mercredi 24 juin 2009

24 juin 2009

Bretagne - Grenelle de la mer. La séance de rattrapage prend l'eau [Le Télégramme]
Il y a 18 mois, le Grenelle de l'environnement avait complètement zappé la mer. La séance de rattrapage qui s'est déroulée hier, à Brest, en a laissé plus d'un sur sa faim de propositions concrètes.
Alors que les 200 à 300 professionnels de la mer venus écouter la synthèse des groupes de travail attendaient les propositions concrètes à faire remonter en plus haut lieu, l'après-midi commençait par un petit film promotionnel rabâchant le pourquoi et le comment de ce Grenelle de la mer, avec Jean-Louis Borloo en tête d'affiche. La synthèse du premier groupe de travail effectuée par la vice-présidente du conseil régional, Janick Moriceau, complétait le tissu de poncifs et de généralités sur la mer et ses richesses. «La mer est l'affaire de tous!». Oui, merci, et après, on fait quoi?
«Nous, nous avons des propositions»
Le temps des questions venu, la sanction tombait dans la salle, dans la bouche d'intervenants aussi critiques que frustrés. «Nous, nous avons des propositions à vous faire! Des mesures à appliquer dès maintenant!». Déconstruction de vieux navires (Brest), stricte application de la loi Littoral dans les communes qui la contournent (Concarneau), protection des bassins-versants avec rétablissement des talus (Trégor)...». «L'État, à l'origine de ce Grenelle de la mer, doit surtout cesser de supprimer ses emplois dans ses métiers maritimes», tonnait un syndicaliste, agacé par le festival de bonnes intentions. Dans ces conditions, difficile de prendre sereinement la mesure du travail réalisé au sein de ces groupes de réflexion et des centaines de

Golfe de Gascogne: la réouverture de la pêche à l'anchois compromise (Romandie)
La réouverture cette année de la pêche à l'anchois dans le golfe de Gascogne risque d'être difficile à obtenir pour la France et l'Espagne, après la publication mardi d'un avis scientifique négatif en raison de stocks de poissons jugés toujours insuffisants.
Le Centre international pour l'Exploration de la Mer (CIEM) a publié sur son site internet (www.ices.dk) une recommandation annuelle très attendue sur les possibilités de réouverture de la pêche à l'anchois dans cette zone de l'océan Atlantique, située entre les côtes sud de la Bretagne et celles du pays Basque et de la Galice en Espagne.
Les gouvernements de l'Union européenne et la Commission européenne, qui doivent au final rendre la décision, se basent en principe sur les avis de cet organisme scientifique.
Or, le CIEM recommande le maintien de "la fermeture de la pêche jusqu'à au moins juillet 2010" afin de permettre aux anchois d'atteindre un seuil minimum sûr de renouvellement de l'espèce. Ce qui n'est à son avis pas encore le cas aujourd'hui du fait d'un taux de reproduction toujours faible.
La pêche a été fermée en juillet 2005 dans le golfe, une interdiction depuis renouvelée chaque année.

Pêche à l'anchois. Vers un maintien de la fermeture (Le Télégramme)
La Commission européenne a laissé peu d'espoir hier à une réouverture rapide de la pêche à l'anchois dans le golfe de Gascogne. Elle est fermée depuis 2005, en raison de la publication d'un avis scientifique pessimiste sur l'état des stocks de poissons. Le Centre international pour l'exploration de la Mer, de son côté, a recommandé hier «la fermeture de la pêche jusqu'à au moins juillet2010». Trois ports de la côte Atlantique réalisent l'essentiel des captures d'anchois français: les Sables d'Olonne, Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) et La Turballe (Loire-Atlantique).

