samedi 25 juillet 2009

22 juillet 2009

Arcachon - La criée livre ses secrets (Sud-Ouest)
La criée d'Arcachon, la seule de Gironde, est accessible au public tous les lundis et jeudis matins, à une heure matinale. Suivez le guide
La salle des ventes de la criée d'Arcachon, où les acheteurs s'installent tous les lundis et jeudis. Les caisses de poissons défilent sous leurs yeux sur un tapis roulant. (PHOTOs franck perrogon)
Soles, bars, céteaux, seiches, rougets, merlus, dorades, calamars... La criée d'Arcachon brasse une multitude d'espèces de poissons. Même des requins.
En tout, 1 500 à 2 000 tonnes sont pêchées chaque année par les marins du Bassin. C'est Jean Lannes, un instituteur d'Arcachon à la retraite, passionné par le patrimoine local, qu'il soit maritime ou forestier, qui se charge de faire visiter la criée aux touristes ou aux habitants du Bassin, un minimum curieux et qui ne connaissent pas encore son fonctionnement.
Dès 7 heures du matin, et même parfois un peu plus tôt, vous pourrez découvrir ce lieu dédié aux métiers de la pêche, pendu aux lèvres de cet orateur.
La sole, reine du Bassin
Après avoir été débarqués et vidés (sur le bateau pour les plats) ou nettoyés, les poissons sont calibrés en cinq catégories par les marins. À l'oeil, dans la salle de tri.

Finistère : Produits de la mer. Une enquête judiciaire ouverte (Le Télégramme)
Les 18 et 19juin, une opération réunissant plusieurs services de l'État a conduit au contrôle de 50 restaurants finistériens. Menée en partenariat avec les Affaires maritimes, elle avait pour objectifs de vérifier le respect des tailles minimales et la provenance des produits de la mer afin de lutter contre la pêche illégale. Au final, le bilan fait état «d'un taux d'anomalies faible», selon les Affaires maritimes. Un des restaurateurs, n'ayant pas été en mesure de présenter de factures, fait l'objet d'une enquête judiciaire.

Parlement européen. le briochin alain Cadec vice-président de la commission pêche (Le Télégramme)
Le Briochin Alain Cadec (UMP) a été élu hier vice-président de la commission pêche au Parlement européen, à Strasbourg. Yannick Jadot (Europe Ecologie) a été élu vice-président de la commission commerce international. Enfin, la socialiste Bernadette Vergnaud occupera le même poste dans la commission marché intérieur et protection des consommateurs.

Du matériel pour les récifs artificiels de la Réunion (Le Télégramme)
Le Saint-André prendra la mer la semaine prochaine, avec à son bord 25m³ d'ancien matériel de pêche, dans le cadre d'un partenariat entre les comités locaux des pêches de Concarneau et la Réunion. Ces structures sont destinées à l'opération Corail Réunion (pour «COlonisation de Récifs Artificiels à l'ILe de la Réunion»), un projet de création de récifs artificiels, qui a vu le jour début 2007. La base de ces récifs est conçue à partir de poteaux en béton recyclés, une matière 100% inerte et idéale pour le développement des organismes marins. Les promoteurs de cette démarche, notamment le comité des pêches de la Réunion, affirment qu'elle a des atouts, tant au point de vue halieutique qu'en tant qu'outil de préservation de la biodiversité.

Pêche à pied - Les pros privés de tellines (Sud-Ouest)
Les professionnels, contrairement aux vacanciers, n'ont pas le droit de pêcher ce mollusque entre le 15 juillet et le 15 août
Alain Briand pêche la telline quand l'interdiction n'a pas cours. Le problème s'était déjà posé en 2008 : l'interdiction, pour les professionnels, de pêcher la telline (un mollusque à coquille lisse et plate) entre le 15 juillet - soit aujourd'hui -, et le 15 août. Mais, cette année, en plus de la suspension édictée par l'administration des Affaires maritimes, les professionnels de la pêche déplorent un fort taux de mortalité des palourdes.
« Alors si, en plus, on ne peut plus vendre de tellines sur les marchés locaux... », se désole Alain Briand, basé à Oléron, président du Syndicat des pêcheurs professionnels à pied du Poitou-Charentes. Le 19 mars, à la Cotinière, le kilo de tellines se vendait 4 euros. Le 9 juillet, en pleine saison, le tarif est passé à 9,50 ?. « C'est un des produits de l'apéro de l'été. Il est absurde de ne pas le trouver sur nos étals. »
40 % de palourdes en moins

