samedi 25 juillet 2009

24 juillet 2009

Les pêcheurs veulent voir Sarkozy pour éviter "une France sans pêcheurs" (Romandie)
Le président du comité national des pêches, inquiet après le discours du 16 juillet de Nicolas Sarkozy sur sa politique maritime, a demandé une entrevue avec le président de la République pour examiner avec lui l'avenir de la pêche, a annoncé jeudi le comité.
"+Une France sans pêcheurs+ est un risque certain", écrit Pierre-Georges Dachicourt, le président du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), dans un courrier envoyé mercredi à l'Elysée et dont l'AFP a eu copie.
Même si les pêcheurs sont "satisfaits" que Nicolas Sarkozy ait reconnu "les efforts" des professionnels "en faveur d'une pêche responsable", ils regrettent que le discours de Nicolas Sarkozy, prononcé au Havre le 16 juillet, "s'appuie sur des recommandations tronquées du Grenelle de la Mer".
Ils demandent que leurs observations puissent "être mieux prises en compte" dans les études scientifiques destinées à déterminer les ressources en poissons et refusent de suivre les "avis de certains environnementalistes" qui demandent la limitation voire l'interdiction de certaines pêches pour éviter la disparition de certaines espèces.

Finistère - Pêche : le ministre croit en l'avenir (Ouest France)
Bruno Le Maire est venu à la rencontre des professionnels de la pêche bigoudène.
Un discours rassurant dans un climat morose. Bruno Le Maire a exprimé sa volonté de maintenir la pêche française hier au Guilvinec.
Bruno Le Maire est venu à la rencontre des professionnels de la filière pêche hier après-midi au Guilvinec. Au programme, chargé, du ministre, un échange avec pêcheurs, mareyeurs, visite d'un chalutier, visite de la criée et d'un atelier de marée.
Un programme minuté mais qui a permis de faire connaissance. C'était d'ailleurs l'objectif. « Je ne ferme pas le débat, je l'ouvre », a déclaré le ministre.
Parmi les gros dossiers à venir, les négociations concernant la politique commune de la pêche. « Les marins-pêcheurs veulent être reconnus pour ce qu'ils font de positif », a martelé André Le Berre, président du comité régional des pêches breton. Bruno Le Maire compte bien défendre les intérêts des pêcheurs français, et paraît sceptique, sur l'une des propositions du Livre vert, le système de quotas individuels transférables qu'il juge « casse-gueule ».

Pêche : Le Guilvinec, "excellent exemple" de gestion de la ressource (Le Maire)
Le ministre de l'Alimentation et de la Pêche Bruno Le Maire a déclaré mardi que "le Guilvinec était un excellent exemple" pour illustrer les efforts accomplis en matière de gestion de la ressource, malgré la baisse des cours et l'inquiétude des pêcheurs. Lors d'une rencontre avec les pêcheurs au Guilvinec, M. Le Maire a cité à titre d'exemple la pêche à la langouste comme étant "un modèle à suivre et à appliquer ailleurs". Tout en déclarant croire à l'avenir de la pêche en France, le ministre a appelé la profession à se réorganiser en réduisant notamment le nombre de ses structures représentatives.
http://www.romandie.com/infos/news2/090723173627.40lp2pf7.asp
Les pêcheurs veulent voir Sarkozy pour éviter "une France sans pêcheurs" (Romandie)
Le président du comité national des pêches, inquiet après le discours du 16 juillet de Nicolas Sarkozy sur sa politique maritime, a demandé une entrevue avec le président de la République pour examiner avec lui l'avenir de la pêche, a annoncé jeudi le comité.
"+Une France sans pêcheurs+ est un risque certain", écrit Pierre-Georges Dachicourt, le président du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), dans un courrier envoyé mercredi à l'Elysée et dont l'AFP a eu copie.
Même si les pêcheurs sont "satisfaits" que Nicolas Sarkozy ait reconnu "les efforts" des professionnels "en faveur d'une pêche responsable", ils regrettent que le discours de Nicolas Sarkozy, prononcé au Havre le 16 juillet, "s'appuie sur des recommandations tronquées du Grenelle de la Mer".

