mardi 30 juin 2009

30 juin 2009

Criée : Le Croisic ville morte ce matin (Presse-Océan)
Les pêcheurs ont donné rendez-vous à 10 h 30 ce matin à la population pour une marche silencieuse en soutien à la criée.
Ce mardi matin à 11 h se réunit le conseil portuaire du Croisic. La CCI y annoncera officiellement son intention de laisser tomber la gestion de la criée, le dossier fleuve de ces dernières semaines. Autour de la table sont attendus Conseil général, comité local des pêches, conchyliculteurs, coopérative maritime, associations de plaisanciers et la ville. Mais depuis la semaine dernière, le comité local des pêches appelle « les pêcheurs, les conchyliculteurs, les commerçants, la population, les plaisanciers et les associations à affirmer leur soutien à la profession et à la commune lors d'une marche silencieuse et anticiper une ville morte » le temps de cette réunion. La pêche au Croisic « ne concerne pas seulement une centaine de familles de marins pêcheurs mais tout un tissu économique périphérique (chantiers, avitaillement, commerces...) et constitue un attrait touristique considérable ». L'Union des commerçants, des artisans et des professions libérales du Croisic, « consciente du poids économique direct et indirect de la filière pêche », a déjà appelé hier ses adhérents à marquer leur solidarité avec les pêcheurs.

La Turballe - En attendant l'anchois... (Presse Océan)
A La Turballe, les pêcheurs se sont reconvertis sur d'autres espèces
La commission européenne devrait décider ces jours-ci de rouvrir ou non la pêche à l'anchois.
Sans tirer un trait sur le petit poisson bleu, des pêcheurs continuent leur métier en se diversifiant.
Depuis 2005, année de la première fermeture de la pêche à l'anchois, de l'eau a coulé dans le port de La Turballe. Le port a perdu une dizaine de gros bateaux, d'autres se sont équipés pour d'autres pêches. Les premières années, chaque annonce de fermeture ou de quotas extrêmement limités était accompagnée de mouvements de colère démonstratifs. Aujourd'hui, les pêcheurs ne se sont pas résignés mais les réalités les ont incités à continuer la pêche.
Pêcheur côtier
C'est le cas de Xavier Timbo, ex-vice-président du comité local des pêches. Auparavant patron de deux bateaux qui faisaient l'anchois, il a emmené Castor à la casse en 2008 et Rochebonne y partira à la fin du mois. Ce n'est pas de gaîté de coeur. « Je ne connais pas un chef d'entreprise qui abandonnerait sa boîte sans un pincement. Mais le train passe et je dois monter dedans ».
Langoustine

Saint Gilles (85) : Collision en mer, naufrage d’un navire de pêche côtière (Ouest France)
Le Me Thi Na a été sorti de l’eau pour être observé notamment par les enquêteurs.
Aujourd’hui à 8 h, une collision en mer a impliqué deux navires de pêche de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, environ 3 kilomètres au large. Cet abordage concerne le Me-Thi-Na, caseyeur de 12 mètres, et le Condor, navire de pêche de 9 mètres, tous deux immatriculés aux Sables-d’Olonne.
Le Condor a coulé peu après la collision par 12 mètres de fond tandis que son unique membre d’équipage a été récupéré sain et sauf par le Me-Thi-Na qui a pu regagner le port.
La vedette SNSM 154 a immédiatement été envoyée sur zone tandis qu’un avion Polmar de la douane observait une irisation au-dessus de l’épave du Condor qui a sombré avec 300 litres de gasoil. La direction départementale des affaires maritimes examine la situation et les circonstances de cette collision, alors que les conditions météorologiques sur zone étaient bonnes : mer belle, bonne visibilité, légère brise.

Finistère - Evacuation. Hélitreuillage sur un chalutier bigouden (Le Télégramme)
Dimanche soir, vers 20h30, le chalutier de 28m Bara Lodenn, immatriculé au Guilvinec, a signalé au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Corsen qu'un de ses cinq membres d'équipage venait d'être victime d'un malaise. Après consultation du Samu de coordination médicale en mer basé à Toulouse, le Cross décidait de conduire une évacuation sanitaire.
Trop loin du rayon d'intervention
Le Bara Lodenn était alors en pêche à 310km à l'ouest de Brest, soit hors de portée des hélicoptères à long rayon d'action de la Marine nationale Super-Frelon.