Arcachon- Lège-Cap-Ferret - Des travaux pour les cabanes (Sud-Ouest)
L'Association syndicale des propriétaires des cabanes de la côte ouest du bassin d'Arcachon (Asynpro) tiendra son assemblée générale annuelle le jeudi 6 août, à 18 h 30, salle de la Forestière. La présidente Patricia Chabrat, dans son dernier bulletin, explique dans quoi leurs redevances sont utilisées. Ainsi, la municipalité qui réinvestit ces redevances dans les villages, a cette année, fait refaire la voirie de l'impasse du Grand-Coin (notre photo), travaux qui vont se poursuivre dès octobre à cause du passage du gaz.
Une autre partie des redevances aident à la rénovation du port de Piraillan et à ses pérés détruits par la tempête, et le reste du budget sera dépensé de façon équilibrée dans les autres villages, la remise à jour des plans et même des illuminations pour les prochaines fêtes de Noël.
Dernière minute
Une démonstration du matériel de lutte contre l'incendie mis à la disposition des habitants des villages aura lieu le mardi 28 juillet, à 10 heures, au village de L'Herbe et vers 11 heures au Cap-Ferret (zone ostréicole). Il est prudent qu'un plus grand nombre d'habitants des villages sachent utiliser ce matériel en raison de la proximité des cabanes.

Statistics for Aquaculture (Thefishsite)

Un virus décime les poissons d'Afrique australe (AFP)
Le virus provoque un taux élevé de mortalité chez une cinquantaine d'espèces de poissons.
Un virus mortel, qui décime les poissons du Zambèze (Afrique australe), menace les régions en aval et en amont du fleuve, prévient l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un communiqué publié mardi.
Le Syndrome ulcératif épizootique ne rend pas le poisson impropre à la consommation mais provoque de graves lésions et un taux élevé de mortalité chez une cinquantaine d'espèces de poissons. Quelque 700 000 habitants des zones rurales, dépendantes de cette source de nourriture et de revenus, pourraient subir les conséquences de cette maladie, selon le communiqué de l'agence onusienne.
«En absence de campagnes d'endiguement, la maladie risque de se propager vers d'autres pays riverains du fleuve Zambèze ainsi que vers d'autres systèmes fluviaux de la région», prévient un expert de la FAO, Rohana Subasinghe.
Le pays le plus touché par la maladie est la Zambie, source du fleuve. Dans son ensemble, le bassin fluvial s'étend sur 1 390.000 km2 et abrite 32 millions d'habitants de sept pays de l'Afrique australe.

Russie: opération anti-braconnage sur le lac Baïkal (AFP)
Un garde-pêche libère d'un filet un omoul, ce poisson que l'on ne trouve que dans ce lac mystérieux et dont la pêche est interdite.
Quatre heures du matin: le soleil n'est pas encore levé sur le lac Baïkal. Dans le noir, Edouard Danilevski, chef d'une brigade de garde-pêche, embarque avec deux de ses hommes sur un hors-bord d'un autre âge à la recherche des braconniers.

Israël : Sus au poisson ! (actu.co.il)
Tous ceux qui gagnent leur vie du commerce du poisson peuvent se frotter les mains ! La demande sur le marché du poisson a grimpé en flèche cette semaine avec la perspective de la période des « neufs jours », respectée par un grand nombre d’Israéliens, et durant laquelle toute nourriture carnée est interdite (sauf Shabbat), en souvenir de la destruction des deux Temple de Jérusalem.
Les éleveurs de poissons évaluent à 700 tonnes la quantité de poissons qui sera consommée par les Israéliens dans la semaine qui vient. Et dans cette quantité…250 tonnes de carpes ! Selon les chiffres de l’Union des Eleveurs de Poissons, quelques 19.000 tonnes de poissons sont fournies chaque année sur le marché israélien. Pour Yossi Yaïch, responsable de l’Union des Eleveurs, « la période de l’été est de toutes façons propice à la consommation du poisson, qui est plus léger et digeste que la viande. Les Israéliens y voient un aliment saint et de qualité. Et durant la période des « neuf jours », les ventes ressemblent à celles qui ont lieu aux périodes des fêtes de Tichri ou de Pessah’ » !
Le t(h)on est donné…

