jeudi 4 juin 2009

4 juin 2009

Plancton du monde du 5 au 7 juin 2009 (Encre de Mer)
En préambule aux Journées de la Mer trois jours pleins de sel !
mercredi 3 juin 2009, par Pierre Mollo
A Océanopolis à Brest, ce vendredi 5 juin 2009 « à fleur d’eau... » à 20H30 à l’auditorium Entrée gratuite
Du vendredi au dimanche animations conférences et projections rencontres avec les paludiers de guérande

Sables d'Olonne - La pêche se débat dans les mailles réglementaires (Ouest France)
José Jouneau, président du comité local des pêches, et Michel Daviau, directeur général de l'Acav (armement coopératif artisanal vendéen).
A trois jours des élections européennes, coup de sonde sur une profession submergée de contraintes.
Entretien
José Jouneau. Président du comité local des pêches, et Michel Daviau, directeur de l'armement coopératif.
Pourquoi une telle animosité vis-à-vis de Bruxelles ?
M.D. : Parce que la pêche n'est plus un métier de liberté. Les contrôles sont permanents. La réglementation européenne s'empile ; plus personne ne s'y retrouve, même ceux qui sont chargés de l'appliquer. En plus, chaque pays membre interprète les textes à sa façon.
J.J. : Il n'y a aucune cohérence. On navigue à vue. Qu'ils donnent des directives à dix ans, pas tous les six mois. Il faudrait tout remettre à plat et simplifier. Un bon nombre de candidats aux élections est passé nous voir. Ils ont une méconnaissance complète de la situation et aucun projet d'avenir pour la pêche française. On n'attend rien d'eux.

Ifremer. Martial se nourrit aussi du savoir des pêcheurs (Le Télégramme)
A Ifremer, Martial Laurans, s'intéresse aux algues et aux crustacés. Les pêcheurs aussi. Un job scientifique à l'intersection de la ressource et des revenus... C'est le quatrième portrait de notre série consacrée aux 25 ans d'Ifremer.
Originaire de Plouzané (29), près de Brest, le jeune Martial Laurans habitait à trois kilomètres à vol d'oiseau d'Ifremer. «J'allais à la pêche en bas. Et à 17 -18 ans, je savais que je voulais travailler dans le milieu de la pêche, plutôt la gestion». Cette passion va s'épanouir: le jeune homme fait Agro, à Rennes, avec une spécialisation pêche, en gestion des ressources. L'ingénieur effectue ensuite une thèse sur des espèces d'Afrique de l'Ouest vivant proches du fond. L'opportunité d'un poste se présente à Ifremer en 2008, après des contrats.

Du poisson mort s’échoue sur Ré : Moisson de mulets (Sud-Ouest)
À Rivedoux et La Flotte-en-Ré, les cadavres arrivent à la côte par centaines
Plage nord, à Rivedoux : chaque mètre ou presque, un cadavre de mulet. (photo xavier léoty)
«Et voilà une soupe de poisson pour ce soir ! » Tout en cédant à un humour d'arrière-cuisine, c'est un bien peu ragoûtant bouillon qu'ont ramassé, hier matin, les employés communaux, sur la plage nord de Rivedoux.
Aidés de deux sapeurs-pompiers de Sainte-Marie-de-Ré, ils ont arpenté toute la matinée le bord de mer pour débarrasser le sable d'une ivraie poissonneuse. Des mulets qu'abandonne la marée haute, par centaines depuis mardi, à la laisse de l'eau, avant de se retirer.
Le geste est celui du paysan. Un métayer pourrait empoigner l'outil : une fourche. Mais il n'est nul autre propriétaire que la nature et ses mystères, pour réclamer cette moisson. Une tonne récoltée à Rivedoux, mardi. Résultat augmenté de deux tonnes supplémentaires hier, parce que la brigade de propreté a poussé son exploration jusque dans les anfractuosités rocheuses.
À Saint-Froult, aussi

Morbihan - Dinophysis. Un troisième secteur fermé à la pêche (Le Télégramme)
Un nouveau secteur vient d'être interdit à la pêche dans le sud du Morbihan, en raison de la présence du dinophysis, algue toxique contenant une substance diarrhéique qui peut provoquer des troubles en cas d'ingestion de coquillages fouisseurs et non fouisseurs comme les palourdes ou les moules. La semaine dernière, la préfecture avait décidé de fermer le secteur de la baie de Kervoyal (Damgan, Ambon, Billiers) et celui des Courreaux de Groix. Une même décision est prise pour le sud de la baie de Vilaine, dans le secteur de Pont-Mahé et LeBile, de Pénestin jusqu'à la pointe de Mesquer.

