vendredi 31 juillet 2009

31 juillet 2009

Perpignan - Trente pêcheurs de la région condamnés (Midi Libre)
Le tribunal correctionnel de Perpignan a rendu son délibéré hier après-midi dans l’affaire qui opposait deux hypermarchés à trente marins pêcheurs après une opération de distribution gratuite de poissons dans les supermarchés Carrefour de Claira et Auchan de Perpignan, puis une opération "péage gratuit" sur l’A9, au Boulou, le 28 mai 2008. Une action menée dans le contexte de la grogne due à la hausse du prix du gasoil.
Trente marins, de Port- Vendres, Saint-Cyprien, Agde, Valras et Port-la- Nouvelle, représentés par Me Castany et Me Saliès, avaient été appelés à la barre ce mardi. Le tribunal a décidé hier de relaxer l’ensemble des prévenus pour les faits de dégradations. Par ailleurs, il en a condamné une grande majorité à 15 jours de prison avec sursis

Hyères - Un chalutier heurte un plaisancier (Var Matin)
Dans la nuit de mardi à mercredi, un plaisancier rentrant tranquillement d'une pêche nocturne, subit un choc terrible vers minuit.
La collision a lieu dans la bande des 300 mètres avec un chalutier sortant du port d'Hyères tout feu éteint. Aimé Castellaro, modeste pêcheur provençal n'en croit pas ses yeux lorsqu'il voit ce mur de métal se dresser sur sa gauche. Aussitôt, il enclenche la marche arrière, change de direction. Hélas, le choc est inévitable. Toutefois, grâce à sa manoeuvre l'impact et les dégâts sont moindres.

Etang de Berre - Thierry a toujours la "pêche" pour ramasser ses filets (Provence)
Il est l'un des deux derniers pêcheurs istréens de l'étang
Thierry Brocheriou à bord de son bateau baptisé "Dopy". A 42 ans, il continue de pêcher sur l'étang de Berre.
Il y a une vingtaine d'années, ils étaient sept, aujourd'hui ils ne sont plus que deux pêcheurs istréens au port des Heures claires à exercer leur activité sur l'étang de Berre. À 42 ans, Thierry Brocheriou est l'un des survivants. En ce moment, il travaille de 21h à 5h, avant d'enchaîner après une petite pause de 7h à 12h."Lorsque j'ai commencé en 1997, nous étions trois, explique-t-il. Bosser dix à douze heures par jour en plein cagnard ne fait pas rêver les jeunes. Il n'y a pas eu de renouveau."
Contraintes

Les zones de pêche de la planète en danger mais peuvent encore être sauvées (AFP)
Les zones de pêche de la planète sont en danger mais elles peuvent être sauvées si les autorités agissent pour réguler la pêche commerciale, indique une vaste étude publiée jeudi aux Etats-Unis. Selon cette enquête qui paraît dans le journal Science, 63% des réserves estimées de poissons dans le monde nécessitent d'être reconstituées pour éviter la disparition d'espèces vulnérables. "Dans toutes les régions, nous constatons toujours une tendance inquiétante vers un effondrement croissant des stocks", affirme le principal auteur de l'étude Boris Worm de l'université canadienne Dalhousie. "Mais cette étude montre que nos océans ne sont pas une cause perdue", ajoute-t-il

Ostréiculture - Une mortalité toujours inexpliquée (Sud-Ouest)
L'État mettra en place la même aide que l'an passé. Les professionnels s'inquiètent et s'impatientent
Les ostréiculteurs, en discussion avec le sous-préfet Henri Duhaldeborde.
Inexplicablement, le cauchemar de 2008 se répète : la surmortalité des jeunes huîtres touche dans les mêmes proportions les ostréiculteurs du département. François Patsouris, président de la section régionale conchylicole, a annoncé, hier, que les aides d'État, mises en place l'année dernière, seront renouvelées cette année.
Le dégrèvement de redevance est « pratiquement acquis », et le fonds national dit de « calamités agricoles » est lui aussi garanti. « On attend également une réponse sur une possibilité d'extension des prix planchers à nos filières », a-t-il précisé, de retour d'une réunion, avant-hier, avec le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, à Paris.
60 à 80 % de pertes

