mercredi 22 juillet 2009

2 juillet 2009

Pêche. Le modèle d'une meilleure rémunération (Le Télégramme)
Confrontés à des prix de vente bas, les pêcheurs bretons attendent une meilleure rémunération de leur travail. La solution pourrait venir d'un nouveau circuit de commercialisation.
Dans un marché dominé par les produits d'importation, la pêche bretonne voit sa marge de manoeuvre réduite. Organisations de producteurs et acheteurs (*) réfléchissent malgré tout à la manière de valoriser les espèces phares débarquées. L'objectif affiché est d'offrir une meilleure visibilité à l'ensemble des acteurs de la filière, jusqu'aux distributeurs, en garantissant des prix minimums qui ne soient pas au niveau des prix de retrait. «Le groupe de travail réfléchit à un système par lequel l'union constituée des producteurs et de partenaires «aval» choisis permettrait de proposer une offre stabilisée et régulée, en prix et en quantités, pour une ou plusieurs espèces. Mais il ne s'agit certainement pas de vider les criées», explique Tristan Douard, le directeur adjoint de Pêcheurs de Manche et Atlantique et porte-parole des quatre organisations de producteurs bretonnes.
Economie d'échelle

Côtes-d'Armor - Pêche. Les plaisanciers boudent les professionnels (Le Télégramme)
Le comité départemental des pêcheurs plaisanciers des Côtes-d'Armor (31 associations et 4.100 membres) ne participera pas au questionnaire proposé depuis quelques semaines par le comité local des pêches de Paimpol.
Le torchon semble brûler entre les pêcheurs professionnels et les plaisanciers. Pourtant, les premiers, afin que les deux usagers de la mer ne se regardent plus en chien de faïence, avaient pris l'initiative d'un questionnaire déposé au début du mois dernier. Mais les plaisanciers voient les questions d'un mauvais oeil.
Un comité de pilotage
«Pour nous, il s'agit d'une pseudo-enquête sur les interactions entre pêcheurs professionnels et pêcheurs plaisanciers», explique Jean Quinquis, chargé de communication. «L'enquêteur (*) a, au préalable, rencontré longuement plusieurs présidents de nos associations. Nous constatons qu'il n'a tenu aucun compte de nos observations. Un questionnaire de ce type, pour être crédible et objectif, aurait

Pêche à l'anchois : les pêcheurs résignés (AFP)
Les pêcheurs français "prennent acte" de l'avis du Centre international pour l'exploration de la Mer (CIEM) qui préconise de ne pas rouvrir en 2009 la pêche à l'anchois, fermée depuis 2005, a annoncé mercredi le Comité national des pêches (CNPMEM) dans un communiqué.
"Les pêcheurs prennent acte de cet avis et n’ont d’ailleurs pas, au titre d’une pêche responsable et d’un développement durable, insisté pour une ouverture de la pêcherie", écrit le CNPMEM.
Cependant, les professionnels soulignent "qu'après cinq années de fermeture de pêche, l'état du stock d'anchois ne s'est pas amélioré", ce qui signifierait que la raréfaction de l'anchois dans le golfe de Gascogne dépend "d'autres facteurs que l'activité pêche (...), à savoir les paramètres environnementaux (pollutions, changement climatique...)".
"La volonté première des professionnels est désormais de connaître les causes réelles" du faible stock d'anchois, conclut le communiqué.
La pêche a été fermée en juillet 2005 en raison d'une diminution inquiétante des stocks disponibles de ce poisson, faisant craindre une disparition de l'espèce.
Trois ports de la côte Atlantique réalisent l'essentiel des captures d'anchois français : les Sables d'Olonne, Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) et La Turballe (Loire-Atlantique).