Guérande - Quel devenir pour les marais salants à l'abandon (Ouest France)
Marie-Thérèse Haumont, présidente de la Coopérative des salines de Guérande, Sophie Bonnet-Questiau, membre du conseil d'administration de la coopérative.
La consommation de sel chute. Des amoureux de terres humides ont entrepris de réhabiliter ces anciens étiers et oeillets délaissés. Et s'interrogent sur leur destination : salines ou réserve naturelle.
Le choix de la réhabilitation. Les marais salants, dits communément de Guérande, s'étendent également sur les communes de Mesquer, Saint-Molf et Assérac. Il y a environ 30 % de marais à réhabiliter et des aides sont consenties aux nouveaux paludiers pour s'installer. Mais il faut trouver un juste équilibre afin que chacun d'entre eux puisse vivre décemment de son travail. En effet la consommation du sel est en baisse constante.

Pays-Basque - Lur Berri lance une OPA
Le groupe coopératif agricole Lur Berri, qui rassemble 4500 adhérentes au pays Basque, en Béarn et dans les Landes, lance une OPA amicale pour entrer à hauteur de 34% dans le capital de la société islandaise Alfesca, leader européen du saumon et des produits haut de gamme et festifs, notamment propriétaire de Labeyrie. Lur Berri se prépare à payer 47 millions d'euros pour acquérir les actions à la bourse de Reykjavik.

Saumon - Coopérative agricole Lur Berri lance une OPA sur Alfesca : Un gros appétit (Sud-Ouest)
Xavier Govare (à gauche) et Sauveur Urrutiaguer entourent Olivier Gemin.
Le groupe « coopér'actif » Lur Berri, une coopérative agricole qui rassemble 4 500 adhérents, se sent un appétit d'ogre. En quelques semaines - hasard du calendrier et conséquence de la crise - il vient d'investir 5 millions d'euros pour prendre le contrôle (90 %) du groupe Spanghero, spécialisé dans les produits élaborés frais et des plats cuisinés à base de viande et de volaille, qui a souhaité son soutien. Et il lance une OPA pour acquérir 34 % du capital du groupe islandais Alfesca, leader européen dans le domaine du saumon et des produits alimentaires haut de gamme et festifs, propriétaire notamment de la célèbre marque landaise Labeyrie.
Une OPA qualifiée d'amicale qui, selon Olivier Gemin, directeur général de Lur Berri, a toutes les chances de réussir et devrait être bouclée le 15 juillet. Elle consiste à racheter à la bourse de Reykjavik, très chahutée par la crise, au prix de 2,64 centimes d'euro chacune, les 1,9 million d'actions détenues par des petits porteurs et des fonds de pension.

Pérou - L'"anchoveta", de la farine animale à l'alimentation humaine (BE Pérou)
Du 20 au 24 mai, s'est tenu à Washington le Congres International de Conservation Maritime (IMCC) réunissant scientifiques, politiques, chefs d'entreprises et membres de la société civile.
L'IMCC a pour mission de développer la science de la conservation et de sensibiliser le grand public, les medias et les acteurs politiques aux enjeux de sa mise en oeuvre. Cette année le Congrès a retenu comme slogan "Making Marine Science Matter" ("Faire que la science de la mer importe") et s'est articulé autour de quatre thématiques et cinq questions transversales, dont l'une d'entre elles concerne la pèche et pisciculture. C'est dans ce cadre que fut traitée la question de l'anchoveta, dont le Pérou est le premier producteur.

Canada : Pêche à la crevette - Une industrie paralysée (Radio Canada)
Les bateaux de pêche à la crevette restent à quai à Terre-Neuve.
Après le crabe et le homard, c'est au tour de l'industrie de la crevette de subir les effets de la crise économique. La demande pour ce produit marin s'écroule.
À Terre-Neuve, la gravité de la situation a poussé la majorité des transformateurs de fruits de mer à cesser d'acheter des crevettes aux pêcheurs. On estime que 2000 emplois dans ces usines de transformation sont menacés.
Cette province est l'un des plus grands fournisseurs de crevettes d'eau froide au monde. Son industrie en produit 30 000 tonnes par année. En 2008, cette activité a rapporté 186 millions de dollars.
Le prix de la crevette à Terre-Neuve a été fixé en mars. Les transformateurs doivent ainsi payer environ 1 $ le kilo les crevettes que leur offrent les pêcheurs.

