vendredi 12 juin 2009

12 juin 2009

Dunkerque - Face au mutisme de leur ministre, les pêcheurs dunkerquois alertent le sous-préfet (La Voix du Nord)
Le 20 août 2008, les pêcheurs avaient procédé à un blocage symbolique du port de Dunkerque
Le comité local des pêches de Dunkerque a déposé une pétition de 6 001 signatures, mercredi, à la sous-préfecture.
« Ce n'est plus possible, ce matin (mercredi), un bateau de la marine nationale de 60 mètres de long est venu tourner autour de trois petits bateaux de pêche, sans intervenir, pendant une heure. C'est de la provocation », martèle Philippe Nowé, président du comité local des pêches de Dunkerque. L'événement a été vécu comme une humiliation supplémentaire par les artisans pêcheurs, toujours privés de quotas. Vers 16 h, avec ses collègues, Philippe Nowé est allé déposer à la sous-préfecture une pétition intitulée « Pour le maintien d'une pêche artisanale à Dunkerque ». Le document a déjà recueilli 6 001 signatures, dont beaucoup de simples particuliers. « Nous leur adressons d'ailleurs un grand merci », note Patrice Haezebrouck, vice-président du CLPD.
Les pêcheurs devaient également faire part à Jean-Régis Borius, sous-préfet, de deux courriers toujours sans réponse envoyés au ministre de la Pêche, Michel Barnier. Les pêcheurs dunkerquois lui faisaient part d'un autre silence : celui du directeur général d'IFREMER, qui n'a toujours pas donné aux pêcheurs de Dunkerque copie des études scientifiques réalisées par son organisme, relatives aux 15 dernières années concernant la sole dans le sud de la mer du Nord, plus particulièrement dans les zones concernées par les pêcheurs de Dunkerque. • B. C

Quand la filière pêche se met d’accord avec les ONG environnementales (CLPM Le Guilvinec)
Le Grenelle de la mer a été l’occasion pour la filière Pêche représentée par le comité national et pour les ONG environnementalistes comme WWF, Greenpeace, Robin des Bois, Bloom et FNH de se mettre d’accord sur un texte contenant les points suivants :
Renforcement de l’encadrement de la pêche de loisir,
Relancer les recherches sur les effets des pollutions issues des activités humaines sur les organismes marins.
Proposition sur le Pescatourisme
Expérimenter une approche écosystèmique et concertée des pêches à travers la mise en place d’unités d’exploitation et de gestion concertées (UEGC)
AMP et approche concertée : élaboration d’un cadre méthodologique
Une nécessaire coordination des Ministères, des acteurs socio-économiques, des élus et de la société civile pour une gestion efficace de l’espace maritime

Pêche. Baisse des prix et des volumes (Le Télégramme)
Baisse des prix et des volumes débarqués sur les cinq premiers mois de l'année 2009: tel est l'état des lieux brossé par le Conseil spécialisé de FranceAgrimer pour les produits de la mer, qui se réunissait hier pour la première fois. Le bilan des débarquements de la pêche pour ce début d'année, comparé à la même période 2008, montre une diminution des quantités de 6%, un prix moyen et un chiffre d'affaires global respectivement en baisse de 10 et 17%. Le volume des espèces les plus chères, particulièrement réduit, amplifie la baisse des recettes. Toutes les façades sont plus ou moins affectées par la baisse des prix et des volumes. Seul le Nord contraste en terme de volume, avec une augmentation des apports de poissons blancs et de sole, mais à des prix en net recul par rapport à 2008.
Export en baisse
Les exportations françaises ont baissé, principalement sur l'Italie et l'Espagne: sole (-16%), céphalopodes (-41%), toutes destinations confondues. Par ailleurs les membres du Conseil ont proposé au ministre de l'Agriculture de reconduire, à l'unanimité à la présidence le Concarnois Hervé Jeantet. Il présidait déjà l'Ofimer.