Bassin d’Arcachon - Huîtres : le test sur rats négatif (Sud-Ouest)
Autorisation ou non de la vente des huîtres ? Les ostréiculteurs attendent aujourd'hui la décision du préfet de Région
Comme vendredi dernier, les ostréiculteurs sont conviés devant la sous-préfecture pour connaître les résultats des tests. (photo C. P.)
Le test pratiqué, cette semaine, sur des rats aux Pays Bas s'est révélé négatif. Sur la base des mêmes prélèvements d'huîtres, le test pratiqué la semaine dernière sur les souris à Arcachon s'était révélé positif, entraînant la fermeture totale de la vente des huîtres du bassin d'Arcachon.
Ce résultat, dont le président du Siba, Michel Sammarcelli, et les élus du Bassin ont eu connaissance hier soir, n'a cependant pas été communiqué officiellement. D'autant que deux nouveaux résultats sont attendus aujourd'hui. Celui du test sur les souris du laboratoire Ifremer d'Arcachon et celui d'un nouveau test sur les rats aux Pays-Bas, sur les mêmes huîtres prélevées cette semaine dans le Bassin.

Aquaculture. Quatre réponses aux idées reçues (Le Télégramme)
Le poisson sauvage se fait plus rare. Une chance pour le poisson d'élevage? Pourtant, il est accusé de tous les maux: il vide les mers, il pollue... «Des idées reçues», assurent les professionnels, avec cette fois l'appui des scientifiques.
«Il n'est pas question de remplacer la pêche par l'aquaculture», assure Marc Vandeputte, qui dirige les chercheurs de l'INRA. Le constat: la production de la pêche ne va pas augmenter. L'aquaculture est donc une solution pour répondre aux besoins des populations. «D'ici 2015-2020, plus de la moitié du poisson sera d'origine aquacole», souligne-t-il. En France, les produits de l'aquaculture n'ont pas bonne image. Les professionnels, c'est de bonne guerre, défendent leurs «bêtes», leurs bars, leurs truites ou leurs daurades. Quand les scientifiques peuvent, preuves et recherches à l'appui, démontrer qu'il y a des idées reçues, le débat prend une autre allure.
L'aquaculture pille-t-elle les mers?

Journées de la recherche piscicole 2009 : deuxième édition
Paris – 1er-2 juillet 2009 – L’Inra, l’Ifremer et le Cirad s’allient au Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture (Cipa), à l’Institut technique de l’aviculture (Itavi), au Syndicat des sélectionneurs avicoles et aquacoles français (Sysaaf) et au ministère de l’Agriculture et de la Pêche (MAP) pour organiser les IIes journées Recherche filière piscicole (JRFP). Leur objectif est d’améliorer les échanges d’informations entre tous les acteurs de la filière.

Québec - Saumon de l'Atlantique : Symptôme inhabituel (Radio Canada)
Certains saumons de l'Atlantique sont atteints d'un symptôme inhabituel. Un parasite normalement inoffensif, l'Anisakis simplex, laisse des cicatrices de plus en plus profondes sur le poisson. Actuellement, neuf rivières de la province, dont celle de Matane, sont sous surveillance.
Plus de 1000 saumons ont été pêchés l'an dernier dans la rivière Matane. Selon la préposée à l'accueil de la Société de gestion de la rivière Matane, Nathalie Rousseau, deux poissons avaient des blessures inhabituelles.
« Le pêcheur l'a ouvert chez lui et il avait vu le ver à l'intérieur. Ça l'a fait une vague d'inquiétude au niveau des pêcheurs », indique Mme Rousseau.
Pour une raison encore inexpliquée, le parasite laisse des cicatrices, principalement autour de l'anus. Cette situation commence à inquiéter les biologistes, car normalement le ver cohabite bien avec le poisson.
« Le parasite a toujours été là comme dans d'autres espèces de poisson, un peu comme la morue, par exemple. Donc, on veut simplement voir l'évolution et avoir un suivi de la situation », explique le biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Sébastien Ross.
Pour en apprendre plus sur cette situation, le vétérinaire du Centre québécois sur la santé des animaux sauvages de Saint-Hyacinthe, Sylvain Larrat, forme les préposés de neuf rivières à saumon de la province. Durant la période estivale, ceux-ci feront des prélèvements pour les chercheurs.
« Cette année, on veut savoir combien, où, à quelle saison et essayer d'avoir des meilleures informations sur cette nouvelle maladie du saumon », précise M. Larrat.
Selon les spécialistes, il n'y a aucun danger pour la santé humaine. Il faut toutefois respecter quelques consignes de base comme celle de cuire le saumon de façon adéquate.

