lundi 22 juin 2009

22 juin 2009

Grenelle de la mer à La Rochelle - Perdu dans les palabres (Sud-Ouest)
Le débat n'a pas su prendre le cap des enjeux régionaux
La question posée par le Grenelle de la mer est celle du développement durable. Samedi, à La Rochelle, il s'agissait de compléter d'un éclairage régional les préconisations nationales sur la future politique maritime française.
Une semaine plus tôt, à Bordeaux, l'exercice s'était englué dans l'incapacité à poser les vrais enjeux de l'équilibre entre développement économique et préservation environnementale, à l'échelle de la région Aquitaine. Force est de constater que le bateau du Grenelle n'est pas parvenu à corriger ce cap en Charente-Maritime.
Dans le département, les sujets propices au débat ne manquent pas : l'actualité brûlante des mortalités ostréicoles, le projet de Parc naturel marin de l'estuaire-pertuis charentais, les perspectives de développement des ports (notamment de commerce et de plaisance, à La Rochelle), une suggestion de parc éolien offshore, le départ à la casse de la flottille de pêche, l'ombre d'un port méthanier en Médoc, ou tout simplement l'activité touristique étirée sur la frange littorale, et nous en oublions forcément.
Hors sujet

Basse-Normandie - Pêche : quel avenir pour la filière ? (Manche Libre)
La filière bas-normande de la pêche sortira-t-elle du tunnel où elle est engagée, sur fond de quotas restrictifs et de prix du poisson bas ?
Cette question, l'ensemble des acteurs de la filière - pêcheurs, mareyeurs, poissonniers et grandes surfaces -, y ont réfléchi, en commun pour la première fois, vendredi 17 mai à Bayeux.
Commercialisation
Il devient urgent d’apporter une réponse alors que la flottille de chalutiers hauturiers ne cesse de se réduire. Ce qui, par contrecoup, met en péril le mareyage dont la moitié des entreprises a disparu en vingt ans. Quant aux responsabilités de la situation actuelle, elles ne sont à chercher ni du côté des mareyeurs, ni du côté des poissonniers, se défendent ces professionnels.
Les issues ? Elles pourraient se trouver dans la recherche d’une meilleure valorisation des produits de la pêche sur un marché où la concurrence est très forte. Ce qui semble d’autant plus pertinent que la pêche régionale sait jouer la carte de la qualité. Une voie d’ailleurs suivie avec succès par le groupement qualité Normandie fraîcheur mer, grâce à qui la coquille saint-Jacques “label rouge” a vu le jour. Ce label de qualité a permis en effet aux coquilles, à qui il est décerné, de tirer leur épingle du jeu sur un marché très morose.
Cependant, c’est surtout du côté des modes de commercialisation que la Basse-Normandie aurait des progrès à faire. Il s’agit là d’amener une proportion d’apports beaucoup plus importante qu’actuellement - elle est de l’ordre de 50 % - à passer sous les diverses criées, comme c’est déjà le cas en Bretagne. De cette façon, une plus grande transparence sur les prix sera obtenue, et de leur côté les criées, grâce à un tonnage plus conséquent, pourront voir leur activité se redresser. Quant à la filière dans son ensemble, elle y gagnera en organisation.

Bretagne - Armor Glaz : 10 millions d'euros pour 247 bateaux (Ouest France)
En 2008, 1 000 tonnes de déchets ont été ramenées par les pêcheurs. C'est 37 % de plus qu'avant les contrats bleus.
La coopérative des pêcheurs bretons récoltera plus de la moitié de l'enveloppe nationale des contrats bleus en 2009.
Bonne nouvelle pour la coopérative Armor Glaz, qui gère les contrats bleus qu'elle a instaurés pour les entreprises de pêche il y a un an. En 2009, elle bénéficiera d'environ 10 millions d'euros de subventions de l'État (plan Barnier) et de l'Europe (Fonds européen pour la pêche) pour rémunérer ses 247 adhérents. Tous sont des chalutiers engagés à pratiquer une pêche durable, au-delà de la réglementation européenne, et à ramener les déchets trouvés en mer (1000 tonnes en 2008).
Ces dix millions représentent plus de la moitié de l'enveloppe nationale dédiée aux contrats bleus (18,75 millions d'euros). Aujourd'hui, la coopérative représente 45 % de la flotte chalutière française, 61 % des valeurs débarquées dans les criées bretonnes, 28 % des valeurs débarquées dans les criées françaises et 67 % des porteurs de licence de langoustines du golfe de Gascogne.
Pour ses six mois et demi d'exercice en 2008, Armor Glaz a distribué 5,8 millions d'euros à ses adhérents. Elle a traité 3 954 factures, dont 222 ont été rejetées pour « erreurs, incohérences et engagements non respectés ». « Je serai de plus en plus sévère », a prévenu son président Philippe Le Moigne, qui tient à conserver la confiance de l'État et de l'Europe, dont la Commission a salué le travail le 20 mars à Bruxelles. Une confiance précieuse à l'heure où rien ne garantit la pérennité des contrats bleus après 2009. Toutefois, « le ministre a inscrit 15 millions pour eux au budget 2010 », rassure Philippe Le Moigne.
Les fonds européens pour la pêche étant épuisés, la coopérative prévoit de se tourner vers la Région. Pour Philippe Le Moigne, la garantie principale de la survie des contrats bleus réside dans la capacité « d'Armor Glaz et de ses adhérents à prouver que les engagements pris sont tenus ». Ce à quoi il s'emploiera en renforçant les contrôles.

