samedi 20 juin 2009

20 juin 2009

Boulogne - L'inquiétude des pêcheurs (La Voix du Nord)
Alexis Hagneré et Stéphane Pinto représentaient les pêcheurs au sein d'un des groupes de travail. « On a l'impression que la mer, tout le monde veut s'en accaparer et nous, pêcheurs, on est au centre. » Cette remarque d'Olivier Leprêtre, un patron de pêche qui siégeait hier dans un des groupes de travail, résume parfaitement l'état d'esprit de la profession.
Cette dernière est partagée entre la satisfaction de voir qu'on se penche sur le milieu naturel dont elle dépend, et inquiète car elle ne sait pas ce que lui réserve ce Grenelle dans l'avenir.
Stéphane Pinto, optimiste dans la matinée, était plutôt désabusé, hier après-midi, après 3 heures de réunion au sein du groupe « Planète mer, inventer de nouvelles régulations ». « C'est mort, s'affolait-il. On a parlé que de l'industrie. J'ai quand même rappelé qu'on ne pourra rien faire au niveau de l'éolien off-shore tant qu'on aura pas la preuve que ça ne porte pas atteinte à la biodiversité. » L'après-midi, lors du débat public, c'est le Dunkerquois Patrice Haezebrouck qui est entré en scène avec à propos. Il a dénoncé les « rentiers de l'éolien » ces investisseurs qui grâce aux parcs off-shore auront « entre 25 et 40 % de rentabilité quand votre livret de caisse d'épargne rapportera 1,75 % ». « On va vendre nos bateaux, toucher la prime du plan de sortie de flotte et acheter des actions EDF énergies nouvelles », a-t-il poursuivi ironique avant de stigmatiser un Grenelle « tissu de mensonges ». Les plaisanciers aussi se sont fait entendre car ils s'inquiètent de l'encadrement strict que ce Grenelle leur prépare. •

Natura 2000 et pêcheurs : une relation qui doit être naturelle (CLPM Le Guilvinec)
La commission Bande côtière / environnement est sans doute la commission la plus fréquentée aujourd’hui du Comité national des pêches et des élevages marins. Car au-delà des problèmes liés à la gestion directe des pêches, elle suit et donne son avis sur des sujets de politiques territoriales.
La réunion du 17 juin avait pour thème principal NATURA 2000, et tout ce que ce sujet là peut amener : doit-on subir la politique actuelle, plutôt orienté vers "l’écologie environnementale" ? Veut-on vraiment pouvoir travailler dans des secteurs ancestraux tout en s’associant avec tous les acteurs usagers de ce territoire ?

Boulogne - Les pêcheurs dunkerquois ont été entendus (La Voix du Nord)
Une petite trentaine de pêcheurs dunkerquois ont manifesté dans le calme, hier matin, aux abords du bassin Napoléon bouclé par les forces de l'ordre. Symbolique, leur mouvement visait à interpeller les participants du Grenelle de la mer sur l'insuffisance des quotas de pêche et, plus généralement, sur la survie de la petite pêche artisanale.
Ils ont été entendus puisque Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord et participante du Grenelle, est venue à leur rencontre. Et parce qu'avant le démarrage du Grenelle, ils ont été reçus par le sous-préfet de Boulogne, Frédéric Cuvillier et Michel Delebarre, président du groupe de travail sur la régulation. Patrice Haezebrouck (CGT artisans-pêcheurs) a insisté sur la dimension « sociale » de la petite pêche artisanale qui « représente en pêche débarquée moins de 10 % de tout ce qui est pêché sur terre mais qui génère 50 % d'emplois ». Il a enfoncé le clou en rappelant que la pêche locale « était pratiquée par des pêcheurs devant leur port dans un rayon de 15 à 20 km ». Autrement dit, la ressource ce n'est pas eux qui l'épuisent le plus.
Au sujet du Grenelle, auquel il participait au sein d'un atelier, P. Haezebrouck faisait remarquer avec bon sens : « on nous parle de Grenelle de la mer et depuis des mois, on fait rejeter des centaines de tonnes de cabillaud aux Étaplois ».
Hier matin, les Dunkerquois sont venus pour se faire entendre, déçus qu'ils étaient aussi de ne pas avoir été invités mardi avec les pêcheurs boulonnais et étaplois à une réunion à Bruxelles

