samedi 25 juillet 2009

23 juillet 2009

Perpignan - Du poisson frais dans l'assiette tous les jours (Midi Libre)
En se baladant le long du port, il n'est pas rare de croiser le regard (éteint) de quelques merlans, maquereaux, pageots ou rougets... Des poissons fraîchement pêchés à quelques encablures d'ici.
Au large de bon matin A Saint-Cyprien, 12 petits métiers (bateaux), 1 chalutier et 2 lamparos sillonnent les eaux catalanes pendant la nuit pour rapporter du poisson au port. Le soir, ils partent installer les filets au large et viennent les récupérer au petit matin. A la question, la pêche a-t-elle été bonne ? Toujours la même réponse : "Ce n'est plus ce que c'était !" Législation durcie, manque de poisson... troublent la profession. Pour s'en sortir, certains avouent : "La nuit n'est plus suffisante, on doit repartir en journée pour une nouvelle pêche. Avant ça n'arrivait jamais !" De 2 à 50 euros le kilo Loin des préoccupations des pêcheurs, sur le port, les vacanciers viennent faire leur marché et se régalent de la fraîcheur des poissons.

Paimpol - Pêcheurs de laminaires. Les derniers des goémoniers (Le Télégramme)
Pour les petits pêcheurs, la récolte du laminaire était une activitéde saison qui représentait 50% de leurs revenus. Dans les Côtes-d'Armor,les trois derniers goémoniersne repartirontplus en mer.
François Urvoy, 50 ans, est goémonier depuis 1990. «J'ai touché un peu à tout, mécanicien, chauffeur... Puis, j'ai eu envie de faire un métier de la mer. En été je ramasse, ou plutôt, je ramassais des algues, et en hiver, c'est la coquille Saint-Jacques.» Depuis quelques mois, l'Awena, le goémonier de François, est amarré à Paimpol. Cet armateur, originaire de Plougrescant, ne repartira plus au large récolter le laminaire, ces grandes algues plates et longues. «Depuis vingt ans, je faisais mon métier et tout se passait bien. La nouvelle est tombée cet hiver, sur un simple coup de téléphone des usiniers.» En février dernier, les deux principaux usiniers du secteur, Danisco, à Landerneau (29) et Cargill, à Lannilis (29) ont décidé de ne plus acheter les algues des trois derniers goémoniers du Trégor-Paimpol. «Le métier de goémonier est fini», soupire le pêcheur, qui effectue actuellement des remplacements pour la compagnie Brittany Ferry en attendant, début octobre, l'ouverture de la saison de la coquille Saint-Jacques.
Sortir la tête haute

Quotas. Un manque à gagner pour les goémoniers (Le Télégramme)
Les goémoniers de Lanildut, port où est déchargée la plus grosse quantité d'algues en France (35.000tonnes de laminaires par an), souffrent des nouveaux quotas imposés par les principaux usiniers du secteur.
Les usines Cargill, à Lannilis, et Danisco, à Landerneau, qui traitent près de 90% des algues bretonnes ont, cette année, fixé des quotas de production aux goémoniers locaux. «Pour limiter des problèmes de rejet au niveau des stations d'épuration, qui ne peuvent endiguer la quantité d'eaux usées rejetées après traitement des algues. C'est en tout cas ce qui nous a été dit», assure Julien Tanguy, goémonier à Lanildut. Contactées hier afin de confirmer ou d'infirmer le propos, les deux entreprises ne nous ont pas répondu. Leurs directeurs, Laurent Caesemaecker (en vacances) et Éric Marrec n'étant pas joignables.
«Nous avons fait des groupes»