Sète - Henri Gronzio« Pour mieux la gérer, il faut découper la Méditerranée » (Midi Libre)
Nom : Gronzio Prénom : Henri Profession : pêcheur conchyliculteur retraité Signe particulier : le 25 mai, il a été réélu à la présidence du comité régional des pêches par les représentants des comités locaux et des syndicats.
Il compte consacrer ce nouveau mandat à la protection de la ressource en s'appuyant sur une équipe renouvelée, où les matelots ont désormais leur place ... Vous venez d'être réélu à
la tête du comité régional
des pêches. Quelles missions comptez-vous mener à bien ?
Mon mandat sera dédié à la protection de la ressource. En 2006, nous avions organisé les toutes premières Assises de la pêche. Suite à cela, nous avons monté des dossiers assez élaborés en vue de la mise en place de plans de gestion, qu'il s'agisse de pêche chalutière, de sennes de plage, de petit pélagique, etc. Il faudra les concrétiser.

Michel Barnier ouvre un nouveau plan de sortie de flotte pour les senneurs pêchant le thon rouge en Méditerranée (MAP)
Michel Barnier, Ministre de l’agriculture et de la pêche, ouvre un nouveau plan de sortie de flotte pour les thoniers senneurs méditerranéens, à l’issue de la fermeture de la campagne de pêche du thon rouge en Méditerranée. Il s’inscrit dans la démarche pour une pêche durable et responsable validée par la Commission.
Ce plan de sortie de flotte fait suite aux discussions et propositions entamées avant le début de la campagne de pêche 2009 afin de réduire la capacité de pêche française.
En effet, pour la campagne 2009, les autorités françaises en accord avec les professionnels avaient décidé d’autoriser 28 thoniers senneurs sur les 36 navires que compte la pêche française à pêcher. Cette réduction du nombre de navires s’expliquait par la baisse des quotas de thon rouge.
Ce nouveau plan de sortie de flotte doit permettre d’apporter une réponse structurelle à la surcapacité de la flotte en garantissant une viabilité économique pour les entreprises de pêche. Il participe à une gestion durable de la ressource en contribuant à son renouvellement.

Guérande - La fine fleur se ramasse (Presse Océan)
À quelques encablures de la coopérative, Franck, paludier depuis 1996, s'affaire dans ses oeillets.
Les 186 paludiers de la coopérative des producteurs de sel sont à pied d'oeuvre depuis le début de la semaine.
Même si les pêcheurs peuvent parfois nous prédire la météo, les paludiers, eux, ne lisent toujours pas dans les boules de cristal mais espèrent un meilleur été qu'en 2008, « tellement médiocre ». Dans les salines, entre deux oeillets, les paludiers papotent. Le sujet central de la discussion est primordial : si la pluie pouvait s'abstenir de s'inviter...
Franck a le sourire
En Presqu'île, dans les salines de Saillé, en passant par Sissale, même jusqu'à Mouzac, on a commencé les prises il y a quelques jours. À quelques encablures de la coopérative, Franck, paludier depuis 1996, s'affaire dans ses oeillets : « Je suis l'un des premiers à récolter le sel. On est en avance cette année. J'ai d'abord commencé par ramasser la fleur de sel », explique le paludier.

