence nationale de l’aquaculture (Ana), va mettre, dès l’année prochaine, 26 000 tonnes de poissons sur le marché sénégalais. C’est du moins la promesse faite, samedi dernier à Thiès par Amath Wade, directeur de ladite agence à l’issue d’un atelier de deux jours, tenu au centre de capacitation pour le développement durable. Laquelle rencontre, initiée par le ministère de l’Agriculture et de la pisciculture, portait sur la valorisation des bassins de rétention par la pisciculture. Pour le directeur de l’Agence nationale de l’aquaculture, cet ambitieux projet de produire et de mettre sur le marché sénégalais 26 000 tonnes de poissons à travers l’activité piscicole répond à une volonté de sa structure de contribuer sensiblement à la satisfaction de l’offre sur le marché.

Les poissons du lac Baïkal en danger ? (Ushuaia)
De grandes quantités d'ombres, de lavarets, de chabots, d'esturgeons ou encore d'omouls peuplent toujours les eaux du lac Baïkal mais cette richesse infinie attire aussi les pêcheurs amateurs ou professionnels.
Quand la vie n'est plus un long fleuve tranquille
Toutes ces espèces de poissons sont en effet convoitées par les habitants de ces contrées retirées ou par les gros pêcheurs. Et surtout l'omoul ! Car ce long poisson fait vivre cette région, également touchée par la crise économique.
Pourtant, la pêche en amateur, à l'aide de filets, de cette espèce endémique du lac, est interdite, et des quotas sont imposés pour la pêche industrielle. En dépit des réglementations, elle se vend à tous les coins de rues et nourrit la population riveraine.

Bretagne : À Lannilis, le scandale de l'eau empoisonnée (Ouest France)
Le maire de Lannilis, Claude Guiavarc'h (à gauche) et son premier adjoint Gilbert Bellec, devant le forage. Quelqu'un aurait pu y verser de l'herbicide.
Des taux énormes d'herbicides ont été relevés dans le nouveau forage de la commune. La piste criminelle est envisagée.
Enquête
Le forage de Lanveur aurait dû être opérationnel en 2010 et fournir la moitié de l'eau de la commune de Lannilis (Finistère). Mais en mars et avril dernier, des analyses ont révélé jusqu'à 5,9 microgrammes d'herbicide par litre. Soit 59 fois la dose légale !
Un niveau de pollution jamais atteint en Bretagne. Surprenant dans un puits foré à 140 mètres de profondeur. Incompréhensible alors qu'aucune pollution n'a été relevée dans la terre alentour. Et franchement louche parce que cette nouvelle molécule de traitement du colza et du chou, le métazachlore, ne serait pas utilisée dans le secteur...
L'usine à lisier recalée

Ecologie : Chantal Jouanno séduite par les eaux varoises (Var Matin)
Selon la secrétaire d'Etat Chantal Jouanno, « il faut protéger la nature pour protéger l'homme. Et faire en sorte que les cours d'eau pollués ou les eaux usées ne se déversent pas dans la mer.»
Moins d'une semaine après la validation du Grenelle de la mer, dont la grande ambition est de nettoyer la Grande Bleue, Chantal Jouanno, la secrétaire d'État chargée de l'Écologie était à Cavalaire hier après midi. Devant des baigneurs quelque « médusés » par cette inhabituelle concentration de costumes et tailleurs au mètre carré de sable, la ministre a assisté à un prélèvement d'échantillon d'eau, visité le stand de l'association écogestes ou encore le poste de secours... Avant de répondre à nos questions.
Qu'est-ce qui vous a séduit dans la démarche « qualité eaux de baignade » de Cavalaire ?