Pêche. La Coopération maritime veut assurer (Le Télégramme)
La Coopération maritime, acteur majeur de la pêche française, tenait hier son assemblée générale. Parmi les axes de travail retenus, une assurance prévoyance pour les marins embarqués.
Le ban et l'arrière-ban de la pêche française étaient réunis, hier matin, au Guilvinec, siège de l'assemblée générale de la Coopération maritime. La Coopération maritime, une entité qui se veut «un acteur majeur de la filière maritime française, avec 130 coopératives présentes sur toutes les façades maritimes de métropole et d'Outre-mer, générant plus de 2.400 emplois directs et au service de plus de 3.000 sociétaires actifs des secteurs de la pêche et des cultures marines». Parmi les axes de travail développés au cours des travaux de l'assemblée, les garanties offertes aux marins-pêcheurs. «Conscients de l'intérêt de promouvoir le progrès social dans nos filières, nous proposerons, à partir de début 2010, une garantie permettant de mieux sécuriser l'avenir des marins pour qu'en cas de drame, au-delà du choc affectif, les conjoints et enfants de nos marins bénéficient de garanties financières de nature à mieux assurer leur avenir», a expliqué Philippe Mérabet, président de la Coopérative Maritime. Dans les faits, comme l'a précisé Gérald Evin, secrétaire général de la structure, «il s'agit d'un système de prévoyance qui va au-delà des minimas de la profession. En cas de décès en mers, et c'est ce qui arrive malheureusement régulièrement, avec une flotte vieillissante, on propose une véritable assurance, avec la garantie qui représente quatre à cinq ans de salaire forfaitaire, une somme qui peut aller jusqu'à 80.000 €, contre une cotisation de 20 € par mois». Une innovation dans le monde de la pêche - mis à part certains armements - où les veuves et orphelins ne touchent parfois qu'une rente de quelques milliers d'euros en cas de disparition d'un mari ou père. Reste «à convaincre les armateurs» et à trouver des partenaires parmi les assureurs et les mutuelles. Les appels seront bientôt lancés. Une démarche que la Coopération maritime associe à ses projets dans le domaine de la sécurité en mer, avec l'annonce, notamment, de la création d'un centre de formation du côté de Pornic.

Boulogne - Capécure à l'horizon 2020 demande une mobilisation de tous les acteurs (La Voix du Nord)
Frédéric Cuvillier et Daniel Percheron: «Boulogne doit rester leader !»
Daniel Percheron et Frédéric Cuvillier ont signé hier à la CAB la mise en place du comité de pilotage Capécure 2020. Ou comment aider le port de Boulogne à surmonter la crise de la pêche et rester leader européen.
Pour bien naviguer et arriver à bon port, tout marin qui se respecte suit un cap. Or la communauté boulonnaise est aujourd'hui déboussolée.
La crise que traverse le secteur de la pêche est tellement violente qu'elle ne sait plus trop vers quel azimut se tourner.

Comité national des pêches. Trois candidats
L'élection du président du Comité national des pêches maritimes aura lieu mardi à Paris. Pour l'heure, trois candidats se sont déclarés: Pierre-Georges Dachicourt, président sortant, Paul Françoise (FFSPM) et Serge Larzabal (CGT). La CFDT ne présentera pas de candidat. L'Assemblée générale du comité aura lieu mercredi en présence, peut-être, du nouveau ministre de l'Agriculture et de la Pêche, successeur de Michel Barnier.

Boulogne - La vocation loisir et l'aspect plaisir, grands oubliés du Grenelle de la mer (La Voix du Nord)
Le littoral est un espace fragile que le Grenelle se donne pour mission de mieux protéger. Boulogne a accueilli hier l'une des 18 réunions régionales décentralisées du Grenelle de la mer. Les travaux des différents groupes ont permis de mettre le doigt sur certains oublis.
La méthode de travail.- Les membres des quatre groupes de travail ont, hier matin, commenté et enrichi les préconisations faites au niveau national. Leurs travaux, qui seront ensuite transmis à Paris, ont été présentés l'après-midi en présence des deux préfets de Région (Nord-Pas-de-Calais et Picardie) et du public. Une table ronde est maintenant prévue début juillet pour faire la synthèse de tout cela avant un comité interministériel qui procédera à des arbitrages.
La mer, espace sensible.- « La délicate rencontre entre la terre et la mer » se fait au niveau du trait de côte qui n'est pas épargné (pollution, érosion, pression foncière...). Pour préserver le milieu et mieux comprendre les phénomènes naturels, il faut « une nouvelle gouvernance basée sur la connaissance scientifique et nourrie d'expertise des usagers au-delà des limites administratives », a estimé Jérôme Bignon, député de la Somme et rapporteur du groupe. Il a aussi été clair : « plus aucun aménagement ne se fera sans anticipation du risque naturel ». La forte identité de la chasse, la situation de la pêche professionnelle, le tourisme de nature sont autant de notions qu'il faut aussi intégrer à la réflexion.
Éoliennes et aquaculture.- Les membres du groupe n°4 « Une mer fragile et promesse d'avenir » se sont amusés à imaginer le port du futur « qui ne devra pas être une concentration industrielle », selon Jean-Marc Le Garrec, rapporteur. Le développement des énergies renouvelables passera par l'éolien off-shore « en concertation avec les usagers », sans pouvoir échapper « aux conflits d'usage entre les différentes professions ou groupes d'intérêt ». Le développement de l'aquaculture « freiné aussi par les conflits d'usage » permettra de compléter la pêche de poissons sauvages.
La mer, aussi un lieu de loisir.- Frédéric Cuvillier et les membres du groupe « Partager la passion de la mer » ont été surpris de constater que les travaux nationaux du Grenelle ne faisaient pas référence « à la mer comme lieu de plaisir, de loisir, de pratique du sport ». Ils proposent, ni plus ni moins, d'y consacrer un 5e groupe de travail estimant que la mer n'est pas seulement un lieu où on gagne sa vie. Critiques dans le bon sens, ils ont regretté l'absence du lien santé-mer. Ils proposent aussi d'améliorer l'image des métiers de la mer. F.
Cuvillier, prêchant pour sa paroisse, a fait part de sa volonté de voir le maire autorisé à valoriser l'espace urbain portuaire, chose qu'il n'est pas possible de faire aujourd'hui en raison d'obstacles administratifs. •

