mercredi 1 juillet 2009

1 juillet 2009

Sète - Les matelots de thoniers craignent d'être débarqués (Midi Libre)
Suite à l'annonce d'un nouveau plan de sortie de flotte auquel pourraient répondre, à Sète, deux ou trois thoniers, le syndicat FO des marins pêcheurs demande à être reçu par le nouveau ministre de tutelle, Bruno Le Maire. Il sollicite des aides, notamment au reclassement, pour des salariés « qui n'ont jamais fait autre chose que la pêche ».

Sortie de flotte : les matelots avec l'eau du bain ? (Midi Libre)
Le syndicat FO des marins pêcheurs de Méditerranée interpelle le ministre sur le plan de sortie de flotte touchant les thoniers...Le 18 juin dernier , Michel Barnier, alors encore ministre de l'Agriculture et de la Pêche, "ouvrait" un nouveau chapitre de la réduction, semble-t-il inéluctable, de l'effort de pêche en Méditerranée.
Après le plan de sortie de flotte qui, il y a 3 ans de cela, avait vu six patrons de chalutiers sétois jeter l'éponge, et envoyer leurs bateaux à la casse (contre indemnisation), ce sont les thoniers senneurs de Méditerranée qui, cette fois, sont invités à faire de même. Deux à trois unités sétoises seraient d'ailleurs sur les rangs.
Jusque-là, rien d'anormal pour ceux qui, toutefois, en acceptent le principe. Sauf qu'au fil des quelque 11 articles que compte l'arrêté du 18 juin, rien sur le sort qui sera réservé aux marins salariés de ces entreprises.
En conséquence de quoi, Abdoulaye Sene, ancien matelot de thonier et secrétaire général du syndicat FO des marins pêcheurs de Méditerranée

Madjid Bouayad : « Côté reclassement, c'est zéro » (Midi Libre)
Le président de l'Association des marins pêcheurs de Méditerranée, Madjid Bouayad, n'est pas étonné que le plan de sortie de flotte 2009 visant les thoniers senneurs ne comporte pas un volet consacré au sort des matelots.
La situation lui rappelle en fait celle de 2005-2006 « où une trentaine de matelots sétois, sur le carreau, n'avaient bénéficié d'aucune procédure de reclassement. Et encore, il avait fallu que nous montions au créneau pour qu'ils touchent des indemnités de licenciement et une allocation chômage - à laquelle ils n'ont, en principe, pas droit puisque ne cotisant pas aux Assedics, Ndlr ».
Le récent combat des associations de marins et des syndicats pour que les salariés des entreprises de pêche aient peu à peu droit à ce que la loi impose - dont les bulletins de paie - n'en a que plus de valeur...Quant à l'absence de plan de reclassement et l'indigence de l'accompagnement social des sorties de flotte, elle est d'autant plus dommageable, selon Madjid Bouayad que « la grande majorité des marins pêcheurs sont entrés jeunes dans ce métier, et ne savent faire que ça ».
On peut donc légitimement se demander ce qu'il adviendra d'eux, professionnellement, si les navires de pêche partent tout à tour "à la casse". Et c'est la tendance.

Le Croisic - Tous mobilisés pour la criée (Presse-Océan)
De nombreux Croisicais se sont déplacés pour la matinée de soutien aux pêcheurs
Une foule nombreuse, principalement composée de Croisicais, a commencé à marcher depuis la criée dans les rues de la petite cité de caractère.
L'appel solidaire a été entendu. Près de 350 personnes ont marché silencieusement au départ du port.
C'est bien triste », lance Marie-Noëlle, Croisicaise d'adoption. Habitants, plaisanciers, conchyliculteurs, sauveteurs en mer... Beaucoup ont tenu hier à montrer qu'ils tenaient à leur port de pêche en répondant à l'appel de ses principaux acteurs. Les pêcheurs en tête, ils ont marché dans le silence depuis le port pour montrer leur détermination à sauvegarder leur criée.
Dans la foule, « On tient à notre petite cité de caractère », glisse une habitante. « Le Croisic sans pêcheurs, c'est plus Le Croisic. Mon père était pêcheur ici, ma place est donc bien là aujourd'hui » renchérit Frédérique. Une bonne partie des commerçants avait tenu à être solidaire en baissant le rideau de son établissement pendant une heure.
Réunion tendue

