samedi 20 juin 2009

19 juin 2009

Boulogne : les pêcheurs s'invitent au Grenelle de la mer (La Voix du Nord)
L'étape boulonnaise du Grenelle de la Mer a démarré avec un peu de retard ce matin car une délégation de pêcheurs dunkerquois, venue manifester dans le calme au bassin Napoléon, a rencontré les présidents des quatre groupes de travail et le sous-préfet pour leur faire part de leur mécontentement par rapport à la gestion du quota de soles.
Depuis maintenant 10 h 30, les membres des quatre groupes de travail (La délicate rencontre entre la terre et la mer; Entre menaces et potentiels, une mer fragile et promesse d'avenir; Partager la passion de la mer et Planète mer : inventer de nouvelles régulations)planchent après qu'on leur ait fait la synthèse des travaux menés au niveau national.
Le but est qu'ils « se saisissent du débat » comme l'a souhaité Frédéric Cuvillier, député-maire de Boulogne. Mais aussi qu'ils ciblent bien les enjeux de chacun des thèmes et fassent des propositions. La restitution de leur travaux interviendra en début d'après-midi avant un débat public dans les locaux de la communauté d'agglomération du Boulonnais.

Criée du Croisic : cap sur la coopérative (Presse Océan)
Le redimensionnement de la criée est aussi à l'étude.
On va vers un divorce entre la Chambre de commerce et les pêcheurs qui refusent la fermeture de la criée.
Mi-mai, les pêcheurs croisicais avaient déjà annoncé la couleur. Déçus par la tournure que prenait la concertation sur leur avenir avec la Chambre de commerce et d'industrie, ils avaient manifesté le projet de reprendre la criée sous une forme coopérative. La semaine dernière, ils ont formalisé ce souhait en envoyant une lettre à la CCI, gestionnaire de la criée. Pour autant, les pêcheurs ne lui ferment pas la porte estimant que le modèle coopératif lui laisse de la place. L'option prise par les pêcheurs a été confortée par une visite de la criée coopérative du Grau-du-Roi (Gard) « dont le fonctionnement permet de s'adapter facilement aux mutations de la filière », mentionne le Comité local des pêches qui rappelle qu'il paraît « indispensable aux pêcheurs croisicais de tenter une nouvelle expérience de coopérative avec le soutien des collectivités plutôt que de se résigner à vivre une agonie de la profession qui touchera également le tissu économique local et le tourisme d'une petite cité de caractère ».

Saint-Raphaël - Du poisson sans intermédiaire fraîcheur garantie (Var Matin)
Paru aujourd'hui, jeudi 18 juin 2009 0 commentaire(s)
Sur les étals du Vieux-Port, les pêcheurs vendent directement du producteur aux consommateurs. Question prix, ils affirment être moins chers qu'en grande surface, fraîcheur et production locale et artisanale en plus.
Plusieurs patrons pêcheurs continuent de vendre leur production sur le Vieux-Port. Assurant aux clients qualité, choix et prix. « On est moins cher que les grandes surfaces » assure Patrick Roméo, le premier prud'homme de pêche de Saint-Raphaël. « La preuve, le prix de la soupe de poissons composée de rascasses, rouquiers, pataclés, congres... , est fixé à 18 euros dans les grands magasins, chez nous elle est à 10 euros ». Sur leurs étals, devant le Vieux-Port de la ville, les patrons pêcheurs vendent directement du producteur aux consommateurs leurs prises du jour. « Il n'y a pas d'intermédiaire et la fraîcheur est certifiée », avance le responsable des 26 professionnels, répartis dans les ports de Saint-Raphaël, Fréjus et Roquebrune.

La DRAM à Nantes... c’est fait ! (CLPM Le Guivinec)
Le gouvernement vient d’entériner le transfert de la DRAM de Rennes à Nantes dans une politique de façade maritime. Vous trouverez ci-dessous la réaction d’André Le Berre, président du CRPMEM Bretagne, courrier envoyé au premier ministre.

Algérie - Le plafond d’exploitation de la masse pélagique bientôt atteint (La Tribune)
Selon le directeur général de la chambre nationale de la pêche et de l’aquaculture
Des marins pêcheurs accusent la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture de s’éloigner quelque peu de sa mission. Ils en ont pour preuve le manque d’empressement qu’affiche cette dernière à prendre en charge leurs doléances ou, du moins, les soutenir en ces temps «de vaches maigres de par les répétitives sorties en mer non fructueuses», font-ils savoir.
Une dizaine d’entre eux, venus de différents ports de pêche du pays, étaient présents, hier, à la conférence-débat animée par Allilouche Mohamed et Tewfik Rahmani, respectivement président et directeur général de la Chambre nationale de la pêche et de l’aquaculture (CNPA), au centre de presse d’El Moudjahid. Les marins pêcheurs ont réussi à transmettre le message en énumérant les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur profession en dépit des tentatives de remise à l’ordre par les représentants de la chambre.