Bugaled Breizh : audience le 6 octobre à Rennes (Ouest France)
Comme nous l'évoquions dans notre édition du 5 juillet, le dossier concernant le naufrage du chalutier bigouden Bugaled Breizh sera évoqué devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes mardi 6 octobre à 9 h. Les parties civiles viennent de recevoir leur convocation officielle pour cette audience. Nouvelles investigations ou non-lieu ? Ce sera l'enjeu de cette audience. Les parties civiles demandent notamment de nouvelles commissions rogatoires internationales vers les pays détenteurs de sous-marins d'attaque. Elles sont convaincues que le 15 janvier 2004, un sous-marin s'est pris dans un câble du chalutier l'entraînant par le fond avec ses cinq hommes d'équipage.
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/biblio/pigb14/10_influence.htm
Influence du climat et du débit des fleuves sur les pêcheries de sole en Méditerranée (CNRS)
Les quantités de sole pêchées dans le Golfe du Lion au cours des 30 dernières années ont fluctué parallèlement au débit du Rhône, mais avec un décalage de 5 ans. Ce phénomène est expliqué par l'augmentation, après les crues, des peuplements de polychètes qui sont les proies principales des soles. Les fluctuations du débit des fleuves, liées au climat, ont ainsi des répercussions dans le milieu marin pendant plusieurs années.

Huîtres et moules d'Arcachon interdites (France 2)
La préfecture de la Gironde a interdit mercredi la consommation des huîtres et moules du bassin d'Arcachon
C'est la quatrième interdiction de vente -totale ou partielle- qui frappe les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon depuis mai.
L'interdiction vise "la pêche, le ramassage, le transport, le stockage, l'expédition la vente et la consommation des moules et des huîtres en provenance de l'ensemble du bassin d'Arcachon".
Le communiqué stipule que seuls "les professionnels ayant adhéré au protocole de fonctionnement en circuit fermé", et dont les huîtres ont été mises "en stock protégé" avant le 20 juillet, pourront mettre leurs produits en vente.
Informés du fait que les tests biologiques étaient positifs, les membres de la Section régionale conchylicole Arcachon-Aquitaine devaient se réunir mercredi à Gujan-Mestras (Gironde).
La mesure de réduction des délais entre les prélèvements et les résultats des tests sur les huîtres, annoncée il y a dix jours par le ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, lors d'une visite sur le bassin d'Arcachon, est entrée en vigueur et les délais sont ainsi passés de 72 à 48 heures.
La préfecture précise que l'interdiction reste valable tant "que deux analyses consécutives ne se seront pas révélées négatives". Les prochains prélèvements seront pratiqués les 24 et 27 juillet, les résultats seront connus le 29 juillet.
L'ostréiculture arcachonnaise compte 350 entreprises pour environ 1.000 emplois.

Bassin d’Arcachon - Désobéissance civique (Sud-Ouest)
Le président Olivier Laban a annoncé sa démission, hier matin
Mardi soir, Olivier Laban a su que les premières souris étaient mortes. Hier matin, il a eu confirmation que les tests étaient positifs dans les deux secteurs du Grand Banc et du Banc d'Arguin, et donc que la vente serait interdite, au moins pour une semaine, dans l'attente des prochains tests.
« Je vais annoncer ma démission au préfet. Tout le monde convient que ce test n'est pas fiable, mais personne ne veut pas prendre la responsabilité de passer outre. Je ne peux pas continuer ce combat inutile, au détriment de ma santé, ma famille, mon entreprise. Je suis désolé pour mes collègues, mais je veux sauver l'essentiel », assurait, dès le matin, le président de la Section régionale conchylicole.
Le sous-préfet en visite
La veille, ironie de l'histoire, il avait amené le nouveau sous-préfet, Pascal Gauci, à la découverte des parcs ostréicoles sur le Bassin : « On a dégusté des huîtres chez un jeune producteur à L'Herbe et je ne pense pas que le sous-préfet ait été malade. » La veille au soir, le maire de La Teste-de-Buch, Jean-Jacques Éroles, s'est aussi régalé d'huîtres à la « mardinade », organisée chaque mardi soir d'été sur le port de La Teste : « Je suis catastrophé par cette nouvelle interdiction. Le mois de juin a déjà été difficile pour les ostréiculteurs. La profession est touchée à un moment phare, avec un maximum de touristes et de fêtes autour des huîtres. »
« Ce test de la souris est absurde. Semaine après semaine, on enregistre des aberrations entre les moules et les huîtres. Je suis furieuse », commentait le maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx, depuis le Sénat, après avoir téléphoné son soutien à Olivier Laban.

