Lorient - Premier coup de chalut, de nuit (Ouest France)
Premier coup de chalut mardi matin. Deux autres suivront d'ici minuit.
Au large de l'Écosse. Le Mariette Le Roch II a rejoint ses lieux de pêche sept heures après avoir appareillé de Lochinver (1).
Reportage
Position 58°N 50, 7°W 50, cap au 235. Il est 22 h 30, heure française. Sous cette latitude fraîche, à cette heure-là, il fait largement jour. Le soleil, rouge, fond doucement sur l'horizon. Didier Queffelec s'apprête à « filer » (mettre à l'eau) le chalut. Lui, le patron, là-haut, en passerelle. Les hommes, casqués, en bas, sur le pont. Prêts pour la manoeuvre.
C'est le premier coup de chalut de cette nouvelle marée de neuf jours. Les treuils dévident leur câble graissé, les grosses chaînes se libèrent, dans un fracas métallique. Les panneaux de chalut s'ébrouent. Et le filet plonge, « par la rampe », le plan incliné à l'arrière du navire.
Le Mariette Le Roch II va tracter son chalut pendant près de huit heures. « Par 940 mètres de profondeur, sur un sol de vase, à la vitesse de 3,3 noeuds (6 km/h) », explique Didier Queffelec. 23 h 30, Étienne Moan, son second, prend la relève en passerelle, pour la nuit. Seul devant les écrans. Le mécano, lui, veille sur le moteur.
Mardi matin, soleil radieux. « On vire ! » Le chalut est remonté, 3,3 tonnes dans ses mailles vertes. Dans « la pochetée » : du sabre noir, du grenadier, de la lotte... et du mulet, qu'on rejette illico. « C'est un poisson plein d'eau », résume Didier Queffelec. Un jour, peut-être, on en fera du surimi.
Trois navires turcs arraisonnés au large d’El Kala : Thon rouge, trafic dans les eaux algériennes
Des unités des garde-côtes de Annaba peuvent se targuer d’avoir fait, en début de semaine, une grosse prise : ils ont arraisonné deux remorqueurs et un thonier-usine dans les eaux sous juridiction algérienne, à plus de 35 miles de nos côtes, avons-nous appris auprès des services de la communication de ce corps de la Marine nationale. Un des remorqueurs, le Serter Ahmet 1 et le thonier l’Aquadam sont arrivés hier dans la soirée sous bonne escorte au port de Annaba. Le second remorqueur, le Abdi Ahmet 1, est encore au large du Cap Rosa (El Kala) au moment où nous mettons sous presse. Il progresse lentement car il tracte une immense cage flottante contenant, selon les estimations des gardes-côtes, plus de 200 tonnes de thons vivants.
Les navires turcs n’ont aucun document les autorisant à pêcher et à circuler dans les eaux territoriales. Mais pourquoi sont-ils là, sans papiers, si loin de leur port d’attache et de leurs lieux de pêche coutumiers ? Que se passe-t-il au large de l’Algérie ? Le 25 mai 2009, trois remorqueurs battant pavillons turc et tunisien sont signalés à 18 miles au nord-est d’El Kala dans la zone économique
Fin de la pêche au thon rouge en Méditerranée (Meretmarine)
C'est parfois sur fond de colère que 25 navires de pêche français ont regagné les ports. En mai et juin, la pêche au thon rouge était ouverte en Méditerranée, une autorisation qui a pris fin à minuit. Comme leurs homologues européens, les pêcheurs français avaient des quotas. Seulement voilà, après deux mois de campagne, certains ne sont pas parvenus à remplir leurs cales à la hauteur des prises allouées. Mettant notamment en avant les conditions météorologiques, les professionnels ont réclamé que la pêche reste ouverte jusqu'à ce que les quotas soient atteints. En vain. « Que ceux qui ont droit à 100 tonnes de thon, on les laisse pêcher. Certains n'on même pas pêché un kilo de poisson. C'est scandaleux ! », dénonçait hier Pierre-Georges Dachicourt, président du Comité national des pêches. Pour 2008, les quotas attribués à la France sont de 4775 tonnes, soit environ 120 tonnes par bateau.