Loire-Atlantique - La CCI ne veut plus gérer la criée du Croisic (Ouest France)
Transfert de la vente vers La Turballe, comme le suggère le conseil général ? Ou maintien espéré par la Ville et les pêcheurs du Croisic ? Le temps presse...
Le désengagement de la CCI devrait signer la fin de la criée du Croisic, au bénéfice de celle de la Turballe, qui récupérerait toute la vente du poisson.
Depuis longtemps la criée du Croisic était sur la sellette. Cette fois, ce pourrait être le coup de grâce. La Chambre de commerce et d'industrie, concessionnaire de l'outil de vente, a décidé d'arrêter les frais. Constatant l'accumulation des déficits d'exploitation, elle a mandaté son président pour discuter de l'arrêt de la concession. La vente du poisson devrait mettre le cap sur la Turballe.

Frontignan : le prud'homme de pêche agressé par un braconnier (Midi Libre)
Diamantis Roumelis, le prud'homme de pêche de Frontignan a été agressé vendredi après-midi par un braconnier alors que ce dernier se préparait à pêcher la palourde avec des bouteilles à oxygène, pratique formellement interdite. Le prud'homme a reçu sur le crâne un coup de piquet en bois. Il a perdu connaissance et s'est réveillé aux Urgences de Lapeyronie. L'agresseur a pris la fuite mais a été identifié.

Grenelle de la mer – Affaires Maritimes : Le Drian sort l'artillerie lourde
Au Grenelle de la mer, qui se tenait hier à Brest, Jean-Yves Le Drian, le président de la Région, a réagi vivement sur le sujet du transfert de la direction des Affaires maritimes.
On a entendu quelques coups de gueule durant ce Grenelle de la Mer. Mais le plus percutant fut celui de Jean-Yves Le Drian, dès l'entame du débat, faisant souffler le vent du boulet sur le projet de transfert de la direction des Affaires maritimes de Rennes à Nantes.
La Bretagne «vexée»
Juste avant lui, François Cuillandre avait été le premier à aborder le sujet dans son propos introductif. Mais en y mettant les nuances de l'hospitalité, face aux représentants de l'État, préfet de Région et préfet maritime en tête. Jean-Yves Le Drian, le président de Région,

Marseille : une grande roue qui déclenche la colère des pêcheurs (La Provence)
Les 84 pêcheurs refusent de voir la grande roue installée devant leurs étals sur le quai des Belges car elle dérange la vente de poissons.
Installée ce week-end, quai des Belges, elle fait déjà tourner les têtes avant même d'avoir embarqué son premier client.
"On n'est pas à la foire du Trône et nous, on n'est pas des Guignols." La grande roue, installée ce week-end, quai des Belges, fait déjà tourner les têtes avant même d'avoir embarqué son premier client. Et Michel Meacci, le vice-président du comité local de pêche promet une foire d'empoigne si le manège ne quitte pas le quai qu'il ampute sur une longueur d'une vingtaine de mètres, ne laissant que deux mètres aux clients pour circuler devant les étals.
Ambiance électrique déjà, hier matin, quand les pêcheurs ont empêché EDF de brancher la fameuse roue de la discorde. Ce n'est pas tant la présence du manège qui pose problème aux pêcheurs mais la durée de sa présence et le préjudice sur leur activité qu'ils sont venus dénoncer, en délégation, hier matin à l'hôtel de ville, où ils ont rencontré Martine Vassal, adjointe au maire, chargée des emplacements.

La pêche va partiellement reprendre sur le Rhône (L’Express)
Les poissons issus du Rhône et de la Saône vont pouvoir revenir dans nos assiettes, après près de quatre ans de bannissement. L'Afssa a rendu un avis le 6 avril dernier attenuant les interdictions. Ainsi, la pêche sera possible sur quelques tronçons d'eau, mais la consomation sera restreinte à certaines espèces.
Les études menées sur les cours d'eau concernés avaient suscité l'indignation des consommateurs réguliers de poisson de la Saöne et du Rhône.
Les interdictions de consommation et de commercialisation de poissons du Rhône et de la Saône ont été partiellement levées. C'est ce qu'annonçait la préfecture du Rhône dans un communiqué le lundi 22 juin. En 2005, l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) avait découvert une contamination des poissons au Pyralène (PCB). Depuis 2006, leur consommation était interdite. Ces dérivés chimiques, interdits à la vente en France, présentent des risques pour la santé (cancers, fertilité etc.)
Il sera désormais possible de pêcher sur certains tronçons du Rhône et de la Saône, cependant les poissons dit "benthiques", qui se nourrissent de sédiments ne pourront être consommés. La levée de cette interdiction soulage les pêcheurs, mais laisse les défenseurs de la nature perplexe.
Une décision prise dans de mauvaises conditions?