Un chalutier du Guilvinec brûle en mer (Ouest France)
L'Ar Vag II, un chalutier de 24,90 m. : Archives Béatrice Le Grand
Un incendie s'est déclaré, hier, à bord de l'Ar Vag II. L'équipage est sain est sauf. Le bateau était encore en feu en soirée.
C'est vers 16 h 40 que l'alerte a été donnée. Immatriculé au Guilvinec, l'Ar Vag II naviguait vers sa zone de pêche. Il se trouvait à 80 km à l'Ouest de Penmarc'h, lorsqu'un incendie s'est déclaré à bord, vraisemblablement dans la salle des machines. Un hélicoptère de la Marine nationale a été dépêché sur zone. Il a hélitreuillé, vers 17 h, les cinq marins qui se trouvaient à bord. Ils sont sains et saufs.
Le sinistre étant intense, les marins pompiers n'ont pas pu monter sur le bateau, comme cela avait été envisagé dans un premier temps. La décision a été prise de laisser le navire brûler, sous la surveillance de la SNSM de Penmarc'h. « Les cuves étaient pleines : il y avait 30 tonnes de gazole à bord. Dans ce cas-là, il n'y a rien d'autre à faire », commente Robert Bouguéon, président du comité local des pêches du Guilvinec.
Le chalutier, qui appartient à Philippe Nédélec, était toujours en feu hier soir.

Gestion de l’eau douce : « Il faut trancher au plus haut niveau » (Sud-Ouest)
Journée de dialogue entre scientifiques, hommes politiques et acteurs des mondes agricole et conchylicole
L'époque n'est plus aux conflits d'usage.
Selon les participants du débat de clôture de cette journée consacrée à la gestion de l'eau douce (non potable), jeudi à Rochefort, la concertation et l'écoute sont de mise depuis 2004. Le sujet de cette médiation scientifique a tourné autour de ce que les professionnels appellent l'eau « brute ». Surveillée et protégée, celle-ci ne représente encore qu'une matière première, qui va être transformée, traitée, pour devenir conforme et propre à la consommation.
Cette eau issue des nappes souterraines, des cours d'eau et des plans d'eau, le grand public n'y a donc pas accès mais elle est essentielle pour l'activité des agriculteurs ou encore des ostréiculteurs.
Il s'agit bien de politique
Autour de la table, et tout au long de la journée, se sont succédé des chercheurs, des responsables de la protection de l'environnement et des représentants des collectivités locales. Car c'est bien de politique dont il s'agit pour réussir à planifier l'utilisation et contrôler la qualité de cette ressource qui tend à devenir de plus en plus précieuse.
Ce mini-colloque avait pour but d'écouter les voix des principaux acteurs liés à cette eau qui finit par rejoindre le littoral et le bassin Marennes -Oléron.
François Patsouris, président de la Section régionale conchylicole de Poitou-Charentes, a confié sa « colère » contre l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et son centre de La Tremblade, chargés d'analyser les lots d'huîtres mortes. Il attend des décisions urgentes et des idées, craignant qu'il n'y ait pas « les moyens pour mettre en oeuvre la politique qui serait choisie ». La réponse se fera attendre car l'Ifremer est assujetti à une obligation de réserve. L'économie maritime est dépendante de la bonne qualité des eaux douces. « La côte a une valeur et elle dépend des marais salés et doux », a aussi rappelé François Patsouris.
Pour Luc Servant, président de la Chambre d'agriculture, l'époque n'est plus aux conflits d'usage sur qui gaspille ou non cette eau brute. Des efforts ont été faits selon lui pour changer les habitudes d'irrigation et de traitements phytosanitaires

Ostréiculture d’Arcachon : Le préfet dans une cabane ostréicole (Sud-Ouest)
C'est une visite impromptue mais fort « studieuse » que le préfet de région Dominique Schmitt a faite sur le Bassin où il notamment découvert une entreprise ostréicole, à la cabane de l'Aiguillon, chez Dominique Aloir. Accompagné du sous-préfet Philippe Ramon, le représentant de l'État a voulu tout connaître de l'élevage des huîtres comme ici le captage sur tuiles, et a visité les installations ostréicoles. Il a aussi confié combien il était attiré par la mer - il fut notamment préfet du Finistère - et a même « avoué » qu'il faisait beaucoup de bateau !