Impact du changement climatique sur un écosystème estuarien : le Bassin de Marennes Oléron (CNRS)
L'huître est consommée dans le monde entier depuis des millénaires. Issue de gisements naturels, elle devient au cours des siècles un produit d'aquaculture «traditionnelle». Contrairement à l'aquaculture dite «nouvelle», la conchyliculture, et en particulier l'ostréiculture, échappe pour une grande part au contrôle des «travailleurs de la mer». Si l'homme gère les cheptels sur les sites ostréicoles, l'alimentation de l'huître, elle, provient directement de son environnement. En poches et sur «tables» ou «à plat» sur le sol, l'huître puise dans les particules organiques et le microphytoplancton en suspension dans l'eau de mer l'énergie nécessaire à sa croissance et à sa reproduction.

L'histoire de l'huître en Nord-Médoc (Sud-Ouest)
Le poète Ausone, préfet des Gaules à Bordeaux vantait déjà la chair de l'huître de l'estuaire, les eaux étaient donc propices à son élevage.
Puis pendant cent ans, la portugaise a nourri des milliers de familles médocaines alors prospères. C'était avant l'ère industrielle. Sont arrivés les maladies et virus. Le coup de grâce a alors été donné par le cadmium, métal lourd toxique amené par le Lot des usines de Decazeville. En 1970, l'activité ostréicole disparaît. La frustration et l'amertume demeurent encore dans les esprits des Nord-Médocains au souvenir du peu d'importance accordée alors au séisme économique subi. On compare avec les avatars actuels de l'huître du Bassin. Demeurent les souvenirs encore vivants et les vieux papiers, tel ce diplôme affiché sur une cabane de Talais au milieu des photos en noir et blanc.
En 1961, le Comice agricole avait attribué la médaille d'or à l'Union des syndicats ostréicoles du bas Médoc, syndicat de Talais : « Organisme parfaitement uni donnant une preuve constante de son activité grâce à son dynamisme et ses efforts, contribue très largement au développement de l'ostréiculture en Bas Médoc, donnant ainsi quelques aides financières aux populations laborieuses du littoral », est-il écrit. archives « so »

L’aquaculture pille-t-elle les mers ? (Doctissimo)
J’entends souvent dire que la production de poisson d’élevage nécessite des kilos de poisson sauvage et qu’elle contribue ainsi à vider les mers. Mais qu’en est-il au juste ?
Selon un communiqué de presse d’un collectif dont fait partie la Fédération Française d’Aquaculture, le parti-pris de l’aquaculture en France est de s’orienter vers l’élevage d’espèces nobles (truite, saumon, daurade, bar, turbot, esturgeon…), à tendance carnassière, dont la pêche ne peut satisfaire la demande croissante. L’aliment distribué à ces poissons français contient 30 à 40 % de produits de poissons issus de la pêche minotière (20 à 25% de farine de poisson et 10 à 15% d’huile de poisson), le reste étant composé de produits végétaux, vitamines et minéraux.

Le Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques (Gouvernement du Canada)
Trois organismes du gouvernement fédéral unissent leurs efforts dans le cadre du Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques : Environnement Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments ainsi que Pêches et Océans Canada.
Le gouvernement canadien gère la cueillette des mollusques en fonction des deux règlements suivants : le Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé et le Règlement de pêche de l'Atlantique de 1985.
Outre les fermetures des secteurs coquilliers pour raison de contamination, certaines zones de pêche peuvent également être fermées durant certaines périodes de l’année pour des motifs de conservation des stocks. Ces périodes de fermeture sont prévues à l’Annexe X.1 du Règlement de pêche de l’Atlantique de 1985 et il est à noter qu’elles peuvent être modifiées par ordonnance.

Bretagne - Algues : un appel à la mobilisation citoyenne (Ouest France)
Lassés des pollutions, ils appellent les Bretons à être les plus nombreux possibles à déposer plainte. Pour mettre l'État face à ses responsabilités.
Un vaste champ d'épandage vert glauque, une pestilentielle décharge à ciel ouvert sillonnée par une noria de gros tracteurs à la remorque dégoulinante d'algues putrides... Comme chaque été, la baie de Saint-Brieuc, l'une des plus belles de Bretagne, « réserve naturelle » de 1 140 ha, zone humide d'intérêt international, n'est qu'un vaste désastre.
1 milliard d'euros
« Quarante ans que ça dure... Et rien n'y fait. » Quatre programmes de reconquête de la qualité de l'eau, des piles de chartes, un contrat de plan État-Région... En tout, « il y en a eu pour un milliard d'euros de dépenses publiques ». Pour revoir, chaque année, 40 000 à 50 000 tonnes s'échouer dans les anses de Morieux et d'Yffiniac. « On peut y ajouter le coût du ramassage... » soit 500 000 € par an, selon le Centre d'étude et de valorisation des algues (Ceva).