Bioterra : le printemps du bio se consacre également au Pays Basque (Le journal)
Le printemps du bio, c’est plus de 1000 manifestations festives et informatives à travers toute l’Europe. Au Pays Basque, du 5 au 7 juin prochain, les acteurs de la bio-attitude donnent rendez-vous au public à Irun, dans les halls d’exposition de Ficoba. Symptomatique d’un effet de société qui tend à consacrer de plus en plus les produits naturels, sains et locaux, Bioterra devrait accueillir cette année 12% d’exposants en plus dans des domaines aussi variés que l’agriculture, l’écoconstruction, les énergies renouvelables, le commerce équitable, la mode éco-biologique, les cosmétiques alternatifs, les compléments naturels ou encore, les produits d’entretiens et ménagers non nocifs.

Paimpol : une enquête sur la pêche de plaisance et professionnelle (Ouest France)
Le comité local de pêche Paimpol - Lannion a initié une enquête sur les rapports entre les pêcheurs professionnels et plaisanciers. Ces derniers sont invités à répondre à un questionnaire. Le but est de comprendre comment les uns perçoivent les activités des autres afin d'aboutir à "une cohabitation optimale entre les différents usagers de la mer".
http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2009/06/03/003-TNL-crevette.shtml
Canada : Pêche à la crevette - Une industrie paralysée (Radio Canada)
Les bateaux de pêche à la crevette restent à quai à Terre-Neuve.
Après le crabe et le homard, c'est au tour de l'industrie de la crevette de subir les effets de la crise économique. La demande pour ce produit marin s'écroule.
À Terre-Neuve, la gravité de la situation a poussé la majorité des transformateurs de fruits de mer à cesser d'acheter des crevettes aux pêcheurs. On estime que 2000 emplois dans ces usines de transformation sont menacés.
Cette province est l'un des plus grands fournisseurs de crevettes d'eau froide au monde. Son industrie en produit 30 000 tonnes par année. En 2008, cette activité a rapporté 186 millions de dollars.
Le prix de la crevette à Terre-Neuve a été fixé en mars. Les transformateurs doivent ainsi payer environ 1 $ le kilo les crevettes que leur offrent les pêcheurs.

La colonisation des récifs artificiels se renforce en Baie de La Possession (Corail Réunion)
Mathieu Pinault et le bureau d'études PARETO, accompagnés des équipes du laboratoire ECOMAR de l'Université de La Réunion, continuent à plonger régulièrement sur les récifs artificiels de la Baie de la Possession pour en suivre la colonisation: ci-après quelques photos prises récemment. La colonisation se renforce!

Mayotte - Rapport des activités maritimes 2008 (Mayottehebdo)
30 M€ de CA et 2.500 emplois
La direction des affaires maritimes a présenté cette semaine pour la deuxième année de suite un rapport sur l'état des activités maritimes pour l'année 2008, gros travail de synthèse des données qui vise à évaluer le poids économique de chaque secteur et leur évolution. Pêche, aquaculture, transport, plaisance et actions de l'Etat en mer, chaque branche est passée en revue, de ce secteur qui représente 2.500 emplois directs et 30 millions d'Euros.
Pêche : Recenser la flotte, l'enjeu 2009
Le secteur de la pêche représente une part non négligeable de l'économie mahoraise. Il mobilise entre 1.000 et 2.000 personnes et génère un chiffre d'affaires global (pêche industrielle et artisanale) estimé à 10 M€ environ (4 M€ pour la pêche artisanale et 6 M€ pour la pêche industrielle) en ne comptant que l'amont de la filière (production) et sans compter l'aval (commercialisation, transformation). Toutefois, la flotte de pêche artisanale souffre pour l'heure d'un manque de données statistiques, manque que les affaires maritimes espèrent voir comblé par la mise en place prochaine d'un système d'informations halieutique (SIH) qui permettra un réel recensement et des données statistiques fiables du secteur.