Les ostréiculteurs manifestent à Nantes : (Boursorama)
Deux cents ostréiculteurs de tous les bassins conchylicoles français, exceptée la Méditerranée, ont manifesté jeudi après-midi devant le Centre des Congrès de Nantes (Loire-Atlantique) où se tient la 7e conférence internationale sur la salubrité des coquillages, organisée par l'IFREMER. Ils reprochent à l'organisme d'Etat "d'avoir le monopole absolu sur la recherche maritime en France, et de ne pas avancer sur les recherches concernant la mortalité des huîtres pour donner des réponses claires sur son origine".
Goulven Brest, le président du Comité National de la Conchyliculture, réclame la création d'"un pôle scientifique réunissant à la fois l'IFREMER mais aussi des universitaires, des centres de recherches privés et les professionnels eux-mêmes pour travailler sur la question des mortalités". Accompagné des présidents des sections régionales conchylicoles, il a été reçu par le directeur de l'IFREMER de Nantes, Luçay Han-Ching, lors d'une rencontre improvisée.
Pour la deuxième année consécutive, les ostréiculteurs sont aux prises avec une vague de mortalité sans précédent qui concerne principalement les huîtres juvéniles. Selon les exploitations des côtes françaises, 50 à 100% du naissain d'huîtres est mort depuis un mois sans que l'on en connaisse la cause exacte et irréfutable. AP

Oceana rassemble des preuves de la pêche illégale au thon rouge en Italie et en Turquie
La saison de pêche au thon rouge termine aujourd'hui pour la plupart des thoniers-senneurs mais la pêche pirate continuera à défaut d'un contrôle effectif par les autorités
Oceana confirme que les captures et les débarquements illégaux de tonnes de thon rouge se succèdent en toute impunité au sud de la mer Tyrrhénienne, l'une des principales zones de reproduction de cette espèce en Méditerranée
C'est aujourd'hui que la fermeture de la saison de pêche au thon rouge entre en vigueur pour la plupart des thonier-senneurs industriels, excepté pour ceux qui ont demandé une prorogation en raison du mauvais temps. La campagne de pêche a été placée sous le signe de l'illégalité et du manque de transparence. En matière de surpêche, Oceana vise particulièrement les flottes italienne et turque.

Japon et Norvège gaspillent des millions dans la pêche baleinière
Le Japon et la Norvège gaspillent des millions de dollars pour subventionner la pêche à la baleine, non rentable, affirme l'association de défense de la nature WWF dans un rapport publié vendredi.
"La pêche à la baleine est largement subventionnée (...). Au Japon et en Norvège, des fonds importants sont versés pour soutenir une activité qui serait au mieux peu rentable, et plus vraisemblablement déficitaire", souligne l'association.
Les autorités japonaises ont versé 164 millions de dollars (118 millions d'euros) depuis 1988, et leurs homologues norvégiennes 20 millions de dollars (14 millions d'euros) depuis 1993, selon ce rapport cosigné par la Société pour la conservation des baleines et des dauphins.
Les associations ajoutent qu'en 20 ans, les ventes de l'industrie baleinière japonaise ont enregistré une perte nette de 223 millions de dollars (160 millions d'euros). En Norvège, sur les quinze dernières années, les subventions représentent l'équivalent de la moitié du revenu des ventes de viande.
La publication de ce rapport intervient juste avant l'ouverture de la convention annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI), traditionnel terrain d'affrontement entre partisans et opposants à la pêche aux cétacés. La réunion s'ouvre lundi pour cinq jours sur l'île portugaise de Madère.
La CBI impose depuis 1986 un moratoire illimité proscrivant la chasse commerciale à la baleine, une interdiction ouvertement défiée par la Norvège. L'organisation autorise toutefois, selon des quotas précis, la chasse à but scientifique, pratiquée notamment par le Japon.

Moratoire sur la pêche à la morue
Le gouvernement libéral trop mou devant le fédéral qui punit injustement les pêcheurs québécois
Nous nous opposons au nouveau moratoire sur la pêche à la morue décrété par le fédéral qui ne couvre que la partie sud du golfe du Saint-Laurent. Cette décision, totalement arbitraire, nuit aux pêcheurs québécois. C’est une forme d’abus qu’exerce le gouvernement fédéral et force est aussi de constater que le ministre Laurent Lessard est incapable de faire valoir correctement le point de vue du Québec
Le Parti Québécois dénonce le gouvernement fédéral qui punit injustement les pêcheurs québécois de la morue. La députée d’Iberville et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation, Marie Bouillé, a fait adopter aujourd’hui à l’Assemblée nationale une motion en ce sens.

Pêche artisanale à Kayar : Plus de 8 milliards pour la campagne de 2009 (Senegal Business)
Troisième centre de pêche au Sénégal, la localité de Kayar joue un important rôle en termes de débarquements des ressources halieutiques. Le secteur de la pêche qui constitue la mamelle de l’économie de cette zone, fait vivre des milliers de familles.
Chaque année, ce sont plus de 50.000 tonnes de poissons (toutes espèces confondues) qui sont mises à terre à Kayar, pour une valeur marchande de plus de 7 milliards de francs. Nonobstant la baisse notée pour la campagne 2008, avec seulement 47.000 tonnes, mais avec des recettes de plus de 8 milliards, révèle Moussa Mbengue, le responsable départemental du service des pêches à Thiès. Ce dernier se félicite par ailleurs de la bonne cohabitation entre Kayarois et Guet-ndariens et surtout de la part active jouée par le fonds mondial de la nature (WWF) qui s’investit depuis des années dans la défense et la sauvegarde halieutique, la protection des pêcheurs par le port du gilet de sauvetage, l’équipement des pêcheurs en moteurs hors bord, entre autres.
Actuellement, le parc piroguier compte plus de 1 400 embarcations. S’agissant de la transformation des produits halieutiques, force est de reconnaître que les femmes, regroupées pour la plupart en Gie, déploient beaucoup d’efforts pour faire face à la forte demande en dépit des conditions de travail parfois difficiles. On ne peut parler de la mer de Kayar sans citer la fameuse fosse marine d’une longueur de 3 300 mètres et de plus de 9 kilomètres de largeur. Elle permet d’atténuer la barre, participe à la sédentarisation des espèces et facilite les accostages. Ce qui explique la forte présence d’hommes de mer et d’étrangers qui vivent de cette véritable aubaine.