Dunkerque, la pêcherie sabordée (L’Humanité)
En avril, les marins de Dunkerque bloquaient leur port pour protester contre les restrictions imposées à leurs pêches.
Deux mois après, et en dépit des promesses d’aide de l’Europe, l’inquiétude reste de mise.
À l’arrière de la Fanie-Clément qui chaloupe dans l’air bleu du matin, le travail s’exécute en silence, une clope au bout des lèvres. On relève les filets, tirant sur les trémails d’un bras et puis de l’autre, comme peignant la tignasse d’un dieu marin groggy par des orgies nocturnes. La récolte de la nuit n’est pas miraculeuse. La sole est lunatique. Un jour fait carton plein et l’autre fait torchon. Le printemps, d’ailleurs, n’est pas la bonne saison. Cet hiver, en revanche, c’était une autre histoire.

Pêche : Greenpeace publie un guide pour alerter sur les conduites dangereuses qui menacent les espèces marines (Développement Durable)
A l’occasion de la Journée mondiale des océans du 8 juin, l’association Greenpeace a lancé un nouveau guide intitulé : « Pêche : conduites dangereuses ». Il s’agit du guide des espèces vendues en supermarchés issues principalement d’une pêche non durable.
Le guide de l’ONG recense les espèces en danger aujourd’hui. «Il est urgent que les supermarchés adoptent une politique en produits de la mer durable afin que la filière pêche puisse rester rentable et pérenne. Les supermarchés doivent faire partie de la solution et non du problème », explique Emmanuel Buovolo, chargé de campagne Océan pour Greenpeace France.

Pêche au thon rouge fermée dès jeudi pour les bateaux proches de leur quota (Romandie)
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier a annoncé qu'il fermerait dès jeudi soir, soit avec quatre jours d'avance, la pêche au thon rouge pour les bateaux qui ont presque atteint le quota individuel qui leur avait été alloué.
M. Barnier "fermera dès ce soir, en accord avec la Commission européenne, les quotas individuels de thon rouge des navires proches du maximum de captures autorisées situés actuellement en zone libyenne", selon un communiqué du ministère publié jeudi.
La campagne de pêche du thon rouge s'est ouverte le 15 avril et doit s'achever au plus tard le 15 juin pour les thoniers en Méditerranée, dont 28 navires français, explique le communiqué.
La pêche au thon rouge "fait l'objet de mesures de gestion et de contrôles renforcées afin d'assurer au plan international une gestion durable de ces ressources", rappelle le ministère, qui précise que "chaque navire dispose d'un quota individuel dont la consommation est surveillée quotidiennement".
Les fermetures de quotas se poursuivront progressivement jusqu'au 15 juin en fonction des l'évolution des taux de captures et des conditions météorologiques, indique encore le ministère.

Saint-Guénolé. un chalutier devenu caseyeur (Le Télégramme)
L'armement roscovite Béganton a procédé hier à la mise à l'eau du «Notre-Dame de KérizinenII». Cet ancien fileyeur de Saint-Guénolé, le «Cèdre Bleu», a été transformé en caseyeur par le chantier naval de Saint-Guénolé. Bateau de 24m, jaugeant 140t, il est armé par un équipage de sept marins. Il débarquera sa pêche à Loctudy et Roscoff. Le bateau est prévu pour accomplir des marées de huit à dix jours. Il possède des viviers pouvant contenir entre 25 et 30t de crabes.

Le «Grenelle de la mer» se penche sur la gouvernance maritime européenne (Euractiv)
Un des groupes mis en place par le ministère de l’Ecologie émet un grand nombre de recommandations pour l’UE.
La politique maritime est la plus récente de l’UE. Sa naissance a été officialisée en janvier 2008 par la création de la direction générale (DG) Mare, chargée des affaires maritimes au sens large, et non plus seulement des problèmes liés à la pêche, comme son ancêtre, la DG Pêche.
En juin 2006, la Commission a publié un Livre vert sur les différents aspects d’une future politique maritime communautaire, mettant en exergue l’identité et la suprématie maritime de l’Europe.
Un an plus tard, Bruxelles a présenté un «Livre bleu» exposant les principaux traits de la future politique maritime intégrée, accompagné d’un plan d’action pour la période 2007-2009.