Loire: les poissons contaminés aux PCB à Aurec (Zoom 43)
Ce lundi 20 juillet, la préfecture de Haute-Loire a interdit la consommation et la commercialisation des poissons capturés dans la Loire dans la retenue de Grangent.
Pour préserver la santé publique, en raison de résultats défavorables, révélant des taux de contamination en mercure supérieurs aux seuils sanitaires, les préfets de la Loire et de la Haute-Loire ont pris le 10 juillet un arrêté d'interdiction de consommer et de commercialiser certains poissons capturés dans le fleuve Loire dans la retenue de Grangent.
Est interdite la consommation humaine et animale, ainsi que la commercialisation, des espèces de poissons carnassiers brochet (Esox lucius), sandre (Stizostedion lucioperca) et perche (Perca fluviatilis) pêchés dans la retenue du barrage de Grangent, en aval du pont routier de la RD46 à Aurec sur Loire.
La consommation des autres espèces comme le gardon, l'ablette, la carpe, le rotangle ou le silure est autorisée.

Saujon - Les civelles prises au piège sont étudiées à la loupe (Sud-Ouest)
Les civelles capturées sont étudiées avant d'être relâchées sur la passe du Ribérou. L'installation d'une passe à civelles avait été inscrite dans le programme des travaux du quartier de Ribérou, lors de la réfection des écluses du port. Depuis son installation, plusieurs organismes vont coopérer autour d'un programme visant à suivre l'intensité migratoire et le type de populations migrantes d'anguilles grâce au piège installé au niveau de l'ouvrage du port de Ribérou sur la Seudre.
Un « site de référence »
Yann Davitoglu, ingénieur de la Fédération, et François Albert, animateur du Groupement régional des fédérations de pêche, ont expliqué le protocole aux bénévoles de l'Association agréée pour la pêche et la protection des milieux aquatiques (AAPPMA Seudre Atlantique). Avec un tel dispositif, Saujon fait partie des précurseurs. la Seudre est assez caractéristique et devient un site de référence, un « entonnoir » qui permet de caractériser la population des anguilles qui migrent dans le cours d'eau.
Une première dans la région
« Nous assurons un suivi technique du dispositif, assure Audrey Postic-Puivif, de l'Institut indépendant pour l'aménagement du fleuve Charente. Suivant les secteurs, d'autres espèces peuvent être concernées par le piégeage, comme la lamproie marine, la truite de mer ou le saumon. L'opération est une première dans la région. » La passe à civelles utilise le comportement de franchissement des obstacles de cette espèce migratrice.

Sécurité en mer. Sensibilisation sur l'hypothermie (Le Télégramme)
En collaboration avec la Fédération bretonne de coopération maritime, le conseil régional souhaite sensibiliser l'ensemble des usagers de la mer à travers un film de 40 minutes. Emmanuel Audrain s'est ainsi vu confier la réalisation du documentaire «Attention hypothermie», afin d'interpeller les marins sur les gestes qui sauvent. Trente séances de projections-débats sont prévues en2009 et2010 sur le territoire breton. La première aura lieu à Erquy, le 25juillet à 20h30, salle «l'ancre des mots». La deuxième se tiendra à Paimpol le 1eraoût, à 21h, à la maison du plaisancier sur le port.

Bretagne - Bugaled-Breizh. Queffélec met en cause le sous-marin Dolfijn (Le Télégramme)
Dans son dernier ouvrage, Yann Queffélec crie sa conviction que c'est le Dolfijn, submersible néerlandais, qui a causé la perte du Bugaled-Breizh. Pas de révélations dans ce livre mais le poids média de Queffélec ne nuira pas au dossier.
Ces derniers jours, les médias nationaux ont fait large écho du dernier livre de Yann Queffélec, «Adieu Bugaled-Breizh», un hommage à ce chalutier bigouden dont le naufrage en Manche le 15janvier 2004 a fait trois morts et deux disparus. Drame qui reste inexpliqué.
Pas de révélations mais...