Fécamp - Le bac pro en perspective (Paris Normandie)
Pour les élèves du lycée maritime, le BEP n'est souvent qu'une étape
Le lycée maritime Anita-Conti se prépare à accueillir un nouveau cursus à la rentrée prochaine.
A l'heure où certains élèves révisent leurs examens, l'équipe administrative du lycée maritime Anita-Conti prépare déjà la rentrée. « C'est une petite révolution pour le lycée », explique le proviseur Eliane Maheut. Dans le cadre de la réforme nationale de la formation professionnelle, un nouveau bac pro remplacera en effet les BEP machines marines, pêche et commerce que proposait le lycée. « Il y aura un même tronc commun pour les enseignements généraux avec les options mécanique navale, pêche, commerce et plaisance, qui définiront la nature de l'emploi ».
Echos des quais (Bulletin des pêcheurs basques)
Délimitation avec le Pérou: le Chili admet la compétence de la CIJ (AFP)
Le Chili a admis lundi la compétence de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye dans le cadre du différend historique qui l'oppose au Pérou sur la délimitation maritime entre les deux pays andins. Le gouvernement a présenté "tous les arguments de fond pour que le tribunal de La Haye confirme pleinement la limite maritime" avec son voisin péruvien, a déclaré le chef de la diplomatie chilienne, Mariano Fernandez, soulignant qu'aucune objection préliminaire ne serait déposée. Principal organe judiciaire des Nations unies, la CIJ été saisie en janvier 2008 par le Pérou au sujet de ce litige qui concerne la délimitation de la frontière entre les zones maritimes des deux Etats dans l'océan Pacifique. Le désaccord a pour origine deux traités de 1952 et 1954 qui portent sur des zones de pêche et établissent une "présence maritime" du Chili, ce qui ne constitue pas, selon le Pérou, une souveraineté définitive. Ce différend revêt une forte connotation économique car il s'agit d'eaux poissonneuses convoitées par le Pérou et le Chili, respectivement premier et deuxième producteur mondial de farine de poisson.
Tunisie: baisse de la production de la pêche
La production de la pêche en Tunisie a atteint 11 000 tonnes au cours des deux premiers de l'année 2009 contre 15 000 tonnes durant la même période de l'année écoulée, soit une diminution de l'ordre de 4000 tonnes, selon les dernières statistiques communiquées par la direction générale de la pêche et de la pisciculture.
D'après la même source, cette baisse est principalement due à la diminution de la production du poisson qui a connu une régression de l'ordre de 2800 tonnes par rapport à l'année 2008.
Pour faire face à ce manque de production, la Tunisie a importé quelque 4160 tonnes jusqu'au mois de janvier 2009, contre 2184 en 2008, soit une hausse des quantités importées de l'ordre de 1976 tonnes. Cependant, on note un accroissement de l'ordre de 1610 tonnes des exportations des produits de la mer au cours de la période (janvier 2008-janvier 2009), passant de 1840 tonnes à 3450 tonnes.
Mortalités des huîtres - Un « médecin » critiqué (Sud-Ouest)
Charentais et Bretons feront demain, à Nantes, le siège d'une conférence internationale sur la salubrité des coquillages
Les hypothèses scientifiques sont jugées insuffisantes par les ostréiculteurs.
Le ton monte dans les centres de production ostréicoles français. Demain, des éleveurs bretons et, très certainement, des ostréiculteurs charentais, manifesteront à Nantes où se tient cette semaine un congrès international sur la salubrité des coquillages. Près de 250 scientifiques de 30 nations participent à cette conférence organisée, pour la première fois en France, par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
Pour ces ostréiculteurs frappés par une vague de mortalité des jeunes huîtres - la deuxième depuis l'été 2008 - il s'agit de profiter de la caisse de résonance de l'événement. Pour réclamer le soutien immédiat des pouvoirs publics, et des comptes à l'Ifremer. Un institut qui, en l'état actuel des recherches sur les causes de mortalité, n'avance que des hypothèses, pas d'affirmation.