Brest - Ifremer fête 25 ans de trouvailles tous azimuts (Ouest-France)
720 personnes à Brest, pour connaître et exploiter la mer. Ce week-end, leurs laboratoires s'ouvrent.
Pêcher en fonction du stock
Ifremer met au point des outils de pêche comme le chalut sélectif pour le merlu et la langoustine en 1988. Les quotas définis par l'Europe s'appuient entre autres sur les évaluations scientifiques des populations. Ifremer fournit aussi des données socio-économiques. En Iroise, les goémoniers s'intéressent au suivi du stock d'algues.
Attention algues toxiques
En 1999, Ifremer a décelé en France une nouvelle algue toxique, pseudo-nitzchia, dangereuse pour l'homme en cas d'ingestion de coquillages. Le réseau Rephy les détecte, tout comme l'alexandrium et le dinophysis, afin que les autorités interdisent la pêche à pied ou la vente conchyllicole. Le réseau Rémi donne l'alerte des pollutions bactériologiques.
Sauver les huîtres et les saint-jacques
En 2001, face à une mortalité importante d'huîtres, Ifremer a lancé une étude sur les dérèglements. Elle a proposé de sélectionner des huîtres plus résistantes par la génétique.
En rade de Brest, Ifremer a participé à l'analyse puis au lancement de l'écloserie du Tinduff, qui alimente chaque année la rade en millions de naissains de coquilles Saint-Jacques.
Du pétrole et du gaz

Journée mondiale des océans : un bien sombre tableau (Futura-Sciences)
A l’occasion de la première Journée mondiale des océans, les organisateurs se sont surtout attachés à dénoncer la présence sans cesse accrue de déchets plastique dans la mer, ainsi que l’épuisement des réserves halieutiques en raison de la surpêche.
Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), pas moins de 80 % des réserves halieutiques mondiales sont actuellement en situation de stress, étant soit surexploitées, soit exploitées au maximum de leurs possibilités, soit considérablement épuisées, soit effondrées, en cours de reconstitution après avoir été surexploitées.
Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), dénonce tout particulièrement la surpêche, qui menace d’extinction plusieurs espèces de poissons. Il pointe du doigt le système actuel de subventions, qui contribue largement à cet état de fait. « Les gouvernements ont contribué à ce problème en fournissant annuellement près de 16 milliards de dollars en subventions au secteur de la pêche. Ce soutien maintient davantage de bateaux en activité, tandis que les poissons diminuent en mer », dénonce Pascal Lamy.
Au niveau mondial en effet, la somme des diverses subventions accordées à la pêche est estimée à 20 milliards de dollars, soit environ 25% de la valeur générée par le commerce halieutique. Or on estime les pertes économiques directement provoquées par la surpêche à 50 milliards de dollars…

Matelot d’un jour pour une pêche miraculeuse (CLPM Le Guilvinec)
Port de Saint-Guénolé, lundi 8 juin, 3h du matin. Jean-Marie Levert, évêque de Quimper et du Léon, embarque sur l’Ar Morvrini, chalutier de 15m50. L’accueil est plus que chaleureuse, avec Eric Loussouarn le patron et son équipage.
Ancien de la Marine Nationale, Monseigneur Levert, est équipé blouson de mer, casquette renforcée et bottes, décidé et visiblement fier d’embarquer sur un chalutier.

La pêche à la crevette à cheval: tradition belge (Vu sur toile)
Ou comment allier les bienfaits des bords de mer à notre passion commune, l’équitation ou les chevaux en général.
Ici bien entendu pas question de grands galops cheveux et crins au vent sur le plage car à ce rythme en fin de journée vous n’aurez pas pêché une seule crevette grise. Les sensations seront donc pour une autre fois.
Comment cela se passe-t-il?
Oostduinkerke -petite ville de Belgique dans les Flandres située entre Depanne et Nieuwport-, vous fait revivre les traditions d’antan et notamment celle de la pêche à la crevette à cheval. L’ensemble des chevaux tirant un grand filet, c’est parait-il la seule région du monde ou les crevettes échouent directement dans ceux-ci. Pas besoin de gros efforts donc pour gagner votre diner :-D. Il existe à ce jour encore une dizaine de pêcheurs professionnels utilisant cette méthode qu’il pratiquent de avril à octobre. La géographie des lieux a savoir des plages sans obstacles et en pente douce, et l’abondance des crevettes s’y prêtant.
Cette année ne manquez pas le fête de la crevette qui aura lieu le 27 juin. Cette fête est une institution qui attire toujours grand monde.
Si vous êtes un intéressé par le sujet vous pouvez commander ou télécharger un reportage réaliser à Oostduinkerke pour la modique somme de 1 euro. Si par ailleurs vous estimez que 1 euro c’est encore trop cher payé pour le sujet vous pouvez opter pour ce reportage passé aux infos de 20h sur TF1 en 2007, avec une Marie Claire Chazal toute a fait convaincante dans le role de la journaliste de la crevette……