Bruno Le Maire au Guilvinec. Les pêcheurs devront rembourser des aides (Ouest France)
Le ministre a longuement discuté avec les marins-pêcheurs.
Bruno Le Maire, nouveau ministre de la pêche s’est rendu cet après-midi au Guilvinec (Finistère), premier port de pêche artisanale de France. Venu en terre bigoudène pour une première prise de contact, il a longuement écouté les différents acteurs de la filière, représentants de la profession, marins-pêcheurs, mais aussi mareyeurs. Il a tenu un discours rassurant, se montrant « confiant en l’avenir de la pêche française ». Il a également assuré les pêcheurs qu’il veillerait à la défense des intérêts de la pêche française dans le cadre des prochaines négociations de la politique commune de la pêche. « Le Grenelle de la mer se fera avec les pêcheurs et dans l’intérêt des pêcheurs », a t-il également indiqué.
87 millions d'euros à rembourser

Pêche. Le ministre veut financer des "bateaux écolos" (Le Télégramme)
Cet après-midi, Bruno Le Maire, ministre de l'Alimentation, l'Agriculture et la Pêche, a rencontré les pêcheurs du Guilvinec (29). Dans une démarche de "dialogue", il a réaffirmé la nécessité de définir une "stratégie commune" vis-à-vis de l'Europe et annoncé le lancement d'études pour la construction de nouveaux bateaux "pilotes" écologiques.
Face aux représentants de la profession et en présence de membres de la Chambre de commerce et d'industrie, mais aussi du conseil général et de la Région, le ministre s'est voulu rassurant. Son but, à l'occasion de cette première visite au Guilvinec, était d'"ouvrir la discussion" en rencontrant les pêcheurs "sur le terrain", afin de "définir une stratégie commune pour la pêche" et d'adopter "une position forte face à l'Europe". Toujours en direction de Bruxelles, Bruno Le Maire a glissé que "personne (ne lui) interdira la mise en place de labels", car "leur efficacité a été prouvée".
Des bateaux-pilotes économes en énergie

Le ministre de la pêche au Guilvinec (Ouest France)
Bruno Le Maire, nouveau ministre de la pêche s’est rendu cet après-midi au Guilvinec à la rencontre des différents acteurs de la filière. Si la colère liée à la hausse du gazole est retombée, les professionnels redoutent désormais des marchés très bas et une concurrence venue parfois de très loin. Des espèces exotiques sont apparues dans le panier de la ménagère. Principal problème : le coût de production encore trop élevé. Seule solution : avoir des bateaux moins gourmands en carburant. Selon le ministre, il est important que « l’Etat participe aux travaux de recherche et d’innovation dans ce domaine ». Cela pourrait passer par l’emprunt national.

Le ministre de la pêche prend la température au Guilvinec (Ouest France)
Bruno Le Maire, nouveau ministre de la pêche s’est rendu cet après-midi au Guilvinec (Finistère), premier port de pêche artisanale de France. Venu en terre bigoudène pour une première prise de contact, il a longuement écouté les différents acteurs de la filière, représentants de la profession, marins-pêcheurs, mais aussi mareyeurs. Il a tenu un discours rassurant, se montrant « confiant en l’avenir de la pêche française ». Il a également assuré les pêcheurs qu’il veillerait à la défense des intérêts de la pêche française dans le cadre des prochaines négociations de la politique commune de la pêche. « Le Grenelle de la mer se fera avec les pêcheurs et dans l’intérêt des pêcheurs », a t-il également indiqué. À l’issue de la réunion, une visite d’un chalutier puis de la criée était à son programme, très minuté.

