mercredi 22 juillet 2009

4 au 9 juillet 2009

Prix du poisson. Des inquiétudes sur les quais (Le Télégramme)
Au plus bas depuis le début de l'année, les cours du poisson pèsent sur l'équilibre des armements. Déstabilisés par la conjoncture, les marchés s'effondrent.
Plus d'un an après la crise du gazole, la pêche traverse une nouvelle période difficile. Sans épargner, cette fois, un métier. En cause, les cours sous criées. «Les marins ont une paye. Mais notre dernière marée est une opération blanche», témoigne Jean-Baptiste Goulard, le patron armateur du Coppelia, un chalutier hauturier de 20 mètres, armé au Guilvinec.
Mardi, de retour d'une marée de douze jours dans l'Ouest-Bretagne, il avait notamment débarqué raie, cardine et lotte.
«Mes 2 tonnes de raie et une tonne de cardine ne se sont pas vendues. Seules les 4 tonnes de lotte sont parties au prix de saison», explique-t-il. Une situation pas sans conséquence pour le patron de 27 ans.
Des risques financiers

Pour les pêcheurs et mareyeurs, la crise n’en finit pas (Le Monde)
“Vous ne nous avez pas porté chance”, me lance Philippe Violleau à mon arrivée à la vente à la criée du port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, ce mardi matin à 6 h 35. La pêche ne fut pas miraculeuse, loin sans faut. Moins d’une tonne, qui n’occupe qu’un coin du vaste hangar.
Philippe Violleau, 52 ans, cogèrant de la Marée vendéene avec sa soeur Françoise, est l’un des principaux mareyeurs de la dizaine que comptent ce port de Vendée. “Mareyer, c’est travailler le poisson”, précise-t-il. Acheter la meilleure qualité au meilleur prix, lors de cette vente aux enchères qui a lieu chaque jour, sauf le week-end. Préparer le poisson à l’atelier - éviscérer, étêter, lever les filets -, mettre en caisse, expédier aux acheteurs (grandes surfaces, grossistes, poissoniers).
Ca ne crie pas beaucoup, c’est même assez silencieux. Chaque mareyeur appuie sur un petit boîtier quand il est prêt à acheter au prix qui défile sur la machine. Quand personne ne surenchérit, le gagnant jette un coupon à son nom dans le bac acheté. Ce matin, il y a surtout de la sole, très chère en cette saison, des bars, et des merluchons. En 20 minutes, tout est vendu. Il faudra revenir vers 9 heures, au retour de la pêche à la sardine,et vers 14 h 30, pour le merlu de ligne.

Plan de sortie de flotte. Huit bateaux bretons de plus (Le Télégramme)
Huit navires bretons sont inscrits sur la nouvelle liste de bateaux retenus dans le cadre du plan de sortie de flotte. Ils s'ajoutent aux 36 bateaux bretons déjà envoyés à la casse à l'automne dernier. Ces navires sont les suivants. Pêche à l'anguille : Ar Wrac'h, Panis II (Saint-Brieuc); Ma petite Sirène (1), Anrica II (1), Gwenaelle III (1) (Auray); Breizh Ma Bro, l'Azur, Eagle (1) (Vannes).

Crabe. Le tourteau envahit les quais (Le Télégramme)
Depuis quelques semaines, des tonnes et des tonnes de tourteaux sont débarquées dans les ports. Comme l'an dernier, les prix ont fondu en criée et sur les étals. Un phénomène qui inquiète la profession.
Depuis quelques semaines, les caseyeurs du nord de la Bretagne reviennent les viviers remplis de tourteaux. La saison bat son plein mais l'offre étant supérieure à la demande, les prix sont au plus bas. «En ce moment, on est à 1,70EUR le kilo sous criée pour les pièces de 600 grammes, précise Bernard Mouden, de l'Organisation des pêcheries de l'Ouest Bretagne (Opob). Soit dix centimes au-dessus du prix de retrait. C'est peu». À Roscoff (29), tout le monde a en tête la crise de surproduction qui a frappé la flottille l'an dernier. Les armateurs des gros caseyeurs de 20 mètres, qui partent pour des marées de dixjours, avaient accepté de diviser par deux les apports pour maintenir les prix.
Période délicate
Arrivera-t-on à ces extrémités cette année? Jean-Pierre Carval, président du comité des pêches du Nord-Finistère, ne veut pas y croire. «Certes, la période est délicate. Mais la profession est organisée. On a limité le nombre de casiers à 250 par homme embarqué, avec impossibilité de dépasser les 1.000 casiers par bateau. Récemment, certains bateaux ont retardé de plusieurs jours la marée pour modérer les apports».

La représentation dans le milieu de la pêche : réaction d’un pêcheur (CLPM Le Guilvinec)
Le jeudi 25 juin 2009 à la page marine dans le quotidien Ouest-France un article m’a interpelé. Le titre : Pêche : Pierre-Georges Dachicourt réélu. Il est écrit : Pierre Georges Dachicourt avait été vivement décrié sur la côte atlantique lors des grèves de 2008. Il lui était notamment reproché de défendre les intérêts de son port d origine.
Ceci est une vérité mais ce que les pêcheurs Cornouaillais ont dénoncé, était la représentation de M. Dachicourt. Président du CNPM (Comité National des Pêches Maritimes), il a, à plusieurs reprises lors des mouvements de 2008, critiqué via la presse les pêcheurs, n’hésitant pas à crier haut et fort que les pêcheurs n’avaient pas de quoi manifester. Mais qui représentait-il dans ces discours ? Certainement pas le pêcheur. Mais alors pourquoi était-il élu ?????
La pétition expédiée au Ministre demandant la démission de M. Dachicourt était destinée à dénoncer cette vérité, cette parodie de représentation.
C’est là un des paradoxe de la pêche française. Il y a des instances élues pour représenter le pêcheur et il s’avère que ce n est pas le cas. Les élus ne font pas le travail pour lequel ils sont designés. Dans ces conditions, comment voulez-vous que la pêche évolue dans le bon sens ? Qui croire à la pêche ? Qui représente qui et quoi à la pêche ?