Sénégal - Koureychi Thiam au Marché au poisson de Pikine : La vétusté et le manque d’équipements au menu (Le Soleil)
Donner au marché central au poisson de Pikine un autre visage, c’est le souhait du ministre de l’Economie maritime et de la Pêche, Koureychi Thiam, qui a visité, hier, ce grand marché qui souffre de la vétusté de ses infrastructures et d’absence de pièces de rechange pour faire rouler ses machines.
A 8 heures du matin déjà, le portail du marché central au poisson de Pikine grouille de monde. C’est l’heure du retour pour les nombreuses commerçantes dont la plupart ont débarqué ici à 5 heures du matin. A l’intérieur du hangar, les mareyeurs exposent du poisson frais sur les étals dans un grand brouhaha. Le nouveau ministre de l’Economie maritime et de la Pêche est venu s’enquérir de l’état du plus grand marché au poisson de Dakar. Au pas de charge, il fait le tour du hangar, du laboratoire sanitaire, du foyer des femmes mareyeurs et de la salle des machines. Inauguré en novembre 1992, ce marché est confronté à la vétusté de ses infrastructures et au manque de pièces de rechange pour ses machines. Une situation alarmante pour ce grand marché qui approvisionne Dakar, le reste du pays et même la sous-région. Séance tenante, Koureychi Thiam envisage d’organiser un voyage au Japon pour remplacer les pièces de rechange manquantes pour redémarrer les machines. Aussi, le maire de Pikine, Pape Sagna Mbaye, qui s’est félicité de la diligence par laquelle le ministre tient à résoudre les problèmes, s’est engagé à produire, dans les deux semaines à venir, une fiche technique sur ce lieu de commerce qui faisait naguère la fierté du Sénégal. Après Pikine, cap sur le quai de débarquement de Hann. Là, les mareyeurs ont fait état de leurs préoccupations qui ont pour noms « absence de financement » et « besoin d’un complexe frigorifique ». Sur ce dernier point, le programme espagnol d’équipement de tout le littoral sénégalais prend en compte cette localité. Mais le site prévu est un bail dont l’occupant refuse encore à quitter. Pour autant, le ministre a engagé ses services à proposer une solution avant l’arrivée des espagnols.

Pénestin - La moule, une valeur sûre (Presse Océan)
Cap Atlantique. Exploité à Pénestin, le fruit de mer traverse la crise remarquablement
Une trentaine de mytiliculteurs de Pénestin seraient concernés par ce déménagement.
La mytiliculture, un secteur économique auquel croit Cap Atlantique, qui prépare son déménagement au Loscolo.
Ce projet économique tient à coeur les élus de Cap Atlantique. Par l'intermédiaire de Pénestin, la communauté d'agglomération a déjà acheté des terrains sur le site du Loscolo, plus au sud de la commune (juste au-dessus de Pont-Mahé), dans l'objectif d'y construire un lotissement mytilicole capable d'accueillir une trentaine d'éleveurs de moules de Bouchots.
Depuis toujours, une quinzaine d'entre eux font grandir leurs coquillages au port de Tréhiguier, à l'entrée de l'estuaire, entre le Logo et la pointe du Scal. Mais depuis la construction du barrage d'Arzal dans les années 70, ces bouchots souffrent des dessalures de la Vilaine quand les pluies sont abondantes. Le fleuve étant trop invasé, ce déménagement des prises d'eau et des bouchots plus au sud, sur la façade atlantique, s'avère de plus en plus nécessaire.
Profession d'avenir
Bernard Thobie, mytiliculteur à Tréhiguier, comptabilise : « entre le Lomer et Tréhiguier, on est une trentaine. 18 ont déjà manifesté leur souhait de rejoindre le Loscolo. Ca dépend beaucoup de la capacité des exploitations ». L'autre raison de ce déménagement, c'est que ces mytiliculteurs sont « tous un peu à l'étroit ». La surface idéale de rentabilité s'évalue aujourd'hui, stockage et bassins de purification compris, à environ 2 500 m2 par exploitation. Les mytiliculteurs de Pénestin (regroupés parfois à dix sur un site) disposent en moyenne de 500 m2 pour trier leur production.