Bilan - Les ostréiculteurs de nouveau face à une surmortalité des jeunes huîtres (AFP)
Déjà victimes en 2008 d'une hécatombe chez les jeunes huîtres provoquée par un virus, les ostréiculteurs sont à nouveau confrontés cette année à une forte surmortalité de naissains, que les Affaires maritimes et l'Ifremer tentent d'évaluer. Jacques Sourbier, président de la section régionale conchylicole (SRC) des Pays-de-la-Loire, ne veut pas se risquer à donner un chiffre précis car la compilation des données des exploitations est encore en cours. Pour autant, affirme-t-il, "pour les naissains de moins d'un an, le phénomène semble aussi inquiétant et grave que l'année dernière".

Bassin d’Arcachon - Ostréiculteurs, l'espoir (Sud-Ouest)
Le ministre, Bruno Le Maire, avait apprécié les huîtres, le 11 juillet à Gujan-Mestras, aux côtés d'Olivier Laban.
Le ministre pourrait accepter, aujourd'hui, de prendre en compte d'autres tests aux côtés de celui de la souris
La commercialisation des huîtres est de nouveau autorisée depuis mercredi. Mais l'inquiétude demeure chez les ostréiculteurs. Ne serait-ce que dans l'attente du prochain test, dans une semaine.

Jeunes huîtres. Hécatombe en Bretagne-Nord (Le Télégramme)
En Bretagne-Nord, le taux de mortalité des huîtres juvéniles dépasse les 50 %. Une catastrophe pour les 500 ostréiculteurs de ce secteur.
Après la côte sud de la Bretagne, c'est au tour de la côte nord de mesurer l'ampleur des dégâts causés par la surmortalité des huîtres juvéniles, celles âgées de 10 à 18 mois. Avec un peu plus de 50% de pertes, le taux de mortalité est certes un peu inférieur à celui de l'an passé, mais la situation reste dramatique pour bon nombre d'ostréiculteurs. De la baie du Mont-Saint-Michel à Camaret, les ostréiculteurs (environ 500) viennent de communiquer le pourcentage de perte sur leurs jeunes huîtres. «C'est une catastrophe», selon Goulven Brest, président du comité national de la conchyliculture (CNC) et de la section régionale Bretagne-Nord.

A Arcachon, des ostréiculteurs en colère (Le Monde)
Depuis avril, chaque mercredi, le temps des ostréiculteurs est suspendu sur le bassin d'Arcachon au résultat du test de la souris. Ce mercredi 29 juillet, il est négatif, c'est-à-dire favorable.
En apprenant la levée de l'interdiction de vente des huîtres du bassin d'Arcachon, Olivier Laban, président démissionnaire de la section régionale conchylicole d'Arcachon, s'est dit "soulagé mais encore tendu". Jusqu'au mercredi suivant. Pour marquer leur ras-le-bol et couper l'herbe sous le pied d'ostréiculteurs plus radicaux, le syndicat professionnel et son président ont démissionné en bloc le 22 juillet.
Sur le bassin d'Arcachon, la révolte gronde contre le test de la souris. Jugé peu fiable par les conchyliculteurs, il conduit, depuis cinq ans, à des fermetures sans qu'aucune pollution ou présence d'algue toxique n'ait été mise en évidence. Suite dans le Monde…

Des coquillages pollués, partout dans le monde (Le Monde)
Manque de fiabilité des tests ou apparition d'une nouvelle pollution ? Le débat autour de la toxicité des huîtres du bassin d'Arcachon, régulièrement interdites à la consommation, fait rage pour la cinquième année consécutive. Désemparés, les ostréiculteurs s'inquiètent pour leur avenir.
Le cas des coquillages français est loin d'être isolé. Depuis une vingtaine d'années, les proliférations d'algues toxiques se multiplient sur les littoraux du monde entier et sont devenues une source de préoccupation pour les pouvoirs publics. Car les coquillages sont de plus en plus consommés : en cinquante ans, la production mondiale a été multipliée par quinze. Les scientifiques s'inquiètent aujourd'hui de la montée en puissance de risques "émergents", liés aux effets du réchauffement climatique et aux interactions entre toxines, encore mal connues.

