samedi 8 août 2009

6 août 2009

Les pêcheurs devront aussi rembourser des aides (La Voix du Nord)
Les pêcheurs n'en sont plus à une difficulté près. Après les quotas, puis la hausse du carburant, ils vont maintenant devoir rembourser des aides perçues. PHOTO JP BRUNET Bruxelles estime que les agriculteurs français ont touché des aides qu'ils n'auraient pas dû percevoir, entre 1992 et 2002. Ils devront rembourser mais ne seront pas seuls : les pêcheurs sont aussi visés.
« Evidemment non » Ce à quoi les pêcheurs répondent « évidemment non », par la voix de Michel Rouanès, président du Syndicat des chefs d'entreprises de la pêche. « Aujourd'hui c'est impossible de pouvoir rembourser cette somme là. »
Et l'homme prévient : « Il est clair que les pêcheurs vont se retrouver dans la rue. »

Pêche - Les marins sont fatigués (Sud-Ouest)
Vague de sorties de flotte sans précédent. 36 bateaux partiront à la casse cet automne. Soit plus de 13 % de la flottille professionnelle du département
Le Shamrock de Frédéric Sopena, 45 ans, est l'un des 36 bateaux du département inscrits au plan de sortie de flotte
Arnaud Puyo, 52 ans, contraint à la préretraite.
La petite pêche : des marées courtes, quelques heures en mer à fouiller les fonds des Pertuis pour débarquer au port un poisson ultra-frais. Le Rochelais Frédéric Sopena a le métier dans le sang. Il le pratique depuis vingt-cinq ans. Mais le patron du « Shamrock » jette l'éponge.
Il a suivi les recommandations de son expert-comptable pour proposer son bateau au plan de sortie de flotte. Ce qui signifie qu'avant l'hiver prochain, les griffes d'un tractopelle abattront les membrures du coureauleur de 12 mètres, comme on brise l'effort de survie d'une profession. En compensation, Frédéric Sopena recevra une prime à la casse de 148 000 euros. Plus qu'il ne pourrait espérer d'une vente sur le marché de l'occasion.

Basse Normandie - Retenez votre souffle ! (Manche Libre)
Nouveauté. Ancien pêcheur, Régis Follain vous emmène pêcher ou plonger. Dans le Bessin, c’est le seul.
L'an dernier, la crise de la pêche et notamment la hausse du prix du carburant a eu raison de plusieurs équipages français. Des dizaines de chalutiers ont rejoint ce que le ministère nomme pudiquement un plan de sortie de flotte. A Port-en-Bessin, comme ailleurs, beaucoup de patrons-pêcheurs se sont résolus à détruire leur navire. Eux-mêmes.
Des milliers d’épaves

Concarneau - Il est 4 h, la criée s'éveille et la ville sommeille (Ouest France)
Depuis juin, la vente est descendante à la demande des marins pêcheurs. Le prix de départ est plus élevé et baisse petit à petit. Ensuite plus tard il y a la relance. Avec cette manière de faire, la vente dure moins longtemps qu'avant. Jean-Charles Le Goc évalue le gain de temps de 45 minutes.
« Mais oui, il est frais ton poisson ! » Dès l'aube toute une fourmilière se met au travail sur le port. Récit d'une matinée à la criée de Concarneau.
Reportage

Brest - La criée se fera en silence dès l'automne (Ouest France)
Les acheteurs estiment en compagnie de Ronan Floch la qualité de la marchandise. La criée de Brest organise des ventes les lundi, mercredi et vendredi de chaque semaine.
Brest est la dernière criée française à la voix. Une particularité qui disparaîtra à l'automne pour faire place aux moyens informatiques.
Les crieurs et leur débit de mitraillette pour vendre le poisson au meilleur prix appartiendront bientôt au passé. Brest est la dernière à céder aux sirènes du numérique : c'est désormais devant un écran que se noueront les transactions. Ironie de l'histoire, la criée avait commencé son activité sur ordinateur en 1992... avant un retour à la vente orale en 1998.
Le crieur, puisqu'il continuera à s'appeler ainsi bien qu'aphone, va devoir changer considérablement de procédé. Ronan Floch, l'actuel directeur et crieur des halles de marée de Brest défend la démarche. « Beaucoup de gens sont demandeurs d'un passage à Internet. »
Ce changement est une aubaine pour les pêcheurs : « La possibilité d'enchérir à distance augmente le nombre d'acheteurs. Ce qui mécaniquement suscitera une hausse des prix. »
Des enchères anonymes

