mardi 30 juin 2009

30 juin 2009

Criée : Le Croisic ville morte ce matin (Presse-Océan)
Les pêcheurs ont donné rendez-vous à 10 h 30 ce matin à la population pour une marche silencieuse en soutien à la criée.
Ce mardi matin à 11 h se réunit le conseil portuaire du Croisic. La CCI y annoncera officiellement son intention de laisser tomber la gestion de la criée, le dossier fleuve de ces dernières semaines. Autour de la table sont attendus Conseil général, comité local des pêches, conchyliculteurs, coopérative maritime, associations de plaisanciers et la ville. Mais depuis la semaine dernière, le comité local des pêches appelle « les pêcheurs, les conchyliculteurs, les commerçants, la population, les plaisanciers et les associations à affirmer leur soutien à la profession et à la commune lors d'une marche silencieuse et anticiper une ville morte » le temps de cette réunion. La pêche au Croisic « ne concerne pas seulement une centaine de familles de marins pêcheurs mais tout un tissu économique périphérique (chantiers, avitaillement, commerces...) et constitue un attrait touristique considérable ». L'Union des commerçants, des artisans et des professions libérales du Croisic, « consciente du poids économique direct et indirect de la filière pêche », a déjà appelé hier ses adhérents à marquer leur solidarité avec les pêcheurs.

La Turballe - En attendant l'anchois... (Presse Océan)
A La Turballe, les pêcheurs se sont reconvertis sur d'autres espèces
La commission européenne devrait décider ces jours-ci de rouvrir ou non la pêche à l'anchois.
Sans tirer un trait sur le petit poisson bleu, des pêcheurs continuent leur métier en se diversifiant.
Depuis 2005, année de la première fermeture de la pêche à l'anchois, de l'eau a coulé dans le port de La Turballe. Le port a perdu une dizaine de gros bateaux, d'autres se sont équipés pour d'autres pêches. Les premières années, chaque annonce de fermeture ou de quotas extrêmement limités était accompagnée de mouvements de colère démonstratifs. Aujourd'hui, les pêcheurs ne se sont pas résignés mais les réalités les ont incités à continuer la pêche.
Pêcheur côtier
C'est le cas de Xavier Timbo, ex-vice-président du comité local des pêches. Auparavant patron de deux bateaux qui faisaient l'anchois, il a emmené Castor à la casse en 2008 et Rochebonne y partira à la fin du mois. Ce n'est pas de gaîté de coeur. « Je ne connais pas un chef d'entreprise qui abandonnerait sa boîte sans un pincement. Mais le train passe et je dois monter dedans ».
Langoustine

Saint Gilles (85) : Collision en mer, naufrage d’un navire de pêche côtière (Ouest France)
Le Me Thi Na a été sorti de l’eau pour être observé notamment par les enquêteurs.
Aujourd’hui à 8 h, une collision en mer a impliqué deux navires de pêche de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, environ 3 kilomètres au large. Cet abordage concerne le Me-Thi-Na, caseyeur de 12 mètres, et le Condor, navire de pêche de 9 mètres, tous deux immatriculés aux Sables-d’Olonne.
Le Condor a coulé peu après la collision par 12 mètres de fond tandis que son unique membre d’équipage a été récupéré sain et sauf par le Me-Thi-Na qui a pu regagner le port.
La vedette SNSM 154 a immédiatement été envoyée sur zone tandis qu’un avion Polmar de la douane observait une irisation au-dessus de l’épave du Condor qui a sombré avec 300 litres de gasoil. La direction départementale des affaires maritimes examine la situation et les circonstances de cette collision, alors que les conditions météorologiques sur zone étaient bonnes : mer belle, bonne visibilité, légère brise.

Finistère - Evacuation. Hélitreuillage sur un chalutier bigouden (Le Télégramme)
Dimanche soir, vers 20h30, le chalutier de 28m Bara Lodenn, immatriculé au Guilvinec, a signalé au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Corsen qu'un de ses cinq membres d'équipage venait d'être victime d'un malaise. Après consultation du Samu de coordination médicale en mer basé à Toulouse, le Cross décidait de conduire une évacuation sanitaire.
Trop loin du rayon d'intervention
Le Bara Lodenn était alors en pêche à 310km à l'ouest de Brest, soit hors de portée des hélicoptères à long rayon d'action de la Marine nationale Super-Frelon.

Les huîtres meurent à nouveau (FR3 Normandie)
L'été dernier, 70% des jeunes huîtres françaises sont mortes sans que les spécialistes puissent expliquer le phénomène
Le mal mystérieux recommence à faire des ravages dans toute la région
L’été commence à peine et les producteurs s’attendent déjà à une hécatombe semblable à 2008. 70% des jeunes huîtres étaient mortes sans qu’il fût possible d’identifier le facteur principal.
Depuis quelques semaines, le phénomène avait fait sa réapparition dans le bassin d’Arcachon, en Vendée, en Bretagne. La Basse-Normandie est à nouveau touchée de plein fouet par cette mystérieuse épidémie, dans la Manche comme dans le Calvados. Asnelles serait touché à 100%. À Saint-Vaast-la Hougue, les producteurs évoquent déjà une perte de 25% de leur production.
Est-ce un virus d'un genre inconnu réagissant à la chaleur ? Une interaction nouvelle entre différents agents pathogènes ? Les spécialistes n'en savent pas beaucoup plus que l'année passée.
Parallèlement à la mise en place par la filière ostréicole d’un observatoire chargé de définir des mesures de précaution, l’Ifremer multiplie les analyses et les réunions d’information. Du côté des ostréiculteurs, c’est l’angoisse. Depuis vendredi dernier, un arrêté suspend toute entrée et sortie d’huîtres creuses en Basse-Normandie, en provenance ou à destination d'autres sites ostréicoles.

Une conchyliculture haut de gamme et écolo : la belle réussite de Médithau Marée dans l'Hérault (Les infos vertes)
L'entreprise de Marseillan a mis au point une technique innovante d'élevage des huîtres.
Alors que la conchyliculture est confrontée à des difficultés persistantes (mortalité des jeunes huîtres, interdictions de consommation répétées comme récemment sur le bassin d'Arcachon), certaines réussites font espérer des jours meilleurs.
Une réussite exemplaire
Il en est ainsi de l'entreprise Médithau Marée installée à Marseillan (Hérault).
Issue d'une petite entreprise familiale (Florent Tarbouriech - photo ci-contre -en est aujourd'hui le patron), elle est devenue l'une des principales entreprises régionales de commerce de coquillages avec 40 salariés ; 7,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008 et 35 tables conchylicoles.
Comme quelques autres entreprises régionales, elle s'est fortement développée dans les années 80 grâce à l'élevage de moules sur filière en mer, jusqu'à l'effondrement de cette production à cause de la prédation des daurades.
Huître haut de gamme et technique écolo

Ifremer : passage de relais à la station locale (Sud-Ouest)
Roger Kantin succède à Jean Paul Dreno
Vendredi matin, Marie Hélène des Esgaulx, sénateur maire, et son Conseil municipal recevaient Jean-Paul Dreno, ancien directeur de la station Ifremer d'Arcachon. les élus voulaient témoigner leur sympathie à l'ancien directeur de station parti à la retraite.
En pleine crise, les huîtres et les tests ont été au centre des échanges amicaux. « L'Ifremer est au service du bassin d'Arcachon ; l'ostréiculture est un élément majeur à son équilibre. Elle entretient et fait vivre le Bassin et en est la sentinelle », dira Jean-Paul Dreno en expliquant que l'Ifremer doit se conformer aux textes édictés par son ministère de tutelle. Marie-Hélène des Esgaulx ne croit plus au test dit « de la souris » et s'inquiète de voir sa région « mise au ban ». Le nouveau directeur de la station, Roger Kantin, a confirmé les propos de son prédécesseur : « L'Ifremer a un rôle d'exécution. Nous devons faire remonter les préoccupations locales à notre hiérarchie pour faire évoluer ce test. » Il a également évoquéle test du rat, à compléter par des analyses biologiques à l'université de Bordeaux.

Charente-Maritime - Ces déchets dérangent (Sud-Ouest)
À SAINTES, VIROLLET, ÉTAULES, MATHA... Des sociétés spécialisées dans
l'assainissement déchargent des déchets dans la nature. Est-ce légal ?
Jean-Claude Martin a repéré une demi-douzaine de sites, tels que celui-ci, en quelques semaines.
Depuis plusieurs semaines, il parcourt tous les chemins agricoles qu'il découvre au détour des routes départementales, inlassablement sillonnées au volant de sa Jeep.
Ce n'est pas l'observation des oiseaux qui fonde la motivation de ce passionné d'ornithologie.
Créateur d'une toute nouvelle association écologique, Bleu, un enfant, un oiseau (*), Jean-Claude Martin part à la chasse des décharges, créées par le déversement du contenu de camions vidangeurs de matières issues des curages d'égout, des vidanges des fosses septiques des maisons non raccordées au tout-à-l'égout, voire des déchets lourds (fioul ou acide).
En quelques jours, ce retraité est en passe d'établir un palmarès des points noirs du département : Virollet, Étaules, Saintes, Aulnay figurent à son tableau.
Plaintes systématiques

Le bord de mer, un lieu à observer, pas à piller (Ouest France)
Gaëlle Paugam connaît toutes les bêtes qui vivent dans la crique de Postofort (Crozon). Elle apprend aux enfants à regarder l'estran différemment : Thierry Creux
À chaque grande marée, il est retourné, écumé par la foule.Il existe d'autres façons de profiter de la faune de l'estran.
Huit conseils de Gaëlle Paugam, responsable du centre nautique de Crozon (Finistère), dans le Finistère. Elle enseigne aux enfants des classes de mer à regarder l'estran différemment.
Arrêter la pub ! « Les calendriers qui annoncent les grandes marées comme un rendez-vous à ne pas manquer, ça me met en colère. Les journaux aussi insistent trop sur ces dates et on se retrouve avec des milliers de personnes à retourner les plages et les rochers, causant d'irrémédiables dégâts. »
Se renseigner. « Avant toute pêche, il faut absolument se rendre à la mairie pour savoir s'il n'existe pas une interdiction pour tel ou tel coquillage, à cause d'une pollution. Peu de personnes le font. »
Soyez raisonnables. « N'oubliez jamais que vous êtes invités dans ce milieu. Même si la nature est généreuse - et elle ne le sera peut-être pas toujours - il faut se contenter de la portion que vous allez manger. »
Pensez à l'avenir. « Évitez les râteaux, les gros haveneaux, les bêches et tous ces gros outils qui retournent un mètre de sable, et donc tuent des milliers de petites bêtes indispensables à l'écosystème. Le mieux, pour la coque et la palourde, c'est la fourchette. Il suffit de repérer deux petits trous d'une distance de 1,5 cm, et vous êtes sûr de tomber sur un coquillage. Demandez à un vieux pêcheur, autour de vous, si vous avez un doute. »

Océanographie - L'homme est responsable de la présence de 54 gigatonnes de CO2 dans l'Atlantique (BE)
La quantité de carbone anthropogénique [1] présent dans l'océan Atlantique s'élève à 54 gigatonnes [2] et non pas 47 comme on le pensait jusque là, soit une sous-estimation de 13%. Telle est la conclusion d'une étude internationale (Espagne, France, USA et Norvège) codirigée par des chercheurs espagnols du CSIC, Fiz Fernández Pérez [3] et Aida Fernándes Rios [4], de l'Instituto de Investigaciones Marinas de Vigo. Elle est en fait le résultat de l'analyse des données amassées lors de cinq campagnes en mer différentes qui ont eu lieu entre 1995 et 2003.
L'ensemble de ce travail fait partie d'une mission générale, appelée CARBOOCEAN [5], qui a pour but d'évaluer de façon précise les sources et taux de CO2 dans les océans. Concrètement, les scientifiques ont mesuré les taux de CO2 dissous, mais aussi le taux de nutriments, la salinité, la température, l'alcalinité [6] et les quantités de chlorofluorocarbures [7], ce qui leur permet de faire la part du carbone anthropogénique de

"Monsieur le ministre, à vous le soin" (Le Monde)
"A toi le soin". C'était l'antique et belle formule de la marine avec laquelle l'officier qui quitte son quart passait le relais à l'équipe montante. J'aime cette idée de "soin". C'est avec soin, au sens d'application, que l'on a navigué, attentif à ne pas dévier du cap, mais aussi réactif aux sautes d'humeur de la mer et du vent, cherchant le plus juste équilibre, celui qui rapproche le plus sûrement du but. C'est avec le soin de son bateau, le souci de le ménager par gros temps et le plaisir de le laisser galoper que l'on a manoeuvré. C'est avec le soin de l'équipage endormi, abandonné entre vos mains, que l'on a cherché les vagues les plus douces, les routes les plus sûres, dans une intégration sereine à l'environnement.
Nous, les acteurs du Grenelle de la mer, sommes sur le pont depuis trois mois. Nous avons eu notre part des fatigues du quart. Pas d'ouragans, juste quelques rafales inopportunes nous ont fait transpirer à la manoeuvre. L'équipage a fait preuve d'enthousiasme. Il faut dire que c'est bien la première fois que le capitaine du navire lui laissait aussi totalement la barre : "Proposez-nous la politique maritime de la France pour les cinquante prochaines années ; sentez-vous libre d'inventer, de délirer même."