Le Croisic crie pour sa criée (Ouest France)
Pêcheurs, conchyliculteurs, familles, commerçants et Croisicais ont montré leur attachement à leur criée et à leur port de pêche.
Plus de 500 Croisicais, pêcheurs et familles en tête, ont réclamé, hier, le maintien de leur criée, applaudi le conseil général et conspué la chambre de commerce... en une heure.
10 h 30. Un défilé de pêcheurs, ça peut être chaud bouillant : ce sera digne. D'un côté, le conseil portuaire, instance qui gère les ports de plaisance et de pêche, se réunit en assemblée annuelle dans une salle derrière l'église du Croisic. De l'autre, une opération Ville morte se met en place pour frapper l'opinion.
10 h 45. En tête du défilé démarrant du port, près d'une centaine de marins-pêcheurs, de conchyliculteurs, femmes et enfants aussi, suivis d'élus, de commerçants, de proches, de Croisicais sympathisants. En tout, 500. Des banderoles clament le caractère immuable de l'activité pêche au Croisic, sa raison d'être. Silence jusqu'au lieu de la réunion où conseil général, chambre de commerce, élus locaux et les pêcheurs doivent tenir leur assemblée.

Le Croisic. Mort annoncée de la criée (Le Télégramme)
Hier, les marins pêcheurs du Croisic (44) appelaient les habitants du port de pêche à prendre part à une marche silencieuse pendant que se déroulait un conseil portuaire. Lors de cette réunion, la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Nazaire a annoncé qu'elle arrêtait de gérer la criée en dénonçant sa concession auprès du propriétaire des infrastructures, le conseil général de la Loire-Atlantique. La criée, déficitaire de 200.000euros par an, depuis quatre ans, devrait donc fermer ses portes. Les pêcheurs croisicais veulent s'investir dans leur criée en créant une coopérative. De son côté, le conseil général souhaite une fusion avec le port voisin de La Turballe. Ce port récupérerait ainsi la vente du poisson.

Un patron croisicais privé de pêche (Presse Océan)
Son bateau est neuf mais pour des raisons de sécurité il ne peut naviguer
Thierry Evain : « Dix ans que je suis à mon compte et mon patrimoine part en fumée dans cette affaire ».
Trop lourd le « Quentin-Grégoire » ? Administrations et chantier se renvoient la balle et un pêcheur attend.
La criée du Croisic n'allait déjà pas bien mais depuis février, elle a perdu la production de deux des plus gros bateaux de son port. Le patron de l'un d'entre eux, le Quentin-Grégoire, n'avait pas non plus besoin de ça. En mai 2006, ce bateau de pêche de 18,50 m et son sistership Moorea (également du Croisic) sortent neufs et clinquants du chantier Socareman de Boulogne. Le Quentin-Grégoire a coûté 1,4 million d'euros à son patron Thierry Evain. Le bateau est validé par Veritas, par le Centre régional de sécurité et les Affaires maritimes de Boulogne.
13 tonnes en trop

Côtes-d'Armor - Crise de la pêche. Six professionnels jugés pour recel (Le Télégramme)
Six pêcheurs étaient jugés hier devant le tribunal de Saint-Brieuc. En pleine crise du secteur, ils s'en étaient pris à des grandes surfaces.
Printemps 2008: la filière pêche manifeste sa colère contre la hausse du prix du gazole. De nombreuses opérations sont organisées dans les Côtes-d'Armor. Certaines dégénèrent. Des pêcheurs s'en prennent notamment aux rayons poissonnerie de plusieurs grandes surfaces de l'agglomération briochine. Une poignée d'entre eux saccage même le bureau des Affaires maritimes, au port d'Armor, à Saint-Quay-Portrieux. Enfin, plusieurs camions transportant de la marchandise importée sont tout simplement vidés de leurs chargements, sur la RN12, le 25mai.
Un problème de procédure
Le 10février, douze pêcheurs avaient comparu devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour répondre de ces faits. Mais seulement six avaient été condamnés: cinq à 1.500 € d'amende avec sursis et le sixième à un mois d'emprisonnement avec sursis. À cela s'ajoutait le versement solidaire de 42.000 € aux différentes parties civiles. Les règles de procédure n'ayant pas été respectées pour les six autres prévenus, ils n'avaient pas pu être jugés à l'époque. Hier, ils ont donc de nouveau été appelés à la barre, pour répondre de recel de denrées alimentaires volées. Seuls deux d'entre eux étaient présents.
Une heure d'audience

