mardi 2 juin 2009

27 mai 2009

Boulogne sur Mer - Un label pour véhiculer une image dynamique du monde de la pêche (Delta Fm)
Une dizaine d'entreprises du Boulonnais veulent labelliser leur activité pour travailler à l'international. Parmi elles, la société Viviers Marins. Elle est spécialisée dans la transformation de poisson frais, emploie 97 salariés et vient de s'engager dans une démarche visant à améliorer la sécurité alimentaire de sa production. Pour cela, elle s'est engagée dans une formation collective pour obtenir le label IFS – BRC, une appellation à la définition complexe mais qui est indispensable pour pouvoir exporter à l'étranger.
A Capécure, l'activité liée au poisson est en pleine mutation, il faut envoyer des signaux forts aux clients d'outre manche ou du Benelux. C'est en tout cas le marché qui intéresse Vivier Marins et son directeur, Henri Hellin :
Une dizaine de sociétés, toutes liées au poisson, se sont engagées dans la même démarche de sécurité alimentaire. La formation reçue est largement financée par la chambre de commerce et d'industrie de Boulogne sur Mer. Viviers Marins espère, à court terme, conquérir de nouveaux marchés, synonymes d'embauches dans la société. Florence BIARD

Côtes-d'Armor - Naufrage de La P'tite Julie. Le rapport du BEA Mer rendu public [Le rapport]
Les conclusions du rapport des enquêteurs du BEA Mer sur le naufrage du chalutier d'Erquy LaP'tite Julie, survenu le 7 janvier2008, à 32 milles au nord de l'Île Vierge, sont publiques.
L'épilogue d'un dramatique accident de mer, au bilan particulièrement lourd : deux morts, quatre disparus et un seul rescapé.
Le facteur humain déterminant

Bretagne - Naufrage Sokalique. Le commandant de l'Ocean Jasper serait inculpé (Le Télégramme)
Le commandant et le second de l'Ocean Jasper, le cargo turc présumé responsable du naufrage du caseyeur breton Sokalique en 2007, ont été entendus en Azerbaïdjan par la justice locale à la demande de la justice française.

Afrique de l'Ouest: La pêche illicite représente 50% des prises en Afrique subsaharienne
Dakar — La pêche illicite non déclarée et non réglementée (INN) représente plus de 50% de la valeur des prises pour certains pays d'Afrique subsaharienne, indique le mensuel d'informations rurales et agricoles "Agri-Infos", dans son dernier numéro.
Cette "mauvaise pêche" affecte 50 pays côtiers sur les 79 d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), en raison notamment du manque de moyens des pays en développement pour protéger et contrôler leurs eaux.
Quelque 60 pays ACP exportent leur poisson vers l'Union européenne alors que 12 autres ont signé des accords de pêche avec Bruxelles. La Commission européenne a adopté son règlement pour mieux lutter contre la pêche INN.

Homard - Manifester pour gagner sa vie (Radio Canada)
Les pêcheurs ont manifesté devant les bureaux du ministère des Pêches et des Océans.
Des pêcheurs de homard en colère manifestent mardi après-midi à Tracadie-Sheila, dans la Péninsule acadienne, au Nouveau-Brunswick.
Ni les mesures annoncées récemment par Ottawa pour aider les transformateurs de homard ni les modifications apportées à l'assurance-emploi ne répondent aux attentes des pêcheurs.
« Il est temps que les gouvernements s'impliquent, puis qu'on puisse discuter pour aider les pêcheurs à court terme et à long terme. Présentement, c'est urgent d'aider les pêcheurs à court terme », affirme André Martin, président de l'Union des pêcheurs des Maritimes.

Algérie - L’incroyable défi d’un armateur algérien (TSA)
Boudemagh Chaabane, un armateur algérien, vient d'acquérir pour 5 millions d'euros deux thoniers d'une capacité de 100 tonnes par prise chacun. Ils seront les premiers à pêcher le thon en haute mer pour le compte d'une entreprise algérienne, Armateur Thoniers Boudemagh (ATB). Jusque-là, la pêche au thon se faisait en partenariat notamment avec les japonais.
Les deux thoniers, Younes 1 et Younes 2, ont été acquis dans le cadre du plan lancé en 2007 avec le soutien du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques. Mais, l'armateur a dû affronter une véritable machine bureaucratique pour faire aboutir son projet. Construits en Turquie, les deux thoniers devaient, selon les autorités maritimes, être « remis à niveau ». Après plusieurs démarches auprès d'une administration lente et nonchalante, l'armateur a pu aboutir à du concret.