Saint-Brieuc - « Lisier en janvier, baignade en danger l'été ! » (Ouest France)
Une vingtaine d'adhérents d'associations environnementales ont remis, hier, au préfet une motion lui réclamant le report des dates d'épandage de lisier.
Des associations environnementales réclament au préfet le report de la date d'épandage actuellement fixée au 15 janvier. La qualité des eaux de la baie de Saint-Brieuc en dépend. Explications.
Questions-réponses
De quoi parle-t-on ?
La directive « nitrates » est une directive européenne de 1991, qui vise à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole. Elle se traduit par un arrêté préfectoral (plan d'action) qui est révisé tous les quatre ans. C'est le cas cette année. Cet arrêté définit les mesures réglementaires à respecter. Ce projet de 4e plan d'action est actuellement en consultation publique en préfecture jusqu'au 17 juillet. Outre cette consultation, la préfecture prend des avis auprès d'administrations (Direction départementale de l'équipement et de l'agriculture, par exemple) ; de collectivités territoriales (dont le conseil général) et de la chambre d'agriculture. À l'issue de cette consultation publique et de cette prise d'avis, un Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques est organisé. Cette instance consultative émettra également un ou des avis. Au vu de l'ensemble de ces avis, le préfet signera l'arrêté en l'état ou le modifiera.
Quel est le problème ?

Finistère - Deux rivières polluées au pyralène (Ouest France)
Les préfectures du Finistère et du Morbihan interdisentcertaines pêches dans l'Isole et la Laïta.
L'arrêté préfectoral, pris hier, interdit la pêche de certains poissons dans l'Isole ¯ en amont des papeteries de Cascadec ¯ et la Laïta, jusqu'à la mer. Il s'agit uniquement des espèces de fond : anguille, carpe, tanches... Du pyralène « dioxine like » (ou PCBdl) se trouve dans les sédiments où ils vivent.
Qu'est-ce que le pyralène ?
C'est une huile synthétique

Scaph Pro, observateur du Bassin (Sud-Ouest)
Créé en 1999, Scaph Pro est le groupe de recherches océanographiques de Lège-Cap-Ferret. Présidée par Jean-François Marailhac, elle regroupe une soixantaine de chercheurs, enseignants, scaphandriers et autres amateurs de la plongée écologistes. Leur but commun est la revitalisation des fonds sous-marins et l'observation de ce milieu sur le bassin d'Arcachon et sur d'autres sites en Europe.
Scaph Pro compte plusieurs départements de recherche : le suivi halieutique (centré sur la biodiversité sous-marine) ; la sédimentologie (l'évolution, l'accrétion et l'érosion des sédiments) ; la vidéo et la photo sous-marine ; l'archéologie sous-marine ; et enfin, le concept de revitalisation. C'est dans ce but que, depuis septembre 2001, Scaph Pro installe des récifs artificiels à la pointe du cap Ferret. L'association accueille régulièrement des étudiants d'universités océanographiques qui travaillent sur des thèmes de recherche. Cette année, ce sont trois étudiantes qui sont en stage durant tout le mois de juin.
Le dernier projet est la création d'un observatoire sous-marin du bassin d'Arcachon, en partenariat avec le Conseil général et la mairie de Lège-Cap-Ferret, s'appuyant sur toutes les données collectées pendant 10 années de recherches.

29 juin 2009

Crises de l’aide publique dans le secteur de la pêche française ou crise de la recherche publique ? (CLPM Le Guilvinec)

Pays Basque : La vente directe de poissons devient quotidienne au port (Sud-Ouest)
Quatre pêcheurs vendent tous les jours le produit de leur pêche directement aux consommateurs à la criée de Ciboure. Tout le monde trouve son compte dans ce système
Marina Alseguren reconnaît que les clients ont pris l'habitude de venir à Ciboure. (photo p. s.)
Le provisoire est en passe de devenir définitif sous le chapiteau devant la criée de Ciboure. Montée au départ pour pallier la baisse des cours de certaines espèces de poisson en raison de la surproduction, la vente directe à la table des produits de pêche s'impose comme un véritable complément de revenus pour les pêcheurs.
Mieux, un nouveau mode de consommation qui s'inscrit dans la tendance « manger bio et naturel » qui séduit de plus en plus de clients, et devient un bon plan en période de crise. « Au départ, j'étais seule, je voyais quatre personnes dans la journée, se souvient Marina Alseguren, fille de pêcheur, étudiante en lettres, et reconvertie en commerciale sur le port depuis le mois d'avril. Maintenant, je vois la différence. Cela a démarré avec les ponts du mois de mai, les gens reviennent, et s'habituent à nous. En plus, mon père me fait confiance. »
Cette dernière remarque pourrait paraître anecdotique, sauf chez les gens de la mer, habitués à voir mari et père partir de longues journées et soirées loin du foyer familial. « Cela resserre les liens », confirme Véronique qui a quitté son travail pour vendre les produits de son mari, Pierre Courtiau du bateau « Ordaña ».
Le merlu de ligne à 8 euros

Ancienne Criée : À Saint-Jean-de-Luz, on vend aussi (Sud-Ouest)
Les premiers à initier la vente directe à la table cette année sont les pêcheurs du collectif luzien et cibourien, qui l'ont débutée dès la mi-février pour faire face aux faibles cours du poisson à la criée. Ils sont cinq pêcheurs à vendre devant l'ancienne criée de Saint-Jean-de-Luz. Problème, ils ne sont pas autorisés à vendre à cet endroit car la vente directe est gérée par la criée, et doit exclusivement être organisée à Ciboure, moyennant le paiement d'une taxe, ce que refuse le collectif.
Ce dernier a néanmoins installé un chapiteau et vend à la table au quotidien, quitte à écoper d'amendes d'astreinte par le Conseil général, propriétaire du port.

Calvi - Le bateau coule dans le port et répand 400 litres de fioul (Corse Matin)
L'avarie a nécessité l'intervention d'importants moyens. À l'aide d'un véhicule de levage, les hommes des chantiers navals de Calvi et les plongeurs de la société de travaux sous-marins AAE ont travaillé toute la journée d'hier.
Paul Antonini, gérant de la ferme marine de Spano en Balagne, a eu, hier, un réveil difficile. À 7 h 30, on lui annonçait par téléphone que son bateau, son principal outil de travail, avait coulé dans le port de plaisance de Calvi, à proximité de la zone de mise à l'eau. Arrivé sur les lieux, il n'a pu que constater les dégâts. L'imposant bâtiment de 12 mètres pour 50 tonnes gisait par 3 mètres de fond. « Je l'ai amarré hier soir et voilà comment je le retrouve ce matin. Nous l'avions entièrement rénové il y a deux ans, je ne comprends pas ce qui a pu se passer », déplore le pêcheur.

Ostréiculture - Huîtres du Bassin : la semaine sera décisive (Sud-Ouest)
La profession attend les résultats des tests réalisés en parallèle sur les rats - mercredi - et sur les souris -jeudi- pour savoir s'ils pourront vendre leurs huîtres
Un énorme barrage empêche toute mise à l'eau de bateaux, ici, au port de Larros à Gujan-Mestras.()
Hier matin, port de La Teste des ostréiculteurs, les mains dans les poches, arpentent les quais de la digue ouest, à la recherche de collègues afin de commenter les récentes nouvelles... Plus loin, un plaisancier se heurte à un mur de coquilles d'huîtres - installé par des mains ostréicoles anonymes -, bloquant la cale de descente du port. Bateau sur remorque, il fait demi-tour en râlant vers Arcachon...
Depuis jeudi dernier, les huîtres du bassin d'Arcachon sont interdites de vente, en raison des résultats positifs des bio-tests sur souris. Une énième crise ostréicole que les professionnels supportent de moins en moins, après cinq années passées à essayer de faire changer ce fameux test auprès des pouvoirs publics. En vain...
« C'est un avertissement »
Il semblerait pourtant qu'une « avancée » se soit fait jour, vendredi, lors de la rencontre entre le préfet de Région Dominique Schmitt et les représentants de la profession, dont Olivier Laban, le président des ostréiculteurs. Le test « souris » serait couplé avec un test « rat » réalisé aux Pays Bas

Arcachon- Le devenir du port ostréicole (Sud-Ouest)
Une réflexion est engagée sur les moyens de réduire la pollution du Bassin
L'association Au port, présidée par Christian Raba, a tenu son assemblée générale samedi soir en présence du maire Jean-Jacques Eroles. Le secrétaire, Jean-Claude Baleste, a fait part en préambule de la solidarité de l'association avec les ostréiculteurs en cette période très difficile.
Parmi les dossiers traités par l'association, le dragage du port et la façade maritime sont prioritaires. La participation aux deux grandes manifestations importantes que sont les fêtes du port et la foire-exposition permet de renflouer la trésorerie, car l'association ne demande aucune subvention. Françoise Guilhem, la trésorière, dressait un bilan financier sain et équilibré, qui a permis entre autres, l'achat de chapiteaux neufs pour abriter les manifestations extérieures.
Vigilance accrue

Entre cormorans et aquaculture : il faut choisir (L’Union)
Les cormorans se nourrissent dans les parcs à élevage, ce qui déplaît à l'UE qui souhaite freiner leur croissance.
Les ministres européens de la Pêche ont donné mardi dernier le coup d'envoi d'un plan de développement de l'aquaculture dans l'UE, en dépit des critiques des écologistes pour qui l'élevage piscicole crée plus de problèmes qu'il n'en résout pour la biodiversité et l'environnement.
Pour eux, l'élevage constitue une bonne réponse pour soulager les espèces sauvages surexploitées de poissons et crustacés et répondre à l'appétit des consommateurs.

Algérie - Ressources halieutiques : L'impact économique de la pêche continentale à Bordj Bou Arreridj souligné par M.Mimoune. (La Tribune)
Les perspectives prometteuses de la pêche continentale et ses impacts sur les développements économique et durable ont été soulignés samedi à Bordj Bou Arreridj, par le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, M. Smaïl Mimoune.
Au cours d'un séminaire régional de deux jours qui réunit les responsables du secteur de cinq wilayas de l'Est du pays, M. Mimoune a indiqué que la wilaya de Bordj Bou Arreridj est "devenue, avec 400 tonnes annuellement pêchées dans les eaux du barrage de Aïn Zada, la première région productrice de poissons d'eau douce dans le pays", d'où, a-t-il ajouté "le choix de cette wilaya pour la tenue de ce séminaire".
Le ministre de la pêche a également souligné au cours de son intervention, que le développement de la pêche continentale est aujourd'hui devenu "une nécessité"
pour protéger la richesse halieutique nationale, estimée a 600.000 tonnes, et dont un tiers est actuellement pêché en mer.