Pêche: l'UE accueille la réunion consacrée à l'avenir de la pêche thonière mondiale (UE)
La Commission européenne accueillera aujourd'hui, au nom de l'Union européenne, des représentants de divers pays à l'inauguration de la deuxième réunion conjointe des cinq organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) à San Sebastian, en Espagne. Cette réunion, qui fait suite à un premier événement de ce genre organisé à Kobe, au Japon, en 2007, se déroulera jusqu'au 3 juillet. Les objectifs de cette réunion de cinq jours comprennent l'évaluation des actions approuvées à Kobe, un atelier de travail sur la réduction de la surcapacité de la flotte thonière mondiale et l'approbation d'un nouveau plan d'action pour les deux prochaines années.
M. Joe Borg, membre de la Commission européenne chargé des affaires maritimes et de la pêche, a déclaré à ce propos: «La plupart des stocks de thonidés sont surexploités dans le monde, tout simplement parce que les thoniers sont trop nombreux. La surveillance doit être renforcée là où le thon est pêché et il faut s'attaquer de toute urgence et de manière coordonnée à la surcapacité de la flotte si nous voulons résoudre ce problème et non pas uniquement le déplacer. Le programme établi à Kobe il y a deux ans doit être renforcé et sa mise en œuvre, accélérée. J'espère que, d'ici la fin de la réunion, nous aurons non seulement amélioré encore la coordination entre les ORGP chargées du thon, mais aussi réalisé de réels progrès en ce qui concerne les objectifs ambitieux que nous nous sommes nous-mêmes fixés.

Pêche au Thon : Les grands en Espagne (Développement Durable)
La flotte thonière mondiale est en surcapacité par rapport aux stocks de poisson.©DRLes réunions se suivent et se ressemblent pour essayer de limiter la pêche au thon. Une nouvelle fois, l’UE tente de s’attaquer à la surcapacité des flottes.
La Commission européenne accueille jusqu’au 3 juillet les cinq organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) et les représentants de 21 pays côtiers en développement à San Sebastian, en Espagne. À l’ordre du jour : « la surcapacité de la flotte thonière mondiale et l’approbation d’un nouveau plan d’action pour les deux prochaines années ». Le constat est clair : « la plupart des stocks de thonidés sont surexploités dans le monde, tout simplement parce que les thoniers sont trop nombreux » a expliqué Joe Borg, responsable européen en charge du dossier. Il faut donc « s’attaquer de toute urgence et de manière coordonnée à la surcapacité de la flotte » dans la ligne du programme établi à Kobe il y a deux ans.

Roscoff - Pêche. J.-J. Tanguy officier du Mérite maritime (Le Télégramme)
Vendredi, à l'hôtel de ville, Jean-Jacques Tanguy a reçu les insignes d'officier du Mérite maritime, en présence de Jean-Yves Chiaro, sous-préfet de Morlaix. MmeEl Ayadi Bellet, chef du service des Affaires maritimes, a évoqué sa carrière et souligné les qualités humaines et professionnelles qui l'ont conduit à accepter d'importantes responsabilités dans le monde de la pêche. Il était président du comité local depuis 2003, après en avoir été vice-président durant une vingtaine d'années. Il avait également été élu vice-président du comité régional et membre de la commission nationale «crustacés».
Homme de dialogue et médiateur reconnu
Mme El Ayadi-Bellet a retracé le parcours du patron de pêche en présence de nombreuses personnalités, notamment Michel Le Bolloch, directeur de l'Enim, Michel Tricot, Wenceslas Garapin, anciens directeurs départementaux des Affaires maritimes, et de nombreux amis d'un secteur professionnel dans lequel il a été un acteur dynamique. La contribution de Jean-Jacques Tanguy pour résoudre des conflits et défendre les intérêts des marins bretons et français est considérable. Ses initiatives ont été déterminantes en ce qui concerne l'alternance des différentes pratiques de pêche en Manche, pour limiter l'utilisation d'engins néfastes, comme la durée excessive de certaines campagnes afin de garantir une pêche durable et la protection de la ressource. Il a également été l'interlocuteur direct de hauts responsables de la pêche comme M.Cazé, directeur national en 2006, M.Borg, commissaire européen, et Dominique Bussereau lors de leurs visites à Roscoff.

Bassin d’Arcachon - Les huîtres au Ministère (Sud-Ouest)
Le Premier ministre réunit aujourd'hui une commission interministérielle à Paris
Vendredi dernier, lors de sa venue sur le bassin d'Arcachon, au lendemain d'une fermeture générale de la vente des huîtres, le préfet de Région Dominique Schmitt avait notamment annoncé qu'il allait demander au Premier ministre la tenue d'une réunion interministérielle pour relancer le débat sur les tests souris et surtout sur un nouveau protocole de test.
Non seulement la demande a bien été effectuée hier, mais la réponse n'a pas tardé. Puisque le Premier ministre a convoqué cette réunion pour aujourd'hui à Matignon, en présence notamment des représentants des ministères de la Santé et de l'Agriculture. L'enjeu est d'importance. Il est même risqué.
Vendredi dernier, le préfet a également annoncé que si le test sur les rats, pratiqué pour la première fois en parallèle aux Pays-Bas, était négatif, ce résultat l'emporterait sur le test souris, toujours pratiqué à Arcachon, et il rouvrirait la vente des huîtres. Or, le Premier ministre est libre, aujourd'hui, de valider le test sur les rats ou de l'écarter. Auquel cas, on imagine difficilement le préfet aller à l'encontre de la décision du Premier ministre.
Pas de décision avant demain