PCB dans l'Isole et la Laïta. La pêche à l'anguille menacée ? (Le Télégramme)
Va-t-on interdire la pêche de l'anguille dans l'Isole et la Laïta ? Une décision serait imminente. En cause : les PCB, plus couramment désignés sous le nom de pyralènes. La concentration dans ce poisson dépasse la dose admissible.
Fin 2007, le ministère de l'Écologie avait rendu publique une étude nationale sur la présence des PCB (polychlorobiphényles) dans les cours d'eau français. Le Rhône et la Seine semblaient les plus touchés. Quant à l'Isole, elle était déjà citée mais, a priori, les chiffres ici n'étaient pas inquiétants.
Il y a une dizaine de jours
Cette fois, il faut déchanter: un rapport plus complet a été rendu il y a une dizaine de jours, et il dévoile que dans les sédiments de l'Isole et de la Laïta, mais aussi dans la chair des poissons qui fréquentent le fond, comme les anguilles, la concentration de PCB est au-delà des doses admissibles. On trouve même des PCB dans la chair des truites mais, pour l'instant, les migrateurs ne sont pas concernés directement par ces nouvelles inquiétudes. C'est l'Onema, l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (nouveau nom du Conseil supérieur de la pêche), qui est à l'origine de ces nouvelles informations, et l'Institut de veille sanitaire aurait demandé au Préfet d'interdire la pêche de l'anguille dans l'Isole et la Laïta, ou du moins sa consommation (ce qui revient un peu au même...). Selon les pêcheurs quimperlois, cet arrêté aurait dû tomber il y a déjà quelques jours, et ils s'interrogent sur ce retard. Quant à Marcel Jambou, vice-président de la Cocopaq et président de la Commission locale de l'eau (qui va mettre en musique le Schéma d'aménagement et de gestion de l'eau, le Sage Ellé-Isole, signé le 10juillet prochain), il a adressé hier un courrier au Préfet pour connaître ses intentions à ce sujet. L'affaire est d'importance: d'abord parce que mine de rien, depuis deux ou trois ans, de plus en plus d'amateurs pêchent l'anguille sur les bords de l'Isole et de la Laïta; et aussi parce qu'une telle pollution peut réduire à néant les projets conchylicoles imaginés non loin de l'estuaire.
Présence des PCB en amont

Surpêche: les recommandations des scientifiques restent largement ignorées (AFP)
Les Etats ont jusqu'ici perdu la bataille contre la surpêche dans les océans car la plupart des réglementations en vigueur ignorent les recommandations scientifiques, et leur portée est souvent réduite pour des raisons politiques ou de corruption, selon une étude publiée mardi dans la revue "PLoS Biology".
Seulement 7% de l'ensemble des pays étudiés ont fondé leur politique de pêche sur des données scientifiques fiables tandis que moins de 1% se sont dotés d'un mécanisme qui permet de s'assurer que les pêcheurs respectent les règles, selon les chercheurs. L'étude montre également qu'aucun pays étudié ne gère la "durabilité" de ses pêcheries.
Ce constat d'échec intervient malgré l'existence d'une série de textes internationaux visant à protéger les ressources marines, dont le Code de conduite de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) pour une pêche responsable et la Convention sur la diversité biologique.
"La situation est mauvaise partout", résume Camilo Mora, biologiste à l'université de Californie à San Diego et principal auteur de l'étude.
"Aujourd'hui, nous voyons les pêcheries décliner en raison d'une mauvaise régulation des activités de pêche dans de nombreux pays développés, y compris l'Union européenne, les Etats-Unis et le Canada", explique-t-il. "Si la surexploitation due à la mauvaise gestion a lieu dans les pays développés, quelles sont les chances que les pays pauvres avec leurs diverses insuffisances en matière d'alimentation, de richesses et de gouvernance fassent mieux?"
L'étude se fonde sur l'analyse de la gestion des pêcheries dans 236 zones économiques exclusives.