Picardie - La fin de la pêche à l'anguille se faufile à l'horizon (Courier picard)
Le nombre de licences de pêche à la civelle en baie de Somme a déjà été réduit à dix-sept, l'an dernier.
La période de pêche à l'anguille et à la civelle sera réduite à l'horizon 2010. Face à la raréfaction de la ressource, la capture, à terme, risque même d'être interdite par l'Europe. Un nouveau coup dur pour la pêche de loisir.
Elle risque bien de leur filer entre les doigts. L'anguille, classée depuis dix ans dans la liste rouge des espèces de poissons menacées, va faire l'objet de mesures de protection encore plus draconiennes.

Vendée - L’ostréiculture va rentrer en crise profonde (Ouest France) accès payant

Normandie - Les ostréiculteurs inquiets (Manche Libre)
Depuis la très grave mortalité de l’été 2008, les ostréiculteurs bas-normands suivent avec appréhension l’évolution actuelle de ce phénomène.
Leur inquiétude est malheureusement justifiée, la direction régionale des Affaires maritimes de Basse-Normandie qualifie ainsi la situation de 'préoccupante” en ce qui concerne les juvéniles. Dès le début mai, de nouvelles mortalités inexpliquées ont été constatées dans les divers bassins conchylicoles.
Vigilance accrue
Ce qui a conduit la préfecture de région à prendre fin mai un arrêté qui suspend temporairement “toute entrée et sortie des huîtres creuses en Basse-Normandie, en provenance ou à destination de secteurs ostréicoles en France ou à l’étranger.” Cette suspension ne porte pas sur les transferts à l’intérieur de chacune des quatre zones soumises à restriction qui sont les côtes est et ouest de la Manche et, dans le Calvados, la baie des Veys et la Côte de Nacre. La préfecture précise que “l’objectif de cette mesure de précaution est de réduire les risques de transmission et d’amplification des mortalités sur les huîtres”.En outre, la commercialisation finale des huîtres de taille marchande - “dont la consommation demeure sans risque pour le consommateur” - n’est pas concernée. Mais il reste que les ostréiculteurs, qui pratiquent habituellement les transferts de naissains entre régions de production, se trouvent gênés.
Pour Joseph Costard , président de la section régionale de la conchyliculture, la vigilance s’impose d’autant plus que la mortalité s’aggrave depuis début juin chez les juvéniles, avec certains lots très touchés sur la côte ouest de la Manche. D’où l’importance de protéger le cheptel à l’aide d’un suivi en mer effectué par l’Ifremer et la profession, dont les membres participent à une enquête épidémiologique.

Ecloserie Satmar - Huîtres creuses : éliminer les plus faibles (Manche Libre)
Face au phénomène de mortalité des huîtres creuses, quatre écloseurs, dont la Satmar à Gatteville-le-Phare, unissent leurs forces.
A mesure que l'été approche et que les températures extérieures s'élèvent, les ostréiculteurs bas-normands se sentent gagnés par une appréhension certaine. C'est qu'ils ont gardé la mémoire douloureuse de la mortalité estivale des huîtres de moins d'un an qui, en 2008, a décimé de 40 à 80% de leurs cheptels. Un phénomène dans lequel la température joue un rôle important.
Succédant à d’autres mortalités estivales, cette catastrophe a poussé les ostréiculteurs, à travers leur organisation professionnelle la SRC (Section régionale de la conchyliculture), à renforcer leurs liens avec les scientifiques qui se penchent sur les causes du phénomène. Le but est de mettre en place un observatoire permettant de tirer la sonnette d’alarme à temps et de prendre des mesures de précaution.
Sonnette d’alarme
Cependant, la filière ostréicole dans son ensemble n’est pas parvenue à unir ses forces dans la lutte contre les causes des mortalités estivales. Voilà pourquoi quatre écloseries de naissains d’huîtres, dont la Satmar (Société atlantique de mariculture) à Gatteville-le-Phare dans la Manche, ont décidé de réagir sans tarder.
Leur diagnostic : “Si par malheur les mortalités continuaient à progresser et les captages de naissains à devenir plus irréguliers, nous devrions considérer avec réalisme qu’un certain risque existe pour la filière ostréicole.” Face à cette menace, les quatre écloseurs (France turbot, Satmar, Sodabo et Vendée naissain) ont donc décidé de constituer en commun une société SFC (Sélection française conchylicole). “En rassemblant nos moyens, explique Yves le Borgne, patron de la Satmar, nous allons nous engager dans un travail de sélection de familles d’huîtres creuses qui possèdent des caractéristiques de résistance au phénomène de mortalité estivale.”