Les huîtres meurent à nouveau (FR3 Normandie)
L'été dernier, 70% des jeunes huîtres françaises sont mortes sans que les spécialistes puissent expliquer le phénomène
Le mal mystérieux recommence à faire des ravages dans toute la région
L’été commence à peine et les producteurs s’attendent déjà à une hécatombe semblable à 2008. 70% des jeunes huîtres étaient mortes sans qu’il fût possible d’identifier le facteur principal.
Depuis quelques semaines, le phénomène avait fait sa réapparition dans le bassin d’Arcachon, en Vendée, en Bretagne. La Basse-Normandie est à nouveau touchée de plein fouet par cette mystérieuse épidémie, dans la Manche comme dans le Calvados. Asnelles serait touché à 100%. À Saint-Vaast-la Hougue, les producteurs évoquent déjà une perte de 25% de leur production.
Est-ce un virus d'un genre inconnu réagissant à la chaleur ? Une interaction nouvelle entre différents agents pathogènes ? Les spécialistes n'en savent pas beaucoup plus que l'année passée.
Parallèlement à la mise en place par la filière ostréicole d’un observatoire chargé de définir des mesures de précaution, l’Ifremer multiplie les analyses et les réunions d’information. Du côté des ostréiculteurs, c’est l’angoisse. Depuis vendredi dernier, un arrêté suspend toute entrée et sortie d’huîtres creuses en Basse-Normandie, en provenance ou à destination d'autres sites ostréicoles.

Une conchyliculture haut de gamme et écolo : la belle réussite de Médithau Marée dans l'Hérault (Les infos vertes)
L'entreprise de Marseillan a mis au point une technique innovante d'élevage des huîtres.
Alors que la conchyliculture est confrontée à des difficultés persistantes (mortalité des jeunes huîtres, interdictions de consommation répétées comme récemment sur le bassin d'Arcachon), certaines réussites font espérer des jours meilleurs.
Une réussite exemplaire
Il en est ainsi de l'entreprise Médithau Marée installée à Marseillan (Hérault).
Issue d'une petite entreprise familiale (Florent Tarbouriech - photo ci-contre -en est aujourd'hui le patron), elle est devenue l'une des principales entreprises régionales de commerce de coquillages avec 40 salariés ; 7,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008 et 35 tables conchylicoles.
Comme quelques autres entreprises régionales, elle s'est fortement développée dans les années 80 grâce à l'élevage de moules sur filière en mer, jusqu'à l'effondrement de cette production à cause de la prédation des daurades.
Huître haut de gamme et technique écolo

Ifremer : passage de relais à la station locale (Sud-Ouest)
Roger Kantin succède à Jean Paul Dreno
Vendredi matin, Marie Hélène des Esgaulx, sénateur maire, et son Conseil municipal recevaient Jean-Paul Dreno, ancien directeur de la station Ifremer d'Arcachon. les élus voulaient témoigner leur sympathie à l'ancien directeur de station parti à la retraite.
En pleine crise, les huîtres et les tests ont été au centre des échanges amicaux. « L'Ifremer est au service du bassin d'Arcachon ; l'ostréiculture est un élément majeur à son équilibre. Elle entretient et fait vivre le Bassin et en est la sentinelle », dira Jean-Paul Dreno en expliquant que l'Ifremer doit se conformer aux textes édictés par son ministère de tutelle. Marie-Hélène des Esgaulx ne croit plus au test dit « de la souris » et s'inquiète de voir sa région « mise au ban ». Le nouveau directeur de la station, Roger Kantin, a confirmé les propos de son prédécesseur : « L'Ifremer a un rôle d'exécution. Nous devons faire remonter les préoccupations locales à notre hiérarchie pour faire évoluer ce test. » Il a également évoquéle test du rat, à compléter par des analyses biologiques à l'université de Bordeaux.