Thon : Introduction de la Sapmer en bourse (Boursier.com)

La SAPMER en bourse le 8 juillet (Clicanoo)
Le leader de la pêche industrielle française fera son entrée en bourse le 8 juillet. Créée à la Réunion en 1947, la SAPMER, rachetée en 1989 par BOURBON, a été cédée en 2005 à Jaccar, holding personnelle de Jacques de Chateauvieux. SAPMER exerce son activité de pêche principalement dans la zone économique exclusive (ZEE) des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). La pêche dans cette région est strictement réglementée par l’administration des TAAF, qui délivre les licences de pêche et octroie des quotas de capture aux armateurs français de la zone. Les navires de l’armement pêchent la langouste rouge, le thon et la précieuse légine, dont il assure 20% de la production mondiale (soit environ 16.000 tonnes par an). SAPMER gère 7 palangriers, dont 4 autorisés à pêcher dans les TAAF. SAPMER mise beaucoup sur le thon de l’océan Indien, un marché de 1.5 million de tonnes. Pour cela, trois thoniers de nouvelle génération, longs de 90 mètres, ont été commandés aux chantiers Piriou. Le premier, le Franche Terre, sera livré ce mois-ci.

Sapmer : admission directe sur Alternext Paris.
(CercleFinance.com) - NYSE Euronext annonce l'introduction aujourd'hui sur Alternext de Sapmer, un groupe de pêche industrielle basé à l'île de La Réunion.
L'opérateur boursier précise que Sapmer a réussi à lever cinq millions d'euros par le biais d'un placement privé, opération suivie d'une procédure d'admission directe.
Sur la base d'un cours de référence de 15 euros l'action, la capitalisation boursière de Sapmer est aujourd'hui estimée à 51,5 millions d'euros.
Nous sommes ravis d'accueillir Sapmer sur Alternext, deuxième introduction sur ce compartiment de marché depuis le début de l'année', indique Jean-François Théodore, le directeur général adjoint de NYSE Euronext.
Fondé à la Réunion en 1947, Sapmer compte aujourd'hui 200 salariés, pour un chiffre d'affaires annuel de 35 millions d'euros, dont 90% réalisé à l'export (Japon et Asie).
Le groupe envisage de doubler son activité d'ici 2012.

Concarneau. Les premières formations «anti-piraterie» (Le Télégramme)
Comment réagir en mer face à une attaque pirate? La question agite les armements, tant à la pêche qu'au commerce. Des formations destinées aux équipages sont organisées à Concarneau. Une première en France.
Quinze minutes: c'est la durée moyenne d'un acte de piraterie maritime, entre la détection de la menace et l'arrivée des assaillants à bord. Un quart d'heure durant lequel la panique grandit inévitablement au sein d'un équipage, et avec elle, le risque de mauvaises réactions. La pire? Avoir l'envie d'en découdre.
«Ne pas transformer les marins en guerrier»
«L'une des règles essentielles que nous transmettons aux marins est de ne pas riposter: il n'est pas question de les transformer en guerriers», souligne Stéphane Papillon, ancien commando

La CFDT: «La seule option qu'il nous reste» (Le Télégramme)
Le responsable des thoniers tropicaux à la CFDT, Arman Quentel, considère cette opération comme étant la seule solution qui reste aux pêcheurs.
Armand Quentel, responsable des thoniers tropicaux à la CFDT Bretagne, confirme l'utilité de l'opération. «Dans l'attente d'une solution miracle, c'est aujourd'hui la seule option qu'il reste pour sauver économiquement la pêche au thon tropical. Nous ne pouvons plus tenir: les gars ne dorment plus, restant toujours prêts à manoeuvrer, les relèves d'équipage doivent se faire à l'Ile Maurice depuis un mois... La protection avec des forces classiques, maritimes et aériennes, n'a pas porté ses fruits; cette présence de militaires à bord est de nature à dissuader les pirates d'attaquer, des exemples récents l'ont montré. Cela semble mieux adapté.»
Pas de droit de retrait pour les marins menacés
«Il est dans les prérogatives d'un capitaine de faire appel à la force publique en cas de menace. Reste qu'aujourd'hui il n'est pas prévu de droit de retrait pour les membres d'équipage s'ils se sentent en danger: c'est là-dessus que nous allons désormais appuyer, tout comme sur les questions des assurances et des primes de risque.»

Où en est la recherche sur la surmortalité ? (France 3)
La surmortalité inexpliquée des petites huîtres, qui a déjà sévi en 2008, a réapparu à Marennes-Oléron
L'année dernière, la surmortalité des naissains avait fait des ravages dans la production d'huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Cette année, le même fléau réapparaît et on n'en connaît toujours pas la cause. Le Préfet de Chte-Mme a pris le 5 juin un arrêté d'interdiction de transfert d'huîtres du bassin, dans toute la France
8 juillet 2009 : où en sont les recherches d'IFREMER ?
A La Tremblade, on s'active à essayer de trouver les raisons de la surmortalité des naissains. Tous les facteurs doivent être pris en ligne de compte : l'huître, son environnement et d'éventuels éléments pathogènes. En outre, les éléments pathogènes peuvent n'agir que sous certaines conditions. C'est ce qu'il faut établir, mais le stress que l'on fait subir aus coquillages ne serait peut-être pas étranger à l'importante mortalité des bébés. Au laboratoire IFREMER de La Tremblade, on travaille actuellement à une sélection de souches plus résistantes.
Interview de la vidéo "Recherches au labo IFREMER de La Tremblade" :
André Gérard, Responsable des programmes aquaculture IFREMER