La question des transferts (Suite sur Sud-Ouest….)
160 déclarations de mortalité (Sud-Ouest)
Le bureau de la Section régionale Poitou-Charentes s'est réuni lundi soir, avant que le président François Patsouris ouvre le dialogue avec les représentants des syndicats professionnels qui attendaient à l'extérieur. Il leur a fait part de son déplacement, aujourd'hui, à Paris. Les présidents des bassins de production français dresseront l'état des lieux de la mortalité, au siège du Comité national de la conchyliculture. Par ailleurs, François Patsouris a écrit au préfet de région Poitou-Charentes, afin qu'il accepte de le recevoir, avec les syndicats de producteurs, samedi prochain à La Rochelle où se teindra le débat public sur le Grenelle de la mer. Selon ses précisions, 160 déclarations de mortalité ont été déposées aux Affaires maritimes pour les deux quartiers de Charente-Maritime, Marennes-Oléron et La Rochelle.
François Patsouris évoque
Le Gouessant nourrit l’aquaculture durable (Cluster West)
L’entreprise située en Côte d’Armor (22), vient de passer plusieurs accords pour développer la production de produits d’aliments à base végétale pour remplacer ceux issus de la pêche fraiche minotière pour nourrir les élevages de poisson. Des recherches se poursuivent avec l’INRA, Viviers de France et Aqualand pour évaluer les réactions du poisson d’élevage à ce type de régime. « A très long terme, nous espérons récupérer des Omega 3 directement dans le plancton dont se nourrit le poisson sauvage », prédit Dominique Corlay, responsable des aliments aquacole à la coopérative du Gouessant. (Ouest-France)
"L'aquaculture en Europe" 14-17 aout 2009, Trondheim, Norvège
Loire-Atlantique - Le Grenelle de la mer fait étape le lundi 22 juin à Pornic (Presse Océan)
« Tuer la charnière entre terre et mer »
Sur la terre, l'eau est gérée de manière partenariale autour des organismes de bassin, sur la partie marine, la gestion est assurée par l'État.
Qui pilote le littoral ? Le télescopage des lois et des administrations incite à inventer une nouvelle réponse.
Alors que le Grenelle de la mer se prépare, les douze comités de bassin français (six continentaux et six en Corse et dans les Dom-Tom) ont souhaité apporter leur contribution au débat. Réunis hier à La Baule, les représentants de ces assemblées liées aux Agences de l'eau ont rendu des conclusions sur des sujets comme les interactions terre-mer, les pollutions et la gouvernance du littoral. Pour Serge Lepeltier, président du comité de bassin Loire-Bretagne, cette question a de bonnes chances d'être reprise par le Grenelle. L'ancien ministre la présentera ce soir à Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Ecologie.
Problématiques côtières et maritimes
Bretagne : Santé. Des traces de pesticides dans les urines de femmes enceintes (Le Télégramme)
Des traces de pesticides ont été décelées dans les urines de femmes enceintes bretonnes, dans certains cas longtemps après leur exposition, selon une étude publiée, hier, par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire, l'InVS cite une étude menée par une équipe de l'Inserm de Rennes à partir d'un échantillon de plus de 500femmes en début de grossesse, observée en Bretagne, entre2002 et2006.
«Potentiellement toxiques»
Les chercheurs se sont particulièrement intéressés aux herbicides de la famille des triazines et aux insecticides organophosphorés, «potentiellement toxiques pour la reproduction et le neurodéveloppement». L'atrazine et la simazine, de la classe des triazines, sont des herbicides interdits en France, depuis fin 2003, mais «leurs produits de dégradation se déplacent dans les eaux et sont encore très présents dans
Boulogne - L'érosion du littoral, un sujet au coeur du Grenelle de la Mer (La Voix du Nord)
Ces pieux n'empêchent pas la dune d'Aval de se désagréger. Derrière la dune, un lotissement de résidences secondaires
Le « Grenelle de la mer » fait escale jeudi à Boulogne. Sur notre littoral, Wissant est la commune la plus touchée par le phénomène de l'érosion côtière.