Pêche: L'USAID lance un projet "pêche durable" pour la Gambie et le Sénégal (Afrique en ligne)
Le secrétaire permanent adjoint au ministère gambien de la Pêche, des Ressources en eau et des Relations avec l'Assemblée nationale, Amadou Saine, a procédé, jeudi, au lancement d'un projet durable en matière de pêche pour la Gambie et le Sénégal parrainé par l'Agence américaine pour le développement international (USAID).
Le projet vise, notamment, à renforcer le partage d'informations dans le domaine de la pêche entre les deux pays, et à assurer l'utilisation efficace et la gestion de ce secteur, en améliorant l'apport des produits de la pêche pour les populations.
Le fonctionnaire gambien a déclaré que deux organisations participaient à la mise en oeuvre du projet - 'Ba Nafaa' (les Mandinka pour les apports du fleuve) situé en Gambie, et 'Wula Nafaa' (les Mandinka pour les apports de la forêt) situé au Sénégal voisin.
Il a indiqué que le secteur des pêches joue un rôle primordial dans le renforcement de l'économie nationale, ajoutant que : "En Gambie, il contribue pour environ 4% du Produit intérieur brut".

La France soutient l'aquaculture au Mozambique (AllAfrica)
La Banque du Mozambique vient de signer un accord financier avec l'Agence française de développement (AFD) selon lequel le gouvernement français va verser 1,5 millions d'euros pour soutenir l'élevage de crevettes. Le projet implique les différents acteurs de la filière tel que l'institut national de développement de l'aquaculture (INAQUA), l'institut national de contrôle des produits de la pêche (INIP), ainsi que le secteur privé à travers l'association des producteurs de crevettes du Mozambique. (source : Pêche et Développement)

La Gambie n'attribuera des licences qu'à des personnes compétentes (AllAfrica)
Le Président gambien a renouvelé son appel aux Gambiens pour la préservation des ressources nationales, faisant particulièrement référence aux eaux territoriales exploitées par des étrangers. C'est aux Gambiens de décider s'ils veulent investir ce secteur et manger du poisson ou rester chez eux. Mais ce secteur ne sera pas exploité par des étrangers qui ont pillé la ressource par une pêche illégale. (Traduction Pêche et développement)


Les dimensions sociales et humaines du développement durable des pêches doit être reconnu (ICSF)
Lors du dixième congrès des Nations-Unies sur le droit de la mer à New York du 17 au 19 juin, Sebastian Matthiew d'ICSF a pris la parole pour défendre une meilleure reconnaissance de la dimension sociale et humaine de la pêche artisanale dans le développement durable des mers et des océans. "Nous demandons l'adoption d'une résolution pour réaffirmer les dimensions sociales et humaines du développement durable des mers et des océans et donc pour rechercher une meilleure cohérence entre la gestion intégrée et les droits humains".

Québec - Travaux dans l'habitat du poisson – Autorisations nécessaires
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), responsable de l'application de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune et du Règlement sur les
habitats fauniques, rappelle aux citoyens qu'il est important de s'assurer d'avoir toutes les autorisations nécessaires avant de commencer des travaux dans l'habitat du poisson.

Arcachon : Océanographie - Plongées dans le Bassin (Sud-Ouest)
Océanographie - Trois étudiantes en biologie marine sont en stage à la Scaph Pro. En plongeant, elles explorent les fonds sous-marins sur trois axes de recherches différents
Carole, Marie et Pauline scrutent l'activité sous-marine du bassin d'Arcachon. (photos M.M.)
Une eau à 18 degrés, une profondeur de 22 mètres, une très bonne visibilité, des coordonnées GPS de N44°38 328'et W001°14 356. À l'étale, pendant 55 minutes, voilà les conditions dans lesquelles a plongé Carole mercredi midi, dans le bassin d'Arcachon, à la Pointe du Cap-Ferret. Elle est stagiaire à la Scaph Pro, avec deux camarades de facs.

Pays Bas – Allemagne : La mer des Wadden, entre terre et ciel (Le Matin)
Un phoque sur un banc de sable de la mer des Wadden près de la ville de Den Oever aux Pays-Bas, le 23 juin 2009
La mer des Wadden, inscrite vendredi au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, est parsemée d'îles à la nature préservée où vivent oiseaux migrateurs et phoques sur des bancs de sables suspendus entre terre et ciel.
La zone retenue recouvre environ un million d'hectares bordant la mer du Nord, au nord des Pays-Bas et au nord-ouest de l'Allemagne.
Les Wadden, des barrières de sable naturelles qui protègent une mer peu profonde, avec d'importantes marées, constituent selon les experts la plus grande suite ininterrompue de sables et de plaques de limon au monde.
Uniques par leur formation géologique, ses nombreuses îles peuvent accueillir jusqu'à 6,1 millions d'oiseaux en même temps. Dix à douze millions d'oiseaux migrateurs, de 34 espèces différentes, s'y arrêtent pour hiberner ou faire une pause.
De nombreux poissons et crustacés naissent, se nourrissent et se reproduisent dans la mer des Wadden, habitat d'importantes populations de phoques et d'autres mammifères marins.

Sarzeau - Conseil communautaire. Les algues préoccupent les élus (Le Télégramme)
En conseil communautaire vendredi26 juin, le maire d'Arzon Gérard Labove, président, a fait part d'une décision prise dans le cadre de sa délégation pour l'enlèvement des algues. La Saur a été retenue, elle est la moins-disante et présente un projet innovant. Un budget maximal de 110.000€ sera investi. Le président précise: «La Saur propose un suivi de l'évolution des arrivées d'algues avec une?sentinelle? pour la surveillance». Il a noté que toutes les algues ne pourront pas être enlevées, des plages prioritaires ayant été déterminées et tout le budget de la communauté ne pouvant pas être mis dans les algues.
Fournir des réponses aux touristes
«Un schéma d'intervention a été défini avec un groupe de responsables, dont le pilote sera Dominique Plat (maire de Saint-Armel (A suivre)

La France veut faire preuve de vigilance face au risque de tsunamis (Univers Nature)
Le 23 juin 2009, à l’occasion d’une audition publique, les responsables de la direction générale de la prévention des risques au MEEDDAT (1) et de la sous-direction affiliée à la gestion des risques au Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités territoriales ont annoncé la création d’un centre national d’alerte aux tsunamis début 2012 pour la Méditerranée et l’Atlantique Nord-Est. Ce dispositif aura pour fonction première d’alerter les autorités de sécurité civile dans les 15 minutes qui suivent un événement sismique présentant un risque de tsunami, survenu en Atlantique Nord-Est ou en Méditerranée occidentale.

Sushis, les poissons à recommander (Consoglobe)
Se faire plaisir avec des sushis et des sashimis, c'est comme le font les Japonais, accentuer la disparition de certaines espèces menacées : thon, cabillaud, anguille, saumon sauvage, ... Voici comment continuer à vous régaler sans scrupules.

Halte à la pêche professionnelle aux filets sans quotas du lac d'Annecy

Campostal. La pêche s'enseigne au collège (Le Télégramme)
Depuis le début de l'année scolaire, une quinzaine d'élèves de quatrième du collège de Campostal reçoivent un apprentissage à la pêche assuré par une enseignante passionnée.
C'est Nathalie Siad, professeur au collège, qui a eu l'idée d'initier à la pêche, cette année, les élèves qui le souhaitaient.
Respect de l'environnement

Fouesnant - Open Labrax des Glénan. La pêche au bar est ouverte (Le Télégramme)
L'Open Labrax des Glénan, 3e du nom, se déroule tout ce week-end dans l'Archipel fouesnantais. Ce concours de pêche au bar, qui a débuté hier sous le soleil, réunit cette année quelque 72 équipes de deux pêcheurs, dont six en kayak.
Hier, la première manche s'est avérée fructueuse pour de nombreux équipages qui, dès midi, avaient atteint leur objectif de cinq poissons. Cette «pression» mise entre parenthèses, ces passionnés de la pêche au leurre ont ensuite pu se concentrer sur la grosse prise. Et du gros, il y en a eu, avec des remontées de 80cm et plus. Impressionnant pour le néophyte et jouissif pour les participants.
«Raisonnée et raisonnable»
L'association des Pêcheurs sportifs de Fouesnant-Les Glénan (APSFG), organisatrice de l'épreuve, se veut soucieuse de promouvoir la protection du bar. «Au-delà du concours en lui-même, c'est notre véritable objectif», explique son président, Denis Christien. L'Open Labrax des Glénan se dispute ainsi en «no-kill intégral». Toute prise est en effet rejetée à l'eau. «La raison d'être de cette compétition est la promotion d'une pêche raisonnée et raisonnable, qui se doit de respecter un certain nombre de comportements et pratiques», poursuit l'organisateur, à la tête d'un bataillon de quarante bénévoles.
42cm: taille biologique
En premier lieu, seules les prises de 42cm sont comptabilisées. «La taille légale pour le bar est de 36cm. Mais nous augmentons ce minima pour arriver à une taille dite biologique. Cela garantit que le poisson s'est reproduit au moins une fois». De plus, l'association préconise une trêve durant la période de reproduction, en février et mars. Pour Denis Christien, le concours doit également rester une partie de plaisir, malgré l'enjeu qui entoure cette épreuve. En effet, même si la majorité des participants sont de purs amateurs, 25équipes sont dites «sponsorisées» par des fabricants d'électronique, de leurres ou de matériel de pêche. Un système qui ne fait pas l'unanimité puisqu'il frôle le professionnalisme. Mais qu'importe, tous sont animés par une seule passion: la pêche. Et un lien indéfectible unit ces amoureux de la mer et du lancer.
Des compétitions sur la façade atlantique

Pêche à pied. Piqûre de rappel avant la saison touristique (Le Télégramme)
Le deuxième Café des sciences organisé à Paimpol par l'association des Petits débrouillards s'est tenu jeudi soir, au Cargo, sur le thème de la pêche à pied.
Trois intervenants ont éclairé, lors du café des sciences, les divers aspects - techniques, humains et environnementaux - de la pêche à pied. Un rappel bienvenu en début de saison touristique.
Mieux informer
Une quinzaine de personnes ont participé à cette conférence dans le café de la rue des Huit-Patriotes. Stéphane Le Guilloux, ancien patron pêcheur devenu garde juré pour le comité des pêches, Claude Alliot, pêcheur amateur, et Franck Delisle, chargé d'études en biodiversité à l'association Vivarmor Nature, ont répondu aux questions du public. Que l'estran reste peuplé de coquillages, crevettes et autres étrilles demande un grand travail d'information. «Les gens sont très demandeurs, ils souhaitent connaître la réglementation. Celle-ci n'est pas assez accessible», témoigne Franck Delisle. «Mon rôle principal est d'informer», ajoute Stéphane LeGuilloux, qui est tous les jours sur le terrain, et qui ne semble pas constater le même souci de connaissance. Citant une grève très fréquentée, il raconte: «Il y a des panneaux d'information très bien faits, mais les gens passent à côté sans les regarder. Certains jours, je suis découragé, car je sais que le lendemain, je retrouverai les mêmes comportements...».
Pêcher seulement ce qu'on mangera
Poubelles remplies de coquillages non consommés, animaux récoltés trop petits, sont son lot quotidien. «Si les mentalités ne changent pas, bientôt il n'y aura plus rien!» Il est nécessaire, d'une part, de respecter la réglementation en vigueur et, d'autre part, de ne pêcher que selon ses besoins immédiats. Une visite à l'office de tourisme avant de se lancer sur l'estran est également à conseiller, car on y trouve les horaires de marée, le nom des sites temporairement interdits à la pêche, et la taille minimale autorisée pour chaque espèce.
Ce café des sciences a aussi donné l'occasion de découvrir un jeune photographe de talent, qui expose, pour quelques jours au Cargo, des photos de la baie de Saint-Brieuc. Aurélien Vinot retravaille comme un peintre, sur ordinateur, ses clichés, qui deviennent ainsi de magnifiques créations.
À noter Sortie gratuite sur l'estran, avec sensibilisation aux techniques de pêche à pied, les samedi25 et dimanche 26juillet. Réservation à l'office de tourisme au 02.96.20.83.16. Galerie d'Aurélien Vinot: sur le site http://flickr. com/photos/29488767@N06/

Granville - Cet été, les plaisanciers sont surveillés de près (Ouest France)
À bord de ce voilier, les douaniers contrôlent les titres de navigation, le matériel de sécurité et le matériel de pêche. La taille des poissons est également vérifiée.
La rade de Granville était le théâtre, hier, d'une grande opération de sécurité en mer.Les autorités ont quadrillé le terrain pour contrôler et conseiller les plaisanciers.
« L'objectif est à la fois la prévention, avec des infos sur la réglementation, et éventuellement la répression par la verbalisation des infractions, souligne l'officier Morgan Bourhis, adjoint du directeur départemental des Affaires maritimes. Tout l'été, les contrôles seront poursuivis par les différents services sur le littoral afin que ces loisirs restent un plaisir, et non un danger. »

Sables d'Olonne - Les Marinades, une fête du nautisme très en vogue (Ouest France)
Une trentaine d'Olonnois ont assuré le spectacle en s'échouant sur la grande plage hier après-midi.
Les petits bateaux en bois ont envahi la grande plage. Un millier de personnes ont été embarquées sur l'ensemble du week-end. Une première édition, organisée par l'Institut sports océan, couronnée de succès.
Les vieux gréements de l'amicale des Olonnois échoués toutes voiles dehors devant la base de mer. Du jamais vu. Histoire d'une bien belle image carte postale qui symbolise le rêve exhaussé du président de l'amicale Georges Tiré « envahir la grande plage ». La fête du nautisme a levé les interdits habituels. Les petits bateaux en bois sont sortis du chenal pour s'inviter sur le sable... En apportant dimanche après-midi leur somptueuse touche multicolore aux Marinades. Première édition. Premier succès de la manifestation, restée très en vogue tout le week-end.