Maroc - Japon : Signature d'un accord relatif à un programme de formation dans le domaine de la pêche artisanale (casafree)
Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont signé, mercredi à Rabat, un accord de coopération portant sur la mise en œuvre d'un nouveau programme de formation dans le domaine de la promotion de la pêche artisanale, pour la période 2009-2011.
Cet accord bénéficie à une vingtaine de participants originaires de pays africains (Bénin, Cameroun, Cap vert, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Iles Comores, Mauritanie et Sénégal), indique un communiqué du ministère.
Il fait suite à quatre programmes de coopération tripartite exécutés entre 1998 et 2008 et à celui en cours de réalisation à l'Institut supérieur des pêches maritimes d'Agadir (ISPM), au titre de la période 2008-2010.

Polynésie - Un port de pêche peut-être, un site d’avitaillement oui ! (La Dépêche de Tahiti)
Question orale sur un vieux projet aux Marquises…
Où en est le projet de port de pêche des Marquises ? Telle était l’une des questions orales posées hier au gouvernement, à l’ouverture de la septième séance de la session administrative à l’Assemblée. Son auteur, l’élu marquisien Benoît Kautai, a trouvé réponse auprès du ministre des Ressources de la mer, sur ce projet vieux de plus d’une dizaine d’années.

"Les Mahorais, étrangement, ont encore à être sensibilisés à la mer", par Isabelle Autissier (Le Monde)
Les rapports du Grenelle de la mer sont rendus et arrivent au stade du débat public, passons donc aux travaux pratiques. Prenons l'exemple de l'océan Indien (puisque l'essentiel de nos espaces marins sont outre-mer, il sera emblématique de toute la démarche) et de l'île la Réunion, en pleine croissance, et résumons l'attente des habitants et des collectivités au terme du débat.
Premier point : renforcer les moyens de la recherche, en particulier sur l'identification et le suivi de la biodiversité, les techniques de pêche moins impactantes et les sources d'énergie renouvelables marines ; mutualiser les organismes en un Pôle mer régional qui fournisse des données aux instances décisionnelles. Mais aussi créer des réseaux de connaissances à l'échelle maritime régionale.
Deuxième sujet : fédérer les pêcheurs de l'océan Indien pour améliorer la gestion de la ressource ; créer un réseau d'aires marines protégées ; renforcer la surveillance et la lutte contre les contrevenants en matière de pêche et d'environnement, en particulier en renforçant les contrats bleus qui font des professionnels des "sentinelles de la mer" et en créant un corps d'éco-gardes.

Sénégal - Agence nationale de l’aquaculture : Un objectif de 26.000 tonnes de poisson en 2010 (Le Soleil)
L’Agence nationale de l’Aquaculture (Ana) se fixe comme objectif la production de 26.000 tonnes de poissons en 2010, contre 100.000 tonnes en 2015, a révélé à la presse un de ses experts, Abdou Aziz Badiane, de passage à Richard Toll.
« Les objectifs sont réalisables si les prévisions faites par les techniciens de l’Ana se concrétisent avec un début de production dans les dix fermes éparpillées à travers le pays d’ici à six mois », a estimé M. Badiane en marge d’un atelier de quatre jours, organisé à l’intention de dix formateurs des gestionnaires des bassins qui seront implantés très prochainement. Après une phase théorique sur les techniques d’élevage, les participants à l’atelier ont fait un déplacement sur Richard-Toll où s’est tenue la phase pratique dans l’une des fermes de l’Agence qui compte démultiplier le nombre de bassins dédiés à la pisciculture. L’Agence a scindé pour cela le pays en trois zones (Nord, Sud et Centre) où sont affectés les agents relais choisis pour leur permettre de bien communiquer avec les populations.

Boumerdès - Le port de Cap Djinet ensablé (L’expression)
Cet état de fait est dû à des erreurs commises lors de l’élaboration des différentes études liées à la réalisation du port ainsi qu’à d’autres facteurs naturels imprévisibles.
Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smaïl Mimoune, a affirmé lundi avoir pris des mesures «d’urgence» en coordination avec le ministère des Travaux publics pour faire face au phénomène d’ensablement du port de Cap Djinet à Boumerdès.
L’ensablement de ce port de pêche et de plaisance prêt à être mis en exploitation, est dû à «des erreurs commises lors de l’élaboration des différentes études liées à la réalisation du port ainsi qu’à d’autres facteurs naturels imprévisibles», a indiqué le ministre en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. Parmi les principales mesures à engager, la réalisation de deux digues au niveau du port, selon le ministre qui a indiqué avoir chargé le Laboratoire des études maritimes (LEM) du suivi et du contrôle de ce phénomène en vue de trouver les solutions adéquates à moindres frais. A l’entame de sa visite, M.Mimoune a procédé à l’inauguration du relève portique de l’Entreprise de construction et réparation navale (Corenav) au port de Zemmouri El Bahri (Boumerdès), le plus grand à l’échelle