Charente-Maritime - Ces déchets dérangent (Sud-Ouest)
À SAINTES, VIROLLET, ÉTAULES, MATHA... Des sociétés spécialisées dans
l'assainissement déchargent des déchets dans la nature. Est-ce légal ?
Jean-Claude Martin a repéré une demi-douzaine de sites, tels que celui-ci, en quelques semaines.
Depuis plusieurs semaines, il parcourt tous les chemins agricoles qu'il découvre au détour des routes départementales, inlassablement sillonnées au volant de sa Jeep.
Ce n'est pas l'observation des oiseaux qui fonde la motivation de ce passionné d'ornithologie.
Créateur d'une toute nouvelle association écologique, Bleu, un enfant, un oiseau (*), Jean-Claude Martin part à la chasse des décharges, créées par le déversement du contenu de camions vidangeurs de matières issues des curages d'égout, des vidanges des fosses septiques des maisons non raccordées au tout-à-l'égout, voire des déchets lourds (fioul ou acide).
En quelques jours, ce retraité est en passe d'établir un palmarès des points noirs du département : Virollet, Étaules, Saintes, Aulnay figurent à son tableau.
Plaintes systématiques

Le bord de mer, un lieu à observer, pas à piller (Ouest France)
Gaëlle Paugam connaît toutes les bêtes qui vivent dans la crique de Postofort (Crozon). Elle apprend aux enfants à regarder l'estran différemment : Thierry Creux
À chaque grande marée, il est retourné, écumé par la foule.Il existe d'autres façons de profiter de la faune de l'estran.
Huit conseils de Gaëlle Paugam, responsable du centre nautique de Crozon (Finistère), dans le Finistère. Elle enseigne aux enfants des classes de mer à regarder l'estran différemment.
Arrêter la pub ! « Les calendriers qui annoncent les grandes marées comme un rendez-vous à ne pas manquer, ça me met en colère. Les journaux aussi insistent trop sur ces dates et on se retrouve avec des milliers de personnes à retourner les plages et les rochers, causant d'irrémédiables dégâts. »
Se renseigner. « Avant toute pêche, il faut absolument se rendre à la mairie pour savoir s'il n'existe pas une interdiction pour tel ou tel coquillage, à cause d'une pollution. Peu de personnes le font. »
Soyez raisonnables. « N'oubliez jamais que vous êtes invités dans ce milieu. Même si la nature est généreuse - et elle ne le sera peut-être pas toujours - il faut se contenter de la portion que vous allez manger. »
Pensez à l'avenir. « Évitez les râteaux, les gros haveneaux, les bêches et tous ces gros outils qui retournent un mètre de sable, et donc tuent des milliers de petites bêtes indispensables à l'écosystème. Le mieux, pour la coque et la palourde, c'est la fourchette. Il suffit de repérer deux petits trous d'une distance de 1,5 cm, et vous êtes sûr de tomber sur un coquillage. Demandez à un vieux pêcheur, autour de vous, si vous avez un doute. »

Océanographie - L'homme est responsable de la présence de 54 gigatonnes de CO2 dans l'Atlantique (BE)
La quantité de carbone anthropogénique [1] présent dans l'océan Atlantique s'élève à 54 gigatonnes [2] et non pas 47 comme on le pensait jusque là, soit une sous-estimation de 13%. Telle est la conclusion d'une étude internationale (Espagne, France, USA et Norvège) codirigée par des chercheurs espagnols du CSIC, Fiz Fernández Pérez [3] et Aida Fernándes Rios [4], de l'Instituto de Investigaciones Marinas de Vigo. Elle est en fait le résultat de l'analyse des données amassées lors de cinq campagnes en mer différentes qui ont eu lieu entre 1995 et 2003.
L'ensemble de ce travail fait partie d'une mission générale, appelée CARBOOCEAN [5], qui a pour but d'évaluer de façon précise les sources et taux de CO2 dans les océans. Concrètement, les scientifiques ont mesuré les taux de CO2 dissous, mais aussi le taux de nutriments, la salinité, la température, l'alcalinité [6] et les quantités de chlorofluorocarbures [7], ce qui leur permet de faire la part du carbone anthropogénique de