Méditerranée : Avec les médecins de la mer (Le Figaro Vert)
Patricia Ricard et Patrick Lelong observent un hippocampe. Victime de la destruction de son habitat, ce poisson se raréfie en Méditerranée. Crédits photo : (Alexis Rosenfeld/Le Figaro Magazine)
Sur l'île des Embiez, au bord de la lagune du Brusc, les chercheurs s'affairent dans les laboratoires de l'Institut océanographique Paul-Ricard. Un cadre de rêve pour des recherches de pointe.
Sur l'île des Embiez, au bord de la lagune du Brusc, les chercheurs s'affairent dans les laboratoires de l'Institut océanographique Paul-Ricard. Un cadre de rêve pour des recherches de pointe. Elodie Rouanet est de retour d'une plongée sur l'un des trois sites d'observation de l'herbier de posidonie. La lagune autour des Embiez est classée site Natura 2000, à la fois label de qualité et label de protection. La scientifique est chargée de diagnostiquer l'état écologique des herbiers de posidonie pour le suivi de ce classement. Cette plante à fleurs est un habitat prioritaire abritant de 20 à 25 % des espèces animales et végétales connues en Méditerranée. Elle sert à la fois de nursery et de garde-manger pour la faune environnante, elle protège le littoral contre l'érosion provoquée par les courants et oxygène la Méditerranée. «Un mètre d'herbier produit chaque jour de 10 à 14litres d'oxygène, soit deux fois plus que la même surface de forêt vierge, souligne la biologiste. C'est aussi un excellent indicateur de la pollution de la mer.»
Depuis les années 60, l'herbier a fortement régressé, notamment aux abords des villes côtières, du fait des pollutions (il ne résiste pas à une eau turbide), des aménagements côtiers, des constructions de ports et de digues. Qui plus est, il est dévasté par les ancres des bateaux et concurrencé par les algues Caulerpa taxifolia et Caulerpa racemosa.
S'immergeant jusqu'à 30 mètres de profondeur, Elodie mesure la vitalité de l'herbier, son taux de recouvrement et son déchaussement. Elle est satisfaite : autour des Embiez, l'herbier est en bonne santé.

Méditerranée, l'espoir renaît (Le Figaro Vert)
La lutte s'organise pour sauver la Grande Bleue. Un combat qui commence à porter ses fruits. Nous avons suivi l'équipe de scientifiques de l'Institut océanographique Paul-Ricard pour un bilan de santé de la Méditerranée. Verdict : elle retrouve quelques couleurs. Un cap à maintenir, il reste beaucoup à faire.
La Grande Bleue est-elle encore un rêve d'azur ?Mare Nostrum serait-elle asphyxiée, condamnée ? Tant elle paraît empoisonnée par les pollutions, les eaux usées et les déchets, ravagée par le bétonnage et l'urbanisation, épuisée par une pêche intensive... Les experts de l'ONU réunis en mars dernier, lors du Forum de Paris sur la Méditerranée ont dénoncé une «mer mar tyrisée, une immense décharge dans laquelle fermentent tous les conflits du futur...». Constat sans appel qui résonne comme un requiem.

Gironde : Port méthanier - La CGT menace de grève en cas de refus du projet (Sud-Ouest)
Le syndicat CGT des Ports et Docks, favorable au terminal méthanier, s'efforce de peser dans le débat à l'approche de l'échéance du 4 août. Avant cette date, l'établissement doit décider de renouveler ou non la convention d'occupation temporaire qui le lie à la société 4 Gas, porteuse du projet.

La Bretagne, pilote de l'éconavigation (Ouest France)
Avec Cap Éconav, le Fleur de Lampaul fait le tour de la Bretagne, cet été.
Avec le Fleur de Lampaul, le vieux gréement de la fondation Nicolas Hulot, Cap Éconav fait le tour du littoral breton, cet été. Succès assuré : en mer, l'écologie fait désormais l'unanimité.
Entretien
D'où est parti Cap Éconav ?
De Douarnenez et la petite association De Navigatio. On sentait que la sensibilité à la protection de l'environnement maritime était partagée. Mais les contacts n'existaient pas entre les acteurs de la pêche, de la plaisance ou de la marine marchande. Les recherches de nouvelles technologies sur les antifouling, sur les moteurs électriques, se faisaient en ordre dispersé. Nous avons alors créé le réseau Cap Éconav en octobre 2007 pour pallier ce besoin. Aussitôt, une centaine d'organisations, dont les fédérations nationales des ports, de l'industrie nautique, etc., nous ont rejoint. Agriculteur bio, je suis dans l'écologie depuis trente ans. Mais une telle unanimité, je n'avais jamais vu ça ! Sans doute que le besoin de réfléchir à notre rapport à la mer, à l'après-pétrole est désormais partagé par tous...