A peine inaugurée, la digue de Wissant explosait en mars 2007 suite à l'action conjuguée d'affouillement des eaux de ruissellement et des coups de boutoir de la mer. Depuis, la commune s'est retournée contre le SMBC devant le tribunal administratif. Dans l'attente du rapport définitif de l'expert judiciaire et de la décision du tribunal dans quelques mois, les Wissantais vivent avec cette barre de rochers qui a stabilisé l'ouvrage mais qui leur gâche la vue.
Wissant illustre parfaitement ce phénomène d'érosion côtière
La Teste - Une journée d'enseignement (Sud-Ouest)
Samedi, se tiendront les premières assises testerines du développement durable
Comment concilier respect de l'environnement et développement économique ? C'est l'un des thèmes qui sera abordé durant les assises.
Qu'est ce que le développement durable ? C'est un mode de développement appliqué à la croissance, reconsidéré à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques et culturels généraux de la planète.
La ville de La Teste organise les premières assises du développement durable associant tous les acteurs concernés : élus, citoyens, entreprises... Cette journée marquera le lancement du projet de charte de développement durable de la ville et constituera un temps fort d'information et de sensibilisation avec des tables rondes, des ateliers et des stands de découverte du développement durable proposés aux visiteurs.
Côtes d'Armor - Le port en eau profonde de Saint-Cast démarre cet été (Ouest France)
Après deux ans de travaux, le port en eau profonde de Saint-Cast-Le-Guildo sera inauguré le 2 juillet, à l'occasion du passage du Tour de France à la voile.
Le port de 780 places sera inauguré le 2 juillet. Un atout dans le développement de la station balnéaire.
780 places
2 000 demandes pour 780 places à flot et 200 au mouillage : le port est à peine terminée qu'il y a déjà une liste d'attente de 700 bateaux. « On nous avait dit que le port se remplirait en 3 ans. Nous avons dépassé tous les pronostics », jubile Jean Fernandez, le maire de Saint-Cast. « Le port sera ouvert une semaine avant son inauguration lors du passage du tour de France à la voile, soit le 25 juin », table Alain Leroux, directeur de l'équipement à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI). « Les plaisanciers seront appelés dès que leur place sera prête. » Une partie des bateaux sera donc en place pour accueillir les voiliers.
Sushi : Océan Délices se lance dans le créneau (AgroAlimentaire)
Produits de la pêche
Mardi, 16 Juin 2009 07:00
Après Viviers de France, Océan Délices se lance aussi dans les sushis. La PME a investi 50 000 euros pour équiper mettre aux normes un petit atelier de 300 m² pour la gamme asiatique dans la pépinière Haliocap, à Boulogne-sur-mer. L’atelier ne produit encore que des sashimi de saumon et de thon et quelques sushis nigiri et maki, mais espère lancer d’autres nouveautés sous peu.
Actuellement, la PME boulonnaise négocie pour un référencement en GMS sous marque distributeur. A noter que la société n’a reçu aucune aide pour lancer sa nouvelle activité.
Royaume-Uni : Etude de marché sur le sushi (Seafish)
Quimper - Bactéries et aliments : rencontre internationale (Ouest France)
133 congressistes venus d'Europe, d'Asie, d'Amérique et d'Océanie phosphorent au pôle universitaire. Les industriels sont de la partie. Il s'agit de maîtriser les spores bactériennes.
Quimper sur l'agenda des microbiologistes
Le pôle universitaire reçoit depuis mardi 133 congressistes à Créac'h-Gwenn. Venus du monde entier, ils planchent sur les spores bactériennes dans les aliments. Jusqu'à jeudi, les scientifiques venus d'Europe, d'Amérique, d'Asie (Chine, Thaïlande, Japon) et d'Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande) vont discuter en anglais. Ils vont notamment organiser la recherche pour les années qui viennent.