Dans le centre du Vietnam, les patrouilleurs chinois tarissent la pêche (AFP)
Deux choses font peur à Huynh Minh On quand il prend la mer depuis Danang, port du centre du Vietnam : les tempêtes et les patrouilleurs armés chinois.
Depuis deux mois, ce pêcheur de 50 ans, comme d'autres, affirme rencontrer de plus en plus souvent ces navires dans les eaux entourant les archipels des Paracels, proche de l'île chinoise de Hainan, et dont Hanoï et Pékin se disputent la souveraineté.
Les pêcheurs essaient d'éviter la zone, mais la présence chinoise fait fondre leurs chiffres d'affaires.
Les revenus de la pêche de Huynh Minh On, raconte-t-il, ont récemment été divisés par deux, à entre 40 à 50 millions de dongs (1.630 à 2.040 euros). "C'est essentiellement à cause des Chinois", assure-t-il.
En mer, les bateaux vietnamiens s'envoient des alertes radio quand un patrouilleur chinois est repéré. Mais l'exercice mange du temps et de l'argent, poursuit le pêcheur.
Le ministère vietnamien des Affaires étrangères a annoncé début juin que la Chine avait ordonné une interdiction de pêche dans certaines parties de la mer de Chine du Sud, dont certaines se trouvent dans des zones "sous souveraineté vietnamienne".

Canada : Pêche à la crevette - Manifestation à Terre-Neuve (Radio Canada)
Une trentaine de pêcheurs de crevettes et de travailleurs d'usine occupent, depuis lundi, les bureaux du ministère des Pêches, à Terre-Neuve.
Les pêcheurs se disent au bord de la faillite. C'est que, depuis bientôt un mois, la demande pour le petit crustacé s'écroule. Or, malgré l'incapacité des pêcheurs à vendre leurs prises, la banque, racontent-ils, continue à exiger des paiements.
De leur côté, les travailleurs voient leur chance d'accéder à l'assurance-emploi s'éclipser, faute de travail.
« J'ai seulement eu 61 heures de travail cette année et les chances qu'on ait besoin de moi maintenant sont à peu près nulles », déplore Trudy Byrne, travailleuse d'usine.
Les manifestants réclament donc une portion des pétrodollars qui viennent enrichir la province. Ils souhaitent que le gouvernement leur vienne en aide pour mettre fin à l'impasse.
Vendredi dernier, ils ont manifesté sur la côte ouest de Terre-Neuve, où se trouve la plus grande concentration de personnes qui vivent de l'industrie de la crevette.
Or, aux dires de certains, il s'agit d'une lutte perdue d'avance.
« Le gouvernement nous ignore pour laisser les chalutiers-usines prendre toutes les crevettes », fulmine la représente syndicale Michelle Dridge.
La pêche à la crevette est maintenant paralysée depuis 4 semaines, à Terre-Neuve.

Tunisie : Projet tuniso-japonais de gestion durable de la pêche côtière (Investir)
Les participants au séminaire international sur les résultats du projet de gestion durable des ressources de la pêche côtière en Tunisie, organisé récemment, à Monastir, ont été unanimes à constater que cette expérience tunisienne est très enrichissante et devrait servir de modèle. Les intervenants ont recommandé l'instauration d'une politique maghrébine de pêche commune.
Ils ont, aussi, suggéré de créer un réseau de communication pour l'échange d'information.
Ont pris part à cette rencontre, notamment, des chercheurs tunisiens, algériens, marocains, mauritaniens, égyptiens, japonais et italiens. Le séminaire a été organisé conjointement par la Direction générale de la pêche et de l'aquaculture et l'agence japonaise de la coopération internationale (JICA).
Le projet tuniso-japonais est réalisé sur une période qui s'étend du 1er avril 2005 au 31 mars 2010. Il cible le Golfe de Gabès et notamment les zones côtières de Kerkennah, Mahres, Zarrat et Ajim où une baisse sensible des ressources halieutiques et une détérioration des herbiers marins ont été observées.