Lorient - Comité des pêches. Des doutes sur le Grenelle
Selon le comité, la pêche industrielle est en péril et avec elle toute la filière lorientaise. Il dénonce les dérives du Grenelle de la mer et le procès d'intention fait aux professionnels.
Les pêches en eaux profondes seraient-elles condamnées par le Grenelle de la mer? Le comité local des pêches de Lorient-Etel s'interroge sur l'avenir de ce secteur incontournable à Kéroman. Surtout depuis qu'il a pris connaissance des objectifs de la mission confiée au sénateur breton Louis Le Pensec. Sa feuille de route précise «qu'il devient urgent de prouver que les pêches en eaux profondes sont viables économiquement, socialement et écologiquement pour que leur maintien, éventuellement adapté, puisse être envisagé.» S'ils admettent la nécessité d'une gestion raisonnée des ressources, les professionnels visés refusent d'endosser le rôle de victimes expiatoires du Grenelle de la mer et déplorent «l'orthodoxie» de certaines organisations environnementales. «Plus un métier mais un problème»

Saint-Malo - Un matin dans les secrets d'un chalutier-usine (Ouest France)
Pendant la visite, le guide propose au benjamin du groupe de s'installer à la place du capitaine.
Comme chaque été, le Joseph-Roty II reste à quai. Cinq marins bénévoles en profitent pour faire visiter le bateau et expliquer la vie à bord et la fabrication du surimi.
Dimanche matin, 9 h 30. Quatre personnes patientent devant le Joseph-Roty II. « Un démarrage en douceur », s'amuse Jean-Yves Lecuyer, marin sur le Joseph Roty II pendant l'hiver et guide bénévole en été.

Arcachon - Les élus pétitionnent (Sud-Ouest)
En marge de la mobilisation des élus, on a appris que les moules sont à nouveau autorisées
Les élus du Bassin, dont Michel Sammarcelli ont fait signer hier des pétitions contre le test de la souris. Tôt hier matin, dès l'ouverture des étals du marché d'Arcachon, les élus du bassin d'Arcachon étaient à pied d'oeuvre : Michel Sammarcelli, le président du Siba, Nathalie Le Yondre, maire d'Audenge, Bruno Lafon, maire de Biganos, Yvette Maupilé, Dominique Ducasse, Jean Jacques Montané, tous élus d'Arcachon, de La Teste, ou d'Andernos.
Ils circulent entre les stands : « Une petite signature contre le test de la souris pour les huîtres ? » Les gens s'arrêtent, signent : « Des deux mains. J'en ai mangé quand elles étaient fermées », entend-on.

Fertilisation – Engrais bio : La concurrence des Op étrangers (Le Soleil)
La fabrique d’engrais-bio à base de déchets de produits halieutiques, implantée à Kafountine par l’Ur (Union régionale) « Santa Yalla » de Ziguinchor pour un coût de 35 millions de francs Cfa, est confrontée à la concurrence d’opérateurs économiques étrangers, ainsi qu’à des problèmes de ressources humaines et financières pour vulgariser sa production. Le souhait des responsables de l’Ur est de voir maîtrisée la concurrence à laquelle leur unité de production d’engrais-bio de Kafountine est soumise. Selon M. Edouard Ndior, coordinateur de Santa Yalla, cette industrie permet de valoriser les déchets, issus de la transformation des produits de la pêche. Fonctionnelle depuis février 2008, elle fabrique en moyenne 2 tonnes de produits « élaborés » (farine de poissons) par jour. Cette production est commercialisée auprès des producteurs agricoles de la région de Ziguinchor et de certains pays de la sous-région comme les Républiques de Guinée et du Cameroun. Parmi les avantages de cet engrais-bio, on peut citer son niveau élevé d’enrichissement du sol et son faible coût, par rapport à l’engrais industriel. Il y a aussi l’inexistence de produits chimiques sur les produits agricoles, à travers son utilisation.