Loire-Atlantique – Grenelle de la Mer à Pornic : « Une ambition maritime forte »
Le Grenelle de la mer dans sa version régionale se tient aujourd'hui à Pornic
« Une ambition maritime forte »
Philippe Boënnec : « Je suis favorable à la création d'un ministère ou d'un secrétariat d'État à la mer ».
Rencontre avec Philippe Boënnec, le maire de Pornic, qui revient sur les enjeux de ce Grenelle de la mer.
Pourquoi un Grenelle de la mer ?
« Lors du Grenelle de l'environnement, Jean-Louis Borloo a souhaité aller plus loin dans la problématique liée à la mer, au littoral et au milieu maritime. Nicolas Sarkozy souhaite donner une véritable ambition maritime à la France. Il faut avoir à l'esprit que la mer et les océans recouvrent 70 % de la surface du globe, et que la France, ou plutôt «l'archipel France», est le 2e pays au monde qui a le plus de littoral et qu'elle est présente dans tous les océans. Autant de motifs donc, pour s'intéresser à la mer d'autant que l'on connaît peu de chose sur ce qui se passe en dessous de 2 000 m. L'élément liquide peut donc nous apporter encore beaucoup en terme pharmaceutique et alimentaire. »

L'incroyable poisson voyageur qu'est l'anguille (Le Devoir)
Au cours de l'été, je vous parlerai de produits alimentaires et d'espèces sérieusement menacés par l'homme ou carrément en voie de disparition de la carte alimentaire. Les produits et espèces en danger: l'anguille, la morue, les pieds-de-biche (percebes), le thon, l'ail des bois, la pêche de vigne, la poire passe-crassane, le cédrat, l'esturgeon sauvage, la palombe.
Les Japonais paient le prix fort pour acheter les petites anguilles que l'on nomme aussi civelles, ou encore pibales. L'anguille fascine tout autant le gourmet qu'elle rebute ceux qui la voient comme un serpent. L'homme a tout fait pour lui bloquer le passage et la capturer lorsqu'elle remonte la mer des Sargasses, pour se rendre ensuite dans des rivières parfois de nombreuses années plus tard.
C'est la raison pour laquelle on nomme cette espèce «catadrome». Durant leur trajet semé d'embûches, les civelles, avant de devenir matures, sont convoitées par l'Asie. Tant les Japonais que les Chinois les convoitent, et ils les consomment de bien des façons.
L'anguille en Europe

Pollution. Les concentrations d'ammoniac dans l'hémisphère nord revues à la hausse (Le Télégramme)
Les concentrations très polluantes d'ammoniac, dues principalement à l'intensification de l'agriculture, ont été sous-estimées dans l'hémisphère nord, selon des observations satellitaires interprétées par des chercheurs dans la revue spécialisée Nature Geoscience, publiée hier. Les mesures du satellite Metop ont permis de dresser la première carte globale des sources d'ammoniac. Les régions touchées connues sont celles à forte densité de population agricole, notamment l'Inde et la Chine. En Europe, la plaine du Po (Italie) et de l'Ebre (Espagne) sont deux zones nouvellement mises en évidence.

Monaco - Des moules pour surveiller la qualité de l'eau ! (Var Matin)
Patrick Rolland, chef de section à la direction de l'Environnement, a débuté en mai la surveillance de la qualité des eaux de baignade, une fois par semaine sur les plages du Larvotto, du Solarium et des Pêcheurs. Depuis, aucune dégradation de la qualité bactériologique de l'eau n'a été observée.
Dans une glacière, trois sacs de moules. Jeudi dernier, les plongeurs de la direction de l'Environnement les ont fixés dans les eaux de la réserve marine du Larvotto, du Tombant coralligène des Spélugues, et de la zone des roches Saint-Nicolas. Ces trois zones côtières ont un intérêt écologique particulier pour la Principauté.
Mais l'objectif n'est pas de développer la mytiliculture en Principauté. Non ! Il s'agit plutôt de mesurer certains polluants (notamment les métaux lourds) grâce à ces bio marqueurs et d'évaluer les effets des polluants sur les organismes marins. Durant l'été, les moules seront immergées à dix mètres de profondeur. Elles vont prendre les caractéristiques du milieu environnant. L'évaluation sera réalisée à partir ces organismes bio accumulateurs de polluants. « Des analyses chimiques et biologiques seront réalisées par le LHMA, un laboratoire indépendant, situé à Marseille, explique Cyril Gomez, à la tête de la direction de l'Environnement. Elles évalueront les teneurs en contaminant et leurs effets au niveau physiologique. »
Cent stations dans les A.-M.