"Monsieur le ministre, à vous le soin" (Le Monde)
"A toi le soin". C'était l'antique et belle formule de la marine avec laquelle l'officier qui quitte son quart passait le relais à l'équipe montante. J'aime cette idée de "soin". C'est avec soin, au sens d'application, que l'on a navigué, attentif à ne pas dévier du cap, mais aussi réactif aux sautes d'humeur de la mer et du vent, cherchant le plus juste équilibre, celui qui rapproche le plus sûrement du but. C'est avec le soin de son bateau, le souci de le ménager par gros temps et le plaisir de le laisser galoper que l'on a manoeuvré. C'est avec le soin de l'équipage endormi, abandonné entre vos mains, que l'on a cherché les vagues les plus douces, les routes les plus sûres, dans une intégration sereine à l'environnement.
Nous, les acteurs du Grenelle de la mer, sommes sur le pont depuis trois mois. Nous avons eu notre part des fatigues du quart. Pas d'ouragans, juste quelques rafales inopportunes nous ont fait transpirer à la manoeuvre. L'équipage a fait preuve d'enthousiasme. Il faut dire que c'est bien la première fois que le capitaine du navire lui laissait aussi totalement la barre : "Proposez-nous la politique maritime de la France pour les cinquante prochaines années ; sentez-vous libre d'inventer, de délirer même."

Saint-Brieuc - « Lisier en janvier, baignade en danger l'été ! » (Ouest France)
Une vingtaine d'adhérents d'associations environnementales ont remis, hier, au préfet une motion lui réclamant le report des dates d'épandage de lisier.
Des associations environnementales réclament au préfet le report de la date d'épandage actuellement fixée au 15 janvier. La qualité des eaux de la baie de Saint-Brieuc en dépend. Explications.
Questions-réponses
De quoi parle-t-on ?
La directive « nitrates » est une directive européenne de 1991, qui vise à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole. Elle se traduit par un arrêté préfectoral (plan d'action) qui est révisé tous les quatre ans. C'est le cas cette année. Cet arrêté définit les mesures réglementaires à respecter. Ce projet de 4e plan d'action est actuellement en consultation publique en préfecture jusqu'au 17 juillet. Outre cette consultation, la préfecture prend des avis auprès d'administrations (Direction départementale de l'équipement et de l'agriculture, par exemple) ; de collectivités territoriales (dont le conseil général) et de la chambre d'agriculture. À l'issue de cette consultation publique et de cette prise d'avis, un Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques est organisé. Cette instance consultative émettra également un ou des avis. Au vu de l'ensemble de ces avis, le préfet signera l'arrêté en l'état ou le modifiera.
Quel est le problème ?

Finistère - Deux rivières polluées au pyralène (Ouest France)
Les préfectures du Finistère et du Morbihan interdisentcertaines pêches dans l'Isole et la Laïta.
L'arrêté préfectoral, pris hier, interdit la pêche de certains poissons dans l'Isole ¯ en amont des papeteries de Cascadec ¯ et la Laïta, jusqu'à la mer. Il s'agit uniquement des espèces de fond : anguille, carpe, tanches... Du pyralène « dioxine like » (ou PCBdl) se trouve dans les sédiments où ils vivent.
Qu'est-ce que le pyralène ?
C'est une huile synthétique

Scaph Pro, observateur du Bassin (Sud-Ouest)
Créé en 1999, Scaph Pro est le groupe de recherches océanographiques de Lège-Cap-Ferret. Présidée par Jean-François Marailhac, elle regroupe une soixantaine de chercheurs, enseignants, scaphandriers et autres amateurs de la plongée écologistes. Leur but commun est la revitalisation des fonds sous-marins et l'observation de ce milieu sur le bassin d'Arcachon et sur d'autres sites en Europe.
Scaph Pro compte plusieurs départements de recherche : le suivi halieutique (centré sur la biodiversité sous-marine) ; la sédimentologie (l'évolution, l'accrétion et l'érosion des sédiments) ; la vidéo et la photo sous-marine ; l'archéologie sous-marine ; et enfin, le concept de revitalisation. C'est dans ce but que, depuis septembre 2001, Scaph Pro installe des récifs artificiels à la pointe du cap Ferret. L'association accueille régulièrement des étudiants d'universités océanographiques qui travaillent sur des thèmes de recherche. Cette année, ce sont trois étudiantes qui sont en stage durant tout le mois de juin.
Le dernier projet est la création d'un observatoire sous-marin du bassin d'Arcachon, en partenariat avec le Conseil général et la mairie de Lège-Cap-Ferret, s'appuyant sur toutes les données collectées pendant 10 années de recherches.

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/