Caen. Les ostréiculteurs réclament des aides (Le Télégramme)
Une petite centaine d'ostréiculteurs ont organisé ce matin un barrage filtrant sur le périphérique de Caen pour demander des aides de l'Etat face à un problème de surmortalité des jeunes huîtres.
Cette manifestation vise à "demander des aides de l'Etat et davantage de soutien de l'Ifremer" face au problème de la surmortalité des jeunes huîtres qui se pose pour la seconde année consécutive, explique Joseph Costard, président de la section régionale conchylicole Manche-Mer-du-Nord (du Mont-Saint-Michel à la Belgique).
L'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) a lancé depuis un an un programme de recherche sur l'agent pathogène, non encore identifié avec précision, à l'origine de cette surmortalité.
Les ostréiculteurs sont d'autant plus inquiets

Normandie - Des ostréiculteurs sur le périphérique de Caen (Ouest France)
Les ostréiculteurs ont distribué des huîtres aux automobilistes hier matin, d'abord sur le viaduc de Calix puis à l'entrée de la zone commerciale Mondeville 2.
Ils étaient 150 environ, hier matin, à distribuer des huîtres pour dénoncer l'absence de réponse face à la surmortalité des naissains.
« Prenez ces huîtres, c'est peut-être la dernière fois que vous en mangerez... » C'est ainsi que certains automobilistes ont été accueillis au rond-point d'entrée dans la zone commerciale de Mondeville 2, hier matin. Environ 150 ostréiculteurs normands distribuaient huîtres et tracts. Juste avant, sur le viaduc de Calix, la manifestation a fortement perturbé la circulation.
Depuis 2008, les élevages sont touchés par une surmortalité inexpliquée des naissains (les bébés huîtres) qui va de 30 % à 80 %. « Un virus et trois bactéries ont été identifiés, sans que l'on sache lequel est responsable ou bien si c'est leur mariage qui est en cause », explique Joseph Costard, président de la section régionale conchylicole Normandie ¯ Mer du Nord.

Baie du Mont Saint Michel - Moules de bouchot AOC : la saison s’ouvre (La Manche Libre)
La saison de production de la moule de bouchot AOC de la baie du Mont-Saint-Michel s’étend de la mi-juillet à la mi-février. Elle concerne 70 mytiliculteurs.
La quatrième saison de production de moules de bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel va s'ouvrir autour du 15 juillet pour se prolonger jusqu'à la mi-février.
Ces moules, les seules à avoir obtenu en 2006 le label AOC, font sur un marché très concurrentiel jeu égal en raison de leur qualité avec celles en provenance d’Espagne (beaucoup plus grosses), mais également d’Irlande et d’Italie. Ainsi la production AOC de la baie du Mont-Saint Michel, obtenue sur 240 kilomètres de bouchots, représente-t-elle le quart des moules de bouchot françaises et 13 % de toutes les ventes de moules effectuées en France.
100 % AOC
Le label de qualité a aussi une influence sur les prix puisque ces produits n’ont encaissé qu’une baisse minime de 2,3 %, alors que les autres moules de bouchot, normandes, ont dû baisser leurs prix de 15 à 20 % afin de trouver preneurs. D’ailleurs, les prix de la moule AOC font figure de référence puisque chaque année les professionnels des autres bassins de production attendent l’ouverture de sa saison pour fixer leurs prix de vente. Ceux-ci sont entre 10 et 27 % inférieurs, en fonction de la qualité et des volumes.
Pour les producteurs, cette différence tient à la bonne image des moules AOC auprès des restaurateurs en particulier. C’est sans doute pourquoi l’ensemble de la production de la baie du Mont est en passe de devenir 100 % AOC. Sur les 70 mytiliculteurs de la baie, 65 % seulement avaient adéhré à l’AOC en 2006. Cette proportion est passée à 80 % la saison suivante, puis à 98 % lors de la saison 2008-2009, marquée par une production de 10 700 tonnes. Au plan économique, les moules de bouchot AOC de la baie du Mont-Saint-Michel font vivre 250 personnes et représentent un chiffre d’affaires annuel de 20 millions d’euros.

Jérôme Lazard : « Une aquaculture adaptée aux territoires » (Cirad)
Elever des poissons pour nourrir la planète, titre, en édito, les Cahiers Agricultures dans un numéro spécial consacré à la pisciculture de demain. Un défi à la fois complexe et prometteur pour la recherche. Entretien avec Jérôme Lazard, spécialiste de l’aquaculture au Cirad et coordinateur, avec René Lésel, du numéro spécial.
Quel rôle l’aquaculture peut-elle jouer dans un contexte de forte croissance de la population mondiale ?
Jérôme Lazard : Ce n’est que depuis 2008 que l’aquaculture a rejoint la pêche en termes de production de ressources alimentaires pour les êtres humains. Jusqu'au début des années 1970, la production de l’aquaculture était quasiment négligeable par rapport aux ressources aquatiques vivantes provenant des captures de pêche. Mais la production issue de l’aquaculture a progressé de 10 % par an ces vingt dernières années. Dans le même temps, la croissance de la production issue de la pêche a ralenti pour atteindre un plateau. Tout cela, bien sûr, dans un contexte de forte augmentation de la demande liée à la fois à la croissance de la population et à la hausse de la consommation en protéine. L’avenir semble donc être à l’aquaculture.
Est-il aujourd’hui possible de cerner à la fois le potentiel et les limites de l’aquaculture ?