Les pêcheurs devront rembourser le FPAP (Ouest France)
Mauvaise nouvelle pour les marins-pêcheurs. Ils devront rembourser l’aide perçue dans le cadre du fonds de prévention des aléas de la pêche (FPAP), qui leur a permis pendant un temps de juguler les hausses successives du prix du gazole. Entre 2004 et 2006, les professionnels ont perçu près de 87 millions d’euros. « Nous avons épuisé tous les recours », a déclaré Bruno Le Maire. « Les situations seront traitées au cas par cas, et il faudra tenir compte de la viabilité des entreprises », a t-il poursuivi. Ce remboursent sera sans doute problématique. Les plans de casse successifs ont vu le paysage maritime beaucoup changer depuis deux ans.

Loire-Atlantique - Les coques bauloises en vacances prolongées (Ouest France)
Marie Foucart, ingénieure halieutique, suit très régulièrement la biomasse.
Une coque de la baie de la Baule, face à la plage Benoît va couler encore quelques semaines paisibles. Pas touche ! C'est un accord entre les Affaires maritimes, l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et le comité régional des pêches qui a décidé de ménager le stock.
Évaluer la densité de naissains. Pour sonder les coques, Marie Foucart, jeune ingénieure spécialisée en halieutique et salariée du comité régional des pêches, vient très régulièrement sur la plage bauloise. De-ci, de-là, sur la plage, Marie pose son cadre de 50 cm de large à l'intérieur duquel elle prélève les naissains, les toutes petites larves de coques. Il s'agit de mesurer la densité et voir si la reproduction s'est bien déroulée.
La moitié aux pêcheurs professionnels. Les coques font vivre près d'une soixantaine de professionnels, issus de la région mais aussi des deux autres principaux gisements de France, en Manche et au Crotoy, dans la Somme. Une fois évalué le volume de coques adultes, il est entendu que la moitié au maximum de la ressource peut être prélevée par les pêcheurs professionnels. Le reste est réparti entre les pêcheurs amateurs et la reproduction.

Vendée - Thierry Odéon cultive la passion du sel à Bouin (Ouest France)
Outre le gros sel, la fleur de sel et la salicorne font la fierté de ce jeune saunier.
Au coeur du marais de Bouin, le jeune saunier ouvre sa saline de plus d'un hectare aux visiteurs.L'occasion de tout savoir sur cet or blanc.
Depuis que Thierry Odéon a réhabilité, au coeur du marais de Bouin, une saline aux Valencières de plus d'un hectare, une partie de l'histoire locale refleurit dans ses oeillets. Comme beaucoup de ses collègues, il exerce selon les humeurs de dame météo depuis plus de 10 ans.

Arcachon - Solidaires des ostréiculteurs
À l'occasion d'une réunion sur la LGV, hier, les élus des trois intercommunalités ont renouvelé leur soutien aux ostréiculteurs (Sud-Ouest)
Jean-Jacques Eroles, Marie-Hélène des Esgaulx, François Deluga, Yves Foulon, Olivier Laban, Philippe Lacoste et Bruno Lafon ont dégusté des huîtres.
La dégustation d'huîtres n'était pas au programme de la réunion des trois intercommunalités, hier, sur le dossier de la LGV.
Elle s'est pourtant invitée au palais des Congrès d'Arcachon, en soutien aux ostréiculteurs. Les élus ont dégusté des huîtres offertes par Olivier Laban, et ont même arboré un tee-shirt sur lequel on pouvait notamment lire : « Sauvez les souris, mangez des huîtres ».
11 millions pour la Cobas
Les élus ont décidé de continuer à servir des huîtres dans leurs différentes fêtes, et regrettent la démission du président Olivier Laban qu'ils aimeraient bien faire revenir sur sa décision.

Les règles européennes pour l'aquaculture biologique votées le 29 juin 2009 à Bruxelles (SynaBio)
Après plus d'un an et demi de dicussion au sein du Comité Permanent de l'Agriculture Biologique à Bruxelles, les Etats membres ont voté le texte relatif la production aquacole biologique le 29 juin dernier. Au vu de la multiplicité des cahiers des charges à la fois publiques et privés pré-existants, un consensus réunissant l'ensemble des Etats membres fut difficile à trouver.
Le règlement devrait paraître prochainement au Journal Officiel européen.