Un bateau de pêche espagnol coule au large du Sénégal, pas de blessés (AFP)
Un bateau de pêche espagnol a coulé au large des côtes sénégalaises après une collision avec un autre bateau de pêche espagnol, et ses 16 membres d'équipage ont pu être secourus à temps, a-t-on appris mardi auprès du service espagnol des secours en mer. Le bateau de pêche "Peix Mar 30", basé à Huelva en Andalousie (sud), "a coulé dans la nuit de lundi à mardi à environ 30 milles au nord de Dakar à cause d'une collision avec un autre bateau de pêche espagnol, le +Rio Huelva 1+", a indiqué à l'AFP une porte-parole de ce service. Les seize personnes présentes à bord du bateau qui a sombré ont été secourues par trois autres bateaux de pêche "qui se trouvaient dans la zone", et devraient arriver "dans les prochaines heures à Dakar", selon cette porte-parole. Aucun des marins n'a été blessé.

Parc éolien offshore au large de l’île de Ré (Sud-Ouest)
La société Enertrag poursuit sa consultation des usagers du pertuis Breton
Revu à la hausse
Jusqu'alors, les parcs éoliens offshore se sont surtout multipliés en Europe du Nord. Un parc de 80 machines de 5 mégawatts (1) chacune à 12 kilomètres au large du phare des Baleines et des Sables-d'Olonne, pouvant alimenter en électricité une population de 500 000 habitants. Non seulement, le projet de ferme éolienne offshore évoqué voici deux ans tient toujours la mer, mais il a même été revu à la hausse par la société allemande Enertrag qui le porte.
« Entre les contraintes liées à la géologie, à la Défense nationale, à l'aviation, les zones propices à l'installation d'éoliennes sont relativement rares dans l'Atlantique. Quand on en a trouvé une, il faut donc l'exploiter au maximum. C'est le cas de ce site à l'ouest de l'île de Ré. Rappelons l'enjeu : avec la hausse annoncée de la population du littoral, si l'on veut éviter de construire de nouvelles centrales thermiques, il faut développer des énergies douces », explique François Berry, responsable des dossiers offshore d'Enertrag France.
Zone de pêche à la sole

Côtes-d'Armor - Épandage du lisier. Des associations très inquiètes
Alors que les algues vertes ont refait leur apparition, le futur plan départemental d'autorisation d'épandage du lisier suscite la controverse.
Une délégation composée d'une vingtaine de représentants de plusieurs associations (VivArmor nature, Côtes-d'Armor Nature Environnement, Eau et Rivières de Bretagne, le syndicat des mytiliculteurs de la Baie de Saint-Brieuc, le comité local des pêches maritimes de Saint-Brieuc) s'est rendue lundi à la préfecture des Côtes-d'Armor pour émettre une vive protestation à propos du projet de plan d'autorisation d'épandage des lisiers. Il doit être entériné prochainement par un arrêté préfectoral.
Accumulation de nitrates et d'algues vertes
(*)www.cotes-darmor.pref.gouv.fr/documents/ecologie-et-developpement-durable/projet-d-arrete-4eme-pa-pdf.

160 priorités pour une agriculture compétitive (Ouest France)
L'agriculture de précision est l'une des pistes évoquées par la Société des agriculteurs de France pour une agriculture capable de « produire plus et mieux ». : Archives Ouest-France
La Société des agriculteurs de France appelle de ses voeux une loi d'orientation agricole qui marque un véritable tournant.
Un laboratoire d'idées. La Société des agriculteurs de France est une organisation non-gouvernementale qui travaille à la manière d'un forum de réflexion et qui se veut force de propositions auprès des décideurs politiques. Elle entend apporter sa pierre à l'édifice de la prochaine loi d'orientation agricole, annoncée par le président de la République pour la fin de l'année. Et anticiper la refonte de la Politique agricole commune en 2014. Avec pour souci la compétitivité des exploitations. D'où 160 recommandations formulées lors de son assemblée générale à Pornic. Certaines d'entre elles prennent une résonance particulière à la lumière de l'actualité (crise laitière, Grenelle de l'environnement, poussée écologiste aux européennes, volatilité des prix agricoles...)
Environnement : l'agriculture doit sortir les atouts de ses manches. « Nous devrons apprendre à produire mieux avec moins d'eau, d'énergie, d'engrais, de produits de protection des plantes », résume Hervé Morize, président de l'association.