Bassin d'Arcachon: le ministre veut une alternative au test souris d'ici fin 2009 (NouvelObs)
Une alternative au test de la souris devrait être disponible "à la fin de l'année 2009" pour déterminer la toxicité des huîtres du Bassin d'Arcachon, a assuré jeudi le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Bruno Le Maire, après une réunion à Paris avec les représentants des ostréiculteurs. "Rien de neuf", ont regretté ces derniers à l'issue de la rencontre.
"Un test alternatif au test de la souris, qui soit plus précis, plus convaincant, plus explicatif, tout aussi protecteur pour la santé du consommateur" devrait être prêt "à la fin de l'année 2009", a déclaré M. Le Maire, qui a souhaité accélérer le calendrier, le nouveau test étant initialement attendu pour 2010. Suite NouvelObs…

L'huître prend sa revanche (Sud-Ouest)
1 La Fête de la presqu'île bat son plein à Claouey
Les huîtres sont à nouveau autorisées à la consommation : voilà qui tombe à pic, vu que l'ostréiculture est la vedette de la Fête de la presqu'île qui commence ce soir à Lège- Cap-Ferret. Ce week-end festif a lieu comme chaque année à Claouey, dont ces quatre jours d'animations et de dégustations sont un peu la fête (au même titre qu'il y a la fête de Lège fin juin, ou la Fête de la mer au Canon mi-août). Chaque jour, un apéritif à la sauce banda ouvre, vers 19 heures, la soirée que ponctuent concerts de salsa, de rock... tandis que la restauration, en terrasse au bord de l'eau, est assurée par le club de handball. Un feu d'artifice, dimanche à 23 heures, marquera la fin de cette fête, place de Bertic. Renseignements auprès de l'Office de tourisme au 05 56 03 94 49. Photo archives philippe taris
2 Pour tout savoir sur les OGM

Baie de Lannion. Le parc à moules en activité
Jean-Yvon Coatanlem a démarré l'activité de son parc à moules dans la baie de Lannion. Le mytiliculteur d'origine finistérienne parie sur les atouts du site et parle de développement durable.
«Vous voyez la petite bouée jaune qui borde le parc à moules», montre du port de Locquémeau Jean-Yvon Coatanlem. On a beau regarder, on ne voit décidément rien... Depuis quelques semaines, Jean-Yvon Coatanlem, d'origine finistérienne, épaulé par son employé Yann L'Aot, a démarré son activité de mytiliculture dans la baie de Lannion, du moins dans sa phase pilote.
Une première année test

Baie du Mont-Saint-Michel : Sur les pas des producteurs de moules de la baie (maville)
Les coquilles de moule sont parfois couvertes d'une couche grise. C'est du calcaire. « Cela ne change en rien la qualité du produit, mais il ne faut surtout pas chercher à la gratter car cela stresserait la moule et altérerait son goût », prévient Stéphane Hesry.
La baie du Mont-Saint-Michel produit 10 000 tonnes de moules de bouchots par an. En ce moment, les producteurs s'occupent des petites moules qui seront consommées à partir de fin 2010.