La Rochelle - Mer, littoral et débat (Sud-Ouest)
Quelle politique maritime, demain ?
La navigatrice Isabelle Autissier confiait récemment son enthousiasme d'avoir participé à la réflexion sur le Grenelle de la mer. C'était lors d'une réunion publique, à La Tremblade (notre édition du 10 juin). Le public, convié demain à La Rochelle à débattre du sujet de la politique maritime française pour les trente prochaines années, suivra-t-il ce cap de bonne espérance ? Où ressortira-t-il des débats avec ce sentiment que la montagne ministérielle, montée par Jean-Louis Borloo et son équipe, a accouché d'une souris ?
L'expérience girondine, le week-end dernier, pencherait plutôt en faveur de la deuxième analyse. Mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué...
Stratégie à définir
Place donc au débat qui doit contribuer à la définition de la stratégie nationale pour la mer et le littoral, en identifiant des objectifs et des actions à court, moyen et long termes.
Rappelons ici qu'Isabelle Autissier faisait partie de l'un des quatre groupes de travail nationaux qui ont été missionnés pour dresser un état des lieux, et inscrire les activités maritimes dans une perspective de développement durable.

L'invisible biodiversité des océans (Le Monde)
En septembre 2006, la goélette Tara s'était laissé prendre dans la banquise arctique. Elle avait dérivé, seize mois durant, au gré des lents mouvements de la glace de mer. Cette expédition avait permis de recueillir des données sur l'état de la banquise et la manière dont celle-ci réagit au changement climatique. Loin du cercle polaire arctique, la prochaine expédition, présentée jeudi 18 juin, consistera en un périple de trois ans autour du monde. Tara devrait appareiller début septembre. Avec cette fois comme objectif l'étude de la biodiversité invisible - c'est-à-dire microscopique - de l'océan.
Celle-ci, composée de planctons, de protozoaires, de virus, de bactéries ou encore d'archébactéries, représente 98 % de la biomasse des océans.

La mer comme « lieu de plaisir » mériterait un groupe de travail (La Voix du Nord)
L'éolien en mer ne se fera pas sans conflit
L'étape régionale (Nord - Pas-de-Calais et Somme) du Grenelle de la mer, hier à Boulogne, a permis aux membres d'un des groupes de travail de pointer un oubli de taille. Et a confirmé que le développement de l'éolien en mer ne se fera pas sans soucis. Ces observations vont à présent remonter à Paris...
Les membres du groupe de travail « Partager la passion de la mer », que présidait Frédéric Cuvillier, le député-maire de Boulogne, se sont émus de constater que « la mer comme lieu de plaisir, de loisir, de pratique du sport » n'apparaissait pas dans les conclusions faites au niveau national.
« Conflit d'usage »

Des bulles d'air pour lutter contre les salissures marines (BE)
Les biosalissures marines sur les coques immergées des bateaux freinent l'avancée du vaisseau et contribuent à disséminer des espèces exotiques dans de nouveaux environnements. Des études suggèrent que la consommation de carburant augmente d'environ 20% dans le cas de biosalissures peu importantes causées par des bactéries ou des boues et de 50 à 90% si le phénomène est plus avancé.
Afin d'empêcher la fixation et le développement des organismes, la carène est enduite de peintures biocides à base de composés cuivrés ou de synthèse (bactéricides, fongicides). Un autre type de revêtement, plus cher mais non toxique, composé de polymères de silicone ou de fluor rend la surface glissante, ce qui empêche un ancrage efficace des organismes marins qui se détacheront lorsque le bateau sera en mouvement. Cependant ce type de surface n'est pas efficace si le bateau se déplace lentement ou reste stationnaire pendant de longues périodes. En effet les longues périodes d'amarrage favorisent la colonisation de la coque par des macroorganismes tels que les vers tubicoles, les bryozoaires et les bernicles qui resteront fixés même à des vitesses élevées.
Les chercheurs de la Defence Science and Technology Organisation (DSTO) ont développé une méthode physique, sans effet toxique, pour contrôler le développement des salissures sur des surfaces stationnaires. Elle consiste à créer des bulles d'air sur la surface à protéger.