Finistère - Isole, Laïta. La pêche de plusieurs poissons interdite (Le Télégramme)
Une concentration en polychlorobiphényles (PCB) supérieure aux doses admissibles a été enregistrée dans l'Isole et la Laïta, aux alentours de Quimperlé. La préfecture vient donc d'interdire la pêche de certains poissons en vue de leur commercialisation et de leur consommation: anguilles, bardeaux, brèmes, carpes, silures et tanches. Les sites concernés par cette mesure sont l'Isole et ses affluents, en amont de la RD 23, au lieu-dit Pont Hellec, à Saint-Thurien; l'Isole en aval du lieu-dit Pont Hellec, jusqu'à sa confluence avec l'Ellé à Quimperlé et dans la Laïta, jusqu'à la mer. La préfecture rappelle qu'une exposition accidentelle de courte durée aux PCB n'a pas de conséquences sanitaires. Lapêche, à condition que les prises ne soient pas consommées, la baignade et les sports nautiques ne présentent aucun risque sanitaire pour l'homme.

Comment les medias créent une atmosphère propice au changement (Scidev)
Les médias ont contribué à amener l'opinion publique à soutenir la prise de mesures contre les changements climatiques
R. K. Pachauri, le président du GIEC, exhorte les journalistes à continuer, dans le traitement de la question des changements climatiques, à mettre l'accent sur l'importance du fondement scientifique pour toute action.
Au cours de ces deux dernières années, les médias ont joué un rôle essentiel dans la sensibilisation à grande échelle sur les changements climatiques. Je trouve cela particulièrement satisfaisant : quand j’ai été élu vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en 1997, j’ai souligné l’importance de la communication et de la diffusion des rapports du GIEC, des riches sources de connaissances scientifiques sur les changements climatiques.
J’ai eu le sentiment que le GIEC qui a pour mission de réaliser des évaluations de tous les aspects des changements climatiques, doit faire plus d’efforts pour nouer des liens avec les décideurs politiques et le grand public, et ce partout dans le monde.

Nouvelle Recommandation Développement durable (Sequovia)
Le Conseil d’Administration de l’ARPP du 18 juin 2009 a validé les nouvelles règles de déontologie publicitaire relatives au développement durable, réécrites conformément à l’engagement pris dans la Charte pour une publicité éco-responsable signée en avril 2008 avec les pouvoirs publics. Très complet, ce dernier remplace trois textes antérieurs (Recommandations Arguments écologiques et Développement durable et Note de doctrine Véhicules en espaces naturels) et apporte plusieurs novations importantes.
Une volonté de simplification
Les professionnels ont souhaité un saut significatif en termes de clarté et de pédagogie. D’où la fusion de plusieurs textes en un seul et l’adoption d’une structure plus didactique.
De multiples sources d’inspiration
Outre l’avis émis par le CPP (Conseil Paritaire de la Publicité) en mars 2009, le groupe de rédaction s’est largement inspiré de la Norme ISO 14021, mais également du Code de la CCI (Chambre de commerce internationale) ainsi que des réflexions issues des études Ademe-ARPP sur ces questions.
Une approche résolument globale
Confirmant et approfondissant l’approche retenue en 2003, ce texte va au-delà des seules allégations environnementales pour englober l’ensemble du développement durable (en faisant des focus sur l’environnement si nécessaire). Ambitieuse, cette approche dote la France d’un texte sans équivalent en Europe.
Des réponses claires à des attentes fortes

Du poisson frais livré sur son lieu de travail presqu'au prix de gros (Charente Libre)
«Depuis 10 ans, on a perdu cinq ou six poissonniers, partis en retraite et jamais remplacés», constate Eric Babiloni, grossiste en produits de la mer au marché de Grelet. Pour s'adapter, faire face à la chute du chiffre d'affaires, il a décidé de se lancer sur un créneau innovant: livrer du poisson directement auprès des comités d'entreprises. «Il y a de plus en plus de CE qui se font livrer en viande, en légumes ou en fromages. Pourquoi pas le poisson?»
Depuis trois mois, il a convaincu 70 entreprises autour d'Angoulême et de Cognac. A raison de 200kg de marchandises livrés en moyenne à chaque CE, il a boosté son chiffre d'affaires de 40.000€ pour un seul trimestre. Et il espère bien aller plus loin: «Je me suis rendu compte que les gens avaient du mal à trouver des produits frais. J'aurais pu ouvrir d'autres points de vente, mais j'ai préféré me lancer dans le demi-gros auprès des CE». Il propose des quantités minimales allant de 2 à 4 kg pour les poissons en filets, pour un prix allant de 3€ le kg pour la sardine à 19€ le kg pour la lotte. Egalement à la carte, des plats cuisinés, des huîtres ou du saumon fumé.