Algérie - Smaïl Mimoune, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques : 20 projets d’aquaculture en production (ElMoudjahid)
Taille du texte: L’Algérie dispose d’un littoral de 1.200 km et ne peut pêcher que le 1/3 de sa biomasse (estimée à 600.000 tonnes), c'est-à-dire, 200.000 tonnes, les 2/3 étant réservés à la reproduction.
La superficie de notre plateau continental est de 4,8 millions d’hectares. Sur cette superficie, le tiers est constitué de fonds plats, chalutables et les 2/3 sont des fonds accidentés et donc peu accessibles aux bateaux de pêche. Ces derniers sont propices aux petits artisans qui peuvent accéder aux habitats des espèces de poisons et par conséquent aller les rechercher.
Contrairement à notre pays, la Mauritanie, avec ses 700 km de côtes, peut pêcher 1,5 million de tonnes pour son 1/3 et le Maroc, avec 3600 km de côtes, c'est-à-dire 5 fois celles de la Mauritanie, pour 1,2 million de tonnes. C’est dire les dispositions halieutiques de notre plateau continental en matière de quantité de poissons en présence dans nos fonds marins et aussi leur importance en qualité et diversité.

Sénégal – Requins : Vers la reconversion des pêcheurs (Sud online)
Surexploitation des requins en Afrique de l’Ouest
De 34 mille tonnes en 2001, les captures de requin ont chuté actuellement à 10 mille tonnes dans l’espace Commission Sous-régionale de pêche (Csrp). C’est pour endiguer cette surexploitation de l’espèce qu’un atelier sur les opportunités concrètes de reconversion des acteurs spécialisés dans la pêche des requins réunit depuis hier lundi 25 mai 2009 à Dakar pêcheurs et experts venus de la sous-région.

Etang de Thau - Les péniches de tourisme sous surveillance (Midi Libre)
Un nouvel arrêté préfectoral interdit
le mouillage des petites péniches non équipées de "boîtes à eaux noires"L'an dernier, la commercialisation des coquillages de Thau avait été interdite pendant une dizaine de jours. En cause : la pollution émise par la vidange des eaux usées des péniches de tourisme.
. « Il ne s'agit pas d'opposer plaisanciers et professionnels », a précisé Denis Moreno, le prud'homme major de l'étang. Mais de partager ce lieu magnifique. Et de respecter le travail des pêc heurs et des conchyliculteurs. »

Bretagne - Une marée de méduses dans le Finistère (Ouest France)
Des milliers de méduses, inoffensives, se sont échouées sur les plages de Corsen et de Porsmoguer.
Classique : avec le printemps, elles s'échouent sur les plages.On les appelle « vélelles » ou « barques de Saint-Jean ».
Après Sein ce week-end, les membres de l'Observatoire du littoral des îles et de la mer d'Iroise (Olimi29) ont découvert sur les plages de Corsen et de Porsmoguer (Finistère Nord) des milliers de méduses d'une couleur bleue.
D'une taille de quatre à six centimètres, ces vélelles sont « inoffensives », précise Océanopolis, à Brest. Beaucoup moins dangereuses que les physallies, très urticantes, ces méduses répondent également au joli nom de « barques de Saint-Jean ». « Car elles s'échouent, par millions, à la fin du printemps », grâce à la toute petite voile qui les surmonte et les aide à dériver.
La Saint-Jean, ce n'est que dans un mois. Elles ont donc, cette année, un peu d'avance. Mais le réchauffement climatique, et surtout de forts vents dominants de sud-ouest pendant une assez longue période, auront sans doute suffi à provoquer cet échouement massif.
Les marées devraient se charger de nettoyer les plages de cette encombrante laisse de mer.

Bretagne - Littoral finistérien. Echouage massif de vélelles (Le Télégramme)
Des vélelles, ou barques de la Saint-Jean, s'échouent massivement depuis une semaine sur les plages du littoral finistérien. Des échouages particulièrement importants ont été signalés à Guissény, à la pointe du Corsen, à Plouarzel, mais aussi à l'île de Sein.
Ces drôles de petits organismes d'un bleu marine magnifique sont apparentés aux méduses. Les vélelles mesurent de 1 à 5cm maximum. Leur caractéristique est de flotter en surface et de dériver grâce à une sorte de voile cornée triangulaire, posée sur un disque cartilagineux formé en strates ovales. Elles portent aussi de petits tentacules sous leur disque qui leur permettent de se nourrir de plancton.
Poussées par des vents - «Ce phénomène a toujours existé, cela n'a rien d'extraordinaire. Habituellement, les vélelles restent en mer, mais là, elles ont dû être poussées par des vents de secteur sud-ouest vers la terre. On en trouve dans tous les océans du monde, elles se déplacent en grandes colonies», explique Claude Le Milinaire, conservateur adjoint d'Océanopolis, à Brest. Les vélelles se rapprochent des redoutables physalies aux longs tentacules brûlants, mais les vélelles sont heureusement inoffensives pour l'homme.