Au Guilvinec, plongée dans le monde de la pêche (Ouest France)
Haliotika, la Cité de la pêche, propose de côtoyer des professionnels sur leur zone de travail. : Ouest-France
La Cité de la pêche, au Guilvinec (Finistère) propose au visiteur de plonger au coeur de la filièrequi fait vivre le Pays bigouden. Et de devenir incollable sur le sujet. Suivez le guide !
Le Guilvinec est le premier port de pêche artisanale de France. De ce coin de la pointe bretonne partent des camions remplis de poissons qui alimentent le marché européen.
Cette activité, qui fait vivre tout un pays, draine de nombreux touristes, grâce à Haliotika, la Cité de la pêche. Juchée au-dessus de la criée, la vaste salle de ventes aux enchères du poisson, elle propose de découvrir le rude métier de marin-pêcheur.
Quels genres de poissons sortent des chaluts, ces grandes poches que traînent derrière eux les bateaux ? Un petit jeu de devinettes entre le guide et les visiteurs autour d'une belle exposition et le tour est joué ! En sortant, on est incollable ou presque.
Haliotika, c'est aussi la plongée dans l'histoire du port du Guilvinec-Léchiagat depuis 1949. Comment le port s'est-il développé et agrandi pour rester aujourd'hui l'un des fleurons de la pêche fraîche française ? Images et vidéos accompagnent un récit riche en anecdotes.

Maréis, à Étaples : le monde des pêcheurs à découvrir (La Voix du Nord)
Maréis vous fait découvrir les techniques de pêche en mer, la ville d'Étaples et la baie de Canche. On peut essayer les simulateurs de navigation en conditions réelles, la salle coup de vent avec ses avis de tempête, ses trois aquariums et ses bassins tactiles.

Concarneau - Tourisme économique. Poisson et bière au menu (Le Télégramme)
Le tourisme de découverte économique se développe au fil des saisons. À Concarneau, en plus de la criée, trois entreprises, deux conserveries et une brasserie ouvrent leurs portes aux visiteurs.
Agroalimentaire, pêche, technologie... Depuis plusieurs années, les visites d'entreprises se multiplient. Une forme de tourisme encouragée par les chambres de commerce qui engagent les professionnels à ouvrir leurs portes et à montrer leur savoir faire. Plusieurs circuits sont proposés à Concarneau tout au long de l'été.
Conserverie Courtin
Située au Moros, c'est la plus ancienne conserverie de Concarneau. Certaines machines et techniques sont restées les mêmes depuis la fondation de la maison en 1893. Le public assiste à la fabrication des soupes de poissons proposées à la dégustation au terme du circuit. Visite libre et gratuite, du lundi au vendredi, à 10h et 11h, tél.02.98.97.01.80. Circuits commentés (tarif: 3 €) dans le cadre d'une présentation plus générale des activités du port, proposée le mercredi matin par «À l'assaut des remparts», tél.02.98.50.55.18.
Conserverie Gonidec

À voir, à faire en Pays bigouden (Ouest France)
La pêche joue toujours un grand rôle dans l'économie du Pays bigouden.
L'arrivée des bateaux reste un moment apprécié des touristes. Cela symbolise surtout un attachement très fort à la mer. Et pour cause !
Les magnifiques côtes bigoudènes offrent de belles plages pour la bronzette, d'agréables sentiers côtiers pour la marche ou la randonnée, des spots de surf comme celui de La Torche, très prisé des aficionados des sports de glisse.
Autre incontournable, la vigie du Pays bigouden : le phare d'Eckmühl à Saint-Pierre Penmarc'h qui surplombe l'immensité, du haut de ses 60 mètres et 307 marches.

Hyères - Les vieux gréements assurent le spectacle (Var Matin)
Port de La Madrague, les embarcations participant à la fameuse « Caramed ». Cette manifestation nautique valorise ces bateaux qui ont fait les beaux jours de la navigation en Méditerranée il y a déjà 300 ans.
La « Caramed » a fait escale à La Madrague. Au fait, que veut dire « Caramed » ? « C'est la contraction de Caravanes et Méditerranée. Cela fait référence aux XVIIe et XVIIIe siècles. Des bateaux partaient pour de longs mois, ou même plusieurs années, autour de la Méditerranée, pour effectuer du commerce de port en port », explique Thierry Pons, organisateur de cette manifestation.
Navigation à la voile latine

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Qui êtes-vous ?

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/