Concarneau - Musée de la pêche. Deux embauches pour bâtir l'avenir (Le Télégramme)
Outre l'exposition inédite sur l'histoire du port, le Musée de la pêche enregistre de bonnes nouvelles. Il accueillera mercredi deux recrues, une médiatrice culturelle et une chargée d'inventaire. De quoi bâtir l'avenir.
Une remarquable exposition estivale, deux embauches venant renforcer l'équipe: l'ambiance était plutôt à l'optimisme, vendredi soir, lors du vernissage de «Concarneau, histoire du port en relief». Dès mercredi, l'effectif de l'établissement, amputé par des licenciements en 2007, passera en effet de cinq à sept personnes. «Nous nous étoffons avec des compétences que nous n'avions pas jusque-làet qui vont permettre à chacun de se concentrer sur ses missions», se réjouit Jean-Marie Béchu, directeur du musée.
Une stagiaire recrutée
Il s'agit, d'une part, d'une médiatrice culturelle

Côtes-d'Armor - Saint-Cast. Le nouveau port bientôt inauguré (Le Télégramme)
La chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor a tenu son assemblée générale jeudi à Saint-Cast. Cette assemblée décentralisée a permis aux membres de suivre l'évolution technique du chantier à la salle d'Armor. Les personnes présentes ont été invitées à visiter le nouveau port de plaisance en présence de Jean Fernandez, maire, ClaudyLebreton, président du conseil général des Côtes-d'Armor, Michel Brémont, vice-président du conseil général et président du syndicat mixte du nouveau port. Il s'agissait d'une avant-première à l'inauguration des installations qui aura lieu le 2juillet. Cette démarche a une signification très forte car la CCI a désormais la gestion du port. Le marché lui a été confié par le conseil général à la suite d'un appel d'offres. Auparavant, la municipalité de Saint-Cast en avait la gestion. La CCI va livrer les installations portuaires le jour de l'arrivée d'une étape du Tour de France à la Voile. Cette réalisation s'intègre dans le projet d'urbanisme de la ville. «Le port, ce n'est pas simplement un ponton et des bateaux. C'est un projet au service du développement de Saint-Cast,» a noté le directeur de la CCI, Ericde Rancourt.

Hyères - Vingt-cinq bateaux ont célébré la Saint-Pierre au port du Niel (Var Matin)
Le père Guy Miraglièse a donné la bénédiction aux navires escortant la statue de saint Pierre.
La fête de la Saint-Pierre est célébrée à Giens depuis des temps très reculés. Un document, issu des archives municipales et distribué hier aux pêcheurs, le prouve : « le statut du corps des pêcheurs sous la protection de Saint-Pierre es lien », daté de 1776.
« Le dernier dimanche de juin au port du Niel (lou Nièu, le Nid) a toujours été le rendez-vous des pêcheurs arbanais, des Salins, de Carqueiranne, de Porquerolles. C'était l'un des rares moments où les gens de mer prenaient le temps de se retrouver », dit Alain Trotobas, l'adjoint spécial de la fraction

Gironde - Une nouvelle association de surveillance du milieu (Sud-Ouest)
Natura Durable veut rester vigilante sur le devenir des zones naturelles du secteur
Danielle Nibodeau est secrétaire de la nouvelle association Natura Durable.
«L'association Natura Durable est née de l'inquiétude et du questionnement d'un groupe de personnes quant à l'avenir de notre territoire, en termes de préservation des espaces naturels, de qualité de vie et donc de devenir économique et social, dont les membres fondateurs entendent se faire l'écho. » La profession de foi de ce nouveau groupe dit tout. Natura Durable veut s'imposer dans le paysage du fait de sa spécificité. Parce que ses membres sont loin d'être des doux rêveurs férus d'écologie, mais des membres de la société civile solidement implantés. Parce que l'association s'est dotée de moyens pour faire entendre sa voix, dans les médias, mais aussi devant les juridictions compétentes.
Non au terminal méthanier

dimanche 28 juin 2009

27 et 28 juin 2009

Pêche. La position française mieux prise en compte ? (Le Télégramme)
Jacques Pichon, président de l'organisation de producteur PMA (Pêcheurs de Manche Atlantique) affichait une certaine satisfaction, hier soir, à l'issue de la réunion à Bénodet de l'association européenne des organisations de producteurs. La position française semble marquer des points. En question dans les débats notamment, la gestion des surcapacités de pêche. «Pour les Espagnols, c'est un concept flou, résume Jacques Pichon. Or si l'on est logique il y a un lien entre les TAC et quotas et la capacité de pêche. Si un état membre reçoit un quota insuffisant pour sa flottille, il y a un problème. La solution serait alors ou d'augmenter son quota, ce qui serait un casus belli, ou de réduire la capacité. Nous Bretons, nous avons montré que nous étions capables d'adapter notre capacité de pêche aux quotas que nous avions. Aux autres de faire la même chose. Il semble que la Commission Européenne aille dans ce sens». Jacques Pichon a donné un exemple. «Depuis 2003, le quota français de cabillaud en mer celtique (92% assurés par les Bretons) est en constante diminution. Cela a conduit à une diminution du travail des navires. Or le cabillaud ne s'est jamais aussi mal vendu. Est-ce dû à un manque de contrôle au débarquement ailleurs en Europe? Il faut que l'ensemble des efforts soient partagés. Il n'est pas question que les Bretons fassent seuls l'effort pour la collectivité des pêcheurs».
«Ne pas concentrer les droits de pêche»

Affaires maritimes. Une réorganisation qui inquiète (Le Télégramme)
La circulaire du 15juin portant sur la réforme de l'administration territoriale de la mer et du littoral inquiète sur les quais. Après l'annonce de la disparition de la direction régionale de Rennes, ce sont cette fois les antennes installées dans les quartiers maritimes dont l'avenir est incertain. Un projet de restructuration qui a conduit le comité local des pêches du Guilvinec à réagir auprès de l'administration. Toujours à l'état de projet, ce nouveau volet de la réforme de l'administration générale devrait conduire à la disparition de plusieurs postes d'administrateurs dans le Finistère. Seuls Brest et Le Guilvinec conserveraient ainsi un chef de service aux compétences élargies au littoral nord pour l'un et à l'ensemble de la Cornouaille pour le second. Les antennes de Concarneau, Douarnenez et Morlaix continueraient malgré tout à apporter les services administratifs aux professionnels comme aux plaisanciers. La nouvelle organisation doit prendre effet au 1erjanvier 2010.

Des assises de la pêche à l'automne (Le Figaro)
Le gouvernement organisera à l'automne et sur le littoral les Assises de la pêche destinées à préparer la position que la France défendra lors des discussions européennes sur la réforme de la politique commune de la pêche, a annoncé aujourd'hui Bruno Le Maire.
Le ministre de la Pêche, qui s'est exprimé devant l'assemblée générale annuelle du Comité national des pêches (CNPMEM), réuni à Paris, a précisé que ces Assises débuteraient en septembre et ne se dérouleraient pas à Paris mais sur le littoral.
En avril, lors du conflit avec les pêcheurs du Pas-de-Calais, le précédent ministre de la Pêche, Michel Barnier, avait annoncé le lancement d'assises fin mai ou début juin.
Ces assises devront aboutir, avant la fin de l'année, à "un document commun qui présentera la vision française" de l'avenir de la pêche européenne, a expliqué M. Le Maire.
Le gouvernement présentera ensuite "cette proposition à ses partenaires européens pour expliquer et défendre (sa) position", a-t-il ajouté.

Granville - Criée en crise : de nouveaux licenciements prévus (Ouest France)
C'est dans un contexte économique difficile que s'est déroulée, vendredi après-midi, l'assemblée générale de la CCI. En l'absence du président Georges Cornier, c'est Claude Poullain qui a mené cette réunion très suivie.
La pêche est en crise et fait plonger avec elle la criée de Granville. Des mesures drastiques ont été prises hier par la CCI pour tenter d'éviter le naufrage.
La Chambre de commerce et d'industrie Centre et Sud-Manche a tenu, hier après-midi, son assemblée générale dans un contexte économique difficile. Le chiffre d'affaires global des entreprises locales a baissé de 1 % sur les douze derniers mois, et le nombre de demandeurs d'emploi (+ 42 % en un an sur Granville) n'en finit plus de grimper. « Le point bas de l'activité a été atteint, on devrait assister à une reprise lente dans la période à venir », anticipe Claude Poullain, vice-président de la CCI.
La pêche en crise. En revanche, pour la pêche, tout va de mal en pis, « surtout depuis les arrêts de travail de mai 2008, constate Loïc Houssard, président de la commission des services gérés. Il y a un malaise profond, qui suscite de sérieuses inquiétudes. La pêche est réellement en crise. » Et les chiffres le confirment. La flottille, qui comptait 60 bateaux, a perdu 15 unités (2 à Jersey, 4 à Pirou, et 9 à Granville) en un an, suite aux dépôts de bilan de plusieurs entreprises.

Ce qu'attendent pêcheurs et paysans (Paris Normandie)
Agrégé de lettres, diplômé de l'IEP de Paris, énarque, écrivain… Les détracteurs de Bruno Le Maire raillent le profil très « élite française » de ce brillant quadragénaire, ancien directeur de cabinet de Villepin à Matignon, bien éloigné du cul des vaches et des cageots de poisson. Comme pour les démentir, le nouveau ministre s'attele à la crise qui secoue les producteurs de lait et visitera cet après-midi une exploitation du pays de Bray avant de rencontrer les professionnels à Neufchatel. Qu'en pensent et qu'attendent les paysans et les pêcheurs de Haute-Normandie ? Ils s'en expliquent.
« On veut vivre »
« L'europe en face »
A Dieppe, Pascal Regnier a un peu de temps devant lui pour commenter l'arrivée du nouvel hôte de la rue de Varenne. Ses deux bateaux sont en réparation à Port-en-Bessin. « Le marasme est total. J'ai deux bateaux de 34 ans qui coûtent cher en entretien. Il me faudrait une aide pour en construire d'autres mais en face, il y a l'Europe qui nous en empêche et nous encourage fortement à cesser notre activité. Ici à Dieppe, la flottille de pêche vieillit et meurt » se désespère le patron pêcheur qui emploie huit membres d'équipage.
Sur le quai
« Mais nous autres, on attend du concret, pas des grandes phrases et pour cela, il faudrait qu'il se rende sur le terrain. Qu'il vienne sur le quai… On aura des choses à lui dire et des installations à lui montrer ». Et de citer les gros efforts d'infrastructures réalisés par la Région afin de moderniser le port. « On attend un Roulev (NDLR : élévateur à bateaux) pour 2010. Il faudrait aussi une zone technique », avance le patron de pêche. Sans doute pourra-t-il le demander en personne au ministre, qui en sa qualité de candidat aux régionales ne manquera pas de visiter le port de Dieppe. Sa gestion est revenue à la Haute-Normandie il y a trois ans, suivie de très près par Alain Le Vern, son président socialiste.