Bassin d’Arcachon - Huîtres : vers l'étude de nouveaux tests (Sud-Ouest)
Le ministre a promis de saisir immédiatement la Commission européenne
Au sortir de la réunion organisée, hier matin, au ministère de l'Agriculture, Olivier Laban (représentant des ostréiculteurs du Bassin) se voulait confiant. Contrairement à ce que craignait Olivier Laban, président de la section régionale conchylicole, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Christian Frémont, était bien présent, hier matin, à la réunion organisée au ministère de l'Agriculture, pour tenter de dénouer la crise que vivent, pour le cinquième été consécutif, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon. « Il a été étonné d'entendre certaines choses », confie Olivier Laban qui a retrouvé « le même homme, simple et abordable » que lors de la marée noire, lorsqu'il était préfet d'Aquitaine.
Autour du nouveau ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, il y avait aussi la conseillère santé du Premier ministre, le préfet d'Aquitaine, Dominique Schmitt, « une présence importante » selon Olivier Laban, le directeur d'Ifremer Arcachon, Roger Kantin, où sont pratiqués chaque semaine les tests de la souris, ainsi que la directrice de l'Afssa qui défend le test souris.

Bassin d’Arcachon - Pas d'ostréiculteurs à l'Élysée (Sud-Ouest)
La promesse, faite jeudi aux ostréiculteurs, n'est pas tenue
Contrairement à ce qui lui avait été promis jeudi dernier, Olivier Laban, le président de la section régionale conchylicole, ne sera pas reçu, cette semaine, à l'Élysée.
Ni par Nicolas Sarkozy, même s'il n'y croyait guère. Ni par son directeur de cabinet, l'ancien préfet d'Aquitaine, Christian Frémont, comme c'était pourtant quasiment assuré.
Hier, Olivier Laban a même cru comprendre qu'il ne devrait pas davantage croiser Christian Frémont, ce matin, au ministère de l'Agriculture où il est reçu pour la première fois par le nouveau ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire.
Soutien des élus
« Je suis très en colère » lâche le représentant des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon. « C'est avec cette promesse que, la semaine dernière, j'ai réussi à calmer les ostréiculteurs. Je découvre qu'une fois de plus on m'a raconté des histoires. Je voudrais qu'on me respecte. Je n'apprécie pas. »
Du coup, Olivier Laban a hésité à se rendre, aujourd'hui, à Paris. « Sincèrement, j'en ai marre. Mais les élus m'ont convaincu d'y aller. » Des élus qui soutiennent unanimement les ostréiculteurs. Vendredi dernier, la sénatrice-maire UMP de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx, et le député-maire socialiste du Teich, François Deluga, ont même fait taire leurs différences politiques pour rédiger un communiqué commun dans lequel ils « exigent que l'État revienne immédiatement sur sa décision (de ne pas retenir le test du rat) et qu'une solution soit trouvée maintenant ». Du rarement vu.
Ministère de l'Agriculture
Olivier Laban ne sera cependant pas seul au ministère de l'Agriculture. Il devrait être accompagné de Roger Kantin, le directeur du laboratoire Ifremer d'Arcachon qui réalise, chaque semaine, le test biologique controversé de la souris, et du préfet de Région, Dominique Schmitt,

Morbihan - Cap 2000.Agriculteurs et ostréiculteurs dans le même bain (Le Télégramme)
L'association Cap 2000, dont l'assemblée générale avait lieu, cette semaine, à Auray, regroupe des agriculteurs, pêcheurs et conchyliculteurs qui se mobilisent pour améliorer la qualité des eaux de mer morbihannaises. Chaque année, leur action conjointe permet un suivi bactériologique du milieu conchylicole. «Il y a un fort risque pour que de nombreuses zones A passent en B dans le Morbihan», souligne le président de Cap 2000, Philippe Le Dressay, agriculteur à Vannes. Une huître élevée en zone A peut être commercialisée directement, tandis qu'en zone B elle doit auparavant passer 24 à 48heures en bassin.

La pisciculture part à la chasse aux idées reçues sur le poisson d'élevage (Les Infos Vertes)
La filière piscicole défend l'image d'une activité économe, non polluante et complémentaire de la pêche.
Voici un étonnant paradoxe. Alors que la quasi-totalité de l'alimentation en viande est assurée par l'élevage (et que la chasse n'est plus depuis longtemps considérée comme un moyen moderne de nourrir les hommes), la situation est exactement inverse pour le poisson.
Dans ce domaine, les pêcheurs sont considérés comme des travailleurs et non des prédateurs ; le poisson sauvage est perçu comme noble alors que le poisson d'élevage est suspect.
Et la pisciculture est accusée de tous les maux : elle pillerait les mers, polluerait les eaux, produirait des poissons d'une qualité inférieure.

Canada - La ministre Shea annonce de nouveaux investissements en soutien à des projets novateurs en aquaculture en Colombie-Britannique
Des entrepreneurs oeuvrant dans le secteur aquacole en Colombie-Britannique recevront des fonds additionnels en vue d'innover leur exploitation, de donner une bouffée d'oxygène à leur productivité et d'améliorer leur rendement économique.
L'honorable Gail Shea, ministre des Pêches et des Océans, a annoncé aujourd'hui que six entreprises de la province bénéficieront de plus de 930000 $ pour les aider à améliorer leurs activités.
"Lorsque nous investissons en vue de renforcer le secteur de l'aquaculture, nous investissons en vue de créer des emplois et de nouvelles opportunités d'affaires pour les collectivités côtières de la Colombie-Britannique," a déclaré la ministre Shea. "Notre objectif est d'appuyer le secteur aquacole afin qu'il soit encore plus novateur, durable et compétitif".

Algérie - Quand on ne sait pas vivre sans la mer en Kabylie (La Tribune)
Arezki Mahrour a hérité de la passion du métier de la pêche. Il a appris à aimer la mer et les rudiments de son gagne-pain avec son père, ancien marin pêcheur forcé à la retraite par le poids de l’âge. Originaire d’un village de la commune côtière d’Iflissen (les pirates en kabyle), à une quarantaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou, le milieu naturel et l’environnement social ont sûrement joué un rôle dans sa formation de marin pêcheur. Arezki a peut-être fait son apprentissage de la marche sur le sable de la plage célèbre Tamda Ouguemoun, Zegzou (verdure) pour les natifs d’Iflissen. A 11 ans, en 1987, il entame sa première sortie en mer avec un cousin adulte absolument trempé dans les expériences difficiles, parfois dangereuses ou mortelles du métier. Deux de ses frères sont absorbés par la passion de la mer. Une famille de marins pêcheurs d’Iflissen, ce qui est presque un pléonasme dans la région. Même si ces derniers par la volonté des pouvoirs publics qui, on dirait, marginalisent sciemment le développement du littoral kabyle, ignorent les préoccupations des professionnels de la mer causant ainsi un manque d’engouement des jeunes et des apprentis pêcheurs pour les métiers de la pêche et de l’aquaculture.