Mortalité des naissains - Le feu couve sur l'étang de Thau (Midi Libre)
On ne connaît toujours pas les résultats d'analyses. Et les professionnels s'impatientent...La table ronde organisée m ardi entre représentants de la section régionale conchylicole , chercheurs de l'Ifremer et éleveurs de coquillages a tourné court. Dialogue impossible et colère vertement exprimée.
Les conchyliculteurs de l'étang de Thau s'impatientent et veulent connaître les résultats d'analyses commandées il y a plus d'un mois, à la suite de la mystérieuse mortalité des naissains sur l'ensemble de la lagune.
Leur colère est d'autant plus vive que le préfet a signé le week-end dernier un arrêté interdisant la réimmersion de nouveaux naissains sur les zones touchées par le phénomène. Et comme la quasi-totalité du bassin est concernée, c'est l'ensemble des éleveurs qui tirent la langue et courent contre le temps. Car c'est la récolte de 2010 qui se joue actuellement.
Philippe Ortin, le président de la section régionale conchylicole, a confirmé hier que les résultats des analyses seront connus sous quinzaine. « Il vaut mieux fermer encore une ou deux semaines et régler le problème que prendre de gros risques» , a-t-il prévenu.
Mais, si à l'issue de cette période, les conchyliculteurs ne peuvent pas réensemencer, l'étang risque de bouillir.

Arès (Arcachon). L'ostréiculture est en danger (Sud-Ouest)
L'interdiction de la vente d'huîtres fragilise l'activité.
Jeudi soir, l'association l'Avenir d'Arès proposait une réunion d'information, suivie d'un débat sur l'avenir de l'activité ostréicole. Débat qui survenait à point, la vente d'huîtres (hors banc d'Arguin) étant interdite depuis le jour même. Périodiquement, cette interdiction de ventes des huîtres contribue à fragiliser l'activité, déjà en régression par le nombre d'ostréiculteurs, passé en 20 ans de 3 000 à 200.
Questions en suspens
À cela vient s'ajouter la mortalité des naissains, certes moins massive sur le Bassin que sur Oléron ou Cancale mais quand même présente, les tempêtes à répétition qui détruisent les parcs, et enfin, la difficulté de trouver des financements pour s'adapter à la législation de plus en plus stricte sur la qualité du circuit de production, particulièrement pour la phase trempage, qui nécessite le séjour des huîtres dans des claires, avant la vente au détail.

Les indicateurs du développement durable et l’empreinte écologique. (ANE)
L’empreinte écologique doit-elle faire partie des indicateurs du développement durable à l’échelle nationale d’ici l’année 2010, quid du bilan carbone ?
Dans le cadre de la loi de programme relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, l’Etat s’est fixé comme objectif de disposer d’indicateurs à l’échelle nationale d’ici l’année 2010. Pour cela, les trois questions suivantes ont été soumises au Conseil économique social et environnemental par le Premier ministre :
« De quelle information les hommes politiques, les citoyens et les acteurs économiques doivent-ils disposer pour prendre les décisions ou adopter des comportements favorables à un développement durable ? »

Un plaidoyer unanime en faveur des aires marines protégées (WWF)
Le deuxième Congrès mondial des aires marines protégées s'est tenu à Washington du 2 au 24 mai dernier. Mille participants avaient fait le déplacement depuis les 4 coins de la planète pour échanger sur les moyens de préserver nos océans.
L'occasion, pour le WWF , de rappeler, en plein processus de Grenelle , la nécessité d'augmenter le nombre d'aires marines protégées et d'améliorer leur gestion , car en la matière, de nombreux progrès restent à faire...
L'idée n'est pas de mettre des « morceaux de nature sous cloche » mais bel et bien d'utiliser ces espaces protégés comme des outils au service d'une gestion durable des océans et des espaces littoraux.

L'Oyster : de l'"hydroélectricité marine" à fort potentiel (BE Royaume Uni)
Un nouvel accord d'une durée de 5 ans vient d'être passé entre le Wave Power Research Group de l'Université Queen's de Belfast et la société Aquamarine Power afin de tester et déployer une nouvelle génération de centrales hydroélectriques convertissant l'énergie cinétique des vagues et des courants marin en électricité.
Le premier prototype de ce type de centrale hydroélectrique appelé Oyster, sera testé en mer au cours de l'été 2009 sur l'un des sites de l'EMEC (European Marine Energy Centre : Centre européen de l'énergie marine) situé au large de l'archipel des Orcades dans le nord de l'Ecosse.
L'Oyster qui sera ancré entre 10 et 12 mètres de profondeur se compose d'un flotteur et d'une pompe à double piston. Lorsqu'une vague vient frapper et déplacer le flotteur, celui-ci active la pompe qui vient propulser de l'eau sous pression contenue dans un tube relié à la côte. L'eau sous haute pression parcourt le tube et arrive à la côte où se trouvent des turbines hydro-électriques chargées de convertir cette énergie de pression en électricité.