Toujours cette surmortalité inquiétante (FR3 Bretagne)
Comme l'an dernier une surmortalité mystérieuse des jeunes huîtres inquiète les ostréiculteurs.
Vendredi dernier, ils étaient passés à l'action en provoquant des ralentissements sur la quatre-voies entre Vannes et Auray, sous la bannière "Ostréiculteurs en danger". Ces derniers veulent surtout comprendre. Certes, rien d'étonnant à ce que le taux de mortalité chez les jeunes huîtres soit important...
Mais depuis l'an dernier, certains déplorent jusqu'à 85% de perte. C'est beaucoup plus que les autres années.. et beaucoup trop. Surtout quand on ne comprend pas pourquoi. IFREMER travaille bien sûr sur le sujet et doit rendre prochainement une étude, à la demande du ministre de la Pêche, Bruno Le Maire. D'après ce qu'on sait aujourd'hui, les jeunes huître seraient touchées par le virus OsHV-1 (Ostreid Herpes virus 1). Un virus dont l'installation a été facilitée par la bactérie "Vibrio splendidus", qui a affaibli les huîtres en question.
En Bretagne, toutes les variétés d'huitres creuses juvéniles sont touchées. Avant de déterminer les taux exacts, un constat de mortalité est établi à travers des prises d'échantillons sur les bassins et des opérations de comptage (comme ce mercredi à Surzur sur la presqu'île de Rhuys - voir reportage) sous couvert des affaires maritimes et des scientifiques de l'ifremer. Les résultats détermineront en septembre les niveaux d'indemnités pour la profession...

Un faux parallèle entre l’élevage terrestre et l’élevage maritime (L’Encre de Mer)
L’idée que l’élevage terrestre ait permis d’accroître considérablement la production animale sans risque d’extinction des espèces sauvages est parfois appliquée au monde maritime. Encore faut-il savoir de quel élevage parle t-on. Les poissons marins sont pour la plupart des carnivores qui requièrent actuellement entre 3 à 5 fois leur poids en farine de poissons sauvages. L’aquaculture de poissons marins reste entièrement tributaire de la population de poissons sauvages dont on sait depuis longtemps - et avec plus d’acuité depuis l’ère de la pêche industrielle – que les conditions de renouvellement sont limitées. Question d’allocation des ressources puisque l’on pêche industriellement, au large, des espèces dites pléthoriques pour produire, en quantités, des espèces marines valorisées (saumons, loups, dorades, turbots…) et des poulets. Jusqu’à quand la nature supportera ces prélèvements massifs d’espèces fourrages, c’est à dire celles qui servent de nourriture aux poissons, oiseaux et mammifères sauvages ?

Egypte : Des poissons et des requins (hebdo ahram)
Lac Al-Manzala. Les pêcheurs du village Al-Qabouty à Port-Saïd luttent contre vents et marées afin de sauvegarder leurs petits bassins piscicoles contre les gros exploitants.
Tout au long du lac Al-Manzala, dans le gouvernorat de Port-Saïd,au délimitées en pré carré. Depuis les années 1990, la pisciculture est devenue une activité économique en essor. Mais tout le monde n’en tire pas le même profit. Déjà, le premier indice qui indique le pouvoir du propriétaire est la superficie qu’il s’approprie des eaux du lac. On trouve des bassins de 5 feddans qui « coexistent » avec d’autres dix fois moins grands. La plupart des 25 000 villageois pratiquent la pêche sur les bords du lac Al-Manzala, considéré comme la seule source de gagne-pain.
Beaucoup d’entre eux se sont adonnés à cette activité récente, la pisciculture. Mais ils se plaignent du fait que celle-ci est de plus en plus « monopolisée par les grands », à entendre par là les gens bien connectés grâce à leur argent et leurs relations et qui sont étrangers au village. Tout le monde n’a pas de bassin, ceux parmi les villageois d’Al-Qabouty qui ont réussi à se trouver un « trou » dans le lac doivent rivaliser avec ces riches.