Sénégal - Intensification de l’activité : Vers la fin du poisson (Le Quotidien)
La tâche s’avère ardue. Il s’agit de conscientiser sur les effets négatifs d’une pêche qui prend de plus en plus d’ampleur avec ses dégâts incommensurables.
Les images se succèdent sur l’écran géant de l’amphithéâtre de l’Ucad 2, mais ne se ressemblent pas. Si pour les premières, il s’agit d’une vie sous-marine bien animée par les poissons et une belle végétation colorée ; celles qui suivent sont choquantes. Elles montrent la barbarie et la cruauté de l’homme face à cette espèce en voie de disparition qu’est le poisson. La projection du film documentaire réalisé par le britannique R. Murray et intitulé The end of the line, est organisée par l’Ong américaine Light Years Up, spécialiste de la propriété intellectuelle. Le message que l’Ong a voulu faire passer se résume ainsi : «Si nous ne changeons pas immédiatement et de manière significative, nos habitudes et nos pratiques en matière de pêche et d’exploitation des ressources halieutiques, il n’y aura plus de poisson dans le monde en 2048.»

Tahiti - Retour du Thon ! Après quatre années désastreuses (La dépêche)
Après quatre années désastreuses, bon prince, le thon pointe à nouveau ses nageoires. “Les thoniers repartent à la mer”, indique le ministre des Ressources de la mer, Teva Rohfritsch. Au point de créer une surproduction, et les cours s’effondrent. On pouvait, vendredi à Tahiti, trouver sur les étals du thon à 450 Fcfp le kilo ! Le poulet est battu ! “Au lieu de prendre des conserves, mangez des produits de la mer, prenez du thon !”, insuffle le ministre, qui lance une campagne médiatique d’un mois, sur le thème “Le thon, c’est bon”.

Aborigènes contre écologistes : débat autour de la protection du cap York, en Australie (Le Monde)
A l'extrême nord de l'Australie, la péninsule du cap York est l'une des régions les plus préservées de la planète. Selon le bureau australien des statistiques, quelque 13 000 personnes seulement - plus de la moitié aborigènes ou îliens du détroit de Torres - vivent dans cette zone de 14 millions d'hectares. Des mines de bauxite s'y sont implantées, ainsi que des élevages, mais pas assez pour perturber sa riche biodiversité.

Québec - Rivière Sainte-Anne – Ouverture de la pêche aux grands saumons (gouv Québec)
Le ministère des Ressourcesnaturelles et de la Faune (MRNF) informe les pêcheurs qu'il est permis, depuis le 1er août 2009, de capturer et de conserver un grand saumon dans la partie de la rivière Sainte-Anne comprise entre le côté en aval du pont de la route 132 et la limite nord du parc national de la Gaspésie.
Ainsi, si le premier saumon pris et gardé est un petit saumon, il est permis de prendre et de garder un deuxième saumon, petit ou grand.
Pour obtenir plus d'information, les pêcheurs sont invités à communiquer avec les agents du Service de protection de la faune de Sainte-Anne-des-Monts au 418 763-3371. Ils peuvent aussi s'adresser directement au personnel de Destination Chic-Chocs inc. au 418 763-7633.
Par ailleurs, les citoyens sont invités à poursuivre leur collaboration en signalant tout acte de braconnage ou geste allant à l'encontre de la protection de la faune, de ses habitats ou du milieu naturel à S.O.S. Braconnage au 1 800 463-2191 ou au bureau de la protection de la faune le plus près :
(www.mrnf.gouv.qc.ca/gaspesie-iles-de-la-madeleine/faune/nousjoindre.jsp). Ce service est gratuit et confidentiel.

Analyse du retour du saumon dans la Seine (ANE)
Analyse du retour du saumon dans la Seine. Les chercheurs de l'INRA en collaboration avec l'Onema et le Cemagref ont analysés le retour du saumon dans la Seine.
Le saumon atlantique appartient depuis le début des années 1990 à la liste des poissons menacés d'Europe. Conséquence de multiples facteurs, la régression progressive de cette espèce depuis le XVIIIe siècle a conduit à la disparition du saumon dans plusieurs grands bassins fluviaux français. Depuis les années 2000, des captures de ce poisson ont été réalisées dans la Seine.

Plage. Des physalies ont été observées sur des plages (Presse Océan)
Des rencontres piquantes
La physalie est un siphonophore, de couleur bleue, et non une méduse : elle n'est pas composée d'un individu mais d'une colonie de médusoïdes et de polypes.