Bretagne - Algues vertes. L'incessant combat (Le Télégramme)
Un débat public est organisé, demain à Brest, dans le cadre du Grenelle de la mer. Parmi les sujets qui seront abordés, celui des algues vertes est certainement le plus sensible.
Les algues vertes ont, cette année encore, envahi massivement les côtes bretonnes dès le printemps. En finira-t-on un jour avec ce fléau? Pas tant qu'on ne réduira pas significativement l'apport en nitrate, affirme Alain Menesguen, directeur de recherche à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
Quelle est l'origine des algues vertes?
C'est une composante naturelle du milieu marin, gourmande en azote. Il y avait plusieurs espèces qui limitaient leur croissance à des niveaux acceptables dans des sites très restreints, jusqu'en 1960. Puis les marées vertes sont apparues. En 30 ans, entre1960 et1990, les apports d'azote ont été multipliés par dix en Bretagne. On leur a fourni leur aliment fétiche plus qu'elles ne peuvent en absorber.
D'où vient cet azote?
Très massivement, des nitrates produits par l'agriculture intensive. Il y a 20 ans, on pensait que le phosphore était à l'origine des algues vertes. On a démontré que c'était faux. De toute façon, les stations d'épuration sont aujourd'hui performantes et les rejets très faibles.
Pourquoi les algues se concentrent-elles dans les baies?

Nitrates : l'Aber-Wrac'h est aussi en sursis (Ouest France)
A 8 km de Lannilis, l'usine d'eau potable de Kernilis est souvent appelée en complément pour les communes du nord Finistère (Syndicat du Bas Léon). Elle dénitrate l'eau pompée en surface dans la rivière de l'Aber-Wrac'h pour alimenter 80 000 personnes. Ce pompage, dans une moindre mesure que celui sur l'Horn, encore plus pollué (il doit fermer le 30 juin), a en partie justifié la condamnation de la France en 2007 par la cour de justice européenne quant aux dépassements de nitrates dans les rivières bretonnes. L'usine a une dérogation depuis 2004, renouvelée en 2007 par l'Etat, sous condition que la rivière revienne à des valeurs légales d'ici fin 2009 : soit moins de 18 jours de dépassement des 50 mg de nitrates par litre. Mission impossible. En 2008, elle était encore à près de 200 jours de dépassement !

Chasse à la baleine. Les Etats veulent éviter les vagues (Le Télégramme)
Les Etats qui pratiquent la chasse à la baleine, la plupart sous couvert de recherches scientifiques, et ceux qui s'y opposent, devraient cette semaine au Portugal prolonger le statu quo sur cette question.
Au fil des années, la Commission baleinière internationale, unique organisation mondiale de régulation de la pêche à la baleine, est devenue le théâtre d'affrontements récurrents entre pro et antichasse. Les pays chasseurs contestent un moratoire interdisant depuis 1986 la pêche commerciale, arguant qu'il ne s'agissait que d'une mesure temporaire. Ceux qui militent pour la protection des grands cétacés veulent au contraire pérenniser le moratoire et empêcher que les pays baleiniers continuent de chasser à l'abri d'une dérogation autorisant la pêche à des fins scientifiques, pratiquée essentiellement par le Japon.
Le cas islandais
À la veille du 61e sommet, qui se tient du 22 au 26juin, à Madère, personne ne croit à l'émergence d'un nouveau compromis, tant paraissent irréductibles les positions de chaque camp. Pour éviter la rupture qui menace l'existence même de l'organisation créée en 1946, les 85 pays-membres devraient tenter de maintenir l'équilibre actuel afin de poursuivre leurs âpres négociations. Le cas de l'Islande, seul État avec la Norvège à pratiquer la chasse commerciale, devrait en revanche fournir matière à débat. Reykjavik, qui envisage une demande d'adhésion à l'UE, a décidé cette année d'augmenter très fortement ses quotas. Une décision condamnée par sept pays, dont la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