Léon Bruxelles baisse les prix sur 50 de ses produits (l’Hotellerie)
La baisse de la TVA est l’occasion pour le groupe de proposer aux consommateurs une prestation de qualité, au meilleur prix. Le spécialiste des moules veut en profiter pour donner un sérieux coup de pouce au pouvoir d’achat de ses clients.
Aux côtés de 7 produits qui vont profiter d’une baisse intégrale de la TVA de 11,8 % selon les termes du contrat d’avenir, Léon de Bruxelles souhaite aller plus loin en baissant aussi les prix d’une quarantaine de produits. Le menu enfant - 10 % de la clientèle - va bénéficier de la baisse intégrale de la TVA, le faisant passer de 7,90 à 6,95 €. Menu qui comporte le plat emblématique de moules ou de beignet de poissons, avec un dessert et une surprise. Parmi les produits bénéficiant de cette baisse intégrale, les gaufres (de 4,70 à 4,15 €), les jus de fruits (de 3,80 à 3,15 €), l’eau minérale (la Vittel passe de 3,80 à 3 €). Tous les menus vont connaître une baisse des prix de l’ordre de 1 à 1,50 €. Celui fixé à 17,90 passe à 15,90 € et celui à 19,50 sera de 17,90 €.
5 plats chauds à moins de 10 €
“Nous introduisons aussi 5 plats chauds à moins de 10 €, dont le plat phare de l’enseigne qui est la moule marinière”, explique Michel Morin, président du directoire de Léon de Bruxelles.

Espagne : Frinova investit 1 M€ (AgroAlimentaire)
La société espagnole Frinova, spécialisée dans les plats préparés surgelés à base de poisson, va investir 1 M€ dans son usine de O Porriño (Pontevedra). Celle-ci, qui a déjà absorbée 5 M€ l'année dernière, dispose de 13.500 m² de superficie construite, pour 5 lignes de production d'une capacité de 20.000 t annuelles. La majorité de sa production, qui a atteint 17.000 t (+20,1%) en 2008, est destinée aux entreprises du groupe Pescanova. Frinova fabrique également pour les MDD comme Dia et Plus Superdescuento.
En 2007, dernier exercice connu elle a atteint 56,4 M€, avec 280 employés. Pour 2009, elle prévoit d'atteindre un volume de 20.200 t.

Vendée - La pêche récréative en mer a son guide (Ouest France)
La pêche de loisir en mer compte de nombreux d’adeptes. Encore leur faut-il respecter certaines règles. Pour les y aider, suivons le guide
Un « guide des bonnes pratiques » de toutes les pêches en mer a été édité. Il vient compléter les documents déjà existants, la règle de mesure des tailles et les affiches représentants les divers poissons et mollusques. Ce guide est le fruit du travail mené par la fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France (FNPPSF) qui représente plus de 30 000 pêcheurs, répartis en 300 associations. En Vendée, on compte huit associations qui regroupent près de 1 000 adhérents. C’est le Conseil Général qui s’est chargé de l’impression de ce guide.

L’océan pillé (Libération)
Ecosystème. Grâce aux archives, les scientifiques ont pris conscience de l’abondance de la vie marine passée. Un constat qui oblige à une mutation rapide de la pêche afin de restaurer faune et flore.
Lisons Michelet ! Jules, celui dont la plume exaltée racontait Jeanne d’Arc et la Révolution de 1789. Slogan d’historien ? Vu sur les murs à la Sorbonne ? Que nenni. Cette exhortation s’adresse aux halieutes - les spécialistes ès stocks de poissons - aux biologistes marins… Et aux ministres de la Pêche. Sous des formes diverses, il a traversé le colloque Oceans Past-II, du programme mondial History of Marine Animal Population, tenu à Vancouver, au Canada, fin mai. Etrange mot d’ordre ?
Lisons, donc, Jules Michelet. «A certains passages étroits, on ne peut ramer ; la mer est solide. Millions de millions, milliards de milliards, qui osera hasarder à deviner le nombre de ces légions ? On conte que jadis, près du Havre, un seul pêcheur en trouva un matin dans ses filets 800 000. Dans un port d’Ecosse, on en fit 11 000 barils dans une nuit.» Dans ce passage, page 102 de l’édition originale de la Mer (1861), l’historien s’enflamme à propos du hareng. Le poisson miracle de l’Europe médiévale. Celui qui, salé, fumé, mis en barils, a nourri des générations d’Européens. Un poisson dont la fécondité frappe tant l’imagination que Michelet en arrive à craindre qu’il ne «comble» l’océan immense… si n’était la pêche, par des dizaines de milliers de nefs, depuis des siècles.
En 1977, la pêche au hareng est interdite

Pêche. Régénérer les fonds marins prendra des siècles - Sauvetage au long cours (Libération)
Les biologistes ont révélé l’abondance passée de la vie marine. Une profusion bien supérieure aux chiffres évoqués dans les discussions des gestionnaires des pêcheries. Cette découverte porte-t-elle la promesse de pêches plus généreuses si la gestion rationnelle l’emporte sur la prédation anarchique ? Peut-on reconstituer cette abondance oubliée, et proposer non seulement une pêche durable, mais fournissant davantage de protéines à l’alimentation humaine ? En théorie oui, en pratique, pas vraiment, estime Daniel Pauly, professeur à l’université de Colombie-Britannique (Canada).