Des spores capables de résister à plus de 100°
Premier coup de chalut mardi matin. Deux autres suivront d'ici minuit.
Au large de l'Écosse. Le Mariette Le Roch II a rejoint ses lieux de pêche sept heures après avoir appareillé de Lochinver (1).
Reportage
Position 58°N 50, 7°W 50, cap au 235. Il est 22 h 30, heure française. Sous cette latitude fraîche, à cette heure-là, il fait largement jour. Le soleil, rouge, fond doucement sur l'horizon. Didier Queffelec s'apprête à « filer » (mettre à l'eau) le chalut. Lui, le patron, là-haut, en passerelle. Les hommes, casqués, en bas, sur le pont. Prêts pour la manoeuvre.
C'est le premier coup de chalut de cette nouvelle marée de neuf jours. Les treuils dévident leur câble graissé, les grosses chaînes se libèrent, dans un fracas métallique. Les panneaux de chalut s'ébrouent. Et le filet plonge, « par la rampe », le plan incliné à l'arrière du navire.
Le Mariette Le Roch II va tracter son chalut pendant près de huit heures. « Par 940 mètres de profondeur, sur un sol de vase, à la vitesse de 3,3 noeuds (6 km/h) », explique Didier Queffelec. 23 h 30, Étienne Moan, son second, prend la relève en passerelle, pour la nuit. Seul devant les écrans. Le mécano, lui, veille sur le moteur.
Mardi matin, soleil radieux. « On vire ! » Le chalut est remonté, 3,3 tonnes dans ses mailles vertes. Dans « la pochetée » : du sabre noir, du grenadier, de la lotte... et du mulet, qu'on rejette illico. « C'est un poisson plein d'eau », résume Didier Queffelec. Un jour, peut-être, on en fera du surimi.
Trois navires turcs arraisonnés au large d’El Kala : Thon rouge, trafic dans les eaux algériennes
Des unités des garde-côtes de Annaba peuvent se targuer d’avoir fait, en début de semaine, une grosse prise : ils ont arraisonné deux remorqueurs et un thonier-usine dans les eaux sous juridiction algérienne, à plus de 35 miles de nos côtes, avons-nous appris auprès des services de la communication de ce corps de la Marine nationale. Un des remorqueurs, le Serter Ahmet 1 et le thonier l’Aquadam sont arrivés hier dans la soirée sous bonne escorte au port de Annaba. Le second remorqueur, le Abdi Ahmet 1, est encore au large du Cap Rosa (El Kala) au moment où nous mettons sous presse. Il progresse lentement car il tracte une immense cage flottante contenant, selon les estimations des gardes-côtes, plus de 200 tonnes de thons vivants.
Les navires turcs n’ont aucun document les autorisant à pêcher et à circuler dans les eaux territoriales. Mais pourquoi sont-ils là, sans papiers, si loin de leur port d’attache et de leurs lieux de pêche coutumiers ? Que se passe-t-il au large de l’Algérie ? Le 25 mai 2009, trois remorqueurs battant pavillons turc et tunisien sont signalés à 18 miles au nord-est d’El Kala dans la zone économique
Fin de la pêche au thon rouge en Méditerranée (Meretmarine)
C'est parfois sur fond de colère que 25 navires de pêche français ont regagné les ports. En mai et juin, la pêche au thon rouge était ouverte en Méditerranée, une autorisation qui a pris fin à minuit. Comme leurs homologues européens, les pêcheurs français avaient des quotas. Seulement voilà, après deux mois de campagne, certains ne sont pas parvenus à remplir leurs cales à la hauteur des prises allouées. Mettant notamment en avant les conditions météorologiques, les professionnels ont réclamé que la pêche reste ouverte jusqu'à ce que les quotas soient atteints. En vain. « Que ceux qui ont droit à 100 tonnes de thon, on les laisse pêcher. Certains n'on même pas pêché un kilo de poisson. C'est scandaleux ! », dénonçait hier Pierre-Georges Dachicourt, président du Comité national des pêches. Pour 2008, les quotas attribués à la France sont de 4775 tonnes, soit environ 120 tonnes par bateau.