Québec - Usine Les Fruits de mer de l'Est du Québec : Fermeture temporaire (Radio Canada)
L'usine Les Fruits de mer de l'Est du Québec, située à Matane, ferme ses portes pour quatre semaines dès le 4 juillet prochain.
Selon la direction de l'établissement, l'arrêt de production vise à réduire les stocks de crevettes en attendant que les marchés se stabilisent.
Il semble que les acheteurs tarderaient à acheter de la crevette en raison du climat d'incertitude qui règne dans l'industrie au Canada.
Des travaux d'entretien sont prévus durant la cessation temporaire des activités. La direction invite par ailleurs les employés à prendre leurs vacances durant cette période.

Le poisson durable nage dans le flou (Terra Economica)
Sur l’étal de la poissonnière, c’est l’angoisse. Aucun label pour se repérer. Cela pourrait changer avec le développement de la certification MSC.
Edgar, lui, qui n'achète son poisson qu'au supermarché, a moins de chance de se tromper. Depuis quelques années, certaines enseignes comme Casino, ...

Delpeyrat-Findus intéressé par Marie (AgroAlimentaire)
Le groupe landais Delpeyrat (intéressé par les plats cuisinés) et Findus (intéressé uniquement par la branche surgelée) ont présenté une offre conjointe pour le rachat de Marie. En acquérant cette dernière, le groupe landais se développera en externe et renforcera ses activités de plats préparés dont il deviendra le numéro un français (avec l’acquisition des tartes, quiches et pizzas, Weight Watchers et de la marque Luang de Marie). De son côté, Findus étofferait ainsi son portefeuille et verserait des droits d’utilisation du nom de « Marie » à Delpeyrat.
Rappelons qu’en 2008, Marie a réalisé 265 millions de chiffre d’affaires pour un résultat opérationnel de 3,3 millions d’euros et qu’Uniq (en quête de cash) la met en vente pour près de 90 millions d’euros. Malgré la crise, les deux acquéreurs parient sur un redémarrage des ventes, mais la concurrence s’avère rude pour eux puisqu’il reste encore trois autres acquéreurs potentiels pour Marie

Le Fonds Danone pour la Nature lance un projet au Sénégal (Novethic)
Engagé depuis 10 ans avec l'UICN dans le cadre de la Convention Ramsar sur la protection des zones humides, Danone a lancé en octobre dernier un nouveau fonds pour soutenir des projets combinant la gestion des ressources en eau et la captation du CO2 dans les zones humides. Le premier est mis en œuvre actuellement au Sénégal.
Capitaliser sur le rôle des écosystèmes humides, en particulier des mangroves, dans la séquestration du carbone : c’est l’objectif que poursuivent Danone, l’UICN et les experts de la Convention Ramsar. Les actions de restauration de ces zones humides et de capture du CO2 devraient en effet permettre au groupe d’atteindre ses objectifs de réduction – diviser par 2 ses émissions de CO2 entre 2000 et 2011-. Représentant 6% des surfaces émergées, les zones humides fixent 25% du carbone de la planète, d’où l’idée de créer un système similaire à celui du « Mécanisme de développement propre » instauré par le protocole de Kyoto, permettant aux entreprises de compenser leurs émissions.
Si Danone n’appartient pas à un secteur d’activité soumis à Kyoto et aux quotas de C02, le groupe veut néanmoins explorer une voie lui permettant d’atteindre la neutralité carbone pour ses marques d’eau et de produits laitiers. Par le biais de la réduction à la source de ses émissions, avec un objectif de moins 30% en 2012, et par la compensation des 70% restants (soit 200 000 tonnes de Co2) via son Fonds pour la Nature, qui développe le projet de restauration d’une zone humide au Sénégal, avec pour objectif de faire reconnaître à terme la « valeur carbone » des zones humides. « Il ne s’agit pas de finance carbone ni de spéculation financière sur ce marché, tient à préciser Bernard Giraud, directeur développement durable de danone. Les experts de l’UICN et de Ramsar vont déterminer une méthodologie et un standard pour évaluer le carbone séquestré par les mangroves que nous restaurons. Aucun calcul n’a été fait jusqu’ici, c’est un projet qui innove et qui apporte aussi des retombées positives pour la population locale ».