Inauguration d'un Pôle de Taxonomie et Ecologie du Zooplancton (BE France)
Regroupant une grande diversité d'organismes, environ 36.000 à ce jour, certains microscopiques, d'autres visibles à l'oeil nu, le zooplancton joue un rôle clé dans le milieu aquatique. Il est en effet le maillon de la chaîne alimentaire qui fait le lien entre le monde végétal et le monde animal. Un grand nombre d'espèces de zooplancton ont une durée relativement courte et un taux de croissance important. Aussi les changements détectables dans l'abondance ou la composition de ces espèces peuvent-ils refléter des perturbations fondamentales de leur environnement. Ces modifications fournissent également des indications précieuses à propos des conditions alimentaires des poissons. D'où l'intérêt d'observer les communautés planctoniques.
Inauguré le 7 mai dernier, le Pôle de Taxonomie et Ecologie du Zooplancton, que dirige Elvire Antajan, au sein du Centre Ifremer Manche-Mer du Nord, s'organise autour de deux axes de recherche : d'une part, la diversité et la structuration spatiale de la communauté zooplanctonique en relation avec l'environnement trophique et écologique sous l'influence des facteurs climatiques, hydrologiques et anthropiques,

L'océan gouverne-t-il le climat ? Histoire d’une conquête scientifique récente, la fiche détaillée du livre (ANE)
L’océan et l’atmosphère forment deux composantes indissociables de la Terre et participent, par leurs interactions, à établir le climat dans lequel s’est développée l’humanité, '' estime Jean Labrousse. Deux sphères fluides entourent la Terre et gouvernent le climat : l’océan et l’atmosphère. Capable...
Ci-dessous, la suite du descriptif du livre : " L'océan gouverne-t-il le climat ? Histoire d’une conquête scientifique récente " de Jacques Merle ...

L'éolien en mer a le vent dans le dos (ecolife)
Spéciale Europe - Leader mondial de l'énergie éolienne offshore (en mer), l'Europe voit grand pour ce nouveau mode de production d'électricité qui pourrait éviter bien des difficultés d'approvisionnement.
Et si la sécurité énergétique de l'Europe passait par l'énergie éolienne produite en mer ? S'il est un domaine dans lequel le Vieux Continent a pris une longueur d'avance sur le reste de la planète, c'est bien celui de l'éolien offshore. L'essentiel des capacités mondiales dans ce secteur se trouve en Europe, notamment au large des côtes du Royaume-Uni, de l'Allemagne et du Danemark.

Les Chiffres 2008 de l’agriculture biologique - Le marché de l’alimentaire bio en forte hausse (Cdurable)
Le marché de l’alimentaire bio a pris davantage d’ampleur en 2008 puisque les ventes de produits bio ont progressé de 25%, annonçait hier l’Agence bio qui parle de "nouveau décollage". Entre 1999 et 2005, la croissance annuelle de ce secteur est estimé à 10%. Cette performance s’accompagne de la progression des surfaces en conversion à l’agriculture biologique, en augmentation de 34,6% en 2008 par rapport à l’année précédente.
2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2008

Produits sans OGM. La «pastille» bretonne anticipe (Le Télégramme)
De petits autocollants «Animaux nourris sans OGM» vont bientôt fleurir sur les produits présentés à la vente dans les commerces bretons. Ce sera sans doute autorisé dans quelques mois, mais c'est encore illégal. La Région prend le risque...
La viande sans organismes génétiquement modifiés (OGM) existe, et on a -heureusement! - le droit de la vendre, mais il est interdit de préciser sur l'étiquette que l'animal n'a jamais avalé le moindre organisme génétiquement modifié. Aujourd'hui, la seule référence prévue concerne les produits végétaux où la présence d'OGM doit être signalée dès qu'elle dépasse 0,9%. Pour les anti-OGM, conseil régional en tête, cette réglementation a pour effet de maintenir les consommateurs dans l'ignorance de la composition de leur nourriture, et d'interdire ainsi au producteur bio de justifier le surcoût de sa démarche, dû principalement au dispositif de traçabilité des produits.
Une loi avant la fin de l'année? Pour Pascale Loget (vice-présidente du conseil régional, Les Verts), cette loi se moque de l'avis de la majorité des Français et des Européens, qui sont 70% à ne pas vouloir d'OGM dans leur assiette. Aussi se réjouit-elle de l'avis que vient de rendre le Conseil national de la consommation (CNC), et selon lequel il convient d'autoriser désormais la mention «Animaux nourris sans OGM».