Sénégal - Aquaculture à Ziguinchor : Relance des activités d’alevinage et de production (Le Soleil)
L’aquaculture est en passe d’être relancée dans la région de Ziguinchor. Des sites potentiellement aquacoles sont identifiés et la station du pont Emile Badiane réhabilitée pour servir d’alevinage de tilapia d’eau saumâtre. Avant décembre, 1 500 000 alvins y seront produits puis, distribués dans des fermes publiques de production, prévues un peu partout, à Ziguinchor, Bignona et Oussouye.
Selon Mamina Daffé, directeur technique de l’agence nationale de l’aquaculture, il y aura à Ziguinchor une ferme industrielle, d’une capacité de 500 tonnes /an et qui créera 200 emplois directs. L’agence ouvrira également une antenne Sud, avec le concours des autorités locales pour être plus proche des aquaculteurs et les appuyer correctement. Dans la région, l’aquaculture se fera en étang (élevage en cage flottante dans les plans d’eau) et dans les marres d’eau (bassins de rétention, entre autres.) Les poissons, la crevette, les huîtres et crabes seront, entre autres espèces, à élever.

Les eaux libanaises se vident de leurs poissons (Romandie)
"Avant, on pêchait 40 kg de poisson en quelques heures. Aujourd'hui, on s'estime heureux d'en rapporter un ou deux par jour", lâche avec amertume Moustapha Chaalane, 68 ans, assis en face du pittoresque port de Tyr, dans le sud du Liban.
Surexploitation, pollution et pêche à la dynamite ont ravagé la faune marine sur les 220 kilomètres que compte le littoral méditerranéen libanais, privant les 8.000 pêcheurs de la ville côtière de Tyr de leur principale ressource.
"Dans les années 60, 70 et 80, la mer regorgeait de poissons et la situation financière des pêcheurs était très enviable", explique Moustapha, pêcheur depuis l'âge de dix ans et père de sept enfants.
Quelque 2.000 familles vivent de la pêche à Tyr, une ville de 100.000 habitants à environ 20 km de la frontière avec Israël, selon Khalil Taha, président du syndicat local des pêcheurs.
"Un pêcheur gagnait facilement 500 dollars par semaine, alors qu'il ne touche actuellement que 200 dollars à la fin du mois", soit moins que le salaire minimum (333 dollars), affirme le syndicaliste.

Kisangani : Pêche difficile aux Chutes Wagenia !
Les Chutes Wagenia sont réputés pour l’originalité des techniques de pêche y développées depuis des siècles par des pêcheurs Enya.
« Normalement, à travers la grande et la petite pêcherie, près de 400 kg de poissons sont attrapés et mis en vente par jour sur les divers marchés de Kisangani » me renseigne Issa, un jeune pêcheur trouvé près des rapides du Chute.
Mais, aujourd’hui, avec la montée des eaux du fleuve Congo, les pêcheurs Enya éprouvent des sérieuses difficultés dans l’exercice de leur métier. Malgré la technicité de la pêche enya, un autre pêcheur désespéré s’avoue vaincu : « Depuis le matin, j’ai tout essayé : le Katambo (technique de pêche pratiquée sur la pirogue au bord des rapides) ; le Maïne (sorte de pêche consistant à aller sous eaux pour chercher les poissons par la main) ; l’Itilo (c’est la sorte de pêche qui consiste à faire des cercles de lianes pour servir de tendeur aux nasses, des lianes étant placées sous les eaux du fleuve). Mais, au final, le résultat est décevant : peu de poissons attrapés ! »
La conséquence

Guérande - Débuts encourageants pour la récolte de sel (Ouest France)
Guillaume de Noüe, paludier à Guérande, a commencé la récolte de la fleur de sel.
Depuis une dizaine de jours, les paludiers de Guérande et les sauniers de Noirmoutier sont au travail. Ils espèrent faire mieux que les deux dernières années.
Guillaume de Noüe, paludier à la coopérative de Guérande, croise les doigts et touche le bois de sa lousse à fleur de sel, une louche en châtaignier : « L'année dernière, j'ai ramassé 180 kg de gros sel et 1,6 tonne de fleur de sel. C'est vraiment peu. On espère tous faire mieux. »
Il est 17 h pile. C'est le moment où la fameuse fleur de sel se cristallise après une journée de beau temps et de vent. Elle se forme comme des plaques de glace à la surface de l'eau des oeillets, au centre de la saline. Muni de sa lousse, Guillaume, 40 ans, recueille avec minutie la fine fleur, pour éviter qu'elle ne coule à pic.
Depuis deux ans, à Noirmoutier un peu plus qu'à Guérande, les récoltes sont désastreuses et même « proches de zéro », commente Bernard Chamley, directeur de la coopérative Aquasel, sur l'île de Noirmoutier. Tant et si bien que les stocks s'amoindrissent. Toutefois, Camille Malbois, chef de produit à la coopérative de Guérande, se veut rassurante : « On a trois ans de gros sel et une année et demie de fleur de sel dans les réserves. »