Pays Basque : Greenpeace appelle à préserver la Côte sud (Jpb)
Greenpeace vient de publier Destruccion a toda Costa 2009 , un rapport particulièrement accablant sur le niveau de protection des côtes de la péninsule ibérique. Concernant la partie du dossier intitulée Euskadi, il s'appuie sur les expertises et les combats de différentes associations écologistes basques. Il rappelle que, n'occupant que 15 % de la superficie totale du Sud du Pays Basque, les 254 km de côtes concentrent 60 % de sa population.
Pression immobilière, extension des zones d'activité, déchets urbains, industriels et augmentation du trafic portuaire sont autant de facteurs incriminés dans la dégradation des espaces naturels côtiers. La qualité des sols, des eaux et de l'air s'en ressentirait, entraînant des conséquences sanitaires et écologiques présentées comme «préoccupantes». Au-delà des programmes officiels «autorisés», Greenpeace déplore un grand nombre d'irrégularités dans les décisions d'aménagement sur des zones protégées.
Des carrières contrariantes

Crozon - La Défense offre des morceaux de bout du monde (Ouest France)
Didier Cadiou devant le fort des Capucins, qui vient d'être cédé par la Défense au Conservatoire du littoral. D'ici dix ans, 1 500 hectares vont être cédés.
Une cinquantaine d'hectares, parsemés de fortifications, ont été cédés au Conservatoire du littoral sur la presqu'île de Crozon. Ce n'est qu'un début. 1 500 hectares seront protégés d'ici dix ans.
Entretien : Didier Cadiou (Garde du littoral)
En quoi la cession de ces sites par l'armée est-elle importante ?
L'armée avait installé des défenses tout autour de la pointe des Espagnols, au nord de la presqu'île de Crozon, pour protéger le goulet de Brest. De là, elle pouvait surveiller l'anse de Camaret d'un côté, la rade de Brest de l'autre. À l'intérêt historique indéniable de ces sites (les premiers ici datent de 1666), il faut ajouter un grand intérêt paysager. La promenade le long des falaises escarpées, avec les îlots comme celui des Capucins, est très belle, par tous les temps ! Enfin, ces lieux abritent des espèces animales rares et protégées, des chauves-souris aux faucons pèlerins.
Ces sites sont-ils accessibles immédiatement ?

Riantec (56). Ces petites bêtes qui peuplent le bord de la petite mer de Gâvres (Le Télégramme)
Au coeur de la petite mer de Gâvres, la maison de l'île Kerner propose des balades sur l'Estran, pour découvrir les êtres vivants du bord de mer. Une sortie à faire seul ou en famille.
Cet été, adultes et enfants partent à la rencontre des coquillages, crustacés et autres espèces marines. L'air frais du matin réveille les visiteurs. Armés de sandales ou de bottes, ceux-ci descendent sur la plage à la suite de la guide, Sabrina. Cette dernière enchaîne devinettes, explications et anecdotes amusantes. Après avoir soulevé les algues d'une «laisse de mer» où sont éparpillés quelques détritus, elle récite ce dicton humoristique: «La mer est honnête, elle nous rend tout!»
Mission: trouver un bébé homard

Calvados – Produits de la mer : Le groupe Amaris attend sa reprise (Ouest France)
Aucun produit de la mer ne sort de l'usine flérienne depuis la mi-avril. : Archives
Le tribunal de commerce d'Alençon doit décider du sort des 220 salariés du groupe d'ici le 30 juillet prochain.
Dans l'usine Charles-Amand de Flers, filiale du groupe Amaris, plus aucun produit de la mer ne sort depuis la mi-avril, pour des raisons de trésorerie. Les 180 salariés inquiets attendent d'être fixés sur leur sort. Ils le seront le 30 juillet : le tribunal de commerce d'Alençon fera part du jugement mis en délibéré.
Lundi, le tribunal accueillait les deux repreneurs potentiels du groupe agroalimentaire Amaris, en dépôt de bilan depuis le début du mois d'avril. Sur les deux offres, une seule propose de reprendre le site flérien, l'autre se contentant de celui de Frontignan, dans l'Hérault. Dans tous les cas, l'usine de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, et ses 80 salariés est condamnée.