Écotaxe : la Bretagne a été entendue (Ouest France)
La guerre de la taxe transports n'aura pas lieu. Gouvernementet patrons bretons ont réussi à rapprocher leurs positions.
Issue du Grenelle de l'environnement, l'écotaxe sur le transport de marchandises par camions s'appliquera sur l'ensemble du réseau routier français dès 2011. À l'exception des autoroutes qui en seront exonérées.
C'est cette dernière disposition qui a bien failli mettre le feu aux poudres. La Bretagne n'ayant pas d'autoroutes (mais des voies express dont la gratuité est jalousement défendue) les entreprises bretonnes seraient amenées à payer « plein pot » cette taxe, dite taxe Borloo. Une ardoise évaluée à 120 millions d'euros par an.

Le Réseau mondial de réserves de biosphère de l’UNESCO accueille 22 nouveaux sites (Cdurable)
Lors de sa 21e session qui s’est tenue du 25 au 29 mai 2009 sur l’île de Jeju (en République de Corée), le Conseil international de coordination du Programme L’Homme et la biosphère (MAB-CIC) a ajouté 22 nouveaux sites, situés dans 17 pays, au Réseau mondial de réserves de biosphère de l’UNESCO (RMRB), qui en compte désormais 553 dans 107 pays.
Les 22 nouvelles réserves de Biosphère
Les réserves de biosphère sont des sites reconnus par l’UNESCO, dans le cadre de son Programme sur l’Homme et la biosphère, qui innovent et font la démonstration de nouvelles approches de gestion intégrée de la biodiversité et des ressources terrestres, côtières et marines. Les réserves sont aussi des sites d’expérimentation et d’étude pour le développement durable, en particulier lors de l’actuelle Décennie pour l’éducation au service du développement durable.

Kadhafi propose une zone exclusive somalienne contre l'arrêt de la piraterie
SABRATHA (Libye), 29 mai 2009 (AFP) - Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a présenté vendredi à Sabratha (Libye) un projet de reconnaissance par la communauté internationale d'une zone maritime exclusive somalienne, en contrepartie à l'arrêt de la piraterie au large de ce pays. Qualifiant les pirates de "Somaliens pauvres qui défendent leurs richesses", le colonel Kadhafi a affirmé qu'il "présentera au monde un plan qui consiste à respecter les eaux économiques somaliennes en contrepartie à l'arrêt de la piraterie". Le dirigeant libyen s'exprimait à l'ouverture d'un sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad), auquel ont pris part seulement une dizaine de chefs d'Etats (parmi 28 pays membres). "Ce ne sont pas des pirates mais des gens qui défendent leurs droits", a estimé M. Kadhafi, affirmant que la Somalie n'a pas d'autorité sur sa "zone économique exclusive" que "des pays étrangers viennent piller". "Nous avons besoin d'un Frontex africain pour protéger nos richesses marines", a encore ajouté le guide de la révolution libyenne, en allusion au dispositif européen de contrôle des frontières (Frontex). Il a appelé au respect des eaux économiques qui s'étendent jusqu'à 200 miles marins des côtes somaliennes, selon les lois internationales, exprimant sa crainte de voir "le phénomène de la piraterie s'étendre dans le monde" notamment au large des côtes africaines. Le 11e sommet de la Cen-Sad, prévu vendredi et samedi à Sabratha, à 65 km à l'ouest de Tripoli, doit discuter vendredi et samedi des conflits entre le Tchad et le Soudan, ainsi que de la sécurité dans ces deux pays, selon l'ordre du jour de la réunion. (Copyright AFP)

Espagne : Hausse des bénéfices de Pescanova au 1er trimestre (Agroalimentaire)
Le groupe espagnol Pescanova, spécialisé dans les produits de la mer, a obtenu au 1er trimestre un bénéfice net de 7,6 millions d'euros, ce qui représente une croissance de 6% par rapport à la même période de 2008. Les résultats confirment la tendance positive de l'année dernière. L'ebitda des trois premiers mois a augmenté de 7% à 27,8 millions.
Le chiffre d'affaires de la société mère sur cette période est de 86,8 millions d'euros, avec un bénéfice avant impôts de 1,1 M (+11%).