Greenpeace traque la pêche illégale (Enviro2B)
Pêche thon rouge
Alors qu’ils tentaient de procéder à une inspection d’un navire espagnol dans le port de la Valette à Malte, des activistes de Greenpeace ont été attaqués. Les militants écologistes souhaitaient mettre en lumière la menace que représente certains navires pour les stocks de thon rouge.
Pour François Chartier, chargé de campagne Greenpeace Océans, « le manque de transparence permanent tel que celui pratiqué par ce navire souligne l’opacité autour des activités de pêche, de transport ou d’engraissement du thon rouge et rend compte de l’illégalité sur l’ensemble de l’industrie. La surcapacité, la surpêche et la pêche illégale ont conduit le stock au bord de l’effondrement» .
Du 15 au 21 juin, Greenpeace a procédé à des opérations de surveillance auprès des bateaux senneurs, remorqueurs et autres navires de soutien dans la Méditerranée centrale durant la fin de saison de pêche. D’après ses résultats, on ne peut que constater que la pêche illégale reste un problème majeur dans cette région.
« Sérieux déclin»

La Russie veut pêcher 250.000 tonnes de poisson par an en Namibie (RIA Novosti)
La Russie a l'intention d'obtenir de la Namibie l'autorisation afin de pouvoir pêcher dans ses eaux jusqu'à 250.000 tonnes de poisson par an, a annoncé vendredi le chef du Comité d'État russe pour la pêche Andreï Kraïni lors d'une conférence de presse organisée par RIA Novosti.
"Je prends l'avion à destination de la Namibie, où je rejoindrai le président russe. Nous y signerons un accord sur la pêche. Nous comptons obtenir l'autorisation de pêcher 250.000 tonnes de poissons", a indiqué M.Kraïni.

Aux Pays-Bas, un pêcheur investit dans la pêche durable pour "survivre" (Romandie)
Louwe de Boer, issu de six générations de pêcheurs néerlandais, compte "survivre" grâce à une pêche durable : il a équipé son chalutier de filets innovants qui n'abîment plus les fonds marins et lui ont permis de réduire sa consommation de carburant.
"C'est la seule façon de survivre", constate ce pêcheur-entrepreneur de 42 ans dont 22 passés en mer, à bord d'un chalutier de 750 tonnes et 45 mètres de long, The Enterprise. "Il vaut mieux innover avant d'y être forcé, une fois à genoux, par les consommateurs", ajoute-t-il.
Les cinq chalutiers d'Ekofish, la societé fondée par Louwe de Boer et ses cinq frères, pêchent chaque année quelque 2.800 tonnes de carrelet ou plie, soit 5% des quotas européens pour cette espèce.
Ekofish vient d'obtenir un label international, le Marine Stewardship Council (MSC), qui certifie que son poisson est pêché de manière durable, le premier décerné aux Pays-Bas pour le carrelet, poisson plat proche de la sole.
Mais avant cela, il a fallu investir : deux millions d'euros rien que pour équiper The Enterprise, en 2006, de filets "twin-rig", qui remuent peu les fonds marins. Résistant moins durant la pêche, ils permettent d'utiliser des moteurs qui consomment moins de carburant.
"La consommation a baissé de 70%", se félicite Louwe de Boer. La technique du "twin-rig", plus délicate, d'abord adoptée "pour raisons économiques", est "aussi meilleure pour la qualité

Pêche à la baleine : Tokyo refuse tout compromis (RFI)
La 61e réunion annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI), unique organisation mondiale de régulation de la pêche à la baleine, s'est ouverte lundi à Funchal, sur l'île portugaise de Madère, en présence des délégués de ses 85 Etats-membres. La pêche commerciale est officiellement interdite depuis 1986, ce qui n'a toutefois pas empêché certains pays de tuer près de 40 000 baleines depuis. Le Japon, qui chasse des baleines sous couvert de la pêche scientifique permise par les textes de la commission, refusera tout compromis à Madère, a indiqué mardi le ministère japonais de l'Agriculture. Tokyo fait valoir que, depuis l'entrée en vigueur du moratoire, la population de cétacés est suffisamment stable pour permettre une reprise de la chasse, du moins pour certaines espèces.