Le Grenelle de la mer s'achèvera vendredi avec des propositions concrètes (AFP)
Le Grenelle de la mer s'achèvera vendredi avec la tenue d'une "table ronde finale" qui devra présenter des propositions concrètes pour préserver la mer et ses ressources.
Lancé début avril sur le modèle du Grenelle de l'environnement avec des groupes de travail réunissant les représentants de cinq collèges - Etat, collectivités locales, syndicats, patronat et ONG - ce forum a produit plus de 600 propositions.
Pollutions, bétonnage du littoral, biodiversité, énergies marines, gouvernance internationale, tout ou presque a été passé en revue.
La table ronde finale doit maintenant permettre de dégager un consensus sur les mesures à retenir.
Le président de la République Nicolas Sarkozy

Aquarium et goémon, l'art de faire fructifier la mer (le Monde)
Christine Bodeau, 58 ans, rêvait d'Australie. Après un long séjour au Canada, elle est venue bâtir son entreprise là où elle était née : dans le goémon. Ingénieur en biotechnologie, docteur en biochimie, moitié scientifique, moitié fonceuse, l'entrepreneuse a fondé Science et mer en 1986. La société fournit aujourd'hui 85 % des centres français de thalassothérapie en crèmes, pâtes, cataplasmes, gels, sels à base d'algues. Elle emploie une centaine de personnes, consomme quinze tonnes d'algues par mois et réalise 10 millions d'euros de chiffre d'affaires.
"J'ai commencé par mélanger des poudres dans une bétonneuse. Le secteur avait besoin d'un coup de fraîcheur, nous avons apporté un peu de glamour et bien expliqué les propriétés des algues." Depuis, avec un associé, elle a créé une ligne de cosmétiques vendue en pharmacie.
Avec ses centaines d'espèces d'algues, le nord du Finistère constitue un gisement unique au monde. La tradition de la récolte y est ancienne, mais fragile. Une vingtaine d'entreprises utilisent cette ressource, contre trois ou quatre il y a vingt ans, et le secteur représente plus de 1 800 emplois.

À l'attaque des moustiques (Presse Océan)
L'EID a repéré les parcelles où l'aspersion est nécessaire et la lutte anti-larvaire commence dès février.
Depuis plusieurs années, un organisme public régule la présence de moustiques sur la côte. Et sans insecticides.
Ah l'été, les soirées dans le jardin et les attaques en règle de bataillons de moustiques... On frappe dans ses mains comme un danseur de flamenco ou on se parfume à la citronnelle, c'est au choix. Toutefois, il y a aussi une équipe qui travaille à affaiblir la présence du moustique en Presqu'île. L'Entente interdépartementale de démoustication travaille sur le terrain en s'attaquant aux larves. « Les moustiques pondent sur des vases salées et humides. Leur gîte de prédilection c'est le marais salant en friche », explique Marc Rozec, chef de service départemental de l'EID.
Des gîtes noyés
Dans ces vases, sont engloutis des stocks d'oeufs qui peuvent éclore dès que la vase est recouverte d'eau. Aussi devant ce constat, la première solution de l'EID a été de remettre ces friches en eau. « Notre métier se base sur une connaissance fine du marais. On repère ceux qui sont abandonnés grâce à des plantes témoins (certaines graminées et des salicornes). De là, on se met d'accord avec leurs propriétaires pour une remise en eau. Sachant que c'est l'EID qui finance, ça se passe très bien ». En dix ans, l'EID a remis 320 ha de marais en eau. « Et 115 ha ont été repris pour exploitation », précise Marc Rozec. Car cette méthode de régulation - appelée aussi lutte physique contre les moustiques - a accompagné la reprise salicole : la vase ne se fend pas, l'hydraulique d'origine est respectée, ce qui permet au nouvel exploitant d'hériter d'un marais en moins mauvais état que s'il était resté sec. Bien sûr cette remise en eau doit être accompagnée et les agents de l'EID vérifient régulièrement les niveaux d'eau. « On ne noie pas les marais, seulement 15 à 20 cm d'eau et on baisse les niveaux en hiver ».
Des larves détruites

Pays Basque - Greenpeace appelle à préserver la Côte sud (le Journal)
Greenpeace vient de publier Destruccion a toda Costa 2009 , un rapport particulièrement accablant sur le niveau de protection des côtes de la péninsule ibérique. Concernant la partie du dossier intitulée Euskadi, il s'appuie sur les expertises et les combats de différentes associations écologistes basques. Il rappelle que, n'occupant que 15 % de la superficie totale du Sud du Pays Basque, les 254 km de côtes concentrent 60 % de sa population.

Le réchauffement climatique affecte le mode de vie des Groenlandais (AFP)
Depuis sa barque glissant sur le fjord de Nuuk, la capitale du Groenland, Johannes Heilmann, la soixantaine, observe depuis des années avec amertume les effets du réchauffement climatique, deux fois plus rapide dans l'Arctique que dans le reste du monde.
Il a du mal à pêcher l'hiver car la banquise a presque disparu dans le fjord, laissant la place à une mer verglacée impossible à naviguer pour les petits bateaux comme le sien, et rendant très difficile la pêche côtière dans des eaux tapissées de plaques de glaces.