Les krills contribuent au brassage des eaux océaniques (BE)
Le brassage des eaux océaniques causé par le vent, les marées, les courants et les différences de salinité etc. joue un rôle important dans la régulation de la circulation océanique globale; il assure le transport des nutriments vers la surface et du dioxyde de carbone atmosphérique absorbé vers les profondeurs. Des études récentes ont suggéré que les baleines et les poissons de grandes tailles ainsi que le krill, un crustacé eucaride planctonique, joueraient un rôle non négligeable dans ce processus de brassage.
Une étude conduite par des chercheurs australiens de l'Australian Antarctic Division et américain confirme que le krill contribue au processus de brassage de la colonne d'eau océanique. Le krill se nourrit dans les eaux de surface durant la nuit et passe la journée vers une profondeur de 400 m. La biomasse des krills est très importante, celle du krill antarctique (Euphausia superba) est estimée à environ 500 millions de tonnes, la plus importante de notre planète.
L'analyse du champ d'écoulement autour des crustacés lors de leurs déplacements ascendants et descendants dans un aquarium a montré que les mouvements synchronisés des individus d'un petit groupe (moins de cinq) créent des turbulences. On peut supposer que des groupes de grande taille seraient capables de créer des turbulences d'amplitude suffisante pour d'une part, entraîner les eaux de surfaces vers la profondeur et d'autre part, remonter les eaux profondes plus denses et froides vers la surface. En facilitant le transport des nutriments vers la surface, les krills contribueraient à augmenter la production de phytoplancton.

Rochefort - Le siège de la LPO a enfin été inauguré (Sud-Ouest)
La Ligue de protection des oiseaux a reçu dans ses locaux, hier, maires et ministres
Bernard Grasset, Allain Bougrain-Dubourg, Dominique Bussereau, Jean-Louis Borloo, Jean-Louis Léonard, Chantal Jouanno et Ségolène Royal ont utilisé des ciseaux en forme d'oiseau. (ph. p. couillaud)
L'inauguration du siège de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) aurait dû avoir lieu au début de l'année. Une manifestation de chasseurs en colère menaçant l'esprit de fête attendu lors de ce genre d'événement, le président de l'association, Allain Bougrain-Dubourg, ainsi que le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo, avaient jugé préférable de déplacer leur venue.
La date avait été fixée à... hier. Et c'est ainsi que sous un soleil de circonstance, les ex-Fonderies royales, autrefois usines à canons polluantes, ont enfin été qualifiées officiellement « de nid durablement intégré dans le paysage », selon les premiers mots du maire, Bernard Grasset. Panneaux photovoltaïques, charpente apparente, murs en matière brute et chaudière à bois à l'appui.
Son prédecesseur, Jean-Louis Frot, a rappelé l'époque où la LPO, s'installant en 1977 à Rochefort sur cet ancien domaine militaire, puis « entrepôt » du Conseil général, n'employait qu'un seul salarié. Elle en compte aujourd'hui plus d'une centaine.
Ségolène Royal, Dominique Bussereau et toute une floppée de maires du département avaient fait le déplacement. Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, secondait Borloo en plaidant la cause des oiseaux, dont l'ensemble des espèces sont actuellement menacées.

Rétablissement spectaculaire des coraux blanchis des îles Keppel (BE)
Les massifs coralliens des îles Keppel qui sont situées dans la partie sud de la Grande Barrière de Corail ont subi des épisodes de blanchissement sévères en 2006 en raison de températures de l'eau de mer particulièrement élevées. Suite à ces dégâts, les récifs avaient rapidement été envahis par des algues, un stress supplémentaire pouvant précipiter la mort des récifs. Cependant une combinaison favorable de circonstances rares ont permis aux récifs de se rétablir très rapidement.
Trois facteurs ont concouru au prompt rétablissement. Le taux de croissance de nouveaux tissus à partir des tissus coralliens qui avaient survécu a été exceptionnellement élevé et le dépérissement (dieback) saisonnier des algues a été beaucoup plus important que pendant les années précédentes. Enfin la nature même du corail, une espèce particulièrement compétitive capable de croître plus rapidement que les algues, a contribué à la survie et au rétablissement des récifs.
Il est rare d'observer des récifs ayant subi des épisodes de blanchissement ou autres dégâts se rétablir en moins d'une ou deux décennies. Selon les biologistes de l'Université du Queensland et de l'ARC Centre of Excellence for Coral Reef Studies, les massifs des îles Keppel ont également bénéficié de leur situation privilégiée dans un parc naturel protégé où la qualité de l'eau est généralement bonne.

Objectif « Zéro CO2 » : pour la première fois un voilier sans ...France Matin - Boulogne,FranceLe projet permettra ainsi de préfigurer la constitution d'une filière d' « Hydrogène Vert », produit à partir de panneaux solaires photovoltaïques et ...