Fécamp - Le bac pro en perspective (Paris Normandie)
Pour les élèves du lycée maritime, le BEP n'est souvent qu'une étape
Le lycée maritime Anita-Conti se prépare à accueillir un nouveau cursus à la rentrée prochaine.
A l'heure où certains élèves révisent leurs examens, l'équipe administrative du lycée maritime Anita-Conti prépare déjà la rentrée. « C'est une petite révolution pour le lycée », explique le proviseur Eliane Maheut. Dans le cadre de la réforme nationale de la formation professionnelle, un nouveau bac pro remplacera en effet les BEP machines marines, pêche et commerce que proposait le lycée. « Il y aura un même tronc commun pour les enseignements généraux avec les options mécanique navale, pêche, commerce et plaisance, qui définiront la nature de l'emploi ».
Echos des quais (Bulletin des pêcheurs basques)
Délimitation avec le Pérou: le Chili admet la compétence de la CIJ (AFP)
Le Chili a admis lundi la compétence de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye dans le cadre du différend historique qui l'oppose au Pérou sur la délimitation maritime entre les deux pays andins. Le gouvernement a présenté "tous les arguments de fond pour que le tribunal de La Haye confirme pleinement la limite maritime" avec son voisin péruvien, a déclaré le chef de la diplomatie chilienne, Mariano Fernandez, soulignant qu'aucune objection préliminaire ne serait déposée. Principal organe judiciaire des Nations unies, la CIJ été saisie en janvier 2008 par le Pérou au sujet de ce litige qui concerne la délimitation de la frontière entre les zones maritimes des deux Etats dans l'océan Pacifique. Le désaccord a pour origine deux traités de 1952 et 1954 qui portent sur des zones de pêche et établissent une "présence maritime" du Chili, ce qui ne constitue pas, selon le Pérou, une souveraineté définitive. Ce différend revêt une forte connotation économique car il s'agit d'eaux poissonneuses convoitées par le Pérou et le Chili, respectivement premier et deuxième producteur mondial de farine de poisson.
Tunisie: baisse de la production de la pêche
La production de la pêche en Tunisie a atteint 11 000 tonnes au cours des deux premiers de l'année 2009 contre 15 000 tonnes durant la même période de l'année écoulée, soit une diminution de l'ordre de 4000 tonnes, selon les dernières statistiques communiquées par la direction générale de la pêche et de la pisciculture.
D'après la même source, cette baisse est principalement due à la diminution de la production du poisson qui a connu une régression de l'ordre de 2800 tonnes par rapport à l'année 2008.
Pour faire face à ce manque de production, la Tunisie a importé quelque 4160 tonnes jusqu'au mois de janvier 2009, contre 2184 en 2008, soit une hausse des quantités importées de l'ordre de 1976 tonnes. Cependant, on note un accroissement de l'ordre de 1610 tonnes des exportations des produits de la mer au cours de la période (janvier 2008-janvier 2009), passant de 1840 tonnes à 3450 tonnes.
Mortalités des huîtres - Un « médecin » critiqué (Sud-Ouest)
Charentais et Bretons feront demain, à Nantes, le siège d'une conférence internationale sur la salubrité des coquillages
Les hypothèses scientifiques sont jugées insuffisantes par les ostréiculteurs.
Le ton monte dans les centres de production ostréicoles français. Demain, des éleveurs bretons et, très certainement, des ostréiculteurs charentais, manifesteront à Nantes où se tient cette semaine un congrès international sur la salubrité des coquillages. Près de 250 scientifiques de 30 nations participent à cette conférence organisée, pour la première fois en France, par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
Pour ces ostréiculteurs frappés par une vague de mortalité des jeunes huîtres - la deuxième depuis l'été 2008 - il s'agit de profiter de la caisse de résonance de l'événement. Pour réclamer le soutien immédiat des pouvoirs publics, et des comptes à l'Ifremer. Un institut qui, en l'état actuel des recherches sur les causes de mortalité, n'avance que des hypothèses, pas d'affirmation.