Canada - Pêches et Océans se donne 40 ans pour rétablir le stock de morue du golfe (Presse canadienne)
Pêches et Océans Canada (MPO) se donne 40 ans afin de rétablir le stock de morue dans le sud du Golfe Saint-Laurent.
Selon Luc Légère, gestionnaire de la ressource au MPO, on ne peut espérer un tel rétablissement sans au préalable diminuer la population de phoques gris estimée à 70 000 têtes. Pour ce faire, une chasse devrait être autorisée dès cet automne, à son avis.
Un comité formé de l'industrie et de fonctionnaires du ministère se penchera dans les prochains jours sur les modalités entourant cette possible chasse au phoque gris dans le Golfe.
Rappelons que les pêcheurs des Iles-de-la-Madeleine en attendent le coup d'envoi depuis une quinzaine d'années pour diminuer la prédation sur les stocks de morue.
Les scientifiques du ministère admettent que même en l'absence de pêcherie, avec le nouveau moratoire cette année, la population de ce poisson diminuera d'au moins 10 pour cent.

Les difficultés des pêcheurs de homards de la région soulignées à Ottawa (Gouv. Nouveau-Brunswick)
Les ministres des pêches et des représentants du Canada atlantique et du Québec se sont rencontrés, aujourd'hui, à Ottawa pour souligner l'importance de l'industrie du homard au Canada atlantique et exprimer leur volonté de collaborer avec le gouvernement fédéral en vue d'assurer la viabilité à long terme du secteur.
Le ministre des Pêches, Rick Doucet; le ministre des Pêches, de l'Aquaculture et du Développement rural de l'Île-du-Prince-Édouard, Neil LeClair; et le ministre des Pêches de Terre-Neuve-et-Labrador, Tom Hedderson, étaient accompagnés dans leur mission de sous-ministres de la Nouvelle-Écosse et du Québec.
« L'industrie du homard de notre région est d'une très grande importance pour nos collectivités rurales côtières, et nous devons prendre des mesures ensemble pour assurer sa viabilité à long terme et sa présence dans les marchés internationaux », a déclaré le ministre Rick Doucet.
D'importantes réunions ont regroupé des députés de l'Atlantique et des représentants du Sénat, le ministre du Commerce international, Stockwell Day, la ministre des Pêches et des Océans, Gail Shea, et les membres du Comité permanent des pêches et des océans.

Mayotte : Isabelle Autissier vient soutenir la préservation du milieu marin (Malango)
Mayotte se targue d'avoir « un des plus beaux et plus vastes lagons du monde ». Des menaces pèsent sur lui. La navigatrice Isabelle Autissier vient à Mayotte, dans le cadre du Grenelle de la mer, nous parler des dangers qui menacent l'eau sur la planète.
Entre accumulation de déchets et nouvelles routes, combien de temps les mangroves de Mayotte résisteront-elles ?
Dans le cadre du Grenelle de la Mer, une manifestation sur le thème de la préservation du milieu marin est organisée conjointement par la préfecture, la direction de l'agriculture et de la forêt, la direction des Affaires Maritimes et le Conseil général de Mayotte avec la participation de la navigatrice Isabelle Autissier, par ailleurs vice présidente d'un atelier du Grenelle de la Mer au niveau national.
Cette manifestation se déroulera à Mamoudzou le jeudi 18 juin 2009 à partir de 18h30 à la MJC de Mgombani.

Canada (NB) - Aquaculture - Politique révisée d'attribution des sites aquacoles
Une version actualisée de la politique visant à guider le développement de l'industrie aquacole sur la côte est du Nouveau-Brunswick, a été rendue publique, aujourd'hui, par le ministre de l'Agriculture et de l'Aquaculture, Ronald Ouellette.
« De nombreux progrès ont été réalisés dans le développement de l'industrie de l'aquaculture depuis que la politique originale a été élaborée, a indiqué M. Ouellette. La nouvelle politique tient compte des nouvelles espèces et nouvelles méthodes d'élevage mises au point au fil des ans. »
La politique établit des directives pour l'attribution des sites aquacoles afin d'assurer le développement ordonné de l'industrie sur la côte est de la province. Elle précise également les lignes directrices relatives au traitement des demandes visant les nouveaux sites aquacoles, les modifications aux limites et aux permis, en plus d'aborder la question de l'établissement de plans de gestion aquacole en vue de l'attribution des sites.