PCB - La contamination humaine à l'étude (20 Minutes)
Interdits en France depuis 1987, les PCB restent cependant dans les sols, dans la végétation, les poissons... et les humains. D'après une étude indépendante menée l'an dernier par l'Association santé environnement Provence, les personnes vivant près du Rhône et consommant du poisson présentent des taux de PCB quatre fois supérieur à ceux qui vivent loin du fleuve. L'étude portait sur une cinquantaine de riverains.
Pour tenter de clarifier la situation, l'Etat a décidé de lancer une grande enquête sur 900 foyers de pêcheurs amateurs autour de quatre fleuves contaminés : le Rhône, le Rhin, la Somme, la Seine et leurs affluents. Objectif : mesurer la présence de PCB chez l'homme, et déterminer des seuils de consommation des poissons, comme cela a été fait au Canada et aux Etats-Unis. L'étude a commencé en avril, mais les premiers résultats ne devraient pas être connus avant début 2011.

Produit - L'obsiblue, le nouveau produit rare et luxueux dont raffolent les chefs (Le Point)
Ce crustacé bleu est à la fois sucré et salé, ferme et délicat.
Après le caviar, dégusté sous toutes ses formes, les plus grands chefs gastronomiques français s'emparent d'un nouveau produit de la mer, rare et luxueux, pour concocter des plats, l'obsiblue. Ce crustacé bleu, pêché dans un lagon protégé de Nouvelle-Calédonie, possède la spécificité de mêler les saveurs sucrée et salée quand sa texture joue à la fois sur la fermeté et la délicatesse. Jérôme Banctel, chef du Senderens, s'inspire de cette crevette pour cuisiner un nouveau plat. Apprécié au Japon,

Déficit en iode. Même en Bretagne !(Le Télégramme)
La Semaine de la thyroïde met en lumière ces maladies fréquentes, mais le plus souvent bénignes. Explications avec le professeur Véronique Kerlan, endocrinologue au CHU de Brest. Pourquoi cette semaine d'information sur la thyroïde?
Cette troisième édition vise à informer le public sur la thyroïde et ses dérèglements et particulièrement, cette année, sur l'influence de l'environnement sur cette glande. Elle produit des hormones qui régulent de

Pollution. 300.000 € de caution demandés au cargo libérien (Le Télégramme)
300.000 € de caution pour le cargo libérien soupçonné de pollution dans le rail d'Ouessant. C'est ce qui a été fixé hier, par le procureur de la République de Brest.
Le procureur de la République de Brest a fixé à 300.000 € le montant de la caution que doit verser le cargo libérien Matterhorn, soupçonné d'une pollution volontaire en mer, avant d'être autorisé à quitter le port de Brest. Le cargo réfrigéré de 115m avait été surpris, lundi matin, par un avion des douanes dans le rail d'Ouessant (29) avec une pollution par hydrocarbures de 22km de long et 200m de large dans son sillage. Le bateau naviguait alors à environ 80km des côtes françaises, dans la zone économique exclusive (ZEE). Diverses photos de la nappe suspecte étaient alors prises par l'avion des douanes, puis transmises au parquet de Brest qui ordonnait alors le déroutement du cargo.
Refus de se dérouter

Les moules contre les frites (Agrihebdo)
Des restaurateurs militants refusent de servir des frites avec leurs moules, car la frite serait l'ennemi juré de la moule: «Une hérésie gustative aujourd'hui dénoncée d'Oléron à Charron par une poignée de restaurateurs militants». Le débat fait rage en Charente-Maritime, selon le journal Sud Ouest.
Au Relais des Salines, à Saint-Trojan, l'ardoise prévient les hérétiques sur le seuil: «Nous ne servirons jamais de moules-frites, tradition oléronaise oblige!» Le chef, James Robert, se défend pourtant de toute posture insulairo-intégriste. «C'est un problème de goût, on ne peut pas associer un produit cuit en marinière avec un autre frit. Ceux qui le font sont complètement à côté de la plaque.»
De l'autre côté du pont, le long du chenal de la Cayenne, un début de compromis semble, malgré tout, avoir été trouvé. «Si vous voulez des frites, on vous en servira, mais lorsque vous aurez terminé vos moules», promet le patron d'une cabane.
«C'est de la jalousie, on n'a jamais vu une frite tuer le goût de quoi que ce soit. Pour une fois que l'on avait affaire à un couple qui dure...», a riposté l'institution «Aux Moules», à Lille.
Le Post-agri