La question des transferts (Suite sur Sud-Ouest….)
160 déclarations de mortalité (Sud-Ouest)
Le bureau de la Section régionale Poitou-Charentes s'est réuni lundi soir, avant que le président François Patsouris ouvre le dialogue avec les représentants des syndicats professionnels qui attendaient à l'extérieur. Il leur a fait part de son déplacement, aujourd'hui, à Paris. Les présidents des bassins de production français dresseront l'état des lieux de la mortalité, au siège du Comité national de la conchyliculture. Par ailleurs, François Patsouris a écrit au préfet de région Poitou-Charentes, afin qu'il accepte de le recevoir, avec les syndicats de producteurs, samedi prochain à La Rochelle où se teindra le débat public sur le Grenelle de la mer. Selon ses précisions, 160 déclarations de mortalité ont été déposées aux Affaires maritimes pour les deux quartiers de Charente-Maritime, Marennes-Oléron et La Rochelle.
François Patsouris évoque
Le Gouessant nourrit l’aquaculture durable (Cluster West)
L’entreprise située en Côte d’Armor (22), vient de passer plusieurs accords pour développer la production de produits d’aliments à base végétale pour remplacer ceux issus de la pêche fraiche minotière pour nourrir les élevages de poisson. Des recherches se poursuivent avec l’INRA, Viviers de France et Aqualand pour évaluer les réactions du poisson d’élevage à ce type de régime. « A très long terme, nous espérons récupérer des Omega 3 directement dans le plancton dont se nourrit le poisson sauvage », prédit Dominique Corlay, responsable des aliments aquacole à la coopérative du Gouessant. (Ouest-France)
"L'aquaculture en Europe" 14-17 aout 2009, Trondheim, Norvège
Loire-Atlantique - Le Grenelle de la mer fait étape le lundi 22 juin à Pornic (Presse Océan)
« Tuer la charnière entre terre et mer »
Sur la terre, l'eau est gérée de manière partenariale autour des organismes de bassin, sur la partie marine, la gestion est assurée par l'État.
Qui pilote le littoral ? Le télescopage des lois et des administrations incite à inventer une nouvelle réponse.
Alors que le Grenelle de la mer se prépare, les douze comités de bassin français (six continentaux et six en Corse et dans les Dom-Tom) ont souhaité apporter leur contribution au débat. Réunis hier à La Baule, les représentants de ces assemblées liées aux Agences de l'eau ont rendu des conclusions sur des sujets comme les interactions terre-mer, les pollutions et la gouvernance du littoral. Pour Serge Lepeltier, président du comité de bassin Loire-Bretagne, cette question a de bonnes chances d'être reprise par le Grenelle. L'ancien ministre la présentera ce soir à Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Ecologie.
Problématiques côtières et maritimes
Bretagne : Santé. Des traces de pesticides dans les urines de femmes enceintes (Le Télégramme)
Des traces de pesticides ont été décelées dans les urines de femmes enceintes bretonnes, dans certains cas longtemps après leur exposition, selon une étude publiée, hier, par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire, l'InVS cite une étude menée par une équipe de l'Inserm de Rennes à partir d'un échantillon de plus de 500femmes en début de grossesse, observée en Bretagne, entre2002 et2006.
«Potentiellement toxiques»
Les chercheurs se sont particulièrement intéressés aux herbicides de la famille des triazines et aux insecticides organophosphorés, «potentiellement toxiques pour la reproduction et le neurodéveloppement». L'atrazine et la simazine, de la classe des triazines, sont des herbicides interdits en France, depuis fin 2003, mais «leurs produits de dégradation se déplacent dans les eaux et sont encore très présents dans
Boulogne - L'érosion du littoral, un sujet au coeur du Grenelle de la Mer (La Voix du Nord)
Ces pieux n'empêchent pas la dune d'Aval de se désagréger. Derrière la dune, un lotissement de résidences secondaires
Le « Grenelle de la mer » fait escale jeudi à Boulogne. Sur notre littoral, Wissant est la commune la plus touchée par le phénomène de l'érosion côtière.