La Baule - Un Eldorado, ce championnat du monde de pêche (Ouest France)
La présidente de l'Eldorado Maïthé Dassonville, entourée d'une partie de son équipe, peut être fière. L'organisation de cet événement majeur est une juste et belle récompense.
Cela fait plus de dix ans que le championnat du monde de pêche sportive en mern'a pas eu lieu dans l'Hexagone. Pornichet se l'offre !
Cent soixante pêcheurs de vingt nations. Grâce à son sérieux et sa compétence, le club de l'El Dorado de Pornichet en a obtenu l'organisation. C'est une belle prise. Du 12 au 19 septembre prochain, le port de plaisance accueillera une vingtaine de nations. Près de 160 pêcheurs « Adultes » et « Espoirs » ferreront à « tout va », sur la zone balisée du banc de Guérande-Astrolabe, sans peur et sans « strouille ». Dans le milieu, la « strouille » qualifie l'amorçage préliminaire de la zone de pêche. Il sera interdit. Le classement de ce championnat se fera au nombre, et non pas au poids, de poissons capturés.
Grosse animation sur le port. A bord des 30 bateaux, un commissaire calibrera et comptabilisera les poissons qui seront aussitôt rejetés vivants à la mer au risque, pour les moins malins, de se faire reprendre à nouveau. Cette nouvelle méthode de classement permet de protéger la ressource. Donc, la spectaculaire pesée sur le port, au retour de mer, n'aura pas lieu. Qu'a cela ne tienne, l'El Dorado a prévu une très grosse animation sur le port pendant cette quinzaine d'entraînements et de compétitions. Du parrainage mais pas de « carénage ». Avec un budget de 145 000 €, de nombreux partenaires ont su répondre présents.

Douarnenez. Sécurité en mer : des sauveteurs témoignent (Le Télégramme)
Dans le cadre de l'opération nationale «Les journées de la mer», une soirée sur le thème de la sécurité en mer aura lieu vendredi à la Maison du nautisme. Documentaires et témoignages à l'appui.
station SNSM de Douarnenez, la caisse d'entraide aux péris en mer, l'Association des plaisanciers de Tréboul-Port-Rhu et la Région Bretagne se sont associés pour une soirée, vendredi, sur la sécurité en mer. Elle s'articulera autour de la projection de deux documentaires. Le réalisateur de ces documentaires, le Lorientais Emmanuel Audrain, animera la projection. Issu de l'école de Vaugirard, on lui doit notamment «Le testament de Tibhirine», qu'il réalisa en 2006 sur les moines assassinés en Algérie dix ans auparavant.
Attention à l'hypothermie

Nautisme. Les petites structures résistent mieux (Le Télégramme)
La crise qui frappe Kelt inquiète. Car la filière nautisme emploie directement plus de 2.000 salariés dans le Morbihan, et plus de 3.000 si l'on considère les emplois induits.
Au 1erjanvier 2009, la filière nautisme morbihannaise comptait 583 établissements répertoriés comme tels pour un effectif total de 2.043 salariés directs. Ces chiffres annoncés par la CCI concernent le coeur de la filière, c'est-à-dire la construction navale et la réparation (43% des effectifs), le commerce (28%), la fabrication d'équipements d'aide à la navigation, de voiles, les sociétés de location... Les secteurs de Lorient, Vannes et Auray forment le trio de tête avec respectivement 44,3%, 36,1% et 15,8% des effectifs. Les poids lourds de la filière dans le département sont: Plastimo à Lorient (200 salariés), Bic Sports à Vannes (116) et... Kelt (68). Mais de nombreuses autres entreprises emploient une vingtaine ou une trentaine de salariés.
Les emplois induits
«La zone d'influence de la filière nautisme est encore plus vaste si l'on considère l'ensemble des entreprises impliquées (hors artisans): 856 pour 3.270 salariés directs et induits, soit 3,3% des établissements pour 2,3% des effectifs recensés par la CCI... Les entreprises de mécanique arrivent bien sûr en tête (1.162 salariés), suivies des commerces de détail (526), des activités de loisirs et récréatives (196) et même l'hébergement-restauration (90) ou encore le transport-entreposage (81).
Foisonnement de petites structures

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Qui êtes-vous ?

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/