Le requin griset, une pêche devenue rare qui ne compromet pas l'espèce (Nice-Matin)
Le requin griset, parfois vendu sur les étals sous le nom de « veau de mer », n'est pas l'objet d'une pêche intensive. : Photo Philippe Lambert
La prise exceptionnelle d'un pêcheur du Cros-de-Cagnes fait beaucoup de bruit depuis lundi (voir notre édition d'hier). Onze requins dont un de 300 kg, remontés des profondeurs de notre bonne vieille mer, à une dizaine de kilomètres des plages. Spectaculaire mais inquiétant, selon certains...
« La pêche au requin est une tradition ancienne dans la région », souligne le pêcheur, Flavien Falchetto. Il la pratique deux fois par an sur son pointu, « histoire de boucher un trou » quand le poisson habituel manque à l'appel. « Autrefois, les pêcheurs du coin traquaient le requin-pèlerin. Maintenant qu'il est protégé, on se rabat sur le requin griset ou requin moine, que l'on trouve en pagaille au-delà de mille mètres de fond. On n'y va pas souvent. C'est une ressource occasionnelle et on la gère. »
Flavien reconnaît que « le griset ne se vend pas tellement ». Parfois sur les étals sous le nom de « veau de mer », il reste méconnu. « Pourtant, sa chair est bonne », dit-il. « Fondante, elle ressemble à une viande blanche. » Une pêche confidentielle, donc, mais motivante : « Quand on revient au port, c'est l'événement. »
Ni menacé, ni menaçant
Le requin griset, de son nom scientifique hexanchus griseus, n'est pas en danger. L'espèce n'est pas en voie d'extinction, d'ailleurs les prélèvements ne sont pas fréquents. Ni menacé, ni menaçant, il n'a jamais causé le moindre incident.
« D'une façon générale, les accidents avec les squales sont rarissimes », constate le professeur Maurice Aubert, président honoraire de l'Université de la mer. « Il me revient un seul exemple : une dame gravement blessée aux jambes par un requin à peau bleue, il y a une bonne trentaine d'années. C'était au large de Saint-Laurent-du-Var, elle se faisait remorquer, si l'on peut dire, par un petit voilier. Une imprudence. »
Au Musée océanographique de Monaco, on rappelle que la Méditerranée recèle « une bonne cinquantaine d'espèces de requins ». Parmi eux, des grands prédateurs en voie d'extinction, tels que le requin-taupe et le requin bouclé. Si le griset reste « assez courant », un seul regret : « Il est tout de même un peu dommage de prélever des requins de grande taille qui pourraient contribuer à renouveler la faune. »

Royan, La Côtinière : « Le maigre, ce beau et bon poisson » (Sud-Ouest)
L'Irqua et les pêcheurs de Royan, La Cotinière et La Rochelle vantent cette semaine les mérites du maigre de ligne
Les marins-pêcheurs du port de Royan fournissent une large part du maigre de ligne consommé en France
En cette saison, le soir venu, à la barre du « Business », Éric Blanc met le cap sur l'estuaire, tantôt vers l'amont, tantôt vers l'aval. La « proie » de ce marin-pêcheur royannais ? Le maigre, une espèce noble, bien que méconnu du grand public des consommateurs, présente en quantité dans les eaux de l'embouchure de la Gironde.
Le maigre, à l'instar du bar, sait se faire désirer. « On sait qu'il mange le soir. Nous posons donc nos lignes en début de nuit et nous venons les relever au petit matin. » Car Éric Blanc compte parmi la vingtaine de bateaux du port de Royan usant de lignes et d'hameçons pour pêcher le maigre, mais aussi le bar, la daurade, le bar moucheté, la raie ou encore le merlan. Des lignes, toutefois, de quelque 450 mètres de long, portant chacune 100 hameçons. Le meilleur appât pour le maigre ? La seiche.
Royan premier pourvoyeur

Meralliance - Une ligne complète pour le conditionnement de saumon fumé en dés (ED)
Ishida vient d’installer chez Meralliance la première ligne complète de conditionnement de dés de saumon fumé. La solution proposée permet d’avoir un seul fournisseur pour concevoir et construire la ligne et un acheminement pneumatique menant les dés du poste découpe au cône d’alimentation de la peseuse associative.
Durant ce transfert express, le saumon, préalablement refroidi puis découpé en dés triés par tapis vibrant, n’a pas le temps de se réchauffer ni de changer de texture. Trois mois et demi après la commande, la ligne produisait 1800 barquettes/heure et le client assure pouvoir monter jusqu’à 3600 barquettes/heure.

Marennes - Relancer la Cité de l'Huître (Sud-Ouest)
Sans enthousiasme, le département de Charente-Maritime tente de relancer la Cité de l'huître et injecte 380 000 euros dans le Paléosite
Inaugurée en 2006, la Cité de l'huître à Marennes reçoit 20 000 visiteurs à l'année.
«Ce rapport ne fera pas l'unanimité », a subodoré Dominique Bussereau, lançant vendredi la lecture du rapport n°729 en réunion de clôture de la session du Conseil général de Charente-Maritime. Bingo. Il s'agit d'accélérer la restructuration de la Cité de l'huître en précipitant le départ de Vert Marine, le délégataire privé qui n'a pas, euphémisme, élevé le lieu au rang des cités d'or touristiques. À la louche, 20 000 visiteurs à l'année, quand le pôle nature du Marais aux oiseaux à Dolus-d'Oléron en reçoit 30 000 à lui seul. Propriétaire en direct depuis que le syndicat mixte a été dissous il y a un an, le Département s'est mis en quête de stratégies dopantes. C'est Michel Parent (UMP, Le Château-d'Oléron) qui s'y colle.
« L'outil est bon, mais le puzzle ne fonctionne pas », expose-t-il. « Nous avons mandaté le cabinet Planète pour étudier les axes de relance 2010 et 2011. En attendant, nous procédons à des modifications : inadapté, le restaurant gastronomique devient un bar à huître doublé d'un snack, un couple d'ostréiculteurs s'installe sur place, les animations pour les jeunes vont être développées et la signalétique enrichie ». Le choix de la relance n'est pas, du tout, du goût de l'opposition. « Si le soldat Cité de l'huître est en difficulté, mieux vaut baisser la voilure », estime Bernard Lalande (PS, Montendre).