Bretagne - La station de biologie de Concarneau a 150 ans
Yves Le Gal : « Le but de la recherche n'est pas de gagner des sous, mais de voir comment ça marche. Si on peut en faire quelque chose, tant mieux ! »
C'est la plus ancienne du monde et l'ostréiculture est née ici. Trente chercheurs travaillent dans cette antenne du Muséum d'histoire naturelle. Yves Le Gal, son ancien directeur, raconte.
Entretien - Yves Le Gal, biochimiste, sous-directeur au collège de France, directeur de la station de biologie marine de Concarneau, de 1968 à 2004.
Comment est née cette station ? Elle a été fondée en 1859 par un chercheur du Collège de France ¯ Victor Coste ¯ qui cherchait une implantation pour les savants de Paris. Le but étant de faire de la manipulation et pas uniquement de l'observation. On était en plein renouvellement de la pensée scientifique, tournée vers les applications pratiques des recherches. C'était l'époque de Pasteur, de Jules Verne...

Côtes-d'Armor - Pêche à pied. Des contrôles inopinés (Le Télégramme)
350km de côtes dans les Côtes-d'Armor et à chaque grande marée, des milliers d'amateurs de pêche à pied sur l'estran. DenisMehnert, directeur des affaires maritimes du département, rappelle quelques règles élémentaires.
Peut-on tout pêcher partout?
Non, il ne faut pas pêcher n'importe quoi et encore moins n'importe où. Les ports, les zones conchylicoles sont interdits, comme les viviers flottants, les zones où la qualité de l'eau fait défaut(classement préfectoral C et D). Il ne faut pas, non plus, s'aventurer trop loin sans connaître les coefficients et les horaires des marées. Enfin, il est indispensable de remettre les cailloux à leur place dès lors qu'on les a retournés.

Saint-Pierre et Miquelon : "Larzac maritime" (La Manche Libre)
L'archipel ne se livre pas d'emblée aux visiteurs. Il faut prendre son temps pour le découvrir.
A priori, Saint-Pierre et Miquelon n'est pas le genre de destination où on rêve d'aller passer un jour ses vacances... Quand on pense à l'Outre-Mer, on songe d'abord aux Antilles, à la Réunion ou à la Polynésie. C'est vrai que l'archipel semble à première vue austère, qu'il y fait froid une bonne partie de l'année et que les conditions de vie sont parfois rudes. Mais Saint-Pierre et Miquelon, ce sont aussi des espaces sauvages absolument magnifiques, variés, préservés. Lorsqu'il fait beau, la mer est d'un bleu si intense que les habitants surnomment leurs iles "les Cyclades du Nord". La luminosité y est vraiment extraordinaire... Les paysages valent de l'or mais ils ne sont malheureusement pas assez valorisés.

Marseille - Le Port-Vieux, rendez-vous des bateaux de tradition (La Provence)
L'Acampado accueille jusqu'à demain 54 vieux gréements
Depuis hier matin, les vieilles coques sont de retour au Port-Vieux. Grâce à l'association Carènes et son Acampado dei vieio careno, vingtième rendez-vous ciotaden des bateaux de tradition.

1 commentaire:

  1. CE N'EST PAS DES THONIERS NEUF C'EST DES ÉPAVES ILS ONT NETTOYER LES PORTS TURCS AVEC LA COMPLICITÉ DES RESPONSABLES DE LA PÊCHE ET DE LA BANQUE UN THONIER NEUF COÛTE PLUS DE 3 MILLIONS D'EUROS ET EN PLUS LE PROPRIÉTAIRE N'EST PAS DU MÉTIER C'EST UN ANCIEN CADRE DE L'ETAT EN RETRAITE VOILA CE QU'IL ARRIVE LORSQUE L'ETAT EST ABSENT SI IL Y AVAIT UN CONTRÔLE STRICT CES PAUVRES MARINS N'AURAIENT PAS PERDUE LEUR VIES LE PROPRIÉTAIRE EST TOUJOURS VIVANT ELLAH YARHAMHOUM

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/