Saint-Malo - Opération « Journée mer fragile » réussie (Ouest France)
À travers des ateliers ludiques, les enfants se sont intéressés à la protection de l'environnement.
Hier, une cinquantaine d'enfants a participé à la journée de sensibilisation à la protection du littoral.
« Pour le respect de l'environnement, les enfants sont les meilleurs messagers. » Christophe Lechat, le président de l'association malouine Attention mer fragile, a conscience que les mauvaises habitudes sont plus dures à changer chez les adultes.

Charente - La Boutonne est réduite au goutte-à-goutte (Sud-Ouest)
La rivière a atteint un tel niveau d'étiage que la vie aquatique est menacée et que l'eau potable risque de manquer. Ses défenseurs se mobilisent
Les deux visages de la Boutonne aux écluses de Bernouët : il y a quelques mois et aujourd'hui.
Un chiffre : 378 litres par seconde. C'est le débit de l'eau de la Boutonne au moulin de la Châtre, aux confins de la Charente-Maritime, dans les méandres de Saint-Séverin. Là, on mesure régulièrement et très officiellement les valeurs de cette rivière emblématique des problèmes d'eau du département. Avec des repères : 800 litres par seconde, c'est le débit objectif d'étiage ou niveau estival normal de la rivière, 400 litres par seconde, c'est le débit critique ou seuil au-dessous duquel toute vie aquatique devient problématique et où l'eau potable risque de manquer. On y est. On l'a même dépassé. Avec un bon mois d'avance par rapport aux années sèches.

Verticale ou horizontale, l'éolienne innove (Ouest France)
Déjà vues au centre d'Auray, deux nouvelles éoliennes viennent révolutionner le marché français.
Mercinat vend deux types d'éoliennes, la verticale construite par la société américaine Windspire, et l'horizontale, à pales, construite par la société, également américaine, Skystream.

Les Parisiennes, premières consommatrices (Le Monde)
Le bio ferait de plus en plus d'adeptes, selon le baromètre 2008 de l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique, dite Agence Bio, un groupement d'intérêt public qui associe des organismes publics et des partenaires professionnels. Son baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France, réalisé du 27 au 31 octobre 2008, sur un échantillon représentatif de 1 050 personnes, montre que, en 2008, 44 % des Français (au lieu de 42 % en 2007 et 37 % en 2003) ont consommé un produit bio au moins une fois par mois et 8 % (au lieu de 6 % en 2007) tous les jours.
http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5038
Océans : Une carte mondiale des espèces
Pour la première fois, près de 2 000 scientifiques, issus de 80 pays, collaborent depuis mai 2000 pour un recensement de la vie marine ©DRUne océanographie mondiale lancée en 2000 par un comité scientifique international va permettre de répertorier toute la faune aquatique dans une encyclopédie multimédia. Une première mondiale qui permettra d’évaluer la diversité, la répartition et l’abondance de la vie au fond des océans. Ce travail de titan s’achèvera en 2010.

Les défenseurs du bio rappellent son rôle écologique (Le Monde)
La publication d'une étude de l'Ecole d'hygiène et de médecine tropicale de Londres, affirmant que le contenu nutritionnel des produits bio ne serait pas supérieur à celui des produits conventionnels provoque un vif émoi au Royaume-Uni, où la mode bio fait fureur, mais aussi en France : en effet, elle passe sous silence l'absence de pesticides que cette alimentation garantit.
La Soil Association,

Synthèse des flottiles de Pêche 2007 (CLPM Le Guilvinec)
L’Ifremer vient de publier la synthèse des flottilles de pêche de mer du Nord, de la Manche, de l’Atlantique et de la Méditerranée. Cet énorme travail est une restitution des données collectées sur les flottilles françaises en 2007. Il fait suite au même document publié en 2006.
Ce travail à pour ambition de présenter d’une manière synthétique l’activité et la situation économique de la flotte à destination d’un public très large et donc des pêcheurs qui sont les " créateurs " des données brutes.
La rapidité de l’évolution des flottilles rend cependant ce type d’ouvrage difficile à exploiter en temps réel. Le Pays Bigouden a été victime de trois plans de sortie de flotte depuis 2007. Nul doute que la monographie des navires et des marins à beaucoup évoluée en trois ans.
Ce document est accessible à l’adresse suivante : https://www.ifremer.fr/isih/affichagePageStatique.do ?page=/produits/rapports_syntheses/flottilles/flottilles_2007.htm