Rade de Brest. Les moules de pleine mer se cultivent (Le Télégramme)
La rade de Brest a ses moules de pleine mer. Une belle Charentaise qui termine sa croissance durant une année entre Landévennec etLogonna. Et qui demande un maximum d'attentions.
On connaît surtout les moules de bouchot, celles que l'on cultive sur des pieux et que l'on ramasse àmarée basse. Mais sait-on que l'on fait de la moule en rade de Brest, en mer et sur filière? Stéphane Nicol se lance il y a trois ans, après avoir travaillé dans l'industrie, chez Bastide.
Une poignée en Bretagne

Quel est le point commun entre l'ostracisme et l'« aphrodism... (La Tribune)
Quel est le point commun entre l'ostracisme et l'« aphrodisme » ? Quel animal marin peut libérer de 20 millions à 100 millions d'?ufs lors de la ponte ? L'huître. Afin de tout connaître sur ce célèbre coquillage, La Ferme Marine propose une visite-découverte des parcs de Saint-Kerber, entreprise ostréicole quasi centenaire de Cancale (Ille-et-Vilaine). Souvent sollicité par les scolaires et les touristes de la région, Joseph Pichot, ostréiculteur depuis plus de quarante ans, a en effet décidé de répondre à la demande en créant une structure dédiée. Tout l'été, La Ferme Marine ouvre ses portes aux groupes et particuliers pour proposer une véritable plongée dans l'univers des huîtres ? plates ou creuses ? et mieux connaître ce précieux mollusque, perle de Cancale. Sur demande, les groupes peuvent également déguster la production des parcs de Saint-Kerber qui, chaque année, exportent vers plus de 70 pays, 85 % de leurs 800 tonnes d'huîtres. À noter que les visites se font également en anglais et en allemand.
www.ferme- marine.com 02.99.89.69.99.

Document : État actuel de l’aquaculture en France et perspective d’évolution
Philippe FERLIN – IGGREF - CGAAER – Juin 2009

Un bateau de pêche sud-coréen arraisonné par un patrouilleur nord-coréen (Le Monde)
Un bateau de pêche sud-coréen a été arraisonné jeudi par un patrouilleur nord-coréen, au large de la côte est de la Corée du Nord, ont annoncé des responsables sud-coréens.
"Un bateau de pêche sud-coréen a été arraisonné par des Nord-coréens dans la mer Orientale (mer du Japon) jeudi matin", a affirmé un porte-parole de l'état-major sud-coréen.
"C'est tout ce que je peux confirmer pour le moment. Nous continuons à suivre cette affaire", a-t-il ajouté.

Québec – Projet de parc récréotouristique de Saumon Rivière Malbaie (gouvqc)
Le ministre de l'Emploi et dela Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la
Capitale-Nationale, M. Sam Hamad, le préfet de la MRC de Charlevoix-Est, M.
Jean-Luc Simard, le maire de Clermont, M. Jean-Pierre Gagnon et le promoteur,
M. Ronald Desbiens, sont heureux d'annoncer un investissement de 744 000 $
dans le projet de Parc récréotouristique Saumon Rivière Malbaie dont 376 000 $
proviennent du gouvernement du Québec.
Cet investissement servira à développer un complexe récréotouristique qui mettra en valeur les différents atouts de la région. Le complexe se dotera d'un comptoir d'accueil et d'un centre d'interprétation afin d'y faire transiger les pêcheurs et les touristes. De plus, le volet de la pêche aux saumons sera davantage exploité et des sentiers pédestres seront aménagés afin
de combler les besoins des adeptes de plein-air.

Herbes envahissantes sur le fleuve Sénégal : Un projet pour substituer la Salvinia molesta au charbon de bois (Senemag)
Passer du simple nettoyage des berges du fleuve à un processus de revalorisation des herbes arrachées, voilà le pari de S3IC, une société scientifique de Sénégalais au Canada qui entend s’investir dans le combat contre ces herbes envahissantes dans la Vallée. Le projet ainsi initié vise à terme un objectif commercial de substitution de plantes envahissantes au charbon de bois dans la cuisson domestique des familles

Pêche en Casamance : Des milliers d'emplois menacés à cause de la rareté du poisson (Walf)
La Casamance avait attiré des milliers de pêcheurs, au cours de ces 30 dernières années, grâce à ses eaux réputées pour leur richesse halieutique. Mais, la forte pression exercée sur la ressource a entraîné une rareté de l'espèce, au point que bon nombre de pêcheurs vivent aujourd'hui dans la précarité, pendant que d'autres tentent de survivre en allant pêcher dans les eaux bissau-guinéennes.