Sans moules, plus de Baltique (Courier International)
Le petit mollusque est vital pour l’écosystème de cette mer septentrionale. Or le changement climatique menace sa survie.
Dans l’écosystème de la mer Baltique, un bassin fermé et dont la profondeur moyenne est de 55 mètres, la moule commune – Mytilus edulis – joue un rôle considérable, souligne Nils Kautsky, professeur au Centre de recherches marines de Stockholm. Dix pays bordent la Baltique, et le détroit du Danemark constitue sa seule ouverture sur la mer du Nord. Or, les changements de température et de salinité de ce bassin perturbent la faune et la flore locales. En raison des conditions environnementales difficiles – une bonne partie de ses eaux sont prises dans les glaces plusieurs mois de ­l’année –, les espèces vivant dans la Baltique dépensent beaucoup plus d’énergie que leurs homologues de l’Atlantique ou de la mer du Nord. C’est la raison pour laquelle elles sont généralement plus petites. La moule de la Baltique ne mesure pas plus de 2 centimètres, contre 10 centimètres pour sa cousine de la mer du Nord.

Grandes marées : tout savoir sur la pêche à pied (Ouest France)
Jusqu'à samedi, l'eau va se retirer loin, dévoilant des trésors de bouche. Coques, palourdes, huîtres... Miam. Mais attention, certains sites présentent des risques sur le plan sanitaire.

De riches philanthropes privatisent la nature sauvage (Courier International)
Quelques milliardaires se sont mis en tête de protéger des espaces naturels en les achetant. Mais leurs initiatives sont souvent mal accueillies par les populations locales.
Et si, pour sauver les derniers es­paces vierges de la planète, il suffisait de les acheter ? L’hypothèse a paru suffisamment sérieuse pour convaincre une poignée de milliardaires soucieux d’environnement de tenter l’aventure et d’acquérir d’immenses territoires dans le but de les sanctuariser….
Lorsqu’elle a signifié son intention de fermer son domaine aux chasseurs et aux motoneiges, elle a aussitôt été accusée de vouloir “dépeupler la région”. Protéger la nature ­revenait là aussi à s’en prendre à des intérêts humains, liés cette fois au commerce et au tourisme. Mais c’est Douglas Tompkins qui a suscité les critiques les plus virulentes. Parce qu’il avait eu le malheur de dénoncer une entreprise d’aquaculture qui massacrait des lions de mer afin de préserver ses poissons, il a subi un tir groupé d’accusations, dont celle de mettre en danger la sécurité nationale du Chili. Pour qui se prenait donc cet Américain venu acheter des espaces immenses, là où le territoire du pays est le plus étroit et le plus difficile à défendre ?
Les écobarons, trop sûrs de leur puissance et de leur bon droit, ont commis des erreurs grossières. Mais leurs méthodes sont-elles pour autant condamnables ? “Dans l’absolu, il est évidemment préférable de sanctuariser des territoires par des moyens démocratiques au terme de larges consultations”, répond Philippe Roch, ex-directeur de l’Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage.

Le Chef au marché - La morue façon J. P. (Sud-Ouest)
En janvier dernier, Jean-Pierre Bergemayou ouvrait quai des Corsaires à Bayonne, le restaurant « Au coeur des hommes », qui s'est rapidement imposé comme une valeur sûre de la gastronomie bayonnaise, mariant avec bonheur cuisine inventive et cuisine traditionnelle, à base de recettes et de produits locaux. Jean-Pierre, ancien patron du Callejon à Biarritz, aime faire ses courses aux halles de Bayonne, dont il goûte l'ambiance et souligne la qualité des produits.