Haute Normandie – Grenelle de la Mer : Les acteurs locaux, force de propositions (Paris Normandie)
Le vice-amiral Philippe Périssé
Première réunion régionale au Havre du Grenelle de la Mer.
Que ressortira-t-il du Grenelle de la Mer ? Au moment où se tenait hier au Havre la première des réunions régionales destinées à réfléchir sur ce patrimoine vital, nul ne peut encore le prévoir, mais une chose est certaine, les idées fusent. Elles ont été exprimées par quelque 160 personnes qui ont planché sur quatre thèmes : « La délicate rencontre entre la terre et la mer », « Entre menaces et potentiels, une mer fragile et promesse d'avenir », « Partager la passion de la mer » et « Planète mer : inventer de nouvelles régulations ».
L'idée : permettre à chacun d'exprimer ses attentes à travers un débat de proximité. Car toutes ces remarques devront, dès cet été, servir à élaborer une synthèse nationale cohérente pour régler les très nombreux problèmes liés à la mer et, en premier lieu, à sa pollution par l'homme.

Lorient - Au Panier de la mer, Aurélie a trouvé sa voie (Ouest France)
Aurélie enfile sa tenue de fileteuse, en attendant de trouver un emploi stable.
Fini la transformation de poissons. L'association aide cette jeune maman dans sa reconversion professionnelle.
Portrait
« Le Panier de la mer m'a aidé à reprendre confiance et à retrouvé des repères. » C'est le bénéfice que tire Aurélie Bléven, 24 ans, de ses six mois de formation au sein de l'association le Panier de la Mer 56. Titulaire d'un bac professionnel secrétariat et de trois ans et demi d'expérience à Cité marine, leader en France du poisson enrobé, Aurélie cherchait un moyen de s'en sortir personnellement et professionnellement. Elle a découvert le Panier de la mer grâce à la Mission locale. Elle en est devenue salariée en janvier, en commençant sa formation.
Grâce à l'accompagnement du panier de la Mer, Aurélie bénéficie d'aides liées à sa recherche d'emploi sous forme d'ateliers, d'une réinsertion professionnelle à travers l'activité de filetage. En tant que mère célibataire, elle a aussi des facilités pour l'éducation de sa fille. « Ma formation ne me permettait pas de l'accompagner à la crèche le matin, l'association m'a aidée à trouver une solution. »
Cette opportunité représente pour Aurélie un tremplin socioprofessionnel. « Je ne voulais pas reprendre une activité de transformation de produits de la mer. » Après y avoir travaillé durant trois ans et demi, elle s'imagine plutôt aujourd'hui dans l'accompagnement des personnes âgées. Un projet qu'elle va devoir maintenant préciser.
Le Panier de la mer, créé en 2003 à Lorient, agit socialement à double titre : il aide la réinsertion professionnelle des personnes en difficulté. Grâce à l'activité de filetage, il distribue à la Banque alimentaire des denrées normalement vouées à la destruction.

Boulogne - La halle à marée dans la restructuration de la filière Pêche (Voix du Nord)
Yves Herszfeld (à gauche), président de l'association des directeurs des criées et Philippe Maugin, directeur des Pêches.
Le nouveau directeur des Pêches était à Boulogne vendredi pour le forum des responsables de halles à marée de France. Une profession inquiète par la restructuration qui frappe ce secteur. Un emploi à mer, ce sont trois emplois à terre
a coutume de dire la profession. Parmi les gens à terre, les personnels des halles à marée qui constatent, impuissants, les baisses de tonnage débarqués qui affectent toutes les criées de France.
Quotas voulus par Bruxelles, raréfaction de la ressource, plan de sortie de flottes : on ne peut pas dire que les indicateurs soient au vert en ce moment. Le forum des responsables des halles à marée de France qui s'est tenu pendant deux jours à Boulogne sous la présidence d'Yves Herszfeld s'est fait l'écho d'une profession inquiète par ces restructurations successives.
Tout juste nommé à la direction des Pêches, Philippe Maugin a fait le déplacement à Boulogne pour prendre le pouls de la filière. Sa visite de la criée tôt le matin lui a permis de juger sur pièce le fonctionnement d'une criée informatisée, passage obligé avant la mise sur le marché des produits de la pêche.
Mais la criée est aussi un maillon important dans la chaîne de contrôle, au-delà de la politique de fixation des quotas.
Face à une profession inquiète, Philippe Maugin a dit sa confiance dans l'avenir de la pêche, avenir qui passera non seulement par les quotas et la préservation de la ressource mais aussi et surtout par une meilleure valorisation des produits de la mer (traçabilité, origine du produit). Enfin, il a également annoncé que le plan de restructuration de la pêche n'avait pas oublié les criées et que le plan de sortie de flotte serait moins fort en 2010 que lors des trois exercices précédents. •