Franpac. Sans elle, pas de conserves! (Le Télégramme)
Le Télégramme vous emmène, cet été, au coeur d'entreprises au savoir-faire peu connu. Aujourd'hui, Franpac, à Douarnenez (29), qui fabrique 300millions de boîtes de conserve chaque année.
Les boîtes de conserve que vous allez ouvrir lors de vos pique-niques, cet été, viennent peut-être de chez Franpac. La société de Douarnenez (29) travaille pour des entreprises emblématiques. Pâté Hénaff, légumes Bonduelle, sardines Mouettes d'Arvor, Quiberonnaise, Belle-Iloise, Capitaine Cook, Saupiquet, plats cuisinés Larzul... Ce sont les marques les plus connues des consommateurs bretons. Franpac (groupe Massily) détient aussi dans son fichier des clients comme les conserveries de poisson Gendreau, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (85), Delpierre, à Boulogne-sur-Mer (62), Ferrigno, à Port-Saint-Louis-du-Rhône (13). Chaque année, 300millions de boîtes de conserve métalliques et 500millions de couvercles à ouverture facile (parfois vendus à des sociétés concurrentes qui ne fabriquent que des boîtes) sortent des chaînes de l'usine douarneniste.
15.000 tonnes d'acier

FranceAgriMer présente les grandes tendances des achats des Français en produits de la
pêche et de l'aquaculture en 2008 et début 2009 (FranceAgriMer)
FranceAgriMer a présenté aux professionnels de la filière, le 30 juin 2009, les résultats d'un panel sur la consommation à domicile des ménages français en produits aquatiques (1). Ce panel, copiloté et financé par FranceAgriMer, a été réalisé par TNS Worldpanel à partir d'un échantillon représentatif de la population française composée de 12 000 ménages pour le frais et de 20 000 ménages pour les produits gencodés (2), sur un ensemble de 24 millions de ménages consommateurs.
Les grandes tendances alimentaires 2008 comparées à 2007 : recul des achats en volume,
hausse en valeur
En 2008, on assiste à une rupture des évolutions de la consommation en France. Dans un contexte de hausse de prix de 4,8 % sur l’ensemble des produits gencodés (PGC) et des produits frais en libre service dans les grandes et moyennes surfaces (GMS), les ménages ont davantage dépensé (+ 2,2 %), mais ont parallèlement diminué leurs achats en volume (- 2,2 %). Ce recul touche l’ensemble des familles. Celles composées d’enfants de 18 à 24 ans et les célibataires affichent la plus forte baisse.
Les ménages se sont moins déplacés en GMS (90 visites en 2007 et 88 visites en 2008). Le panier de la ménagère se voit amputé de 22 produits et les quantités achetées ont régressé. Les Français semblent également arbitrer au sein de leurs achats et se tournent de préférence vers les MDD (3) (+ 2,2 points de part de marché valeur en 2008) et les hard discounters (+ 0,7 point). On peut être amené à penser que le prix bas devient une préoccupation importante pour une majorité des ménages français.
À noter : les produits équitables, biologiques et produits verts, mêmes s’ils restent marginaux, continuent de séduire les consommateurs avec un gain de 8 points d’acheteurs en trois ans, avec 78,8 % de ménages ayant acheté au moins un de ces produits au cours de l’année 2008 (71 % en 2006). Les achats en quantité significative de ce type de produit concernent 13 % de l’ensemble des ménages.