"Un pôle sur la mer à vocation mondiale" (Le Monde)
Hervé Moulinier est directeur de l'établissement Thales de Brest et président du Pôle mer Bretagne.
Quel rôle joue cet organisme ?
Il s'agit d'une association d'entreprises, de laboratoires de recherche privés et publics et d'autres acteurs des secteurs maritimes fédérés pour favoriser le développement économique. C'est l'un des seize pôles de compétitivité à vocation mondiale labellisés en 2005. Son rôle est de susciter l'émergence de projets communs dans les sciences et techniques de la mer. Ceux-ci peuvent recevoir jusqu'à 30 % de subventions publiques, apportées pour un tiers par les collectivités locales.
Nous comptons de grands groupes comme Thales, Veolia, la direction des constructions navales, des PME, des centres de recherche, la chambre de commerce et d'industries de Brest... Soit, au total, 330 membres. Nous travaillons en complémentarité avec le Pôle de Provence.
Quels sont, selon vous, les secteurs les plus porteurs d'avenir ?
Nous soutenons actuellement 76 projets sur cinq thèmes : sécurité et sûreté maritime ; ingénierie navale et nautisme ; ressources énergétiques marines ; pêche, aquaculture et biotechnologies ; environnement et aménagement du littoral. Certains domaines sont plus médiatiques, bien qu'ils n'en soient qu'à leurs débuts : l'énergie marine renouvelable avec les hydroliennes par exemple, ou les biotechnologies bleues... La mer est un immense réservoir de molécules. Les perspectives sont gigantesques, notamment pour la santé, mais à très long terme. Autre exemple : le Pôle accompagne un programme de nouvelles molécules anticancéreuses issues de la roussette. Nous sommes orientés vers le développement durable, mais nos centres d'intérêt couvrent des champs divers : élevage d'ormeaux, drones sous-marins, balises de détresse à un coût accessible, etc.
Le Pôle est-il en mesure de transformer l'image traditionnelle de Brest ?

Saint-Jean-de-Luz - Les associations actives pour la Fête du thon (Sud-Ouest)
Du port à la place Foch, de nombreux stands proposeront samedi le repas de la Fête
La Fête du thon réunit chaque année sur le port des milliers de personnes
Thon piperade et gâteau basque. Le menu unique servi au prix de 12 euros reste inchangé, cette année, pour la célèbre Fête locale du thon.
Depuis qu'elle est devenue une institution, en 1972, le rendez-vous n'a jamais été manqué. Il a été créé à l'époque pour faire la promotion du port de Saint-Jean-de-Luz, comme il existe (ou a existé) dans d'autres ports thoniers. De nombreuses associations sportives et culturelles profiteront comme chaque année de l'occasion pour se faire connaître et financer leurs activités de l'année en préparant les menus.

Finistère-sud. Pêche nocturne à la sardine (Le Télégramme)
Voilà les vacances... que faire à peine arrivé? Je tombe sur une petite annonce: «Découvrez la pêche à la sardine à bord d'un bolincheur». Je m'inscris...
Je partais avec des a priori: Ouais! Avec tout le matos embarqué, trop facile de pêcher... Hé ben, pas du tout, le patron pêcheur du War-Roag III m'explique qu'ils sont des chasseurs, car la sardine n'est pas si facile à débusquer. On peut passer à quelques centaines de mètres d'elles sans les détecter, ne pas prévoir leur changement de cap au moment où l'on met le filet à l'eau, et puis, cerise sur le gâteau: une troupe de marsouins sème la zizanie dans la baie de Douarnenez en ce moment. On repère des bancs de sardines divisées et affolées par les attaques de ces mammifères marins.
Huit tonnes dans la nasse
Après trois heures de navigation, le patron pêcheur s'écrie: «Bouée!» Une bouée équipée d'une lampe est jetée à la mer au bout d'un cordage qui la relie au filet, ce dernier encercle le banc et prend au piège les sardines que l'on hisse à bord à l'aide d'une grosse nasse. Des pique-assiette s'invitent au banquet: les goélands. Ces oiseaux éclairés la nuit par les projecteurs du bateau... Inoubliable! On remonte 8t de sardines. Ça peut aller jusqu'à 17 ou 18t, mais à ce moment-là, la pêche est finie, car, comme me l'explique un matelot: «Ça ne sert à rien de revenir au port avec 30t de poissons: on travaille à la commande. Ça nous permet de réguler et maîtriser les ressources naturelles. Il faut trois ans à une sardine pour atteindre la taille commerciale. On veut protéger notre gagne-pain et travailler dans l'avenir. Il arrive que des bateaux ne respectent pas les règles de la bolinche et jettent le discrédit sur la profession». On fera six mises à l'eau cette nuit-là. Puis retour au port vers 6h. Fatigué mais avec des images plein les yeux. On repart avec la godaille pour faire revivre cette nuit à notre famille et amis autour d'un barbecue. Que du bonheur!
Pratique
Association des bolincheurs de Bretagne, 17, impasse Émile-Bernard, Quimper. Contact: 02.98.90.26.55 ou au 06.30.59.35.43. Tarif: 20? par personne (deux maximum par bateau) pour embarquer. Une partie de la somme est reversée à la SNSM.

Sables marins : la Marine coule le projet Lafarge (Ouest France)
Les appareils de la Marine nationale utilisent régulièrement le polygone de tir entre Lorient et Quiberon. : Marine Nationale
Le groupe cimentier convoitait une zone d'extraction de 16 hectares en baie de Quiberon.C'est un polygone de tir de l'armée française, lui a fait savoir le préfet maritime de l'Atlantique.
La fin d'un long feuilleton qui a beaucoup agité les élus et la population littorale du Morbihan. Le groupe Lafarge a annoncé hier qu'il renonçait à déposer un permis d'exploitation de granulats marins, par 30 mètres de fond, entre les presqu'îles de Gâvres et de Quiberon. Des recherches étaient menées sur ce site depuis cinq ans et visaient à en extraire 600 000 tonnes de granulats par an, soit 18 millions de tonnes en trente ans.
Par cette décision, le cimentier prend acte de l'avis défavorable du Préfet maritime de l'Atlantique. L'amiral Anne-François de Saint Salvy rappelle que la zone d'exploitation sollicitée est située dans une zone de tirs dont l'armée française souhaite conserver la maîtrise opérationnelle. De plus, précise le préfet maritime, ce polygone pourrait accueillir à l'avenir des séances de tir des armées européennes.

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Qui êtes-vous ?

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/