La vente directe ne connaît pas la crise (La Voix du Nord)
La société Charlott'lingerie est passée de 2000 à 4000 conseillères depuis sa création en 1994.
Presque un OVNI économique. Alors que la crise affecte la plupart des secteurs d'activités, la vente directe continue de prospérer.
« Cette année, on table sur une croissance de 50 %. » Véronique Garnedier a créé Charlott'lingerie en 1994. Aujourd'hui, la société compte près de 4 000 conseillères. « Nous étions 2 000 au départ et, depuis le début de l'année, nous avons recruté 1 800 personnes. » La crise, vecteur de développement. « Face à l'instabilité actuelle, les gens recherchent des revenus complémentaires. »
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Le Château d’Oléron - .Pêche de loisir interdite dans la réserve naturelle (Sud-Ouest)
La pêche dans la réserve de Moëze-Oléron n'est pas ouverte à tous. (Photo Yvon Vergnol)
Lors de la journée de protection de l'eau et de la nature, devant le nombre important de promeneurs, équipés ou non pour la pêche de loisir rencontrés par les personnels des réserves naturelles de Charente-Maritime, ces derniers ont jugé utile de rappeler la législation en vigueur.
« Le décret ministériel du 27 mars 1993 interdit la pêche à pied de loisir dans le périmètre de la Réserve naturelle de Moëze-Oléron », indique Stéphane Guenneteau, garde technicien.
« Le but de cette interdiction est d'assurer la tranquillité de la faune fréquentant la réserve, la protection des herbiers de zostères et, bien entendu, de protéger les gisements naturels de coquillages. Seul un nombre répertorié de pêcheurs à pied professionnels, munis d'une licence, peuvent exercer cette activité. Nous comptons sur tous pour assurer la préservation de ce patrimoine commun. » On peut rappeler que la pêche dans ces zones est une infraction de cinquième catégorie, passible d'une amende pouvant culminer jusqu'à 1 500 euros.

Le Comité des Régions se mobilise en faveur de la politique maritime et côtière européenne
[Fenêtre sur l'Europe]
Une semaine après la présentation le 9 juin dernier des 500 propositions du "Grenelle de la Mer", c'est au niveau européen que les choses bougent.
En adoptant à l'unanimité l'avis sur le paquet maritime et côtier présenté par Michel Delebarre (PSE/France), 1er vice-Président du Comité des régions (CdR) et maire de Dunkerque, le Comité des régions cherche à donner un coup de relance à la politique maritime européenne. Il prend position sur cinq propositions en matière de planification de l’espace maritime et de transport maritime que la Commission Européenne avait présentées dans le cadre du suivi de son Livre bleu sur la politique maritime d'octobre 2007.

Saint Pierre d’Oléron - .De naufrages en sauvetages (Sud-Ouest)
Lors du vernissage, les visiteurs ont pu apprécier la richesse de l'exposition. (PHOTO DR)
Inaugurée par Patrick Moquay, président de la communauté de communes, en présence de nombreux élus et personnalités, l'exposition « A la côte, naufrages et sauvetages d'Antioche à Maumusson » est présentée au public au musée de l'île d'Oléron jusqu'au 4 janvier prochain.

Arcachon – Belle Plaisance : L'histoire va prendre la mer (Sud-Ouest)
Chaloupes à voile, yoles, bacs à voile, pinasses à voile... Samedi et dimanche, la manifestation réunira la crème des bateaux traditionnels
Une centaine d'embarcations est attendue ce week-end.
Quand ils ont racheté « la Danaé », il y a quelques années, Jacques et Nicole Dié savaient qu'ils n'achetaient pas qu'un simple bateau. « Une vieille dame de quatre-vingts ans, ça s'entretient et ça se respecte », plaisante Jacques.
Ce magnifique « Yawl à tape-cul », facilement reconnaissable à sa coque noire et à ses voiles rouges, est un des plus anciens navigants encore sur le Bassin, puisqu'il a été construit aux Chantiers Auroux, à Arcachon, en 1930. Près de mille heures de travail ont été nécessaires à Jacques et Nicole pour le restaurer à l'identique. Et puis vint la navigation...
Près de 400 équipiers
Jacques Dié s'est aperçu que son auguste bateau traditionnel n'était pas le seul. Il a donc commencé à fédérer les propriétaires et les associations

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/