Sénégal - L’érosion côtière menace l’économie touristique (IPS)
Au Sénégal, l’érosion côtière menace le tourisme, la deuxième source de recettes de ce pays d’Afrique de l’ouest. Les autorités cherchent à éradiquer le fléau, mais la riposte reste encore timide.
L’érosion de la mer sur la terre, ‘’c’est l’affaire des hôteliers. Je vois que la mer grignote les plages, mais nous autres, vendeurs d’objets d’art par exemple, n’avons pas de craintes à nous faire’’, déclare Djiby Kâ, dont la boutique s’ouvre sur une rue menant à la plage de Saly-Portudal, une petite station balnéaire de l’ouest du Sénégal. C’est le deuxième site touristique du pays après celui de Cap-Skiring, à Ziguinchor, dans le sud.

«L’océan de demain»: 34 millions d’euros pour des projets de recherche multidisciplinaires… (Europa)
afin de concilier les activités maritimes avec la préservation des mers et des océans
La Commission européenne lanc e aujourd'hui un appel à propositions dans le domaine de la recherche intitulé «L’océan de demain». Les océans recouvrent environ 70 % de la surface terrestre, mais ils subissent une pression croissante dûe à l'activité humaine. Cette situation constitue une menace à la fois pour les écosystèmes marins et pour la viabilité des activités maritimes. Cet appel à propositions a pour objectif de nous aider à comprendre comment les écosystèmes arctiques et marins répondent à une combinaison de facteurs naturels et de facteurs imputables à l'homme.

Ses filets piègent le fioul en mer (Ouest France)
Les chaluts de Thierry Thomazeau sont fabriqués dans un entrepôt au Fenouiller, en Vendée.
Ancien marin-pêcheur, Thierry Thomazeau a breveté un système anti-pollution. Il a des clients jusqu'au Maroc.
« Après le naufrage de l'Erika, j'ai réfléchi à une manière de dépolluer efficacement l'océan », explique Thierry Thomazeau, 47 ans. Cet ancien pêcheur d'anchois de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée, a créé des chaluts composés de deux filets, l'un en nylon, l'autre en polyamide, le tout encadré par une toile orange. Ce chalut, tiré par un ou deux bateaux, peut récupérer plusieurs tonnes de déchets flottants, de fioul ou même d'essence, et peut être utilisé une centaine de fois.
Un système moins cher

Rapport : Y-a-t-il une politique des zones humides ? (Sénat)
Historiquement décriées, les zones humides sont devenues l'objet d'une attention particulière du fait de leur intérêt pour la régulation du régime des eaux, pour l'amélioration de leur qualité et comme lieu privilégié de biodiversité.
Ce rapport esquisse un bilan des politiques mises en oeuvre depuis 1995, dans le cadre du plan d'action destiné à protéger et à conserver les zones humides.
Depuis cette date, des connaissances scientifiques ont été acquises, mais des inexactitudes demeurent. Les instruments mis en oeuvre : déductions fiscales, mesures spécifiques notamment dans le cadre de la politique agricole commune, ne semblent encore pas à la mesure des enjeux.

Cherbourg - EDF étudie les courants marins du Raz Blanchard (Ouest France)
Thierry Senes est le technicien de Nortekmed chargé de mettre en place les appareils qui mesureront les courants marins et la houle du Raz Blanchard pour le compte d'EDF.
Deux appareils vont être posés aujourd'hui sur le sol marin pour déterminer si le Raz Blanchardest propice à l'installation d'hydroliennes. Résultat dans trois mois.
L'engin n'a l'air de rien mais avec ses trois pieds surmontés de trois yeux électroniques, il va fournir de précieuses informations à EDF. Pendant trois mois consécutifs, l'Awac va analyser les courants marins et la houle qui sévissent au Raz Blanchard.
Aujourd'hui, trois plongeurs de l'école d'Omonville-la-Rogue vont déposer deux de ces appareils de mesure à 25 m au fond de la mer à 3 et 5 km des côtes. Ils seront accompagnés de Thierry Senes, océanographe de la société Nortekmed qui fournit le matériel.