Morbihan - Littoral. Un schéma d'orientation pour les communes (Le télégramme)
Comment éviter que le Morbihan devienne un jour la Côte d'Azur de la Bretagne? C'est l'enjeu du Schéma d'orientations du littoral morbihannais (Solim), que le préfet Laurent Cayrel est venu présenter aux élus des65communes littorales du département, mercredi après-midi, à Étel. Ce document de 70 pages expose en trois parties (économique, sociale et environnementale) le contexte, les orientations et les préconisations des services de l'État concernés. «L'objectif est de donner aux maires un cadre de réflexion et de développement, face aux intérêts parfois divergents des acteurs qui se côtoient sur le littoral», explique la préfecture. Agriculture, conchyliculture, pêche, nautisme, tourisme, commerce, mais aussi habitat, transport et eau: le rapport fait le tour de la question, sur fond de loi littoral.
«Est-ce qu'on continue comme ça?»
Denis Labbé, sous-préfet de Lorient, rappelle que «ce n'est pas à l'État de préciser la loi, mais que ses services peuvent guider et inciter, pour développer le transport en commun, trouver des solutions pour l'accueil des saisonniers ou favoriser la mixité sociale». Un État qui se présente ici volontier comme «partenaire, expert et conseil» et qui veut susciter le débat: «Permis de construire et surface commerciale à la hausse; surface agricole utile à la baisse; est-ce qu'on veut continuer comme ça?»

Pays de la Loire - Sur la plage, les touristes devront bronzer entre les algues (Ouest France)
Hier, sur la plage de la Source, à Pornic, Florian Geffroy, chargé de mission au Conservatoire du littoral, a vanté l'utilité d'un nettoyage écologique.
Une plage avec des algues n'est pas sale ! Ce message du Conservatoire du littoral fait son chemin, doucement, auprès de certains élus... mais il peine à convaincre les touristes.
« Les clients se plaignent du non nettoyage des algues. Ça attire les mouches, ça sèche, ça sent, les gens refusent de s'allonger sur le sable », se fait écho la directrice de la thalassothérapie de Pornic (Loire-Atlantique). Au pied de l'établissement, sur la plage de la Source, des mottes d'algues ont été laissées volontairement pour les besoins d'une démonstration de nettoyage écologique. C'était hier, pour les Journées de la mer. La réaction des curistes n'a pas tardé.
Ce nettoyage écologique « abandonne le ramassage mécanique qui aseptise les plages, au profit d'un ramassage manuel sélectif, moins agressif ». On cible les déchets humains. Sans toucher, ou de façon limitée, à « la laisse de mer », ces déchets naturels comme les algues. « La laisse de mer est essentielle pour la biodiversité et la protection des côtes », revendique Jérôme Bignon, président du Conservatoire du littoral. En bloquant le sable, les algues luttent contre l'érosion.

Boulogne - Poisson sous taille : près d'une tonne de merlans boulonnais saisis à Rungis (La Voix du Nord)
Stéphane Level, directeur des Pêcheries des Hauts-de-France, dénonce un excès de zèle de l'administration.
Vendredi dernier, les contrôleurs de la répression des fraudes ont saisi près d'une tonne de merlans à Rungis. Cinq poissons étaient sous taille. Le patron des Pêcheries des Hauts de France dénonce un « excès de zèle » des contrôleurs.
Les contrôleurs de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de Créteil ont appréhendé en vue de leur destruction 150 colis de 6 kg de merlans provenant des Pêcheries des Hauts de France, le 5 juin chez trois mandataires de Rungis.
Cinq des poissons contrôlés étaient légèrement sous la taille autorisée (27 cm) : « un seul poisson par caisse qui en contiennent entre 27 et 31 », assure le directeur des PHF, Stéphane Level. « Mais la tolérance est zéro », confirme la DCCRF.