Ile de Houat - Pêche. Rencontre avec l'Irlandais John O'Brien
Samedi 9 mai, les pêcheurs de Houat ont accueilli un confrère d'Irlande: John O'Brien. Lors de cette rencontre, ils ont échangé sur leur métier et surtout son devenir au sein de l'Union européenne. John O'Brien est pêcheur sur la petite île d'Inis Bo Finne dans le Donegal. Depuis plus d'un an, il s'oppose au gouvernement irlandais afin de sauvegarder son droit de continuer à pêcher le saumon. Il veut défendre son identité et sa culture.
Se défendre auprès du Parlement européen
Dans ce cadre, il a entrepris une campagne nationale et européenne. C'est accompagné de Loïc Jourdain, le réalisateur breton, qu'il mène ce combat. Loïc Jourdain a déjà tourné en Irlande «Fear na nOilean» (L'homme des îles) qui a reçu le Grand prix du film celtique en 2007, et le prix du public au Festival international du film insulaire de Groix, en 2008. Après ce passage à Houat, John O'Brien se rendra sur l'île d'Yeu. L'une des prochaines étapes sera le Parlement européen, où ils iront défendre les pêcheurs insulaires. Au cours de leur discussion, pêcheurs de Houat et d'Irlande se sont trouvés de nombreux points communs. Si ceux de Houat ont vu leurs quotas baisser tout comme leur flottille, le bilan est comparable en Irlande. John O'Brien explique «qu'on a d'abord vu nos quotas diminuer. Le gouvernement nous a ensuite proposé des compensations pour arrêter la pêche au saumon».
La fin d'une pêche insulaire?

Arcachon : Le rat pour les huîtres - Les ostréiculteurs « confiants » (Sud-Ouest)
Si les tests sur les rats, pratiqués aux Pays-Bas, sont négatifs, le préfet s'est engagé, hier, à autoriser la vente des huîtres du Bassin
Les ostréiculteurs, qui accueillent le test du rat avec espoir, restent cependant mobilisés
Alors que le test de la souris décide depuis cinq ans du sort des parcs ostréicoles du bassin d'Arcachon, de nouveau fermés depuis jeudi, le test du rat, qui a soudain fait son apparition cette semaine, pourrait modifier la donne.
Le test du rat est, en effet, pratiqué aux Pays-Bas sur les huîtres et les moules. « La Hollande a choisi les rats car il y a moins de faux tests positifs qu'avec les souris », soulignait, dès jeudi, la sénatrice maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx.
Dès jeudi, également, le Siba, qui regroupe les dix communes du bassin d'Arcachon, a décidé de financer des tests sur les rats aux Pays-Bas, parallèlement aux tests souris pratiqués chaque semaine à Arcachon, entre mai et septembre.
Mais surtout, hier, le - nouveau - préfet de Région, Dominique Schmitt, a promis de faire prévaloir les résultats du test rat sur le test souris.
« Une réunion positive » Suite Sud-Ouest….

Conchyliculture – Médithau marée : Georges Frêche prône l'audace (Midi libre)
Le président de Région a fêté les 20 ans de Médithau marée
à Marseillan A entreprise innovante, aréopage de personnalités haut de gamme. Hier matin, au mas conchylicole de Medithau marée, sur le site marseillanais de Monpénèdre, Florent Tarbouriech a pu mesurer le travail accompli. Du sous-préfet de Béziers en passant par le député, le président du conseil régional, le représentant du Département, le président du syndicat mixte et le maire de Marseillan, tous sont venus saluer « un gagneur ».
Il est loin le temps de la petite entreprise familiale. Après 20 ans de hauts et parfois de bas aussi, Florent Tarbouriech et son épouse sont à la tête de l'une des principales entreprises régionales de commerce de coquillages. Medithau marée emploie 40 salariés et réalise 7,5 M € de chiffre d'affaire. Surtout, l'entreprise développe depuis peu un procédé innovant d'élevage (*). Un succès sur lequel le président de Région Georges Frêche a surfé pour répéter son message favori : « Ceux qui gagnent sont ceux qui osent. Les autres mourront. Il n'y a plus de place pour l'artisanat dans les moules et les huîtres. D'ici peu, l'Asie va s'y mettre. Ils produiront des huîtres et des moules moins chères et aussi bonnes. Il faut s'y préparer. De l'audace ! » S'adressant au chef d'entreprise, le président de Région a martelé : « Vous êtes un exemple pour tous les conchyliculteurs du bassin de Thau. Il faut que vous tiriez vos collègues vers la modernité en conservant la valeur de l'expérience ancienne. » Lançant aux jeunes conchyliculteurs : « Il faut s'adapter, se regrouper », Frêche a promis à ceux qui suivront son conseil « 60 à 70 % de subventions ».

Hé, la morue, ta curiosité te perdra (Effets de Terre)
Le Guardian nous raconte que des organisations écologistes s’inquiètent du boom de l’élevage de cabillaud en Norvège, dont la production a grimpé de 59% l’an dernier à 16 500 tonnes (1). Le problème, pour le WWF Norvège dont un responsable est interrogé par le Guardian, c’est que la morue est curieuse, bien plus curieuse que le saumon.

Etats-Unis : vers une gestion durable de leurs zones maritimes (BE)
Vendredi 12 Juin 2009, le Président Barack Obama a annoncé la création d'un nouveau comité afin d'élaborer une réglementation à l'échelle fédérale des zones maritimes américaines. Contrairement à la politique actuelle visant à se focaliser sur quelques ressources clés telles que les stocks de poissons, le président souhaite favoriser une approche globale, basée sur le concept d'écosystème et tenant compte de l'océan dans son ensemble. Cette nouvelle politique, reposant sur la définition d'un certain nombre de quotas et sur la délimitation de zones océaniques distinctes, permettrait ainsi d'éviter toute surexploitation des ressources marines, tout en conservant la croissance économique des pêcheries.

Grenelle à Mayotte : Protéger la mer, mais aussi l'exploiter utilement (Mayottehebdo)
Vendredi dernier, la navigatrice Isabelle Autissier présentait aux professionnels de la mer de Mayotte les propositions retenues pour le Grenelle de la mer par les groupes de travail nationaux. Elles doivent maintenant être soumises à la consultation publique avant d'être renvoyées au ministère de l'Ecologie et du développement durable.
La grande consultation initiée par Jean-Louis Borloo pour définir la politique maritime de la France est arrivée à la deuxième étape : la consultation. Les quatre ateliers nationaux ont rendu un certain nombre de propositions, qui doivent maintenant être affinées par les contributions volontaires sur le site internet du Grenelle de la mer (www.legrenelle-mer.gouv.fr) et lors des réunions régionales associant les professionnels, les associations, les élus locaux et le public intéressé.

Mozambique : Les exportations de poisson rapportent 300 millions $ en 3 ans (Les Afriques)
Le Mozambique a réalisé 300 millions $ de recettes d'exportations de poisson entre 2005 et 2008. La production a atteint 394 000 tonnes durant la même période. Selon le ministre des Pêches, Cadmiel Muthemba, en 2008 la part de la pêche traditionnelle était de 450 tonnes sur les 58 000 tonnes de poisson exportées vers l'Union européenne. Les principales espèces exportées sont le homard, le crabe, la crevette, la langouste et le calamar. Hong Kong, le Japon, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni font également partie des marchés de destination.

Thau - La commission locale de l'eau est enfin en place (Midi Libre)
Elle est chargée d'élaborer le schéma d'aménagement et de gestion du bassin versant de la lagune On l'attendait depuis plus d'un an. La commission locale de l'eau du bassin versant de la lagune de Thau a finalement été mise en place jeudi, dans l'amphithéâtre de l'Ecosite à Mèze, tout comme son éphémère aînée. Comme cette dernière et sans surprise, elle a porté à sa tête le vice-président du syndicat mixte du bassin de Thau, le Mézois Yves Piétrasanta.
Un élu qui a d'emblée rappelé l'importance de cette commission, « véritable parlement de l'eau ». Elle est en effet chargée de l'élaboration puis du suivi et éventuellement de la révision du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Sage) de la lagune de Thau.

Glénan : Natura 2000. Une campagne de sensibilisation (Le Télégramme)
Une campagne de sensibilisation à l'environnement a été lancée cette année par la commune, dans le cadre de Natura 2000. Fouesnant est en effet opérateur pour les sites «Archipel des Glénan» et «Marais de Mousterlin».
Chaque site Natura 2000 dispose d'un comité de pilotage qui établit, dans le cadre d'une large concertation, un document d'objectifs (Docob). C'est ce document de référence, d'orientation et d'aide à la décision qui doit permettre de préserver ou de restaurer les habitats ainsi que les espèces. Les mesures de gestion des sites Natura 2000 marins peuvent être des mesures d'ordre pédagogique (communication, sensibilisation), de coopération (contrats, chartes), des actions scientifiques (suivis, inventaires), ou encore une veille au respect de la réglementation. Cette action de sensibilisation des usagers de la mer à l'environnement a été élaborée avec la Drac, la réserve naturelle de Saint-Nicolas, la station de biologie marine, Agrocampus, l'école de voile des Glénans, l'association Actisub, les Vedettes de l'Odet, le comité local des pêches de Concarneau, Nautisme en Finistère, l'association Le Sextant, le Centre international de plongée et le collectif des plaisanciers de la Baie de La Forêt-Fouesnant.

Connétable cherche un fournisseur en truite biologique (Les Marchés)
Présente depuis une dizaine d’années en magasins spécialisés biologiques, la société Connétable propose désormais une gamme de produits biologiques en grande distribution, sous la marque « L’arbre à poissons ». Elle se décline en quatre références de saumon naturel, d’émietté...
Douarnenez : la conserverie Chancerelle (marque Connétable, 77 millions d’euros de chiffre d’affaires) s’est lancée dans la fabrication d’une gamme de produits biologiques, vendue en grande distribution, sous la marque "l’arbre à poissons". Son fournisseur de truites biologiques ne pouvant lui assurer un volume suffisant, la conserverie doit en trouver un autre, faute de quoi elle devra arrêter cette production.

C’est la saison - La moule de bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel va démarrer (Les Marchés)
Les moules de la baie du Mont-Saint-Michel (les seules de France à avoir obtenu le label AOC) préparent leur quatrième saison de production, qui doit s’ouvrir autour du 15 juillet prochain. Selon ses promoteurs, la moule de bouchot AOC tire son épingle du jeu sur un marché très...

L'huile de poisson pour réduire les émissions de méthane du bétail (BE)
Une étude conduite par des chercheurs de 'University College Dublin' (UCD) montre qu'une alimentation des vaches contenant 2% d'huile de poisson réduit d'un cinquième les émissions de méthane produit par les animaux.
Plus d'un tiers des émissions mondiales de méthane, environ 900 milliards de tonnes chaque année, est produit par des bactéries présentes dans le rumen des vaches ou d'autres espèces ruminantes (moutons, chèvres). Comprendre quelles espèces bactériennes sont affectées par un changement d'alimentation et identifier lesquelles de ces bactéries synthétisent le méthane est particulièrement important pour réduire les émissions de ce gaz à effet de serre.

Vive les huîtres ! (Doctissimo)
La France est le premier producteur d’huîtres d’Europe. Qu’elles viennent de Bretagne, de Charente, d’Arcachon ou d’ailleurs, les huîtres sont toujours aussi appréciées des connaisseurs. Seul bémol : réussir à ne pas se blesser en les ouvrant. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce coquillage avant d’en déguster une douzaine !
Mieux connaître la perle des coquillages

Comment choisir vos coquillages et crustacés ? (Doctissimo)
Crevettes, huîtres, coquilles St Jacques… Vous raffolez des fruits de mer. Mais comment s’assurer de leur fraîcheur et de leur qualité ? Doctissimo vous aide à choisir vos coquillages et crustacés cet été.

Le CO2 murmure à l’oreille des poissons (Effets de Terre)
Il y a des boites noires hélas moins faciles à trouver que d’autres. La boite noire des poissons est plutôt facile à repérer: c’est l’otolithe, une concrétion calcaire de l’oreille interne dont l’étude permet de «lire» la croissance du poisson, son environnement et sa santé.