Lanildut - Maison de l'Algue. Tout savoir sur les vertus des algues (Le Télégramme)
Nouveauté, cette année : la maison de l'Algue, située sur le port de Lanildut, a ouvert ses portes dès le mois de juin. Les visiteurs peuvent donc, dès à présent, du lundi au vendredi, de 15h à 18h, bénéficier des informations concernant les vertus des algues et leurs récoltes au fil des siècles. La maison de l'Algue sera ensuite ouverte tous les jours en juillet et août et servira également de point I, de billetterie pour le transport vers les îles et de départ pour les randonnées en kayak sur l'aber Ildut. En ce qui concerne le transport vers les îles, un bateau de la Penn-ar-Bed assurera la traversée les mardis, jeudis et dimanches en liaison directe avec Ouessant et le samedi via Molène, du 14juillet au 25août.

Thon rouge, la CITES est-elle la dernière chance avant l’extinction commerciale ? (ANE)
Les Pays-Bas, la France et le Royaume-Uni se sont joints à la principauté de Monaco pour soutenir l’inscription du thon rouge à l’annexe 1 (interdiction du commerce international) de la CITES.
Greenpeace a salué l’annonce des Pays-Bas, de la France et du Royaume-Uni de se joindre à la principauté de Monaco et de soutenir l’inscription du thon rouge à la CITES (Convention pour le commerce international des espèces menacées) et appelle tous les états membres de cette convention à agir politiquement afin de sauver le thon rouge de l’extinction commerciale.
La semaine passée, à l’issue du Grenelle de la Mer, la France annonçait son soutien au classement du thon rouge à l’annexe 1 (interdiction du commerce international) de la Convention on International Trade in Endangered Species (CITES), une décision portée par Greenpeace et les ONG participantes au Grenelle de la mer et soutenue par Nicolas Sarkozy. Depuis, le Royaume Uni et les Pays Bas ont l’un après l’autre annoncé qu’ils soutenaient également le classement du thon rouge à l’annexe 1 de la CITES.

Perpignan - Les sardines stars de la pêche au lamparo (Midi Libre)
A h, les sardinades ! On ne s'en lasse pas. A vrai dire on les aime tellement qu'elles en éclipseraient presque tout le reste. C'est ce qui a failli arriver, lundi soir, lors de la reconstitution de pêche au lamparo, au port.
Les inconditionnels de sardines grillées, arrivés dès 20 h, se sont précipités sur les poissons et délectés de leur chair savoureuse. Avec les cantadas d'haveneres, chants traditionnels des marins, cubains puis catalans, interprétés par Les veus de l'estany en fond sonore, la soirée était vraiment agréable pour satisfaire les participants.
Puis, c'est un public différent qui arrivait ensuite au port pour assister à l'explication de la technique de pêche au lamparo et il n'a pas été déçu. Les explications de Francis Princip, grand connaisseur de la pêche au lamparo qui consiste à attirer des petits poissons (sardines...) à la surface de l'eau avec une lumière très forte afin de les pêcher,

Croisières : « La Charente mérite d'être redécouverte » (Sud-Ouest)
Propriétaire du bateau « Bernard Palissy II » depuis avril, Pascal Duc entend développer le tourisme fluvial
C'est un vieux rêve qui s'est réalisé il y a trois mois pour Pascal Duc. En rachetant le « Bernard Palissy II » au restaurant Le Moulin de la Baine, à Chaniers, il a posé la première pierre de son projet de développement du tourisme fluvial sur la Charente.
Domiciliée à Dompierre, son entreprise, Les Croisières charentaises, a pris le relais du Moulin dans la gestion du bateau. « J'ai dû démarcher les propriétaires, jure Pascal Duc, car il n'était pas à vendre. Il me fallait trouver un bateau sur la Charente, et il n'y en avait pas 36. J'ai fait des recherches sur l'activité touristique en Charente-Maritime et je me suis dit qu'il y avait du potentiel. »
Le détonateur du projet : une croisière en Camargue en 2007. « Le fluvial m'intéressait déjà », tempère-t-il. Enfant, il naviguait sur le fleuve à bord d'un Tabur, petite embarcation à rames, amarré aujourd'hui à Port-d'Envaux, et qui sert désormais aux travaux extérieurs sur le « Palissy ».
Renseignements et réservations au 05 46 91 12 92 et sur croisieres-fluviales.moulin-baine.com et www.ot-saintes.fr.