Conférence Acquacoltura Med sur l'aquaculture durable et les fruits de mer à Vérone, en Italie
La conférence Acquacoltura Med aura lieu les 22 et 23 octobre à Vérone, en Italie.
Intitulé «Growing the fish value chain from innovation to market», l'évènement traitera de questions relatives à l'aquaculture durable et à la production de fruits de mer dans la région méditerranéenne.
Les pressions démographiques des pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée, l'importance de rationaliser l'exploitation des ressources de poissons et la concurrence tarifaire des produits non méditerranéens sont des facteurs qui continuent d'influencer la pisciculture méditerranéenne moderne.
Les thèmes suivants seront abordés au cours de la conférence:
- qu'est-ce que la pisciculture méditerranéenne et quelle direction va-t-elle prendre à l'avenir?
- l'identité spécifique de la pisciculture et ses caractéristiques uniques en comparaison à la pisciculture dans les pays nordiques;
- la possibilité de combiner la sensibilisation environnementale et les tendances accrues de production au cours des prochaines années;
- la possibilité d'une pisciculture méditerranéenne durable.
Contact:Pour de plus amples informations, consulter: http://fair.veronafiere.it/acquacoltura/home_en.asp

Campagne océanographique dans les eaux polynésiennes (Tahitipresse)
L'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) s'apprête à mener une vaste campagne océanographique dans les eaux de Polynésie française. A bord du navire "L'Alis", des scientifiques étudieront durant trois mois les fonds marins , recherches qui pourraient permettre de "découvrir de nouvelles espèces et fournir des molécules d'intérêt fondamental".

Manche - La gabarre omnibus dessert cinq communes (Ouest France)
« La Nonchalante » mêle Angevins et touristes. La gabarre mène ses passagers au fil de l'eau, au départ de la Doutre.
Un bus sur l'eau. C'est le principe des navettes fluviales qui fonctionnent tout l'été entre la Doutre, Bouchemaine, Béhuard, Écouflant et Cantenay-Épinard. Un moyen de transport et beaucoup de plaisir.
14 h 30, cale de la Savatte à Angers. Accueil souriant de Michel, le capitaine, de Samuel et Gérard, ses matelots, sur La Nonchalante, réplique d'une gabarre du XVIIIe siècle. Les cinq passagers sont installés sur les bancs de bois, c'est parti direction Bouchemaine, à 6 km/h de moyenne.

Côtes d'Armor - Les plus beaux bateaux sont au Chant de marin (Ouest France)
Le Saint-Quay fait partie de la toute première vague de bateaux arrivée mardi en fin d'après-midi.
Ils font partie de l'imagerie traditionnelle du festival du Chant de marin qui débute vendredi, les vieux gréements débarquent à Paimpol. Plus de 250 bateaux sont attendus.
« Il est beau ! » lance une petite fille à la vue des vieux et beaux gréements qui ont fait leur entrée dans le port de Paimpol mercredi soir. Parmi lesquels Hermine, la Fleur des Ondes... Les tout premiers sont arrivés dès mardi soir dont le Saint-Quay, un langoustier en bois que l'on peut admirer quai Dugay-Trouin. Mais le gros des troupes, dont de nombreux Britanniques, est annoncé pour jeudi en début de soirée. Les bateaux défilent sous le regard des badauds, les portes de l'écluse restant ouvertes le temps de les voir défiler un par un. Cotres, goélettes, bisquines, des doris, bateaux de sauvetage... Ils seront ainsi plus de 250.
Des voiliers centenaires

Photo. Philip Plisson repart pour un tour (Ouest France)
Le photographe Philip Plisson poursuit son tour du littoral national, entamé à la frontière belge en avril, pour boucler son ouvrage «La France vue de la mer». Un projet ambitieux qui l'amène ces jours-ci à longer les côtes bretonnes.
Après avoir appareillé de La Trinité-sur-Mer (56), son port d'attache, le 24avril dernier, le photographe Philip Plisson a entamé un tour de France au départ de la frontière belge. Un périple maritime qui l'amènera courant 2010 jusqu'aux portes de l'Italie. Un travail d'«inventaire» inédit pour une «vieille histoire» qu'il va enfin pouvoir conter, en trois tomes. Un ouvrage «fatiguant», stoppé tout le mois de juillet pour cause d'avarie, et qui au mois de juin imposait d'être sur le pont «dès 5h pour finir à 23h».
La France «en trois dimensions»

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/