Côte d’Ivoire - La Forêt des marais de Tanoé et ses espèces rares sauvées de justesse (IPS) Lorsqu’une importante compagnie agro-industrielle a commencé à raser le riche réservoir de biodiversité de la Forêt des marais de Tanoé (FMT) dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, pour un projet de palmier à huile, des écologistes, soutenus par les populations riveraines, ont produit un manifeste pour la conservation de ce patrimoine environnemental.
Bloc forestier non protégé étendu sur 12.000 hectares, la forêt de Tanoé se situe entre la lagune Ehy et le fleuve Tanoé, frontière naturelle avec le Ghana, à l’est. A 70 kilomètres à l’est d’Abidjan, la forêt de Tanoé laisse transparaître une végétation très couverte à perte de vue.

De bonnes prises dans la rivière Moisie (Radio Canada)
Après quelques années plutôt décevantes, la rivière Moisie, à Sept-Îles, récompense enfin les adeptes de la pêche au saumon.
Curieusement, les grandes pluies des dernières semaines ont profité à la rivière Moisie. Le bilan actuel se chiffre à 404 prises uniquement dans la zone publique. Il s'agit du double par rapport à l'été dernier.
« Cette année, on a pu constater que c'était une année de grands saumons. On a eu beaucoup de saumon passés les 20 livres. On a eu 38,5 livres, on a eu 37,5 livres. C'est vraiment de très beaux saumons cette année », affirme Sonia Langevin, qui travaille à la barrière de comptage de la rivière.
Résultats moins bons pour les autres rivières

Zambie : la FAO initie un programme piscicole (Xinhua)
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a initié un programme visant à développer la pisciculture en Zambie et dans d'autres pays africains, a rapporté jeudi le journal Zambia Daily Mail.
La pisciculture en Afrique a contribué peu efficacement à la sécurité alimentaire, étant donné qu'elle est conçue comme étant une activité de subsistance, orientée vers la consommation des familles, et non comme une industrie rentable, a déploré l'agence onusienne.
Selon Nathanael Hishamunda, un responsable de la FAO chargé de la planification de la pisciculture, le programme consiste à fournir des orientations aux pisciculteurs et à ceux qui désirent s'y livrer, de manière à satisfaire les demandes tant de consommation que de vente.
Il a affirmé que le programme avait pour objectif de faire de la pisciculture une industrie commerciale, ajoutant que les investissements devraient permettre aux pisciculteurs de garantir la sécurité alimentaire aux niveaux familial et national.

Une maladie mortelle décime les poissons du fleuve Zambèze (ONU)
Pêche sur le fleuve Zambèze en Zambie.
21 juillet 2009 – Une maladie mortelle est en train de décimer les stocks de poissons du bassin fluvial Zambèze, mettant en péril la sécurité alimentaire et les moyens d'existence des populations rurales dans cette vaste zone partagée par sept pays, avertit mardi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Selon une alerte émise par le Système mondial d'information et d'alerte rapide (SMIAR) de la FAO, le Syndrome ulcératif épizootique (EUS, selon son acronyme anglais) est causé par le champignon Aphanomyces invadans, qui forme de vilaines lésions sur les poissons et engendre un taux élevé de mortalité. C'est une des plus graves maladies aquatiques affectant les poissons téléostéens.
"En l'absence de campagnes d'endiguement, la maladie risque de se propager vers d'autres pays riverains du fleuve Zambèze ainsi que d'autres systèmes fluviaux de la région", indique Rohana Subasinghe, expert de la FAO en ressources halieutiques.
Le bassin fluvial du Zambèze s'étend sur 1 390 000 km² et abrite quelque 32 millions d'habitants, dont 80% dépendent de l'agriculture ou de la pêche et de la pisciculture pour vivre.