Les ostréiculteurs français manifestent leur colère à Nantes (NouvelObs)
Environ 250 ostréiculteurs de tous les bassins conchylicoles français, exceptée la Méditerranée, ont manifesté jeudi après-midi devant le Centre des congrès de Nantes où se tient la 7e conférence internationale sur la salubrité des coquillages, organisée par l'Ifremer.
Ils reprochent à l'organisme d'Etat "d'avoir le monopole absolu sur la recherche maritime en France, et de ne pas avancer sur les recherches concernant la mortalité des huîtres pour donner des réponses claires sur son origine".
Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture, a réclamé la création d'un "pôle scientifique réunissant à la fois l'Ifremer mais aussi des universitaires, des centres de recherches privés et les professionnels eux-mêmes pour travailler sur la question des mortalités". Accompagné des présidents des sections régionales conchylicoles, il a été reçu par le directeur de l'Ifremer de Nantes, Luçay Han-Ching, lors d'une rencontre improvisée où un calendrier de travail a été proposé.
Les ostréiculteurs sont aux prises pour la deuxième année consécutive avec une vague de mortalité sans précédent qui concerne principalement les huîtres juvéniles. Selon les exploitations des côtes françaises, 50 à 100% du naissain d'huîtres (larves) est mort depuis un mois sans que l'on en connaisse la cause exacte et irréfutable. AP

Morbihan - Les ostréiculteurs en colère contre Ifremer (Ouest France)
150 ostréiculteurs ont protesté à La Trinité-sur-Mer contre les lenteurs des recherches sur la mortalité des naissains d'huîtres.
« On est sinistré aujourd'hui », explique Philippe Le Gal, président du syndicat ostréicole de la Rivière de Pénerf et de la section régionale de conchyliculture. « 430 entreprises et 3 000 emplois directs sont concernés dans le Morbihan. On n'a aucune explication de la part d'Ifremer. Ça ne peut plus durer. » Les conchyliculteurs pointent du doigt le manque de collaboration de l'Ifremer avec d'autres structures scientifiques.
« Fausse querelle, répond Édouard Bédier, chef de la station Ifremer trinitaine. Nous travaillons avec des laboratoires universitaires. Les recherches sont longues mais elles avancent. Les mortalités d'huîtres sont des phénomènes connus depuis longtemps ; ça fait partie du cycle de l'animal. » Mais les disparitions de l'huître plate puis de l'huître portugaise sont ancrées dans les esprits.
Une rencontre a eu lieu entre le scientifique et les ostréiculteurs. « On lui a demandé de retranscrire nos doléances au niveau national », indique Philippe Le Gal. Selon les conchyliculteurs, les chercheurs ne sont pas suffisamment sur le terrain, ne communiquent pas assez et n'ont pas assez de moyens humains et matériels. « C'est la première action d'une série, annonce Philippe Le Gal. La prochaine sera dirigée vers les pouvoirs publics parce qu'il va falloir nous aider à tenir pendant cette période difficile. Sinon on va tous dans le mur et dans deux ans, on est mort ».

Nantes - Un monopole à briser (Sud-Ouest)
250 ostréiculteurs girondins, charentais, vendéens, bretons et normands ont manifesté hier. Pour dénoncer le monopole de l'Ifremer
250 ostréiculteurs de l'Atlantique et de la Manche ont manifesté hier, à Nantes. «Le résumé, c'est ça ! » Le doigt que tend le président du Comité national de la conchyliculture désigne une banderole portée par les ostréiculteurs de Bretagne nord. On y lit la colère qui motivait, hier à Nantes, le regroupement de 250 professionnels, et Goulven Brest en extrait son bilan de l'entretien que la délégation qu'il coiffait a eu avec le directeur régional de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. En lettres bleues sur fond blanc, il est écrit : « Ifremer, payé pour chercher, pas pour trouver ».
C'est à la Cité des congrès de Nantes, hier en début d'après-midi, que des ostréiculteurs de Charente-Maritime, du bassin d'Arcachon, de Vendée, de Bretagne et de Normandie ont fait souffler un fort vent de colère. Les surmortalités sur les jeunes huîtres n'épargnent plus aucun site de production, en France. Et pour la deuxième année consécutive.
Un bus de Charentais
Profitant d'un colloque international sur la salubrité des coquillages, organisé pour la première fois en France par l'Ifremer, cette ostréiculture du désarroi, des pertes et des doutes, est venue dire ses vérités à cet institut scientifique. Elle attend, encore et toujours, qu'il lui dégage l'avenir, et précise une fois pour toutes les causes des surmortalités qui frappent les jeunes huîtres.
Dans un bus affrété par la Section régionale Poitou-Charentes, les Charentais de Seudre, de Fouras ou de Ré étaient une cinquantaine. Tirés dans cet exercice solidaire par les leaders syndicaux de la Confédération paysanne, d'AproMarais, et du Syndicat de défense et de protection des ostréiculteurs.
« Ils se foutent de nous ! », s'exclamait - après l'entretien - Michel Bertin. Ne laissant pas à sa colère le temps de se désamorcer, Suite Sud-Ouest ….