Tout est bon dans le poisson (Le Point)
Potion marine. Les déchets de poissons sont truffés de molécules antirides, coupe-faim, antistress... Ces jours-ci, une belle sole de 500 grammes coûte autour de 15 euros. Non seulement c'est hors de prix, mais une bonne moitié file à la poubelle sous la forme de tête, peau, arêtes, nageoires et entrailles. De tous les animaux consommés par l'homme le poisson est celui qui produit le plus de déchets. A l'échelle mondiale, c'est presque 60 millions de tonnes de bonne matière organique forgée au coeur des océans qui sont ainsi gaspillées. Même si une partie est transformée en farine destinée à l'alimentation animale et aux petits plats pour nos amis les chiens et les chats, c'est un gâchis effroyable dans le contexte actuel de surpêche qui vide les océans.
Voilà une quinzaine d'années, les biologistes ont commencé à se dire qu'il y avait mieux à faire avec cette montagne de chairs et d'arêtes finalement truffée d'enzymes, de protéines, de vitamines et de minéraux en tous genres. « C'est pour cela qu'il faut arrêter de parler de déchets. Les entrailles, la peau, les arêtes, les débris de chairs doivent être considérés comme des coproduits de la mer dont on peut extraire de nombreuses molécules d'une grande utilité pour la santé humaine et animale », s'exclame Jean-Pascal Bergé, de l'Ifremer, coordonnateur du réseau Seapro, dédié à la valorisation biotechnologique de ces coproduits. Jean-Michel Lecerf, directeur du service nutrition à l'Institut Pasteur de Lille, qui mène des tests cliniques sur certaines de ces molécules marines, confirme que « certaines d'entre elles peuvent avoir un effet aussi efficace que le valium ». Avec la Scandinavie, la France est certainement le pays le plus en pointe dans ce domaine.

La sardine, messagère des jours ensoleillés (Nouvelobs)
Charnues et abondantes durant tout l'été, fraîches et vives, les sardines vivent entre deux eaux et tiennent une grande place dans la vie des pêcheurs, et dans notre culture... Qui ne connaît pas la légende du Vieux-Port de Marseille bouché par une sardine géante? Cette galéjade a sans doute une explication toute naturelle, le "Sardine" étant un bateau qui avait chaviré avant de franchir la passe.
Il existe cependant de grosses sardines, mais aucune assez longue pour accomplir un tel exploit. En effet, la sardine est une alose de la famille des clupéidés mesurant en moyenne entre 10 et 20 centimètres de long, possédant une seule nageoire caudale. Elle est de couleur noire et vert olive ou bleu-vert. Ses flancs et son ventre sont blanc argenté et ses écailles sont brillantes.
Les sardines sont des poissons qui vivent en bancs, rappelle l'Office national interprofessionnel des produits de la mer et de l'aquaculture (OFIMER). De mars à octobre, elles s'approchent des côtes en Atlantique, Mer du Nord, Manche, Baltique et Méditerranée pour pondre leurs oeufs. C'est à cette période qu'elles sont pêchées à la bolinche ou au chalut.
Stockant sa nourriture au maximum durant l'été, la sardine est plus "grasse" à cette saison. Son apport lipidique reste toutefois très modéré: 9g aux 100g, pour 163Kcal. Ne nuisant aucunement à la silhouette, ces graisses poly-insaturées (Omega-3) participent au bon fonctionnement du cerveau. Consommés en quantité suffisante, les Oméga-3 contribuent à limiter les risques cardio-vasculaires (anti-"mauvais" cholestérol).
Couvrant à peu près un tiers du besoin journalier en protéines (20,4g/100g), la sardine est également une source de vitamines PP, B6, B12, A, E (indispensables à la vue, la mémoire et la circulation sanguine), et D (fixation du calcium), de sels minéraux et oligo-éléments (iode, phosphore, potassium, sodium) ou encore de fer et de cuivre.
Un poisson frais doit toujours avoir des écailles brillantes, une chair ferme, un oeil bombé -également brillant- et des ouïes rouges. La sardine est vendue entière et non vidée: enlever les viscères, laver, sécher, saler, poivrer et, si elle n'est pas consommée immédiatement, l'envelopper dans un film alimentaire pour la maintenir dans la partie la plus froide du réfrigérateur (24 heures maximum).
La sardine a une chair moelleuse qui supporte bien le barbecue (ne pas l'écailler pour une meilleure protection). Elle peut être frite mais elle est délicieuse simplement passée au gril, poêlée ou encore crue en tartare. Sa taille différera selon le mode de préparation: grosse pour lever des filets ou pour farcir, plus petite pour le gril ou le barbecue.
Simple et rapide à préparer, la sardine se prête à de multiples présentations:
- crue en filets, salée, fraîche mais non glacée, avec du pain et du beurre.
- en salade, filets marinés dans du jus de citron et de l'huile d'olive, avec lanières de poivrons rouges grillés et pelés sur un lit de mesclun. A servir avec une vinaigrette citronnée.
- en brochettes, en alternant morceaux de poivron, de courgette et de sardines (préalablement vidées et écaillées). Salées, poivrées, badigeonnées d'huile d'olive, elles grilleront cinq minutes, et accompagneront un gaspacho et du riz blanc.
- en beignets "tempura": évider la sardine, retirer l'arête, la tête, la queue, saler, poivrer, et farcir l'intérieur d'oignon et de persil. Dorer à l'huile très chaude après l'avoir trempée dans une pâte à beignets.
Enfin, laisser mariner des filets de sardine salés et poivrés cinq minutes dans du jus de citron. Les entreposer dans des bocaux avec quelques éclats d'ail et une branche de thym, et recouvrir d'huile d'olive. Conserver au frais et... puiser à volonté tout l'été. AP