FranceAgriMer présente les grandes tendances du marché du saumon et de la truite fumés dans l'Union européenne. (FranceAgriMer)
Le 30 juin 2009, FranceAgriMer a présenté aux professionnels de la filière les résultats d'une étude sur les grandes tendances et évolutions du marché du saumon et de la truite fumés dans l'Union européenne depuis 2003. Cette étude, copilotée et financée par FranceAgriMer et le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, a été réalisée par Ubifrance.
La France est, en effet, le premier producteur de saumon fumé de l'Union européenne devant la Pologne. Le saumon est aussi le premier poste d'importation pour les produits aquatiques de la France, faiblement productrice de cette espèce. Avec 27 000 tonnes en 2007, la France est
également le premier pays consommateur de saumon fumé devant l'Allemagne.
Cette étude avait pour objectif de rassembler les données économiques pour permettre à
nos opérateurs de maintenir leur avance quantitative et qualitative sur le marché français, et favoriser le développement d'un solde des échanges positif pour le saumon fumé en France.
Vers une concentration des acteurs : 4 leaders dont 2 Polonais contrôleraient plus de 40 % du marché européen
Il existe un grand nombre de sociétés européennes produisant du poisson fumé (en particulier
Saumon, truite et anguille). Sur le marché du saumon fumé, cependant, certains leaders commencent à apparaître.
Deux sociétés polonaises (MORPOL et SUEMPOL) contrôlaient en 2007 près de 25 % du marché européen. Les sociétés polonaises de plus en plus présentes sur la scène internationale n’hésitent pas à s’associer avec des sociétés d’Europe de l’Ouest. Parmi les « géants », il faut également citer le groupe ALFESCA ou encore MARINE HARVEST qui contrôlent plusieurs sociétés, dont certaines en France.
Cependant un grand nombre de petites et moyennes entreprises couvre encore environ 40 % des besoins du marché européen : une demi-douzaine de sociétés dont le volume de production se situe entre 3 000 tonnes et 5 000 tonnes couvrent ensemble environ 15 % du marché européen, la plupart des autres entreprises du secteur sont des PME dont le volume moyen de production ne dépasse pas les 1 000 tonnes.

FranceAgriMer : Les chiffres clés de la filière pêche et aquaculture en France (édition 2009)

Vente directe : les éleveurs dans leur droit (Journal pb)
Sensible à la question de la légalité qui touche les agriculteurs qui pratiquent la vente directe aux particuliers, Michel Etchebest, maire de Mauléon, l'avait soumise à l'expertise du centre des impôts d'Oloron. Il en résulte en substance que les agriculteurs qui vendent les produits de leur ferme, et de la viande dans le cas qui nous intéresse, sont dans leur droit, dans le prolongement normal de leur activité agricole.
Le ton était monté en début d'année entre les bouchers qui avaient pignon sur rue et les éleveurs qui pratiquaient la vente directe du producteur au consommateur. Les premiers avaient poussé un coup de gueule : «Ou ils sont agriculteurs et éleveurs, ou ils sont bouchers. Mais là, ils bénéficient de leur statut d'agriculteurs et ils n'ont pas nos charges. Ces gens sont en train de détourner un système de distribution à leur profit». «Faux !» avaient rétorqué les seconds : «Pour nous, un paysan, par définition, ça produit, ça transforme et ça commercialise. Cela permet de créer et de maintenir des emplois en milieu rural» et «Il y a de la place pour tout le monde».
«Prolongement normal»

Gujan-Mestras : Les fêtes de l'été au coeur des débats (Sud-Ouest)
Après Larrostréa, les bénévoles préparent Gujan-Mestras en fête.
Tandis que les grandes fêtes de l'été battent son plein, les bénévoles du comité des fêtes se sont réunis en assemblée générale au club house du rugby. Les présidents, André Moustié et David Deligey ont fait le point des manifestations à venir et tiré le bilan de la saison écoulée en présence de Marie-Hélène des Esgaulx, sénateur maire.
André Moustié a souligné la bonne santé du comité des fêtes et la réussite de Larrostréa qui s'est déroulée ce week-end à Larros et des Jeudis de Larros où le comité des fêtes a en charge la restauration rapide. Il a aussi évoqué Gujan-Mestras en fête, programmée début août au lac de la Magdeleine, généralement assortie de succès. « Des manifestations en plein essor, qui contribuent au renom de Gujan-Mestras et ne demandent qu'à monter en puissance. « Le président a salué l'action de l'ensemble des bénévoles et l'implication des associations de la ville, toutes associées à ces grands moments festifs. « Vous êtes le coeur et le poumon de ces grandes organisations, sans vous nous ne serions rien. Nous partageons ensemble les mêmes responsabilités pour leur réussite. »
Solidarité et environnement

Morlaix. «Au port, on ne voit pas la crise» (Le Télégramme)
«Si ça continue comme ça, ce sera une des meilleures années pour nous depuis 2003». La saison démarre bien pour le port de plaisance de Morlaix. Un bilan que dresse son capitaine, Frédéric Boccou.
Frédéric Boccou recompte. «Il reste trois places de libre», annonce-t-il. Le capitaine du port de plaisance de Morlaix a le sourire. L'été a bien démarré. «Il a fait très beau au mois de juin. Du coup, nous avons déjà eu le passage de 310bateaux». Le 14juillet, aussi, a attiré du monde. «Quinze embarcations sont arrivées la veille du feu d'artifice. Il faut dire que c'est un très beau spectacle quand on y assiste de son bateau».
De plus en plus nombreux