Canada - Pêches et Océans en mode solution (Radio Canada)
Trois cent mille phoques gris vivent dans le sud du golfe du Saint-Laurent et sur le plateau néo-écossais. Selon les experts, le phoque gris constitue l'une des causes importantes du déclin du stock de morue dans cette partie du golfe.
Pour contrôler le troupeau, Pêches et Océans Canada s'apprête à autoriser l'abattage de 15 000 bêtes par année pendant un temps indéterminé. Cette mesure vise à réduire le troupeau et à tenter de rétablir le stock de morue, qui a été placé sous moratoire pour une troisième fois en 16 ans.

Québec – Ensemencement illégale de l’omble de fontaine (Gouvenement Québec)
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) annonce que la pourvoirie Chez Pelchat a été condamnée à verser une amende de 1 825 $ plus les frais, pour une infraction commise, en mai 2005, à la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune.
La pourvoirie Chez Pelchat a reconnu sa culpabilité le 28 avril dernier pour avoir ensemencé de l'omble de fontaine provenant d'une autre zone piscicole. L'enquête a été effectuée par les agents de protection de la faune en poste à Forestville. Le zonage piscicole prévu au Règlement sur l'aquaculture et la vente des poissons repose sur le principe que la région de la Côte-Nord regorge de plans d'eau colonisés d'ombles de fontaine à l'état sauvage. Au cours de leur évolution, ces poissons ont subi la sélection naturelle leur permettant de développer des caractères uniques qui leur permettent de s'adapter de façon optimale aux conditions particulières de leur milieu. L'introduction de poissons provenant de la même zone permet donc de s'assurer de la pérennité de ce poisson dans nos plans d'eau. Ces ensemencements demeurent encadrés par les spécialistes en faune aquatique du MRNF.

L'Europe va développer son l'aquaculture, malgré les critiques (Romandie)
Les ministres européens de la Pêche ont donné mardi le coup d'envoi d'un plan de développement de l'aquaculture dans l'UE, en dépit des critiques des écologistes pour qui l'élevage piscicole crée plus de problèmes qu'il n'en résout pour la biodiversité et l'environnement.
"L'Europe a connu ces dix dernières années une stagnation du développement de son aquaculture, à la différence des autres régions du monde" comme l'Asie, ont souligné les ministres lors d'une réunion à Luxembourg.
Pour eux, l'élevage constitue une bonne réponse pour soulager les espèces sauvages surexploitées de poissons et crustacés et répondre à l'appétit des consommateurs.
Ils ont adopté les grandes lignes d'un projet de développement du secteur en demandant à la Commission européenne de faire des propositions concrètes "pour la fin de 2009".
Il est notamment question d'une "assistance économique renforcée" en puisant dans les fonds européens pour donner "un nouvel élan" au secteur.
Pour développer le secteur en Europe, qui représente 65.000 emplois, l'UE entend aussi faire en sorte que l'aquaculture dispose de suffisamment d'espace maritime près des côtes.
L'élevage dans le monde concerne aujourd'hui principalement le saumon de Norvège, les crevettes d'Asie du Sud-est et d'Amérique du Sud et diverses espèces de poissons bon marché comme le Pangasius.