Des Boulonnais apprennent la pêche aux Sénégalais (La Voix du Nord)
Les élèves deviennent formateurs pour expliquer les enjeux de la sécurité en mer. Du 17 au 27 juin 2009, 17 élèves de Bac professionnel 1re année se sont rendus à Saint-Louis-du-Sénégal dans le cadre du programme d'échange de classes nord-sud financé par le conseil régional Nord-Pas-de-Calais.
Depuis deux ans, pendant le mois de juin, Patrick Ebrard et Philippe Radenne forment sur place les marins pêcheurs saint-louisiens à la sécurité en mer et à la maintenance des moteurs hors-bord, ils sont assistés en classe par les élèves français qui deviennent à leur tour formateurs.
En janvier dernier, plus de 70 marins pêcheurs sénégalais se sont perdus en mer, depuis le début de la formation, la mortalité liée principalement à une méconnaissance technique a diminué de plus de 60 % grâce à l'intervention des enseignants français, soit près de 500 vies épargnées depuis la mise en place du projet.

Vendée - Envahie de goémon, une plage fermée à L'Épine (Ouest France)
« Là c'est à marée haute, mais l'odeur est pire à marée basse. »
Sur cette anse de sable, face au camping de L'Épine, sur l'île de Noirmoutier, le tas d'algues atteint un mètre de hauteur. La municipalité a fermé la plage.
« La mer charrie une boue noire écoeurante. Il y a plus d'un mètre de hauteur d'algues. L'odeur donne envie de vomir. » Le témoignage de cette femme, venue constater l'état de la plage de la Bosse, à L'Épine, est accablant. Depuis jeudi, 14 h, l'accès à cette anse de sable située devant le camping municipal est fermé. La baignade y est interdite.
La municipalité a pris un arrêté suite à une recommandation de la Direction départementale des affaires sanitaires en raison d'une « présence massive de macro-algues et une mortalité non négligeable de poissons ». De nombreux riverains, sérieusement importunés par l'odeur, se sont plaints.

Baie de Bourgneuf - Grandes marées : bottes et seaux sont de sortie (Ouest France)
Dans la baie de Bourgneuf, les huîtres sont particulièrement recherchées par les pêcheurs à pied.
102 hier, 106 vendredi, 103 samedi. Soleil ou pas, fort coefficient de marée rime toujours avec pêche à pied. Quelques conseils pratiques.
Bonne taille et bon poids. Pour protéger la ressource, la réglementation fixe des tailles et des quantités, aussi bien pour les coquillages que les crustacés. La palourde doit faire 4 cm minimum, et on a le droit à 3 kg de pêche. Comme les praires. Les coques : 3 cm et 5 kg. Les moules : 4 cm et 5 kg. On peut aussi ramasser 5 kg d'huîtres également, mais elles ne doivent pas faire moins de 30 grammes. La crevette doit faire 3 cm au minimum.

Lorient - Ma première pêche à pied en petite mer de Gâvres
Moi aux côtés de Béatrice, Blandine et leur panier breton rempli de palourdes et de coques.
105 de coefficient marée à 12 h 20. Le moment idéal pour s'initier à la technique de la pêche aux coquillages.
Reportage
Grattoirs, petites pioches, couteaux et autres râteaux. Quand la mer se retire, la plage prend des allures de champ de labour. Je suis arrivée sur le site de la petite mer de Gâvres par l'île de Kerner à Riantec. Le parking est déjà plein et la plage fourmille de monde. La plage, c'est vite dit ! Que des galets ! Moi qui pensais que les coquillages se cachaient dans le sable... La tâche s'annonce plus difficile que prévue.