Dolus d’Oléron. Une cabane pour les artistes (Sud-Ouest)
La cabane bleue, dans un haut lieu de l'ostréiculture, attend ses futurs exposants. Au bord du chenal de la Beaudissière, le long de la route des huîtres, sont alignées une quinzaine de cabanes ostréicoles.
Plusieurs d'entre elles, abandonnées depuis de longues années, battues par le vent, ruinées, disloquées, étaient menacées de disparition. La municipalité a voulu conserver le souvenir de cette ostréiculture traditionnelle qui désormais, pour se moderniser, s'installe dans de grands locaux.
Trois courageux retraités bénévoles ont répondu à l'appel qui a été lancé et ont consacré beaucoup de leur temps pour réhabiliter ces cabanes. Ils peuvent être fiers de leur travail et du résultat. En effet, désormais 13 d'entre elles, pimpantes, colorées, s'alignent le long de la route et du chenal.
Site idéal pour les expositions
L'endroit est remarquable, emblématique du paysage oléronnais, offrant de très belles vues sur les marais et l'océan. Sur cette route très passagère, nombreux sont ceux qui s'arrêtent pour admirer le site et prendre des photos. Plusieurs de ces cabanes sont encore en activité

Arcachon - Le tourisme vert au « Coeur du Bassin » (Sud-Ouest)
Le sous-préfêt et les trois maires ont inauguré l'office de tourisme dans le port de Biganos. Le « BAL » est lancé. En terme de bal, il s'agit de l'office de tourisme intercommunal incluant Biganos, Audenge et Lanton. C'est jeudi soir, dans le port de Biganos, qu'a été inauguré le « Coeur du Bassin », un office aux trois étoiles.

Capbreton - Des fêtes 100 % landaises (Sud-Ouest)
La sortie en mer des pêcheurs.
« Nous voulons montrer cette année que, malgré la tempête, on vit bien dans les Landes et à Capbreton. » Jean-Luc Giraudeau, élu à la cité portuaire, a le sourire. Le patron du Comité des fêtes explique qu'aujourd'hui et demain l'identité landaise s'affichera partout. « Pour la première fois, nous nous donnons un thème, les Landes. Les cinq chars vont rappeler la vie landaise : la ferme, le bateau passeur, le fronton de la ville avec le béret, le bal gascon avec accordéon et la chasse au lapin. » La résidence-foyer du Rayon vert a d'ailleurs participé à la confection des chars, en fabriquant leur habillage pour cacher les roues

Louis, le géographe ébloui par les îles (Ouest France)
Quand il ne court pas les îles, Louis Brigand souffle dans un tuba ou un saxo de la fanfare Zébaliz. Qui l'amène à Ouessant ou à Cuba. Encore des îles, non ? Le Brestois Louis Brigand est l'un des meilleurs spécialistes des îlesau monde.Dans le livre qu'il vient de publier, il rompt avec l'aridité des rapports scientifiques et raconte, du fond du coeur, pourquoi il a Besoin d'îles. Nous l'avons suivi dans l'archipel de Molène.
C'est une promesse de paradis qui tremble dans le scintillement de la mer d'Iroise. Une langue blanche sur l'horizon, une virgule de galets maquillée d'un trait de dune verte. Il ne s'en lasse pas. Même après trente ans passés à courir les îles et les îlots dans la splendeur des soirs d'été, sous les tempêtes ou les brumes de l'Atlantique, sous les mille lumières changeantes de l'Ouest. Quand il débarque sur les grèves désertes de Beniguet, Trielen ou Litiry, il est Christophe Colomb, découvrant l'Amérique. Comme un jeu remonté de l'enfance. « Chaque fois, c'est un plaisir immense. Ça ne me procure pas ça sur une grève de la presqu'île de Plougastel ! » à 54 ans, Louis Brigand presse chacun de ces instants, jusqu'à la dernière goutte. « L'impression quand même d'être privilégié. »
Géographe à l'Institut européen de la mer à Brest, il est devenu un des grands spécialistes des îles au monde. Baroudant du Sud du Chili jusqu'à l'île de Sakhaline en Russie, d'Inish Boffin en Irlande à Hiiuma en Estonie, en passant par nos îles, celles du Ponant, celles de l'Atlantique, de la Manche, de la Méditerranée.

Bretagne - Fermeture des Affaires maritimes. Jean-Yves Le Drian indigné (Le Télégramme)
Dans un communiqué, transmis hier, Jean-Yves Le Drian annonce avoir appris la suppression de la direction des Affaires maritimes en Bretagne. Ce qui était craint depuis quelques semaines semble donc se concrétiser, comme l'explique le président de la Région. «Le gouvernement décrète que la Bretagne n'est plus maritime», s'indigne ainsi Jean-Yves Le Drian, annonçant qu'il vient d'apprendre cette décision. «Cette décision est d'autant plus incompréhensible que se tient actuellement le Grenelle de la mer, commente Jean-YvesLeDrian. Il était pourtant censé être le lieu de la concertation qui aurait dû aboutir à des propositions pour une nouvelle gouvernance maritime. J'ai bien peur qu'il ne s'agisse, une fois de plus, que d'une concertation factice et jouée d'avance qui ne servira qu'à cautionner des décisions prises en petit comité par le gouvernement». Jugeant cette décision «tout simplement inacceptable», Jean-Yves Le Drian conclut en demandant «le retrait immédiat de ce projet et la mise en place d'une véritable concertation».

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/