Provence - Le calen, village d'irréductibles pêcheurs (La Provence)
Le calen, c'est le filet qui sert à remonter le poisson et - dans les jours de chance - la poutargue. Mais c'est surtout le nom du cabanon des pêcheurs au bord du canal de Caronte, là où Jean-Claude Ortiz et ses trois collègues passent plus de douze heures par jour, toute l'année. Les chats ont investi l'endroit. Pratique contre les rats. En contrepartie, on leur jette du poisson. La meute reste impassible quand, toutes les 15 minutes, le moteur se met à mugir pour remonter le filet de 86 mètres de long qui traverse le canal.
Un trésor de plus en plus rare

Porto-Vecchio - Sauvetage in extremis de bébés loups piégés au parc marin (Corse Matin)
L'étang d'Arbitru situé sur la partie littorale entre Pianottoli-Caldarello et Monaccia (entre la plage de Monaccia et celle de Corail face aux Bruzzi) est une véritable nurserie pour différentes espèces de poissons qui viennent y frayer et plus particulièrement les loups. De régime carnassier, cette espèce, Dicentrarchus labrax ou bar commun, affectionne aussi bien les estuaires que les secteurs de pleine eau, fréquentant alternativement les secteurs sableux et rocheux. Grand amateur de petits poissons, il ne dédaigne pas les crustacées et coquillages. La femelle pond les oeufs par paquets. Ils dérivent avant d'éclore une semaine plus tard.

Côte d’Armor - La cité baby, un coin de paradis en bordure de loi (Ouest France)
La Ville cherche à redonner un aspect sauvage aux abords de la plage du Valais. Seul le droit de préemption lui permet de reprendre la main sur les cabines et de les démolir après achat.
Depuis quelques années, la cité baby à Cesson est menacée de disparition. Les habitants, eux, résistent tant bien que mal.
L'Albatros, le Ty Mamm Goz ou encore Les hortensias... Depuis les années 30, les cabines de la cité baby, affublées de noms sentant bon l'été, revivent de juin à octobre. Ancrées sur la falaise ou posées à même le sable de la plage du Valais, ces maisonnettes, faites de bric et de broc, se sont pourtant installées durablement dans le paysage cessonnais. Ici, pour la majorité, pas d'eau, ni d'électricité. « De toute façon, on n'en veut pas. Ca gâcherait le charme.

On extermine le thon rouge (Le Matin ch)
Si la planète continue à le dévorer, le thon rouge aura disparu de la Méditerranée dans quelques années. Monaco propose de l'inclure de toute urgence sur la liste des espèces protégées par l'ONU.
Les chiffres sont édifiants. Sur une population estimée à 200 000 tonnes de thon rouge en Méditerranée, 50 000 tonnes sont pêchées annuellement. «On imagine mal que cette petite mer peut posséder de telles ressources», explique Alain Fonteneau, spécialiste des thonidés à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) à Marseille.

Boulogne – Pickenpack-Gelmer à Wimille : Le dialogue est renoué (La semaine dans le boulonnais)
Le conflit entre salariés et direction de Pickenpack-Gelmer à Wimille pourrait s'apaiser
Les salariés multiplient les actions et réunions avec les autorités en vue de la réintégration de leurs quatre collègues.
Syndicats et salariés exigent toujours la réintégration de leurs quatre collègues licenciés pour faute grave. L'inspection du travail doit, d'ici une semaine, rendre sa décision sur le salarié licencié élu au comité d'entreprise

Les bénéfices du «bio» en question (Le Figaro)
Un stand de primeurs sur un marché bio à Paris. L'étude remet en cause les bénéfices nutritionnels de ce type d'alimentation. Crédits photo : Le Figaro
Selon une étude britannique, les produits issus de l'agriculture biologique ne seraient pas meilleurs pour la santé. Ces résultats ne tiennent toutefois pas compte de la présence, ou non, de résidus de pesticides dans l'alimentation.
Coup dur pour les adeptes de la nourriture estampillée «bio» ! Selon une étude publiée mercredi par l'American Journal of Clinical Nutrition, les produits issus de l'agriculture biologique ne sont pas plus sains que les aliments ordinaires et n'offrent pas d'avantages nutritionnels supplémentaires. Que ce soit vis-à-vis des apports en calcium, en fer ou en vitamine C.