Sables d'Olonne - Dans les coulisses de la criée (Ouest France)
Les poissonniers ne sont pas les seuls acheteurs présents à la criée !
En moyenne, treize tonnes de poissons font étape chaque jour à la criée des Sables-d'Olonne.Du poisson qui parfois vient de Normandie et qui s'exporte à Dubaï...
Reportage
« Vous voulez venir visiter la criée ? D'accord, mais je vous préviens, c'est tôt. Demain matin, la visite commence à 6 h 30. Surtout, évitez les tongs et habillez-vous chaudement. » Rendez-vous 6 h 30 donc. Précautions prises et lever matinal oblige, enfin tardif vis-à-vis des pêcheurs, poissonniers et autres mareyeurs présents à la criée. « Le poisson a été déchargé depuis bien longtemps. La vente a commencé à 4 h 45 » explique d'emblée la guide, Christine Leblanc.

Le préfet en visite sur le site de Meralliance, à Quimper (Ouest France)
Pascal Mailhos, préfet du Finistère, a rencontré le président de Meralliance, Gilles Charpentier.
Pascal Mailhos, préfet du Finistère, a visité le site quimpérois Armoric de l’entreprise Meralliance, dans le cadre d’une tournée des entreprises de la région Il a rencontré son président Gilles Charpentier. Meralliance, spécialisée dans le fumage des poissons, se distingue par sa démarche de développement durable. Pour preuve, le site de Narvik, à Landivisiau (Finistère), chargé du conditionnement, de la préparation des commandes et de l’expédition des produits fabriqués sur le site de Quimper, est en voie de labellisation Haute Qualité Environnementale (HQE). Une démarche qui implique, entre autres, un site moins énergivore ou encore une mutualisation des moyens de transports avec d’autres entreprises pour la livraison des produits aux clients.

Boulogne - Des salariés de Pickenpack mettent une belle pagaille, hier midi, à la Trésorerie
(La Voix du Nord)
Hier midi, le barrage filtrant de l'intersyndicale de Pickenpack a perturbé la circulation.
L'effet de surprise a pris de court la force publique et provoqué une belle pagaille, hier midi, au niveau du rond-point de la Trésorerie à Wimille. L'intersyndicale de Pickenpack-Gelmer (fabrication de poisson pané), qui se bat pour la réintégration de quatre salariés faisant l'objet d'une procédure de licenciement pour faute (notre édition d'hier), a organisé un barrage filtrant pour maintenir la pression sur sa direction.
Un poids lourd polonais a forcé le barrage, roulant sur les pneus qui entravaient la chaussée. Stoppé par le bouchon, il a, mécontent, sorti son bras par le carreau en montrant sa montre.

Des filets de poisson qui durent plus longtemps, grâce à un enrobage spécial (Cyberpresse ca)
Des chercheurs de l'université de l'Oregon (OSU) ont développé un enrobage qui permet de prolonger la durée de conservation des filets de poisson, et les rend meilleurs pour la santé, selon une étude publiée dans l'édition de juin de Food Chemistry.
En trempant des filets de lingue dans un mélange protecteur enrichi en huile de poisson, les chercheurs ont découvert que les filets étaient plus nourrissants et se conservaient plus longtemps, grâce à la chitosane, une substance dérivée de la coquille des crustacés, et présente dans l'huile. L'huile, transformée en enrobage, protège le poisson des bactéries.
Les filets peuvent être conservés deux ou trois jours de plus, estime le professeur de science de la nourriture à l'OSU, Yanyun Zhao, auteur principal de l'étude. Une fois sec, l'enrobage d'huile est invisible sur le poisson.

Les Français se nourrissent mieux, mais il reste des progrès à faire (La Voix du Nord)
Globalement, les Français mangent plus de fruits et légumes qu'il y a dix ans. Mais les jeunes peuvent faire mieux.
Les Français consomment plus de fruits et moins d'alcool et de sel qu'il y a dix ans, mais leur alimentation reste trop pauvre en fibres et ils ne bougent pas encore assez.
L'étude de l'Agence française pour la sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), qui a examiné une semaine de repas de 4 000 personnes, souligne quelques points positifs : les adultes et adolescents consomment plus de fruits, les adultes ont diminué leur absorption d'alcool, de sel, et les moins de 14 ans ont sensiblement diminué leurs apports énergétiques.
Comparées aux hommes, les femmes sont plus nombreuses à consommer des produits laitiers frais, du poisson, des fruits, de l'eau, des boissons non alcoolisées et des produits sucrés. Les assiettes des hommes contiennent davantage de viandes, charcuteries, pommes de terre, fruits secs, et leur verre, plus de boissons alcoolisées.