A peine inaugurée, la digue de Wissant explosait en mars 2007 suite à l'action conjuguée d'affouillement des eaux de ruissellement et des coups de boutoir de la mer. Depuis, la commune s'est retournée contre le SMBC devant le tribunal administratif. Dans l'attente du rapport définitif de l'expert judiciaire et de la décision du tribunal dans quelques mois, les Wissantais vivent avec cette barre de rochers qui a stabilisé l'ouvrage mais qui leur gâche la vue.
Wissant illustre parfaitement ce phénomène d'érosion côtière
La Teste - Une journée d'enseignement (Sud-Ouest)
Samedi, se tiendront les premières assises testerines du développement durable
Comment concilier respect de l'environnement et développement économique ? C'est l'un des thèmes qui sera abordé durant les assises.
Qu'est ce que le développement durable ? C'est un mode de développement appliqué à la croissance, reconsidéré à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques et culturels généraux de la planète.
La ville de La Teste organise les premières assises du développement durable associant tous les acteurs concernés : élus, citoyens, entreprises... Cette journée marquera le lancement du projet de charte de développement durable de la ville et constituera un temps fort d'information et de sensibilisation avec des tables rondes, des ateliers et des stands de découverte du développement durable proposés aux visiteurs.
Côtes d'Armor - Le port en eau profonde de Saint-Cast démarre cet été (Ouest France)
Après deux ans de travaux, le port en eau profonde de Saint-Cast-Le-Guildo sera inauguré le 2 juillet, à l'occasion du passage du Tour de France à la voile.
Le port de 780 places sera inauguré le 2 juillet. Un atout dans le développement de la station balnéaire.
780 places
2 000 demandes pour 780 places à flot et 200 au mouillage : le port est à peine terminée qu'il y a déjà une liste d'attente de 700 bateaux. « On nous avait dit que le port se remplirait en 3 ans. Nous avons dépassé tous les pronostics », jubile Jean Fernandez, le maire de Saint-Cast. « Le port sera ouvert une semaine avant son inauguration lors du passage du tour de France à la voile, soit le 25 juin », table Alain Leroux, directeur de l'équipement à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI). « Les plaisanciers seront appelés dès que leur place sera prête. » Une partie des bateaux sera donc en place pour accueillir les voiliers.
Sushi : Océan Délices se lance dans le créneau (AgroAlimentaire)
Produits de la pêche
Mardi, 16 Juin 2009 07:00
Après Viviers de France, Océan Délices se lance aussi dans les sushis. La PME a investi 50 000 euros pour équiper mettre aux normes un petit atelier de 300 m² pour la gamme asiatique dans la pépinière Haliocap, à Boulogne-sur-mer. L’atelier ne produit encore que des sashimi de saumon et de thon et quelques sushis nigiri et maki, mais espère lancer d’autres nouveautés sous peu.
Actuellement, la PME boulonnaise négocie pour un référencement en GMS sous marque distributeur. A noter que la société n’a reçu aucune aide pour lancer sa nouvelle activité.
Royaume-Uni : Etude de marché sur le sushi (Seafish)
Quimper - Bactéries et aliments : rencontre internationale (Ouest France)
133 congressistes venus d'Europe, d'Asie, d'Amérique et d'Océanie phosphorent au pôle universitaire. Les industriels sont de la partie. Il s'agit de maîtriser les spores bactériennes.
Quimper sur l'agenda des microbiologistes
Le pôle universitaire reçoit depuis mardi 133 congressistes à Créac'h-Gwenn. Venus du monde entier, ils planchent sur les spores bactériennes dans les aliments. Jusqu'à jeudi, les scientifiques venus d'Europe, d'Amérique, d'Asie (Chine, Thaïlande, Japon) et d'Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande) vont discuter en anglais. Ils vont notamment organiser la recherche pour les années qui viennent.
Des spores capables de résister à plus de 100°
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