Charente-Maritime : Quel préfet pour les filières ? (Sud-Ouest)
Baie d’Yves. Le préfet de la Charente-Maritime était-il l'autorité compétente pour créer le champ de filières à moules ?
Les producteurs de moules suspendus à la décision de la cour administrative d'appel sur la baie d'Yves. (photo Philippe Baroux)
La cour administrative d'appel va-t-elle juger illégal l'arrêté qui a permis l'installation des filières à moules dans la baie d'Yves ? La réponse à cette question posée par l'audience bordelaise du 2 juin dernier, ne devrait pas tarder à être rédigée. Elle intéresse les producteurs de moules charentais qui exploitent ce champ marin calé entre l'île d'Aix et Châtelaillon. Mais aussi les plaisanciers dont certaines de leurs associations aimeraient voir disparaître ce qui, selon elles, constitue un obstacle sur le chemin de leur liberté de naviguer.
Conclusions du rapporteur
Résumé des épisodes précédents. Le 1er mars 2005, le préfet de la Charente-Maritime signe l'arrêté de création dans le pertuis d'Antioche de ce lotissement de 120 filières, de 100 mètres de longueur chacune. L'association des plaisanciers de La Rochelle, et l'Union des associations de navigateurs de la Charente-Maritime attaquent le règlement devant le tribunal administratif. Le 18 janvier 2007, la juridiction de Poitiers, en première instance, annule l'arrêté, au motif qu'il n'avait pas été précédé d'une enquête publique conforme aux dispositions du code de l'environnement. Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche a fait appel. C'est ainsi que le dossier a été examiné au début du mois, à Bordeaux.

Un barrage sur le fleuve Yangzi Jiang en Chine menace des espèces rares de poissons (ANE)
La construction d’un nouveau barrage sur le fleuve Yangzi Jiang en Chine menace la survie de nombreuses espèces de poissons, déjà au bord de l’extinction dans ce fleuve dont le flux est considérablement altéré par la présence de nombreux barrages.
Des espèces rares de poisons diminuées par des décennies de construction frénétique de barrages en Chine pourraient être menées vers l’extinction si un projet de centrale hydraulique prévu pour un tronçon protégé du fleuve Yangzi Jiang est effectivement réalisé, d’après ce qu’ont déclaré des experts.
Des scientifiques et des militants ont signé une pétition adressée au gouvernement pour lui demander d’opposer son veto à la construction du barrage de Xiaonanhai, qui bloquerait un tronçon essentiel du plus long fleuve de Chine, en amont de la ville de Chongqing, et créerait un réservoir s’étendant en profondeur dans une réserve de niveau national.

Paimpol - Vers un centre d'essai national des énergies marines? (ouest France)
Les trois communautés de communes de Paimpol-Goëlo, de la Presqu'île de Lézardrieux et des Trois-Rivières ont décidé de s'unir pour soutenir la création d'un centre d'essai national suur les énergies marines. «Il s'agit de pouvoir accueilir différents opérateurs et différentes technologies» résume Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol et vice-président de la Communauté de communes de Paimpol-Goëlo. L'entreprise irlandaise Open Hydro, retenue par EDF pour l'implantation d'un parc hydrolien au large de Bréhat en 2012 serait donc la première.

Pesticides. Ventes en hausse l'an dernier (Le Télégramme)
Le marché français des pesticides a progressé de 14% en 2008, selon l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP). Le chiffre d'affaires a atteint 2milliards d'euros, retrouvant le niveau de 2001. En volume, la hausse est de 2% à 78,6 milliers de tonnes. En raison du mildiou qui touche souvent la vigne, les viticulteurs restent les plus gros utilisateurs de pesticides avec 15% des utilisations des phytosanitaires pour 3% des surfaces cultivées. Aux termes du plan Ecophyto 2018 décidé par le ministre de l'Agriculture, le secteur agricole doit réduire «si possible» de 50% dans les dix ans l'utilisation de pesticides... La France est le premier utilisateur en Europe et le quatrième au niveau mondial après le Brésil, les Etats-Unis et le Japon. Les quantités vendues dans l'Hexagone ont atteint des sommets dans les années 1990 avant de s'orienter à la baisse.