La manne financière du CO2 (Univers Nature)
A l’heure où le portefeuille des Français ne devrait pas tarder à être mis à contribution par la mise en place de la Taxe Carbone, une étude de l’ONG anglo-saxonne Sandbag dénonce les profits financiers de l’industrie européenne liés au marché du carbone.
D’après le rapport publié par Sandbag, l’industrie européenne bénéficiera globalement, dans les prochaines années, d’un surplus équivalent à 400 millions de tonnes de crédits CO2. L’apparition de cette manne est le fruit, d’une part, d’un excellent travail de lobbying des industriels, au nom de la compétitivité internationale, auprès des instances européennes et, d’autre part, de la baisse générale de l’activité économique. La revente de ces droits à polluer pourrait générer un bénéfice de l’ordre de 5 milliards d’euros.
Au vu des importants efforts à réaliser dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le WWF-France et le RAC-France dénoncent une « industrie qui s’enrichit avec le marché carbone sans faire d’effort ! ».

Normandie – Halio-alimentaire : « Charles-Amand » repris avec un tiers des emplois (Ouest France)
Après quatre mois de production stoppée, Charles-Amand, à Flers redémarre avec « Mer et terroirs » de Carentan.
La production était arrêtée depuis quatre mois, l'entreprise flérienne est reprise par « Mer et terroirs », société de Carentan spécialisée dans l'agroalimentaire marin.
Après plusieurs mois d'attente, les Établissements Charles-Amand, à Flers, dans l'Orne, ont trouvé un repreneur. Le tribunal de commerce d'Alençon l'a désigné hier. « Mer et Terroirs » reprend 32 des 87 salariés et le site dont la production de terrines de poisson était stoppée depuis avril. Spécialisée dans les coquillages et crustacés cuits, « Mer et Terroirs » veut augmenter sa capacité de production et diversifier sa gamme.

Ourville-En-Caux - Du poisson frais le samedi (Paris Normandie)
Des clients qui apprécient la fraîcheur du poisson
Un nouveau commerçant ambulant s'installe sur la place près du dépositaire Paris-Normandie.
Depuis le 18 juillet, un bel étal de poissonnerie se présente aux Ourvillais et les bonnes nouvelles circulent très vite, à en compter les nombreux clients dès le début de matinée. A côté de la charrette du sympathique Raymond Blondel, avec ses excellents légumes du jardin, Damien David propose donc, chaque semaine, d'appétissants produits de la mer, poissons et crustacés, provenant des ports de pêche de Fécamp et de Dieppe, ainsi que des truites de rivière.

Fos Sur Mer/Chacun sa méthode pour s'attaquer aux sardines grillées (La Provence)
Sardines, daurades, chacun sa méthode pour déguster, mais toujours le même plaisir. Les festines sont ouvertes aux gourmands comme Albin Ayral tous les soirs sur le port de Fos.
La queue, la tête, et deux coups de langue, c'est tout."Pour manger les sardines, chacun sa méthode. Il y a les connaisseurs comme Marcel Ramirez. Il vient tous les soirs aux festines de Fos avec sa compagne, Louise Istagnita. Restaurateur à la retraite, il apprécie de pouvoir déguster chaque soir d'autres poissons: "Nos repas dépendent de la pêche du jour. Je suis venu une fois, il n'y avait que des sardines. Nicolas n'avait pas été à la pêche."
Pour Albin Ayral, c'est une autre méthode, une autre histoire. " On peut enlever la tête et la queue, ou simplement dégager l'arête centrale et gober le reste." Il vient depuis qu'il est tout petit.

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/