Algérie - Environnement : Un centre de développement des ressources biologiques à Saida.(La Tribune)
Une étude technique relative à la réalisation d'un centre de développement des ressources biologiques dans la localité de Ain Skhouna a été achevée, a-t-on appris dimanche de la Direction de l'environnement de Saida.
Elle prévoit la construction de plusieurs infrastructures à même d'étudier
et de protéger le biotope exceptionnel qu'abrite cette localité, située dans
le Chott Echergui à 90 km du chef lieu de wilaya.
Classée zone humide par la convention internationale "RAMSAR" en 2001, cette région recèle, selon la Conservation des forêts, une flore très fragile dont certaines espèces menacées d'extinction, à l'instar de la forêt relique de pin d'Alep ou la forêt humide de "tamarix" qui flotte sur les eaux thermales provenant de la source chaude de Aïn Skhouna.
Le Chott Echergui qui s'étend dans la wilaya de Saida sur une superficie de 12000 hectares, abrite également une faune endémique très vulnérable comme l'Outarde ou la Gazelle de l'Atlas, souligne-t-on.
Un centre de recherche en pisciculture est aussi préconisé par l'étude dans la zone de " HAMIA 2" à proximité de l'ancienne station de pompage, il abritera une fois réalisé deux laboratoires et 06 bassins d'expérimentation et de reproduction. Le choix de ce site est dicté selon la direction de l'environnement par sa proximité d'une unité d'élevage en pisciculture qui est en cours d'exploitation et la possibilité de création de nouvelles unités ultérieurement.

Afrique australe : Protéger le Zambèze des affres du climat (IRIN)
Des crues ont lieu presque chaque année le long du Zambèze, au Mozambique, mais pour ces hommes, la pêche est le seul moyen de subsistance
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé une initiative, chiffrée à huit millions de dollars, visant à renforcer la résistance aux catastrophes de 600 000 personnes, qui vivent le long du Zambèze - un fleuve d’Afrique australe - dans sept pays.
L’initiative pour le bassin du Zambèze (IBZ) a été lancée en réaction à « l’augmentation importante du nombre de crues le long du bassin », selon Farid Abdulkadir, coordinateur de la gestion des catastrophes de la FICR en Afrique australe.
Le Zambèze, qui s’étend sur 2 574 kilomètres, est le quatrième plus grand fleuve d’Afrique. Environ 80 pour cent des 32 millions d’habitants de son bassin fertile dépendent de l’agriculture ou de la pêche pour vivre.
Si le Zambèze et ses affluents ont toujours été sujets aux crues occasionnelles, en raison des conditions météorologiques changeantes et de la détérioration des terres, qui s’opère depuis plusieurs années, « ces événements sont aujourd’hui des crises annuelles pour de nombreuses communautés, qui se trouvent ainsi dans un cycle quasi perpétuel de catastrophes, de déplacement et de rétablissement », selon M. Abdulkadir

Les technologies chinoises en matière de dessalement de l'eau de mer (BE)
Suite à un travail engagé par le Service pour la Science et la Technologie (SST) de l'Ambassade de France en Chine, relatif au contrôle de la pollution et de la qualité des environnements aqueux, une mission a été mise en place, plus spécifiquement axée sur les activités de recherche et de développement et les techniques de dessalement mises en oeuvre par les laboratoires, entreprises et autorités chinoises.
Ce document est le rapport de cette mission effectuée en République Populaire de Chine du 16 au 20 février 2009 par S. Sarrade (CEA - président du CFM) et P. Moulin (M2P2, université Aix Marseille III).
Auteurs : SARRADE S. - MOULIN P.
Ambassade de France en Chine - 7 pages - 1/06/2009
Téléchargez gratuitement ce rapport au format pdf :
http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm09_042.htm