Guérande - Un matelas de sel confortable à la coopérative (Ouest France)
Marie-Thérèse Haumont au pied d'une montagne « d'or blanc ».
Malgré deux années consécutives « sans sel », le moral est au beau fixe aux Salines de Guérande. L'occasion de faire le point avant la saison 2009, attendue avec impatience.
Entretien
Marie-Thérèse Haumont, présidente du conseil d'administration de la coopérative paludière, depuis trente ans, sur le bassin du Mès.
Après deux années durant lesquelles la production de sel a été insignifiante, vous semblez afficher un optimisme sans faille ?
Ce n'est pas la première fois que nous subissons la loi des séries, bonnes ou mauvaises. Dans notre métier, nous sommes tributaires des conditions météorologiques. C'est vrai que nous venons de traverser deux années difficiles. En 2007, notre production moyenne de sel a été divisée par quatre, puis par huit en 2008. Cependant, malgré ces deux années médiocres, nos stocks actuels nous permettent d'envisager l'avenir avec sérénité.
Comment se porte le marché en ce moment ?

Saint-Brieuc - Les algues vertes de plus en plus valorisées (Ouest France)
Les agriculteurs sont demandeurs de ce compost alliant algues et déchets ménagers. L'apport organique et la qualité du produit sont un gage de respect de l'environnement.
Le Smictom (1) des Châtelets innove et requalifie ces déchets sous forme de compost. Ce dernier, plus écologique, nourrit les terres agricoles.
Entretien
Qu'apportez-vous de nouveau en matière de traitement des algues vertes ?
Nous collaborons avec d'autres syndicats mixtes du département dans un souci de solidarité territoriale. Depuis peu, une partie des algues sont collectées auprès des déchèteries sous forme de « stabilisat », un produit brut, principalement des algues séchées, que nous incorporons à notre compost d'ordures ménagères, lui-même mélangé à des déchets végétaux. Nous redistribuons le produit fini aux agriculteurs qui en sont très satisfaits. Nous limitons ainsi au maximum l'apport en azote dans un souci de préservation des bassins versants.

Baie de Saint-Brieuc. Des algues dans le compost (Le Télégramme)
Face à la prolifération d'algues vertes collectées pour fabriquer du compost, la plate-forme d'Hillion doit s'allier avec le Smictom.
L'an passé, 12.000 tonnes d'algues vertes ont été collectées en baie de Saint-Brieuc, puis acheminées sur la plate-forme d'Hillion pour y être mélangées avec des déchets verts broyés. Le mélange obtenu (également appelé stabilisa) étant ensuite épandu sur des terres agricoles. Cette année, les quantités d'algues ramassées risquent d'être aussi importantes. Pour faire face à cette situation (la plate-forme d'Hillion étant rapidement saturée), le Syndicat mixte intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (Smictom) des Châtelets a décidé de prendre en charge une partie du mélange algues vertes-déchets verts entreposé à Hillion. «Nous le faisons par souci de solidarité avec les communes touchées», indique Alain Jouan, le président du Smictom. «Cela va également nous permettre de créer une filière de valorisation des algues».

Les baleiniers soviétiques ont pillé les océans de 1947 à 1973 (Le Figaro)
Selon une équipe de chercheurs américains, près de 100 000 grands mammifères marins y ont été capturés clandestinement, dont près de 48 000 baleines à bosse.
Les chiffres des prises ont été systématiquement falsifiés par le KGB. Plus de 200 000 baleines auraient été capturées en toute illégalité dans tousles océans de la planète.
De 1947 à 1973, la flotte soviétique a chassé de manière illégale une énorme quantité de baleines dans tous les océans de la planète. 1947, c'est l'année suivant la création de la Commission baleinière internationale (CBI) et des premières limitations de chasse ; 1973, la mise en place de quotas sévères avant le moratoire de 1982. Au cours de ­cette période, plus de 200 000 cétacés, dont beaucoup d'espèces protégées, ont été capturés en toute illégalité par les baleiniers-usines soviétiques. Les animaux étaient chassés non pas pour leur viande, qui était jetée par-dessus bord, mais pour leurs huiles, utilisées notamment pour la lubrification des pièces de moteur de fusées.