Un récif corallien de grande profondeur découvert au large de la côte ouest de l'Irlande
Des scientifiques irlandais et français de la 'National University of Ireland' de Galway et de l'IFREMER ont découvert un récif corallien au large de la côte ouest irlandaise qui a été identifié comme étant le plus intact jamais trouvé dans ces eaux. La zone de 200 kilomètres carrés en eaux profondes à l'extrémité sud de 'Porkupine Bank' inclut quelques 40 récifs coralliens avec des tumulus de carbonates qui peuvent atteindre des hauteurs de 100 mètres au dessus du niveau du sol marin.

Pourquoi le Japon continue à chasser les baleines (Le Monde)
Au sein de la Commission baleinière internationale (CBI), dont la réunion annuelle s'achevait vendredi 26 juin à Madère (Portugal), le Japon fait cavalier seul. L'Archipel persiste à exiger le droit de pratiquer la chasse commerciale à la baleine. Dans le même temps, il maintient ses campagnes de chasse à des fins dites "scientifiques", qui se sont traduites par la prise de plus de 10 000 de ces cétacés depuis 1988.
Surtout, ils défendent l'idée que la chasse baleinière relève des traditions nationales. Des indices laissent penser que cette activité se pratiquait déjà dans le nord de l'archipel à l'époque Jomon (14 000-400 avant J.-C.). Elle se serait développée pendant la période d'Edo (1603-1868). La modernisation des techniques de chasse à l'ère Meiji, après 1868, a permis l'essor de l'activité en pleine mer.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans un contexte de pénurie alimentaire, l'occupant américain a encouragé la consommation de baleine. Bon marché et riche en protéines, cette viande était même servie dans les écoles. A la fin des années 1940, elle représentait 45 % de la consommation totale de viande du Japon.
Qu'importe que ce chiffre ait ensuite diminué, l'Institut de recherche sur les cétacés persiste à clamer "l'importance, encore aujourd'hui, de la baleine dans l'alimentation japonaise". Partant de cette logique, les opposants à la chasse, dans l'archipel et à l'étranger, sont présentés comme des "anti-Japonais". Masahiko Ishizuka parle de "mini-choc des civilisations". Mais le Japon étant "un pays bénéficiant de nourriture en abondance", l'universitaire considère que "la baleine n'est en aucun cas indispensable au quotidien".

La mer de Wadden et les Dolomites au patrimoine mondial de l'Unesco (AFP)
Le massif italien des Dolomites, le mont Wutai en Chine, connu pour ses lieux de culte bouddhistes, et la mer des Wadden, sanctuaire pour oiseaux migrateurs au nord de l'Allemagne et des Pays-Bas, ont été inscrits par l'Unesco vendredi au patrimoine mondial de l'humanité.
Le Comité du patrimoine a également annoncé l'inscription au patrimoine mondial du site historique de Cidade Velha au Cap Vert, des ruines de Loropéni au Burkina Faso, ainsi que l'extension du parc naturel du récif de Tubbataha aux Philippines.
La mer de Wadden, qui couvre environ un million d'hectares au nord des Pays-Bas et au nord-est de l'Allemagne, est considérée comme la plus grande aire de repos pour les oiseux migrateurs d'Europe.
Il s'agit d'une zone constituée notamment de vasières humides, de dunes et d'îles, la plus grande suite ininterrompue de sables et de plaques de limon au monde.
Uniques par leur formation géologique, ses nombreuses îles peuvent accueillir jusqu'à 6,1 millions d'oiseaux en même temps. Dix à douze millions d'oiseaux migrateurs, de 34 espèces différentes, s'y arrêtent pour pour passer l'hiver ou faire une pause.

L’Houmeau – Nieul sur Mer : Deux villages et un port (Sud-Ouest)
Des sorties en mer sont prévues pour la fête du port du Plomb. (photo jean-pierre ouvrard)
Le 5 juillet, le port du Plomb va mettre son costume de fête pour la 3e édition d'une journée devenue maintenant indispensable. Cette fête réunit tous les deux ans le tissu associatif des deux communes, L'Houmeau et Nieul-sur-Mer, qui se rassemblent autour de ce petit port pittoresque qui transforme le plomb en or.
Animations toute la journée
L'occasion est bonne de mettre en valeur le travail des nombreuses associations des deux villages, mais aussi de rappeler que le port a une organisation administrative régie en Sivu (Syndicat intercommunal à vocation unique) ce qui rapproche un peu plus encore les deux communes.
Le port du Plomb a deux associations attenantes à son activité, celle des utilisateurs du port et du chenal du Gô et celle qui redonne vie aux vieux gréements.

Une chaloupe baleinière basque amarrée à Socoa (Sud-Ouest)
L'association Boga s'est lancée dans la construction d'une baleinière, fidèle au modèle de l'épave retrouvée d'un bateau de 1535. L'embarcation navigue depuis deux mois et demi
Une des dernières sorties de « Boga Donibane » à Guéthary.
C'était le rêve de l'ancien président de l'association luzienne Boga, depuis sa création en 2005. Mais il vient seulement de se réaliser, peu de temps après l'arrivée de Nicolas Rio, le nouveau président. Boga Donibane, ce « bateau ambassadeur entre des cultures maritimes », est à l'eau depuis deux mois et demi. La baleinière est la récompense de trois ans de travail, dont huit mois, les derniers, particulièrement intensifs.

Pêche sportive : La pêche du thon rouge a son règlement (Sud-Ouest)
Une belle prise lors de la pesée. Un arrêté du 11 juin courant précise les conditions d'exercice des pêches sportive et de loisir dans le cadre du plan pluriannuel de reconstitution des stocks de thon rouge. La pratique est soumise à la détention d'une autorisation de pêche, obtenue suite à une demande adressée le 15 juillet au plus tard à la Direction régionale des affaires maritimes de Bordeaux, accompagnée d'une copie du titre de navigation.
La pêche est autorisée depuis le 15 juin, et ce jusqu'au 15 octobre à condition de relâcher immédiatement après capture le poisson vivant. Par dérogation, la capture et la détention sont autorisées du 15 juillet au 15 septembre, limitées à un thon par navire et par jour. Chaque thon devra être bagué immédiatement après sa capture. Seuls les poissons bagués peuvent être conservés à bord. Il est délivré un total de 1 200 bagues (500 pouvant être retirées auprès de la Fédération française des pêcheurs en mer). Les pêcheurs sportifs et de loisir de thon rouge sont soumis à une obligation de déclaration des débarquements et au renvoi des bagues à la Direction des pêches maritimes.
Voilà où a conduit l'exploitation industrielle éhontée de ce poisson dans les mers du globe. Il s'agit maintenant de sauver l'espèce et cela complique un peu le modeste concours de pêche aux thonidés organisé par l'Union nautique du Port de Capbreton, le 18 ou le 25 juillet.

Cap Breton - Un concours estival qui s'adapte (Sud-Ouest)
L'Union nautique du port de Capbreton organise le 18 ou le 25 juillet (selon la météo, annulé à partir de force 4/5) son traditionnel concours de pêche aux thonidés. Ce challenge est ouvert aux adhérents du club, en voilier ou bateau à moteur. Les voiliers partiront le vendredi 17 (ou 24) à 20 h, les bateaux à moteur à partir de 22 h. Retour au port dans la nuit du 18 juillet (ou 25). Compte tenu de la diminution des ressources, seront pris en compte les thons rouges de 115 cm minimum, les listaos, les coryphènes et les germons de 70 cm, les espadons et marlins de 15 kg minimum. Nombre de cannes : 8, zone de pêche libre. La pesée aura lieu le dimanche 19 (ou 26) à 9 h devant la station d'avitaillement.
Les engagements sont à retourner avant le 10 juillet à Jean-Pierre Galebay, 1 ZAC de Moïsan, 40660 Messanges, 06 85 32 49 48, ou Franck Baronnet, 630 avenue des Cerfs, 40150 Hossegor, 06 81 89 06 37, franck.baronner@tele2.fr, ou Guy Bonometti, 28 impasse Cyrano-de-Bergerac, 05 58 41 76 59, O6 87 42 89 96, g.bonometti@wanadoo.fr. Inscriptions 60 euros y compris repas du skipper pour la remise des trophées, le 29 août aux Salles municipales de Capbreton. Les confirmations d'inscription sont à faire par téléphone le vendredi 17 (ou 24) juillet.

À Paimpol, la pêche à pied interdite par le préfet (Ouest France)
Dans l’anse de Paimpol, on vient de déceler la présence du virus de l’hépatite A dans des coquillages sauvages, prélevés dans le secteur de Porz-Don. Il s’agit d’une pointe située sur la commune de Ploubazlanec, à mi-chemin entre Pors-Even et Kerpalud.
La présence de ce virus a été découverte dans le cadre de la surveillance sanitaire régulière des coquillages. Aucune analyse sur les coquillages d’élevage n’a révélé d’anomalie.
Par mesure de précaution, le préfet des Côtes-d’Armor a décidé d’interdire la pêche à pied des coquillages sauvages sur toute la zone de l’estran entre Porz-Don et la pointe de Guilben.

La crevette, star mondiale d’Oostduinkerke (La Voix du Nord)
Fête de la crevette, demain et dimanche, à Oostduinkerke (B).
Le programme sur www.koksijde.be (événement/ printemps 2009).
Des hommes en ciré jaune, juchés sur des chevaux qui s’avancent dans les vagues jusqu’au garrot, traînant un chalut, quelque part sur la plage belge d’Oostduinkerke : ce sont les derniers pêcheurs de crevettes à cheval. Apparus au XVIe siècle sur les côtes belges, on les rencontrait aussi sur les plages de Hollande, du Nord de la France et du sud de l’Angleterre. Aujourd’hui, il en reste onze, que vous verrez pêcher cet été à diverses occasions. Mais le grand rendez-vous reste la fête traditionnelle, la Garnaalfeesten, dont la soixantième édition aura lieu ce week-end à Oostduinkerke. Demain matin, les pêcheurs partiront du village accompagnés de l’harmonie municipale, ils oeuvreront toute la matinée (de 9 h 30 à 11 h) puis vendront leur pêche, qui sera cuite sur la place Astrid. De nombreuses animations sont prévues les deux jours sur la place Fabiola, la place Astrid et la plage. Pendant ces festivités, ne manquez pas de visiter le musée de la pêche, rouvert l’an dernier après quatre ans de travaux.

samedi 27 juin 2009

26 juin 2009

Pêche. Bruno Le Maire fixe le premier cap (Le Télégramme)
Le nouveau ministre Bruno Le Maire a réservé sa première sortie officielle au monde de la mer. Il a fixé le cap pour la pêche qui souffre et qui est aujourd'hui «au coeur de tous les défis».
Le tout nouveau ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche a des dossiers chauds sur le feu, comme celui du lait. Le monde de la pêche, réuni hier à Paris pour l'assemblée générale du Comité national des pêches maritimes, ne l'attendait pas. Pourtant le ministre a débarqué, en fin de matinée. Une escale symbolique appréciée par la profession. Bruno Le Maire maîtrise bien les affaires européennes. On dit de lui que c'est «une belle mécanique». Cela ne doit pas être faux. Il s'est bel et bien amariné en quelques petites heures. Selon lui, il faut déjà «savoir où l'on va». Aléas de la météo, de la ressource, du marché... La pêche est, dit-il, le secteur économique où il y a le moins de prévisibilité. Il faut rectifier le tir. Et vite. Hier, c'est sur la méthode qu'il a mis le paquet. Il prône «le dialogue direct et les rencontres sur le terrain». La pêche est, dit-il, confrontée à des défis difficiles «au croisement du débat environnemental, de la sécurité sanitaire, du carburant». L'un des défis clef est celui de la réforme de la PCP, la Politique Commune des Pêches. Bruno Le Maire compte bien se battre dans l'intérêt de la pêche française. Pour ce faire, il reprend l'idée des Assises de la pêche qui auront lieu après l'été, sur le littoral, avec un objectif: «Ces assises doivent être concluantes.»
Document commun

Disparition des Affaires Maritimes au Guilvinec ? (CLPM Le Guilvinec)
Nous venons d’apprendre officiellement que les Affaires maritimes du quartier du Guilvinec pourraient être victime de la restructuration de cette administration. L’administrateur sera-t-il toujours présent à partir du mois de janvier 2010, la question se pose ?
Les réactions ne manquent pas. Les pêcheurs en particulier sont très attachés aux services des Affaires maritimes où ils trouvent des réponses à leurs problèmes administratifs quotidiens.
Le président du Comité est très remonté contre ce " mauvais coup " porté au quartier maritime Bigouden, encore bien vivant, malgré les difficultés.
Nul doute que les responsables du Comité feront connaître leur ferme intention de conserver une administration maritime de proximité, avec un administrateur en poste, même si ce dernier pourrait être appelé à exercer ses fonctions sur un territoire plus large ou un trait de côte plus long.
La mobilisation reste entière...