Agde - Fête de la Mer : une vraie bénédiction ! (Midi libre)
La 28 e édition a lieu ce week-end Il aurait pu s'agir d'une énième animation estivale sur les quais du Centre-Port ou d'un simple rendez-vous pour vacanciers en mal d'authenticité. Il n'en est rien. Car la 28 e édition de la fête de la Mer, qui se déroule demain soir et dimanche au Cap-d'Agde, demeure bel et bien une tradition désormais ancrée dans le calendrier agathois. Peut-être moins entourée de ferveur que les fêtes de la Saint-Pierre, même si, là encore,

Afrique : L’agriculture biologique pourrait être une solution à l’insécurité alimentaire (IPS) Les fermiers commerciaux échouent parfois dans l’agriculture biologique parce qu’ils décrochent très rapidement, enfouissant tous les produits chimiques, ce qui est aussi traumatisant pour le sol "qu’un toxicomane arrêtant la drogue d’un seul coup".
Voici comment Cornelius Ootshuizen, le directeur de l’équipe de gestion de l’Institut Biofarm d’Afrique du Sud, explique pourquoi il existe des histoires de succès de l’agriculture biologique, relativement peu nombreuses, en Afrique du Sud. L’Institut Biofarm d’Afrique du Sud fait la promotion d’une agriculture naturelle et biologique durable et rentable.
"L’échec survient lorsqu’un fermier, qui utilise des produits chimiques sur un champ depuis longtemps, tourne soudainement vers 100 pour cent d’agriculture biologique. Si vous avez 1.000 hectares de terre, vous ne pouvez pas commencer une agriculture biologique de monoculture sur toute la terre. L’on doit d’abord cultiver naturellement avec des produits chimiques non nuisibles.

Ce n’est qu’un petit début (De Lafarge à Notre-Dame-des-Landes) (ASF)
Mais où, alors ? En mer, pardi, où personne ne vient déranger les beaux engins de chantier. Pour le malheur de Lafarge, entre Gâvres et Quiberon, où ces agapes étaient prévues, le Peuple des dunes s’est levé. Le « Peuple des dunes » regroupe environ 150 associations de toutes sortes, y compris des pêcheurs, ostréiculteurs, et même agriculteurs. Moi, en mars 2008, j’avais souligné l’étonnante détermination des opposants, et surtout leur style. Le style, c’est (presque) tout. Je pariais à cette date qu’ils gagneraient contre le monstre multinational, et c’est chose faite. Lafarge replie ses gaules et ses pompes, et ira détruire ailleurs (ici).

Verdon - L'état ne veut plus du terminal méthanier
L'État demande au port de Bordeaux de ne pas signer l'avenant à la convention foncière nécessaire à 4Gas. La société annonce des recours contentieux
Coup dur pour les dirigeants du port de Bordeaux : Marie-Luce Bousseton, directrice, Jean-Paul Sandraz et Patrick Thomas, présidents des conseils de surveillance et de développement.
Coup de théâtre hier en début d'après-midi, à l'ouverture du conseil de surveillance du Grand Port maritime de Bordeaux. Le commissaire du Gouvernement a indiqué que l'État demandait à la directrice générale du Port de ne pas accorder à la société néerlandaise 4Gas la prolongation de la convention qui lui réserve 20 hectares au Verdon pour y construire un terminal méthanier.

La Bolivie pourrait retrouver un accès à la mer (Ouest France)
Pour exporter le gaz et le fer du pays andin, des architectes chiliens proposent un tunnel jusqu'au Pacifique. L'Uruguay offre une voie fluviale jusqu'à ses ports sur l'Atlantique.

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/