Granville - « La pêche à pied s'apprécie en petit comité! » (Ouest France)
Marin et écrivain, Gilbert Hurel partage, depuis 35 ans, sa passion pour la pêche à pied et les îles Chausey. A l'occasion des grandes marées - 105 aujourd'hui et 106 vendredi - il raconte.
Gilbert Hurel, bientôt 60 ans, vit à Donville-les-Bains, près de Granville. A la barre de La Mauve puis du Courrier des Isles, il emmène ses passagers découvrir les beautés de l'archipel de Chausey et l'art de la pêche à pied.
Les odeurs, les ambiances, observer le banc de sable qui émerge... C'est ce que j'aime dans les grandes marées. A Chausey, un véritable continent se découvre l'espace d'une à deux heures. Il y a une magie de l'éphémère... Je vais être franc, les grandes marées, ça m'embête. Plus il y a de chiffres au coefficient, plus il y a de monde sur les cailloux. Je dis ça, mais ce jeudi, j'emmène des vacanciers suisses et américains découvrir l'art et les plaisirs de la pêche à pied à Chausey. Tout le monde a le droit. Simplement, quand on est trop nombreux, la magie disparaît.

Grau-du-Roi : Une virée à bord des chalutiers (Midi Libre)
Le documentaire passe en boucle, non-stop. Pour découvrir le métier de marins- pêcheurs, le Seaquarium diffuse cette année un documentaire présentant la vie de ces hommes qui embarquent en pleine nuit, à 3 heures ou 4 heures du matin, pour ne revenir à quai qu'en fin de journée. Posée à bord des chalutiers, la caméra zoome sur le rôle de chaque personne embarquée. D'une durée de dix minutes, cette vidéo qui rappelle les documentaires d'Anita Conti, est proposée dans le "Carré de la pêche", nouveauté du Seaquarium, et fut tournée avec les professionnels graulens de la pêche. Elle est comme une virée à bord des engins de pêche, le mal de mer en moins.

L'Île-d'Yeu reconnue comme un territoire contraint (Ouest France)
C'est fait. Après deux ans de polémique, l'Île d'Yeu est enfin reconnue comme un territoire spécifique, marquée par son insularité. L'île est rattachée au contrat de projets État-Région qui vise à accompagner le développement de zones spéciales. Pour rappel, ce contrat avait été accordé aux quatorze autres îles bretonnes du Ponant (dont l'Île d'Yeu fait partie).
Les élus des trois collectivités (État, Région, Département) se sont réunis hier à la mairie où ils ont signé l'avenant du contrat, ainsi qu'une convention territoriale qui en détaille les modalités.
Le préfet de la région, Bernard Hagelsteen, a reconnu la responsabilité des pouvoirs publics dans le non-rattachement de l'île. Les élus se sont également rendus sur les lieux des travaux de construction ou de réhabilitation qui sont, ou seront, financés par l'argent débloqué : le groupe scolaire, la carrière et « l'usine » (bâtiment qui regroupera les services publics et les équipements socioculturels).

Concarneau - Bienvenue à la nurserie du Marinarium (Ouest France)
Annie Peron présente un jeune homard, apporté au musée par un pêcheur.
Regarder dans l'eau en vous baignant, vous ne voyez rien ? Et pourtant de petites bêtes y vivent. Une animation, intitulée « infiniment petit » les présente au Marinarium.
Pour découvrir ce que l'on ne voit pas dans un aquarium, il faut soit aller dans les coulisses, soit avoir un télescope. Le Marinarium de Concarneau propose les deux dans son animation intitulée « Infiniment petit ».
Annie Peron, responsable du Marinarium, fait les présentations à l'aide de son télescope « Voici, un jeune homard qui n'a que quelques mois, il nous a été apporté par un pêcheur. » Sur 10 000 oeufs, il n'y en a souvent qu'un seul qui survie, alors il est rare d'en voir de si jeunes. Mais toute son évolution est présentée « Ici ce sont des embryons, on ne voit que les yeux qui sont déjà gros. » Et ce petit animal ne finira jamais de grandir, mue après mue, il pourra mesurer près de 60 cm en fin de vie, voire plus s'il devient centenaire.
Zoom sur une goutte d'eau

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/