Le Croisic : La criée entre deux courants (Presse Océan)
Le Croisic. La Chambre de commerce s'en va mais l'avenir est loin d'être clair
Les pêcheurs du Croisic veulent s'investir dans leur criée, le Conseil général souhaite une fusion Le Croisic/La Turballe : les discussions sont loin de s'achever. Photo Archive PO.
La CCI quitte le navire, que va-t-il se passer maintenant ? Le Conseil général plaide toujours pour la fusion.
Les prochaines semaines vont être capitales pour la criée du Croisic. Comme prévu (notre édition du 18 juin), la Chambre de commerce et d'industrie va cesser de gérer l'établissement, en dénonçant sa concession auprès du propriétaire des infrastructures, le Conseil général. Les modalités de départ (l'échéance et des questions financières) seront discutées entre les deux parties. « Le Conseil général ne peut pas refuser le départ du concessionnaire. Maintenant, nous allons examiner les conditions de passage de témoin entre l'actuel et le futur repreneur », explique Philippe Grosvalet, vice-président du Conseil général. Un départ rapide (dans le mois qui vient) est-il possible ? « Ce ne serait pas raisonnable. Une période de discussions s'ouvre, ça ne se fera pas tout de suite », précise l'élu.

Pêche : Sécurité à bord - l'accident du Cézembre sur la sellette (Ouest France)
La sécurité sur les bateaux de pêche fait partie des priorités de la justice malouine.L'accident survenu sur le Cézembre illustre cette volonté.
Mars 2007, en milieu d'après midi : le matelot Berthelot est gravement blessé à la tête par la chute d'un émerillon métallique de trois ou quatre kilos d'un chalut qu'on relève sur le Cézembre, navire de 24 m. Le marin devra être hélitreuillé à Brest, et par la suite subir une intervention chirurgicale aux vertèbres, puis une incapacité temporaire de travail de plus d'une année.
On est revenu longuement sur cet accident au tribunal correctionnel où l'armement Arcoma était poursuivi en qualité d'employeur, personne morale. Le défenseur quimperois, Me Kermarrec, plaide la relaxe pour « un dossier vide ». Il soutient qu'Arcoma n'est pas juridiquement l'employeur puisqu'en fait il s'agit d'une copropriété entre Chevalier (actionnaire à 74 %) et Arcoma.

Arcachon : Les huîtres du Bassin interdites à la vente (Sud-Ouest)
Négatifs la semaine dernière, les bio tests sur les souris sont depuis hier positifs
La grogne des ostréiculteurs ne cesse de croître : hier, ils étaient rassemblés sur le port d'Arcachon.
Un coup de massue... hier en milieu de matinée, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ont appris que les bio tests sur souris étaient positifs, partout, alors qu'ils étaient négatifs la semaine dernière. De ce fait, le préfet a pris un arrêté interdisant la vente des huîtres du Bassin.
Depuis le début de la veille sanitaire, les résultats faisaient du « yo-yo » : Arguin fermé, puis le Grand Banc, ou le contraire, et les ostréiculteurs, tout en dénonçant à cor et à cris le fameux test sur souris s'en « accommodaient », une partie du Bassin restant ouverte. Mais hier, la profession était sous le choc : « Cinq ans qu'on nous trimballe, peste un jeune ostréiculteur de La Teste, Lionel Foucard, qui avait dû récupérer les lots d'huîtres envoyés dans les restaurants pour le week-end. Cinq ans qu'on se moque de nous ! »
« Il faut fermer le Bassin »
Hier, à l'annonce de la nouvelle, les ports se sont mis en ébullition : « On ne peut plus continuer comme ça, sans réagir, tonne Gérard Garrigues, le président du syndicat ostréicole de La Teste. Il faut agir. » Agir ? Hier, en fin d'après midi, au retour de la marée, des dizaines de plates se sont amarrées au port d'Arcachon à deux pas des Affaires maritimes et de la station Ifremer chargée de réaliser les tests.
Hommes et femmes en colère : « Une nouvelle année de Guignol commence, Suite sur Sud-Ouest….

Un bateau espagnol arraisonné au Maroc (AFP)
Deux chalutiers, un espagnol et un capverdien ont été arraisonnés le 20 juin dans les eaux marocaines où ils pêchaient illégalement et conduits dans le port de Dakhla (sud du Sahara occidental), a-t-on appris aujourd'hui auprès des autorités locales.Le bateau espagnol, le Nuevo Francisco Xavier, "pêchait dans une zone interdite, protégée par un arrêt biologique", a expliqué à l'AFP la capitainerie du port de Dakhla.Le chalutier, qui possède une licence de pêche conformément à l'accord maroco-européen sur la pêche, va devoir acquitter une amende avant de repartir, a-t-on précisé de même source.
Le bateau espagnol a un équipage de dix marins: 8 Européens et 2 Marocains.
L'accord signé en 2007 permet à 137 bateaux de l'Union européenne (UE) de pêcher pendant quatre ans dans les eaux marocaines, moyennant une compensation financière au Maroc de 36,1 millions d'euros par an.Il succède à un accord de 1995 qui n'avait pas été renouvelé après son expiration en 1999.L'autre chalutier intercepté samedi par la marine royale marocaine est immatriculé au Cap Vert. "Son cas est plus sérieux", a-t-on souligné à la direction du port de Dakhla.
Le bateau possède une licence mauritano-européenne ne l'autorisant pas à pêcher dans les eaux marocaines et utilisait en plus des filets à mailles interdites, d'une taille inférieure à celle autorisée, a-t-on précisé.Le propriétaire du chalutier va devoir payer une amende avant de pouvoir repartir et son matériel de pêche a été confisqué.L'équipage de ce deuxième chalutier, le Martins Fonseca, se compose de 17 hommes, tous de nationalité capverdienne.

Québec - Pêche à la crevette : Les pêcheurs sont mécontents (Radio Canada)
Les pêcheurs de crevettes du Québec et du Nouveau-Brunswick sont en colère contre la ministre fédérale des Pêches et des Océans, Gail Shea.
Ils dénoncent la décision d'accorder des quotas sur une base permanente à des pêcheurs de morue. Ainsi, dès 2010, les morutiers se voient accorder un quota de 13,5 %.
L'entrée permanente des morutiers dans la pêche à la crevette signifie moins de ressources et moins de revenus pour la flottille, qui subit des baisses de prix au débarquement.
Selon les pêcheurs, le moment est mal choisi pour leur enlever des crevettes, d'autant plus qu'ils en ont déjà cédé à l'Île-du-Prince-Édouard et à la Nouvelle-Écosse.
« La ministre s'acharne sur les crevettiers traditionnels en attribuant des allocations permanentes à tout bord tout côté », déplore le porte-parole de l'Association des crevettiers acadiens du golfe, Michel Légère.
De plus, les crevettiers s'expliquent mal que la ministre Gail Shea leur demande de rationaliser la flottille, au moment où leur accès à la ressource est diminué.
Les pêcheurs proposent au ministère de venir en aide aux morutiers autrement et de réduire le coût de leur permis qui atteint jusqu'à 30 000 $.
« Les prix des quotas ont été fixés en 1996. On parle d'une année où la crevette se vendait 80 cents la livre, alors que ces années-ci, elle se vend 40 cents la livre », indique Pierre Cantin, de l'Association des pêcheurs de crevettes de Matane.
Les pêcheurs demandent à la ministre de revenir sur sa décision et souhaitent une rencontre avec elle.

Norvège - Un pied dedans, un pied dehors (Journal Europa)
Jan Erik Grindheim est professeur associé d’administration publique et intégration européenne. Pour ce spécialiste des questions de gouvernance et d'adhésion à l'Union européenne, la Norvège n’est pas prête d'intégrer la famille des 27.
Les exportations liées à la pêche et l’aquaculture représentent près de 4,5 milliards d’euros chaque année. Ce secteur fut l'un des plus hostiles à l'entrée dans l'UE. Photo Belgapixel's.
Quelles sont les principales raisons du refus de la Norvège d'entrer dans l'UE ?
Le Parti agricole (Senterpartiet) voit un antagonisme entre les politiques "internationalistes" et nationalistes. Côté pêche, les propriétaires d’élevage sont en général pro-européens, alors que les pêcheurs y sont plutôt opposés. Les premiers sont intéressés par le marché et les seconds par les subventions. De plus, les associations de pêcheurs soutiennent aussi que les étrangers en général, et l’UE en particulier, ne connaissent rien à la pêche durable dans la mer du Nord. Il y a aussi beaucoup de mythes sur les méchants pêcheurs portugais et espagnols, dont on dit qu’ils viennent en Norvège et vident la mer.

Arcachon - Les phytosanitaires ne sont plus les bienvenus (Sud-Ouest)
Le Siba agit en faveur de l'utilisation par les communes de désherbants alternatifs aux produits chimiques
Un équipementier fait une démonstration de la vapeur comme désherbant alternatif.
«Nous voulons être un exemple pour la population. » C'est sur ces mots prophétiques que Michel Sammarcelli, président du Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba), a ouvert la présentation de matériels alternatifs à l'utilisation de produits phytosanitaires, à Biganos, mardi après-midi.
17 équipementiers étaient sur place pour mettre en avant leur matériel devant les directeurs des services techniques des communes et leurs agents. Objectif ? Que ces derniers choisissent leur procédé pour les intégrer dans leurs budgets, qui seront présentés en novembre. Ils doivent également, dans ce cadre, élaborer des plans communaux « pour effectuer un désherbage plus respectueux de l'environnement », selon les termes du Siba.
Nombreuses alternatives
« Le Syndicat intercommunal doit inculquer l'orthodoxie en ce qui concerne les produits chimiques, même si la prise de conscience au niveau de toutes les communes va être difficile », souligne le président.

Grenelle de la Mer – Bassins versants seront pris en compte (Sud-Ouest)
Albert Larrousset a participé aux ateliers du Grenelle de la mer. L'eau pluviale est surveillée
La mode est aux Grenelle, et la mer a eu le sien la semaine dernière à La Baule. Pour le Pays Basque, Albert Larrousset, maire de Guéthary, et Serge Larzabal, président du Comité local des pêches, y ont notamment participé.
Trois axes forts ont animé les débats, la gouvernance, la connaissance et les moyens. « Il y a beaucoup de travaux à faire, commente Albert Larrousset. Il y a beaucoup de maîtres d'ouvrage aujourd'hui sur les bassins versants, qui ont beaucoup de compétences. Mais il n'y en a aucun pour parler du milieu. Ce ne sera pas simple de fédérer tout le monde. »
La pollution, de manière globale, est évidemment en question. « Des études sociétales sont commandées par les différentes collectivités, mais le gros problème, c'est de savoir comment trouver les budgets pour financer ces études. On sait tous qu'il faut beaucoup de moyens, mais personne n'a beaucoup de solutions pour les débusquer. »
Élus responsables, les personnalités veulent « optimiser l'argent public, trouver une solidarité entre amont et aval. À nous ici de travailler avec le Conseil général, les communautés de communes, le Conseil des élus... », ajoute Albert Larrousset.
Gestion des eaux

500 personnes manifestent contre les éoliennes (La Manche Libre)
Samedi 20 juin, de nombreuses personnes confluaient en fin de matinée vers le champ de foire, point de départ de la manifestation contre les éoliennes de Saint-Symphorien-Montgardon.
Président de l'association Basse-Normandie Environnement qui regroupe 43 associations dont 17 dans la Manche, Hervé Texier confiait : 'L'implantation de ce parc éolien est une imposture écologique en raison de l'irrégularité et de l'imprévisibilité de cette source d'énergie qu'il faudra compenser par la construction de centrales thermiques, grosses productrices de gaz à effet de serre. Paradoxal au moment du Grenelle de l'environnement !”.
A 11 h 30, Alain de Tonnac, secrétaire de l’association Entre monts et Marais, déclarait : “Nous allons marquer notre opposition totale aux éoliennes de Saint-Symphorien - Montgardon. Nuisances sonore et visuelle nous sont imposées pour de nombreuses années, ainsi qu’une dépréciation de notre patrimoine immobilier”.
Puis, précédés par des élus de La Haye-du-Puits, Saint-Symphorien, Bolleville, Baudreville, Mobecq, Lithaire et Saint-Rémi-des-Landes, les manifestants ont emprunté un parcours à travers le centre de La Haye-du-Puits et de Saint-Symphorien-le-Valois en scandant des slogans hostiles : “Les éoliennes, ça m’énerve”, “Trahison du village de la Gosselinerie”, “Éoliennes à 400 m emballent le sonomètre” “Stop au massacre” “120 m trop haut”…
Parmi les 500 protestataires, flottaient des banderoles d’opposants aux projets éoliens de Besneville, Néhou, Sortosville, Gorges, Gonfreville…
A l’issue de la manifestation, la pelouse du président Thierry Harel hébergeait un pique-nique au village de la Gosselinerie, proche du projet éolien.