De nouveau une forte mortalité chez les petites huîtres. (agrisalon)
Depuis début mai, des naissains d'huîtres sont frappés de mortalité pouvant aller de 40 à 100%. Après les bassins du Sud de la France, il touche à présent le département du Morbihan.
L'année dernière, la surmortalité des naissains avait fait des ravages dans la production d'huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Cette année, le même fléau réapparaît et on n'en connaît toujours pas la cause ce qui a amené le Préfet de Charente - Maritime à prendre un arrêté d'interdiction de transfert d'huîtres du bassin, dans toute la France
Cette interdiction, décidée par mesure de précaution, pourrait durer quelques semaines. On pense en effet que l'échange d'huîtres pourrait jouer un rôle dans la propagation de la mortalité. La même mesure concerne d'autres bassins du Sud de la France.

Sauvetage - Une aile de secours en test (Sud-Ouest)
Les Affaires maritimes ont participé, hier, à un exercice de sécurité sur le Bassin afin d'expérimenter une aile de mer, inventée à Gujan-Mestras, pour les bateaux en détresse
La vedette et le zodiac des Affaires maritimes d'Arcachon ont quitté le port, vers 8 h 30, pour une mission de contrôle sur le bassin d'Archacon. Peu de temps après, ils ont reçu un message de détresse d'un plaisancier en difficulté sur le Bassin.
Romuald Chaigneau a identifié un point sur l'écran radar alors que Yannick Cerisier, chef de l'Unité littorale des Affaires maritimes (Ulam 33), apercevait une voile rouge orangé, s'élever dans le ciel. Un peu comme un cerf-volant. Ils ont contacté leurs collègues sur le zodiac et ont mis le cap vers le bateau en difficulté.
L'Atlantique en kite

Archéologie - Audenge, foyer de la poix (Sud-Ouest)
Des fouilles révèlent le rôle central de la commune pendant l'Antiquité
Quelques fragments d'objets découverts sur le chantier de fouilles du Maignan. (photos marie collinet)
Quelques fragments d'objets découverts sur le chantier de fouilles du Maignan. (photos marie collinet)
Tessons de jarre en terre cuite encore recouverts de poix, morceaux de céramique provenant de vaisselle de table... Ce sont les principaux éléments de « mobilier » (objets), découverts depuis le 20 avril dernier, date du début des fouilles sur le site du Maignan, à Audenge. Et ce n'est pas tout : un puits a également été mis au jour, ainsi que des « trous de poteaux dans le sol, qui indiquent l'existence de bâtiments », explique Luc Wozny, chargé d'études en archéologie préventive de l'Institut National de Recherches en Archéologie Préventive (INRAP) et responsable scientifique du chantier.

Chantier naval. Le Guip vogue à contre-courant (Le Télégramme)
Alors que l'industrie du nautisme boit la tasse, le chantier du Guip, spécialisé dans la construction et la rénovation de bateaux en bois, tient plutôt bien la marée.
Qui aurait misé il y a vingt ans sur ce scénario? A une époque où l'on ne jurait que par le plastique et les matériaux composites, lorsque les bateaux en bois étaient principalement récupérés par les clients les moins argentés... Malgré le ralentissement du marché depuis septembre dernier (les propriétaires privés sont en attente d'une situation plus clémente), l'activité se maintient à un niveau satisfaisant pour les 30 salariés du chantier du Guip répartis à Brest et sur l'île aux Moines. Pour preuve, ce bateau qui arrive ce matin à Brest, de San Francisco par conteneur. Son propriétaire français envisage de le remettre en état au Guip avant de le faire naviguer en Méditerranée. Les commandes étrangères assurent 30% du chiffre d'affaires du chantier spécialisé dans les unités de belle plaisance, les bateaux de travail en bois et les unités historiques.
Malgré l'euro fort Cette ouverture à l'international fait partie des