Bouillabaisse : soupe de poissons marseillaise
A l'origine, la bouillabaisse est loin d'être un repas gastronomique. En effet, la bouillabaisse est un ragoût consommé par les pêcheurs qui mettent de côté certaines pièces de poissons, restées au fond des filets, lors de la sélection des aliments mis en vente. On retrouve ce plat dès l'époque de la Grèce antique et de la création de Marseille. Le nom de la bouillabaisse vient de l'occitan provençal « bolhabaissa » qui signifie à la fois « il bout » et « il abaisse », en référence au feu et à la cuisson de la préparation. Mais on retrouve aussi une référence mythologique à la bouillabaisse: Vénus nourrissait Vulcain de cette soupe jusqu'à l'endormissement, profitant ensuite de sa liberté pour rejoindre Mars, son amant. L'originalité de la bouillabaisse repose dans le fait que le plat est divisé en deux étapes: d'un côté la soupe, constituée du bouillon de la cuisson des poissons, de l'autre, le plat de poissons en lui-même. Les deux plats peuvent cependant être mélangés, et il n'est pas rare que la bouillabaisse soit dégustée dans une assiette creuse, les poissons étant arrosés du bouillon ayant servi à la cuisson.

Livre - L'industrie de la pêche et de l'aquaculture et ses multiples facettes
Gérard-B Martin

« La pêche étaploise durant la Seconde Guerre mondiale », à découvrir au musée de la Marine (La Voix du Nord)
Le musée de la Marine accueille une exposition historique et originale jusqu'au 27septembre. Dimanche s'est déroulé le vernissage de l'exposition « La pêche étaploise durant la Seconde Guerre mondiale » au Musée de la marine, à Étaples.
Cette exposition retrace les différents aspects de la vie des pêcheurs dans cette période difficile. En effet, le 22 mai 1940, les Allemands investissent la ville d'Étaples qui, de par sa situation géographique proche de l'Angleterre, subit une occupation importante et une surveillance renforcée par crainte d'un débarquement allié sur les côtes du Pas-de-Calais. Une période riche en événements mais peu connue, car très peu abordée.
C'est au cours d'un rendez-vous d'anciens et des Amis du musée de la Marine il y a de cela deux ans que l'idée d'une telle exposition prit forme. Valérie Souche, assistante de Fabien Delhaye, directeur du musée de la Marine, a, tout le long de ces deux années, effectué un travail de recherches conséquent aux archives municipales et départementales afin de réunir un maximum de témoignages et de documents relatifs à la vie des marins pêcheurs d'Étaples durant cette période de la Seconde Guerre mondiale. Les nombreux visiteurs, à ne pas en douter, pourront ainsi découvrir de nombreux documents d'époque, telle qu'une reconstruction de l'église Saint-Michel avant son bombardement au milieu de l'année 1944 ou encore le tableau de l'évacuation du port d'Étaples au mois de mai 1940, événement au cours duquel des centaines d'Étaplois iront se réfugier en Normandie.
Le maire d'Étaples, Jean-Claude Baheux, et Fabien Delhaye n'ont pas manqué de remercier le comité de gestion de la Marine et de rappeler que rares sont les musées de la Marine en France, celui d'Étaples s'étant constitué par la fidélité et l'amour des marins étaplois. •
> Une exposition à découvrir au musée de la Marine d'Étaples-sur-Mer, jusqu'au 27 septembre.

Navires pollueurs : amendes records (Ouest France)
De un à deux millions d'euros pour les capitaines de deux cargos, jugés à Brest. Leurs navires étaient « équipés pour polluer ».
Record battu ! Le tribunal correctionnel de Brest, qui juge les pollutions maritimes par hydrocarbures dans l'Atlantique, a prononcé, hier, des amendes d'un et deux millions d'euros pour des faits remontant à l'automne. Jusque-là, la peine la plus élevée n'était « que » de 800 000 €.
Deux nappes d'hydrocarbure d'une longueur totale de 11 km avaient été repérées dans le sillage du Al Esraa, à la fin septembre 2008, au large d'Ouessant. Selon le capitaine du cargo égyptien, la pollution provenait de la vidange d'une cuve d'eaux usées. Lors de l'audience, en mai, le parquet avait dénoncé un « dispositif bricolé pour polluer ».

La politique écarte la mer Morte des 7 Merveilles de la Nature (L’Express)
La mer Morte ne pourra vraisemblablement participer la semaine prochaine à la désignation des Sept Merveilles de la Nature en raison d'un boycottage par les Palestiniens, lié à la présence de colons dans le comité de soutien israélien.