Côtes d'Armor - Un collecteur de déchets maritimes près de l'archipel des Ébihens (Ouest France)
Le collecteur de sélectif de déchets est désormais ancré dans l'archpel des Ébihens.
L'entrepriseTerre Mer Concept Environnement vient de transporter à l'aide d'un bateau de pêche de Saint-Cast sa dernière invention pour l'installer en mer près de l'archipel des Ébihens : un collecteur de déchets. En forme de bouchon de champagne, il sera ancré en mer à disposition des voiliers. Engin flottant, le collecteur compte six compartiments de 200 litres chacun.
Adapté pour le tri sélectif, il résiste à des vents de 150 km/h et à une houle de 2 mètres.
Dernier point, non négligeable, il est équipé d'une balise écologique, rechargée à l'aide de panneaux solaires. Apparu il y a une dizaine d'années, en Corse, le collecteur s'est progressivement démocratisé sur plusieurs plages du littoral français, il va désormais être ancré près de l'archipel des Ébihens.
Terre Mer Concept, entreprise basée à Créhen, développe également une cribleuse écologique qui creuse le sable à une profondeur de 5 cm pour nettoyer les plages.

Saint Malo - Le bâteau-usine Joseph Roty II : A la rencontre des marins pêcheurs – producteurs de surimi (Quetzal)
Chroniques d'été du littoral (1)
Cet été, quetzal vous propose pendant quelques semaines d’en apprendre un peu plus sur la réalité humaine et écologique du littoral, à travers des chroniques originales. Ce premier épisode nous amène à la rencontre des marins du Joseph Roty II.
Solidement amarré sur le quai principal du port de pêche de Saint-Malo, le Joseph Roty II est le seul chalutier français et européen équipé pour la pêche au merlan bleu et la fabrication de surimi-base. Les périodes de pêche marquant une pause pour l’été, la Compagnie des Pêches Saint-Malo et son équipage organisent des visites guidées gratuites qui permettent aux passants de jeter un regard sur le monde méconnu de l'industrie de la pêche.

Lorient - C'est l'heure des grandes marées de l'été ! (Ouest France)
Pêcher raisonnablement pour pouvoir pêcher durablement. : Archive Thierry Creux
Cinq jours de gros coefficients, jusqu'à 106 vendredi. Extra pour découvrir les richesses du bord de mer.Mais attention, il y a des règles !
À la bonne heure
Arriver sur les lieux de pêche une heure ou deux avant l'heure de basse mer. Bien repérer la géographie des lieux (rochers, passages d'eau, etc.) afin de ne pas se faire entourer d'eau à marée montante.
Les coefficients de marée

Morbihan - À la découverte des... Marais salants de La Trinité (Le Télégramme)
Chaque mardi, nous partons à la découverte d'un lieu chargé d'histoire et d'histoires, en compagnie d'une figure locale qui nous ouvre la voie... Aujourd'hui: les marais salants de laTrinité-sur-Mer.
Maurice Le Lamer est membre de l'association la Vigie. Né et ayant toujours vécu à LaTrinité-sur-Mer, il en connaît tous les recoins. Il a accepté de nous faire revire l'histoire des marais salants de LaTrinité... Pour accéder aux marais, il faut déposer sa voiture au parking de Kervillen et emprunter un joli chemin de sable longeant la plage. Entre les arbres et les feuillages, on aperçoit les marais salants et leur grenier à sel. Après une centaine de mètres, nous quittons la plage et nous enfonçons dans la végétation. Nous y sommes, le grenier à sel, en parfait état, veille sur les marais abandonnés à la nature. Devenus presque une réserve naturelle ils font aujourd'hui le bonheur des aigrettes, des hérons et des canards. MauriceLe Lamer explique les origines des marais salants de LaTrinité. «Leur histoire remonte au XVIIIesiècle, au vicomte de Wolbock, un riche propriétaire flamand. Il acheta les marais en 1860 mais comme la culture du sel ne l'intéressait pas, il les transforma en parc ostréicole, devenant ainsi le grand initiateur de l'ostréiculture à laTrinité». Mais le projet ne marcha pas et le vicomte dut revendre les marais. «On les réutilisa pour le sel», explique Raymond Le Lamer.