Sanguinet - Le Musée du lac ouvre ses portes (Sud-Ouest)
Hier, on effectuait les dernières finitions avant l'ouverture. (photo f. N.)
Plus que quelques heures avant d'admirer enfin les deux pirogues extraites du lac en septembre 2003 parmi une flotte de plus d'une trentaine d'embarcations de ce type découvertes sous les eaux.
Ce week-end, ces deux pirogues antiques - traitées au laboratoire Arc-Nucléa à Grenoble et revenues dans la cité sanguinétoise en juillet 2008 - qui reposaient depuis plus de 3 000 ans dans les profondeurs du lac vont sortir de l'anonymat. En effet, elles seront l'une des pièces richissimes du nouveau Musée archéologique, devenu le Musée du lac, qui ouvre ses portes samedi.
Une ouverture lors de laquelle les visiteurs, et plus particulièrement les Sanguinétois, pourront découvrir d'innombrables vestiges issus du patrimoine exceptionnel des sites sublacustres, mais

Morbihan - La Touline. «On forme et informe de plus en plus» (Le Télégramme)
La Touline a 20 ans. L'association qui aide les marins sur le marché du travail tenait son assemblée générale vendredi, à Larmor-Plage. Rencontre bilan avec sa secrétaire, Anne Le Page.
Pourquoi avoir créé une association pour favoriser l'emploi maritime, il y a 20 ans?
En 89, la marine de commerce traversait une crise majeure. Beaucoup d'armements abandonnaient le pavillon français et de nombreux marins étaient à terre. Leurs demandes spécifiques n'étaient pas prises en compte. À l'origine on proposait des emplois uniquement pour les postes embarqués. Puis le bouche-à-oreille a fonctionné. Face à une demande de plus en plus importante, il a fallu professionnaliser l'association.
Que représente la Touline aujourd'hui?

Journées de la mer - « Un port n'est pas qu'un grand parking à bateaux » (Sud-ouest)
L'équipe du port de plaisance invite à la visite, samedi
Les plaisanciers seront incités à nouer à leur échelle de bain un simple bout de spi, permettant ainsi à tout individu tombé dans le bassin de sortir de l'eau rapidement.( photo r.c.)
«Certains touristes pensent qu'on est vacances toute l'année, sous prétexte qu'on travaille pour un port de plaisance. » David Passerault préfère en sourire. Un travail reste un travail, avec ses agréments, certes, avec ses contraintes et sa complexité aussi.
« Nous ne cherchons pas à nous faire plaindre », rassure le directeur du port de plaisance, conscient que le personnel de la régie et lui-même bénéficient quotidiennement d'un cadre de travail rare. « Mais nous aimerions que les gens qui fréquentent de temps à autre le port, touristes ou locaux, découvrent notre métier, touchent du doigt ce que nous savons faire. »
A la faveur des Journées de la mer , opération d'envergure nationale, le port de Royan a choisi d'ouvrir les portes de ses équipements au grand public. Pour éclairer la lanterne des moins informés, présenter en détail le fonctionnement du port « et rappeler que le port de plaisance se situe au carrefour de la fréquentation touristique, de l'animation de la ville, de l'activité économique également ».
Environnement et sécurité

Lègé-Cap-Ferret - À l'assaut des spartines (sud-ouest)
L'an dernier, trois tonnes de spartines ont été enlevées par une cinquantaine de bénévoles.
Demain, à partir de 9 heures, les bénévoles du Comité de défense et de protection de la presqu'île (Codeppi) se retrouveront au lieu dit Jane-de-Boy, à Claouey, pour poursuivre l'opération annuelle (quatrième édition) d'arrachage des spartines. Cette herbe envahit le fond du Bassin et contribue à l'envasement de celui-ci. Une journée d'action mais aussi l'occasion pour les membres de l'association de se retrouver, et d'ailleurs le pique-nique est inclus dans le programme pour ceux qui veulent rester la journée entière, mais ceux qui ne peuvent consacrer que deux heures à ces travaux sont aussi attendus.
L'an dernier, la cinquantaine de bénévoles présents ont arraché trois tonnes de spartines !

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/