Étude de recherche sur les algues bleues du réservoir du parc naturel d’Irishtown (jminforme)
A la suite de l’apparition de fleurs d’algues bleues dans le réservoir du parc naturel d’Irishtown en 2007 et 2008, la Ville de Moncton a adopté une démarche scientifique et pédagogique pour résoudre le problème en établissant un partenariat avec M. Alyre Chiasson du Département de biologie de l’Université de Moncton et l’Alliance du bassin versant Petitcodiac.
«Notre but est de protéger l’intégrité écologique du parc tout en offrant au visiteur une expérience agréable et pédagogique pendant qu’il profite de toutes les ressources naturelles que le parc lui offre», a déclaré Heather Hawker, coordonnatrice du Programme d’aménagement forestier et directrice de cette initiative.

Vendée - Le bio fait recette dans les collèges publics (Ouest France)
A la rentrée, près de 10 000 collégiens trouveront régulièrement des produits bio dans leur assiette. De plus en plus d'agriculteurs, séduits par la stabilité des prix et les débouchés, se convertissent pour pouvoir répondre à cette demande croissante. : Archives Ouest-France.
A quand remonte l'essor du bio dans les collèges ?

Un pêcheur à pied retrouvé mort dans le port au Guilvinec (Ouest France)
Un homme de 67 ans a été retrouvé mort dans le port du Guilvinec ce matin. L'alerte a été donnée par un pêcheur qui partait en mer qui a découvert son corps. Retraité, l'homme a quitté son domicile vers 22 h hier pour aller pêcher la crevette le long des quais. On ignore dans quelles circonstances il est décédé.

Grenelle de la mer : qu’en pensez-vous ? (3/4) (Eco Terra)
Lancé mi-avril, le Grenelle de la mer est à mi-marée et entre en phase de consultation publique. Sur le forum du site officiel, les internautes ont jusqu’au 24 juin pour s’exprimer, suggérer et critiquer les propositions des quatre groupes de travail. Terra Eco vous propose une série d’articles pour suivre et poursuivre les débats. Troisième thème de travail : "Partager la passion de la mer."
Revoyez vos cours de géographie. L’Hexagone n’est pas continental. C’est une île. L’île d’un archipel composé, outre de la métropole, de ses territoires ultra marins. L’outre-mer doit prendre une place centrale. C’est cette idée que le groupe de travail numéro 3, présidé par Christian Buchet, de l’Académie de Marine, professeur d’université, directeur du Centre d’études sur la mer, a fait principalement ressortir de ses travaux.
"Archipel France" :

Vannes lance trois concours de photos de mer (Ouest France)
Pour sa 5e édition, le festival de photos de mer « La mer en images » prendra ses quartiers du 11 au 27 septembre à Vannes. Treize expositions gratuites sont annoncées aux Jardins des remparts, au château de l'Hermine, aux lavoirs, au bastion de Gréguennic, à l'hôtel de Roscanvec, à la chapelle des Ursulines, sur la rive droite du port et au Kiosque culturel.
Les trois principales expositions ? « Le grand métier » du photographe de l'Agence France Presse (AFP) Marcel Mochet. Elle raconte le quotidien de marins de la grande pêche dans cinq chalutiers ; les reportages du National Geographic ; et l'exposition de Dominique Le Roux, complémentaire au travail de Marcel Mochet, sur le naufrage du Bugaled Breizh le 15 janvier 2004, au large du cap Lizard.

Addiction en mer. «Un problème sous-évalué» (Le Télégramme)
Lundi se réunissait en assemblée générale l'?uvre sociale des Abris du marin, au Guilvinec. L'association, née à l'initiative de Jacques de Thézac au début du siècle dernier, avait pour objectif de désalcooliser les marins pêcheurs d'alors, en les accueillant dans une vingtaine d'Abris. Toujours très active, outre l'accompagnement des marins en difficulté, de leurs enfants et leurs veuves, l'association a décidé de s'attaquer aux conduites addictives. «Le problème, important à notre avis, est sous-évalué. Nous sommes prêts à apporter notre aide pour tenter de le résoudre», relevait le président Roger Guillamet, après avoir échangé avec PhilippeParis, médecin des gens de mer du quartier du Guilvinec: «80% des bateaux sont dits secs (NDLR: sans alcool). Il est très difficile, toutefois, d'évaluer ce qui se passe réellement». Il déclarait constater d'autres addictions, aux drogues notamment.

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/