Mayarco - La plage des pêcheurs gagnée par le tourisme (Sud-Ouest)
Sur cette plage de sable fin, on ramassait des algues pour faire du fumier. Une carrière a servi à construire plusieurs maisons biarrotes. Les gens du quartier y venaient
Depuis les années 1960, de nombreux commerces se sont installés sur la plage. (photo a. P.)
Difficile, quand on s'y promène, d'imaginer qu'avant l'arrivée du tourisme, à l'époque où la plage n'était pas devenue le loisir populaire qu'on connaît, les paysans venaient sur la plage de Mayarco, à Acotz, ramasser des algues pour en faire du compost, en empruntant un chemin de terre. Le long du golf miniature, les contrebandiers descendaient vers la mer. On raconte que des pirates faisaient échouer des bateaux sur la plage.

Lannion - Les plaisanciers du Léguer maintiennent le cap (Ouest France)
L'un des objectifs de l'amicale des plaisanciers du Léguer et de son président, Denis Mel, est de « contribuer à faire aimer la mer à travers la pêche et la plaisance ». : Archives
Les membres de l'association continuent d'oeuvrer pour promouvoir la pêche de loisir en transmettant, notamment, leur flamme aux plus jeunes. Le tout dans une ambiance conviviale.
À midi, jarret grillé et saucisses. Le menu de la traditionnelle fête des plaisanciers du Léguer qui s'est tenue dimanche au port de Beg-Hent montrait qu'on peut être amateur de bars et autres maquereaux sans pour autant négliger les nourritures terrestres. Cette dixième édition a réuni 220 convives servis par une trentaine de bénévoles. Seule petite ombre au tableau, la météo a interdit de sortir en mer contrairement à ce qui était prévu. Mais cette obligation de rester à terre n'a pas entamé la bonne humeur des convives.

Nantes : un forum mondial de la mer en 2011 (Ouest France)
C'est la bonne coordination entre Nantes et Saint-Nazaire qui a valu aux deux villes d'accueillir conjointement le forum mondial de la mer BioMarine.
S'appuyant sur sa recherche et son innovation, Nantes-Saint-Nazaire va accueillir dans deux ans le 3e forum BioMarine à la Cité des congrès de Nantes.
La métropole Nantes-Saint-Nazaire vient d'être retenue pour accueillir en 2011 le forum international BioMarine. Il s'agit d'organiser la rencontre des plus grands leaders du monde scientifique, politique et industriel, « afin de favoriser l'innovation pour le développement durable des activités de la mer et des océans ».
Il y a aussi le projet de faire émerger un enjeu politique : une vision maritime européenne commune. Ceci implique une redéfinition géopolitique de la mer, ainsi que des questions relatives à la sécurité, à l'environnement et l'énergie. Enfin, ce congrès est également une convention d'affaires entre les acteurs économiques du secteur.
Le premier forum du genre a eu lieu en octobre 2008 à Marseille et Toulon, durant la présidence française de l'Union. Le second est en préparation à Monaco. À terme il devrait s'inscrire dans un cycle triennal entre l'Asie, l'Amérique du nord et l'Europe. Dans ce contexte, le groupement Nantes-Saint-Nazaire espère bien devenir une destination récurrente de BioMarine en Europe.
Blue Cluster

Radio de la Mer. Rachetée par Contact Group (Le Télégramme)
Contact group, basé à Tourcoing et propriétaire de plusieurs radios vient de racheter la Radio de la Mer. Lancée en 2005 sur internet par Jean-Michel Brosseau, un ancien de Radio France, la radio de la Mer émet depuis mai2007 sur la bande hertzienne. Elle possède sept fréquences sur la façade maritime ouest dont deux en Bretagne (Lorient 92.7 et Brest 90.5).

Manche - Un fort coefficient de pêcheurs ce mercredi (Ouest France)
Trois jours de grande marée se profilent.
Jusqu'à vendredi, le littoral va vivre à l'heure des grandes marées. Explications et conseils avant de partir à la pêche à pied.
105, 105 et 102. Trois jours de grandes marées se profilent. À partir de mercredi, l'estran se dévoilera beaucoup plus qu'à l'habitude. Le phénomène des marées a lieu toutes les six heures.
Cette marée estivale sera soumise à la météo. « Même s'il fait gris, il y aura matière à se faire plaisir et à s'amuser, note Denis Galbadon, président de l'association pour une pêche respectueuse et responsable. Bien qu'il y ait du vent et que la mer soit froide, on va trouver du bouquet, des étrilles, des palourdes, de bigorneaux. Plus loin, des yams. La pêche aux praires en revanche est interdite. »

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/