Gujan-Mestras - Promenade ludique autour du Bassin (Sud-Ouest)
Vendredi, Marie-Hélène des Esgaulx et les élus étaient en visite au parc Bassin aventures. Une occasion de découvrir l'extension et les nouveautés du parc avec un nouveau parcours - violet - beaucoup plus exigeant que ceux existant déjà.
Après la tempête, le parc a réalisé quelques modifications structurelles dont le déplacement de l'espace réservé aux plus petits. Ceci a permis d'agrandir la zone réservée au breafing et de limiter le temps d'attente des clients. Le parc offre plus de confort et de sécurité, plus d'espace et plus de sensations. Mais la satisfaction de Gilles Breton et de Patrice Bezin se situe au niveau relationnel avec la clientèle : « Les gens prennent possession de l'espace, et l'aire de pique-nique est vraiment une très belle réussite. Nous avons de nombreux retours sur la qualité de l'accueil » affirment-ils. Autre atout de ce parc où les parcours sont tous en altitude dans les arbres : avoir su tirer partie du terrain plat qui, au départ, est un véritable handicap pour ce type d'animation. Le but principal de la visite des élus était le chantier du Max'Golf sur les 6 700 m² attenant au parc Bassin aventures.
Ouverture mi-juillet
Il s'agit d'un golf miniature géant de 18 trous dont le parcours représente le bassin d'Arcachon avec 18 de ses identités remarquables parmi lesquelles, la dune, la jetée d'Andernos, le phare du Cap Ferret, le pavillon des Abatilles, l'ascenseur du Parc mauresque, le delta de la Leyre [...]. Le trou de Gujan-Mestras symbolise l'ostréiculture avec la reproduction d'une plate ostréicole de huit mètres de long. Lorsque les éléments du décor seront en place, elle sera échouée sur la reproduction d'un ancien parc à huîtres. Les éléments de cette mise en scène seront réalisés par les membres du syndicat ostréicole de Gujan-Mestras. Max'Golf veut également pouvoir s'ouvrir à toutes et à tous avec l'ensemble des pistes accessibles aux handicapés, avec l'objectif d'obtenir le label tourisme handicap. Gilles Breton et de Patrice Bezin envisagent une ouverture pour le 15 juillet. Pour tenir ce délai, le travail reste important mais l'optimisme est de rigueur.

Finistère - Infomer reprend les éditions Chasse-Marée (Ouest France)
Chasse-Marée, installé à Douarnenez, a été l'acteur de la reconquêtedu patrimoine maritime.
La société Infomer, filiale du groupe Sipa-Ouest-France, vient de faire l'acquisition, auprès du groupe Glénat de la société des Éditions Chasse-Marée, éditrice de la revue éponyme.
Fondé en 1981, par Bernard Cadoret, Chasse-Marée est devenu l'acteur emblématique de la culture maritime et fluviale française. Son savoir-faire a contribué à la reconquête du patrimoine français et international, et à la naissance d'un véritable mouvement culturel.
Outre le magazine Chasse-Marée (9 numéros par an, diffusion 14 000 exemplaires), l'éditeur est aussi l'un des acteurs majeurs des fêtes et rassemblements maritimes de tout premier plan, notamment à Brest tous les quatre ans, et depuis le début, il y a plus de vingt ans, à Douarnenez. Chasse-Marée a développé, aussi, une activité de vente par correspondance (VPC), en appui de son magazine, notamment sur son site www.chasse-maree.com.
La société Infomer confirme que les Éditions Chasse-Marée (13 salariés, 2,1 M€ de CA) vont maintenir leur activité sur le site historique de l'Abri du marin, à Douarnenez (Finistère). Stéphane Cossart en demeure le directeur délégué.
L'arrivée du Chasse-Marée au sein d'Infomer marque un peu plus encore les activités éditoriales maritimes du groupe Sipa-Ouest-France.
Infomer (5,4 M€ de CA, 54 salariés) édite l'hebdomadaire de l'économie maritime Le Marin, fondé en 1946, les revues Produits de la mer, Cultures Marines et, par le biais de sa filiale Marines Editions, Marines et Forces navales, Navires et Marine Marchande, ainsi qu'un catalogue riche de 250 ouvrages qui, pour beaucoup, touchent au naval militaire.

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Qui êtes-vous ?

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/