Madagascar - Les Français fidèles à la grande Ile (Valeurs actuelles)
Madagascar. Comment nos compatriotes affrontent la crise politique malgache.
Le poids économique des 25 000 expatriés français est considérable. Mais les slogans antifrançais se multiplient. Rencontres.
Lorsque le lycée français d’Antananarivo a été encerclé, le 6 mars, par des manifestants en colère, Patrick Martin était en réunion à Paris. Son fils était dans l’établissement. Il est resté serein :«Ce n’est pas grave, cela va s’arranger », a-t- il dit aussitôt à ses collègues, pour les rassurer.
Sur place, certaines mères de famille françaises ont cédé pourtant à la panique, après deux mois de rumeurs et de violences : elles ont dépêché sur place des 4x4 ou des ambulances pour tirer leur enfant du piège.
Cette réaction d’extrême méfiance aurait pu marquer une rupture dans les relations franco-malgaches. Cela n’a pas été le cas, car elles sont anciennes, complexes et suffisamment accommodantes de part et d’autre. Madagascar abrite la plus importante communauté française d’Afrique subsaharienne : près de 20 000 ressortissants enregistrés, sans doute 25.000 en réalité. Parmi eux, une majorité de binationaux, des Malgaches de nationalité française.
Avec son tissu de PME et de grandes entreprises implantées sur tout le territoire, comme Orange (télécommunications), Colas (infrastructures routières) ou les banques (BNP,Crédit agricole,…), la France est toujours le premier client des exportations malgaches (textile, aquaculture, matières premières) et le second fournisseur de la Grande Île, derrière Bahreïn, avec 24,5 % du marché. Le volume de ces échanges tourne autour de 425 millions de dollars. Les Français qui sont partis sont en général des expatriés rappelés par leur organisme ou de petits entrepreneurs, peu familiers du pays. « La seule vraie difficulté, c’est la longueur des crises malgaches, qui s’ajoute aujourd’hui à la crise mondiale », souligne un ancien légionnaire installé à Antseranana, l’ancienne Diégo Suarez, la ville portuaire du Nord, où les influences européenne, arabe, indienne et malgache cohabitent dans une nonchalance un peu désolée.
« Le tourisme est le troisième pourvoyeur de devises étrangères (300 millions d’euros de recettes) mais il est tombé quasi à zéro », assure Philippe, membre de la délégation de l’Union européenne. À la mission économique de l’ambassade de France, on confirme une baisse d’activité dans ce secteur de 30 à 40 %. « Beaucoup d’investisseurs sont partis et la plupart des fonds d’aide non humanitaires interrompus, alors qu’ils sont essentiels dans le budget de l’État », précise Philippe.

Paimpol - Lycée maritime. Le voyage vissé au corps (Le Télégramme)
Passionnés. Motivés. Ce sont les qualificatifs qui viennent en premier quand on échange avec les jeunes du lycée maritime. Certains reviennentde deux moisde stageau long cours.
Ils sont partis pour les Seychelles, les États-Unis, la Turquie, les Antilles. Ils ont fait escale en Chine, à Malte, à Sainte-Eustache. Ils ont assuré la liaison passagers de la Brittany Ferries à Porstmouth. Ils sont restés à Brest ou à Cherbourg.
Partir!

Des épaves à vendre (Paris Normandie)
Seul le feu du « Falsterborev » reste visible à la surface du bassin Bellot ENCHERES. Les affaires maritimes vont procéder à une vente d'épaves abandonnées dans le port.
L'administrateur des affaires maritimes dans un costume de commissaire-priseur, la chose n'est pas courante. C'est pourtant ce qui va se passer au Havre le temps d'une vente aux enchères d'épaves. Elle est prévue le jeudi 25 juin à 14 heures sur le quai face au hangar 3.
« Le but recherché n'est pas de faire de l'argent mais d'assainir les bassins du port. » Pour les affaires maritimes le message est clair : il devient urgent de débarrasser le port de ces enchevêtrements de ferraille coulés au pied des quais. Au-delà de la mauvaise image qu'ils donnent, il existe un réel risque pour les personnes, sans parler des éventuels problèmes de pollution.
Pêche aux ancres

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/