Calvados - Des éoliennes offshore attendues face à Ver (Ouest France)
Des parcs d'éoliennes en mer ont déjà été réalisés chez les Britanniques. Le Bessin pourrait suivre cet exemple.
Un dossier a été déposé, un autre ou deux autres suivront. Tous les trois visent le même site, à une dizaine de kilomètres des côtes dans le Bessin.
Des éoliennes sortiront-elles de l'eau face à Ver-sur-Mer ? La perspective semble de plus en plus crédible depuis que la société WPD a confirmé son projet, en marge du Grenelle de la mer. « Premier projet éolien offshore complet déposé auprès des autorités du Calvados le 13 mars 2009 », annonce le communiqué.
250 mégawatts
Il y a tout juste un an, la société a présenté la possibilité d'implanter en mer un champ de 50 éoliennes, capable de produire 250 mégawatts. « Après trois ans de concertation et d'études, la société WPD a remis ses demandes d'autorisation aux autorités le 13 mars 2009. »
Le dossier propose un parc à 11 km de Ver-sur-Mer. Et aurait reçu l'aval des comités locaux et régional des pêches. « Ils ont pu constater de leurs yeux, la bonne cohabitation entre pêcheurs et éoliennes, sur un parc éolien offshore anglais où nous les avons amenés », précise dans le communiqué Brice Cousin, le chef de projet. Tout en assurant que la localisation conjointe a placé ce projet loin des zones de chalutage et de dragage à la coquille Saint-Jacques.
20 % de l'énergie consommée

Marais poitevin : une loi pour labelliser ? (Ouest France)
Le ministre de l'Environnement a évoqué deux dossiers chauds, hier : l'A831 et la labellisation du marais. Le point.
Lors de l'inauguration d'un local de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), hier, à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Louis Borloo (photo)a évoqué l'avenir du Marais poitevin et le projet d'autoroute entre Rochefort et Fontenay (Sud-Vendée). Le ministre de l'Environnement semble enclin à faire évoluer ces deux dossiers.
Classement du Marais poitevin
Jean-Louis Borloo a montré sa volonté pour obtenir la labellisation du Marais poitevin en Parc naturel régional. Mais il considère que la charte élaborée n'est pas satisfaisante parce que ce territoire ressemble trop à « un gruyère » et qu'il n'y a pas eu de consensus entre les élus locaux.
Rappelons que le Marais s'étend sur trois départements (Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime). Pour sortir de l'impasse, le ministre envisage de labelliser cet espace unique en passant par une loi. C'est la procédure qu'il a employée pour la Camargue à son arrivée au ministère.
L'autoroute Rochefort-Fontenay

Tipiak (fouesnant). Pas de licenciement (Le Télégramme)
Si la crise de la consommation perturbe Tipiak, la direction du groupe agroalimentaire, implanté à Fouesnant (29), assure que ses salariés n'en feront pas les frais. Pour autant, le président Hubert Grouès anticipe un repli de ses ventes au premier semestre 2009 (-8,7% au premier trimestre). L'an passé, le chiffre d'affaires s'est établi à 162,8 millions (+5,2%), pour un bénéfice net en baisse de 19% à 4,7 millions.

Manche – Filière algue : Cargill va réduire ses effectifs à Baupte (Ouest France)
La multinationale, soumise à une sévère concurrence, doit réduire ses effectifs. L'usine de Baupte est concernée.
Cargill annonce la suppression de 60 à 90 emplois en France, sur les 700 que compte sa division texturants dans l'Hexagone. D'autres pays européens sont concernés. La multinationale met en avant « une explosion du coût des extraits d'algues, sa matière première (140 %, voire 170 % pour certaines algues) et la concurrence des pays asiatiques, devenus les leaders du marché ».
« Plutôt que d'annoncer brutalement un plan social dans quelques mois, nous préférons alerter le personnel dès maintenant pour anticiper les mesures à prendre, notamment sous la forme de congés de mobilité », explique Michel Salion,

Gastronomie - Les sardines en escabèche, c'est de saison (Midi Libre)
Elles sont là , au rendez-vous des apéritifs d'été, au côté de ces farandoles de tapas chargées de "pan con" tomates et de poivrons marinés. Les sardines à l'escabèche, c'est de saison et bon marché. Dans cette institution vieille de 20 ans - la poissonnerie Marinello de la rue Lazare-Carnot - toute l'équipe est à l'heure d'été, et malgré la pénurie qui touche la pêche au poisson bleu, ce sont 2 à 3 kg de sardines qui partent en escabèche tous les jours. Il y aurait une recette différente pour chaque famille sétoise, apprend-t-on auprès de Guylaine, la belle-fille de la propriétaire historique, épaulée par Christèle. Mais chez les Marinello, que l'on soit pêcheur en mer ou pêcheur de l'étang, c'est comme ça qu'on aime les déguster en famille. La marinade d'abord : mélangez ail pilé, piment de Cayenne et « beaucoup, beaucoup » de menthe ciselée, avec du vinaigre de vin blanc ou rouge (ou bien du vinaigre d'alcool coloré). Salez, poivrez. Du côté de nos sardines, que l'on choisira de petit modèle, il faut les écailler, les vider et les étêter avant de les enfariner et de les faire frire dans l'huile d'olive. Pour la suite, il y a deux écoles, aussi savoureuses l'une que l'autre : soit on verse la marinade sur les sardines encore chaudes, à déguster sur le moment, soit on fait mariner le poisson pendant 5 à 7 heures au frigo sous film plastique.
Un peu de patience, donc, alors pendant qu'on y est, et si l'arrivage le permet, on se laisserait bien tenter par les autres suggestions sardinesques de Guylaine, à savoir une tarte aux filets de sardine (une tourte de pâte feuilletée, une sauce tomate relevée façon tielles, du cumin) et des sardines farcies, le ventre rempli d'ail, de persil et de mie de pain. Après cela, on pourrait encore épiloguer sur les origines passionnantes de la préparation à l'escabèche, qui se situeraient entre Belgique et Maghreb : son étymologie naviguant entre provençal et langue hispano-arabe, « escabassa » et « escabechar », signifiant l'un et l'autre « étêter ». Mais c'est sous l'occupation espagnole au XVIe siècle, dans les provinces belges du Hainaut et de Namur, que cette antique méthode, aux origines arabes, de conservation du poisson dans du vinaigre aurait été introduite ! C'est dire si notre poisson bleu mariné a voyagé, entre mer du Nord et Méditerranée. Avec du pain grillé, une salade de tomates et un verre de Faugères blanc ou rosé, tout le monde devrait se mettre d'accord. Photo C.F.

Un tiers des requins de la planète menacés d'extinction (nouvelObs)
Un tiers de tous les requins de haute mer de la planète sont menacés d'extinction soit parce qu'ils sont victimes d'une surpêche soit parce qu'ils sont des victimes colatérales de la pêche au thons et de l'espadon.
L'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) qui établit la Liste Rouge mondiale des espèces en danger a rendu publique ce rapport sur les requins en prélude d'une réunion à Madrid d'experts de la pêche au thon. Selon l'UICN, seront également présents à cette réunion, les responsables des pêcheries "dans lesquelles les requins sont pris sans limite".
Alors que de nouveaux marchés apparaissent et qu'augmente la demande en chair de requin, la pire réponse apportée par l'industrie de la pêche est l'ablation des ailerons du requin avant de le rejeter à la mer. Bien qu'interdite dans la plupart des eaux internationales, cette pratique est difficilement contrôlée et contrôlable.
"Malgré les menaces croissantes, les requins restent virtuellement sans protection en haute mer", a souligné Sonja Fordham, une spécialiste des squales au sein de l'UICN. "La vulnérabilité et les lentes migrations de la plupart des requins du large appellent à la mise en place de programmes coordonnés et internationaux de conservation".
Il faut plusieurs années aux requins pour atteindre l'âge adulte et ils n'ont que très peu de petits, souligne l'UICN.
Au niveau mondial, selon l'UICN, les espèces les plus menacées sont le requin marteau et la raie géante suivies par le requin à pointes blanches (requin houareau), deux espèces de Mako et trois espèces de requins renards sans parler de l'emblématique Grand requin blanc. AP

Bar : La haute saison commence! (La pêche au bar en manche)
Eh oui, et mon bateau est enfin prêt et équipé de son sondeur/GPS Humminbird. Je l'ai testé brièvement ce week-end avec ma fiancée et un ami, et ça marche! On parvient à voir nos propres leurres et leur oscillation sur le fond. En rentrant au port, nous avons même aperçu l'écho des nombreux mulets. Nous n'avons pas pris grand chose à part un maquereau et une orphie mais c'était la première sortie, et on visait davantage les maquereaux.
Pour ce qui est de la pêche du bord, j'ai déjà

Normandie - Deux pêcheurs disparus dans l'Estuaire (Ouest France)
Le corps d'un pécheur à pied a été retrouvé, hier, près du Pontde Normandie. Une seconde personne est recherchée.
Des témoins ont prévenu les secours. Hier, en fin de matinée, le corps d'un homme a été sorti de l'eau, près du pont de Normandie, à Honfleur (Calvados). Âgé de 44 ans et originaire de Criquebeuf-sur-Seine (Eure), il aurait été piégé par la marée. L'homme péchait sur la digue du ratier, non loin du Pont de Normandie. Cette zone soumise à de forts courants est réputée dangereuse. En particulier, lorsque la marée monte. D'autres personnes ont déjà disparu à cet endroit.
Après identification du corps, la famille du pêcheur a indiqué qu'il était accompagné de son neveu, âgé de 17 ans. Les enquêteurs essayaient, hier, de déterminer si l'adolescent était présent sur la digue. Une nouvelle opération de recherche a été déclenchée. Des moyens nautiques et aériens ont été mobilisés dans une zone allant de l'ouvert de la Seine au pont de Tancarville.
Les recherches pour retrouver l'adolescent de 17 ans sont pour l'instant restées vaines.

La mer dans l'objectif (Le Télégramme)
Pour sa 5e édition, le festival de photographies de mer «La mer en images» prend ses quartiers àVannes du 11au 27septembre. Treize expositions gratuites offriront une balade originale dans les plus beaux monuments et jardins vannetais. Avant cela, plusieurs concours sont organisés pour les amateurs de photos de mer: collégiens, lycéens, tous publics... La participation est possible jusqu'à mardi prochain. Plus que quelques jours pour envoyer vos photos. Renseignements: www.lamerenimages.fr.

Sète - Un chantier pharaonique sous les yeux de l'Europe (Midi Libre)
Depuis des années, les plages du littoral sont victimes de l'érosion.
L'un des plus gros chantiers d'Europe de reconstitution de plage avance bien : la réhabilitation de 12 km du lido de Sète à Marseillan (Hérault) est déjà une réussite visible. Finies les digues des années 70 : on refait le milieu comme il était naturellement, pour que les cicatrices se guérissent d'elles-mêmes. En conciliant tourisme et développement durable

Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/