Ostréiculteurs. «On est au bord du gouffre» (Le Télégramme)
Les ostréiculteurs ont manifesté leur inquiétude hier. Ils réclament des réponses à Ifremer, sur la surmortalité qui touchent les huîtres juvéniles.
Environ 120 ostréiculteurs de Bretagne-Sud manifestaient hier après-midi sous les fenêtres de la station Ifremer de laTrinité-sur-Mer. Il s'agissait de soutenir l'action de leurs collègues, qui avait lieu au même moment à Nantes, en marge du congrès régional de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.
80% de perte
«Depuis une dizaine d'années, nous constatons des pertes croissantes et inexpliquées de nos jeunes huîtres creuses», rappelle Philippe Le Gal, président du Syndicat ostréicole de la rivière de Pénerf. En 2009, comme en 2008, et «alors que l'été ne fait que commencer», les professionnels envisagent déjà une perte de 80% sur les naissains, les bébés huîtres. Les ostréiculteurs demandent aux chercheurs «de se bouger». C'est-à-dire «d'êtres plus présents sur le terrain, de mieux communiquer et de collaborer avec d'autres organismes de recherche». Et s'interrogent sur les moyens humains et matériels dont disposent Ifremer. Le chef de la station de LaTrinité-sur-Mer, Édouard Bédier, qui a reçu hier une délégation, confirme que «le phénomène est connu depuis longtemps»: «Il touche les animaux de moins d'un an. On sait qu'il est dû à la présence d'un agent pathogène, auquel les huîtres sont plus sensibles qu'auparavant. Mais on ne sait pas pourquoi.» Selon lui, la question des moyens est «une fausse querelle»: «On travaille avec des laboratoires universitaires».
Premiers effets sur les marchés dès 2010
En attendant, les ostréiculteurs s'inquiètent pour l'avenir de leur profession. «Il faut trois à quatre ans d'élevage pour vendre une huître. Actuellement, on travaille encore avec les juvéniles de 2007, mais on va ressentir les premiers effets de la surmortalité dès l'année prochaine. On est au bord du gouffre», alerte Ronan Tanguy, président du syndicat des deux rivières (Auray et Saint-Philibert). Il a peur d'être «lâché» par les chercheurs et les soupçonne de «cacher la vérité». Les représentants de la profession veulent «maintenir la pression» et promettent déjà de nouvelles actions, tournées cette fois vers les pouvoirs publics, «pour envisager les moyens de subsister». Actuellement, l'ostréiculture en Bretagne-Sud représente 430 entreprises, 3.000 emplois directs, 5.500 hectares de parcs et 20.000 tonnes d'huîtres par an. Voir l’article complet sur le Télégramme

Nantes : les ostréiculteurs ne bloquent plus la circulation près de la Cité des congrès (Ouest France)
Les ostréiculteurs de la façade atlantique dénoncent les recherches "infructueuses" de l'Ifremer sur la surmortalité des huîtres.
Les ostréiculteurs de la façade atlantique viennent de lever les barrages routiers qu'ils avaient mis en place près de la Cité des congrès de Nantes, où se tient une conférence internationale sur la salubrité des coquillages. Venus exprimer leur mécontentement concernant les recherches de l'Ifremer sur la surmortalité des naissaims d'huîtres, ils se déclarent "insatisfaits" des mesures annoncées, à savoir un calendrier de travail. "Si rien n'aboutit dans les sept jours, nous mènerons d'autres actions", menace un ostréiculteur du Morbihan.


Huîtres du bassin d'Arcachon: levée totale de l'interdiction de consommation (AFP)
Des casiers remplis d'huîtres du bassin d'Arcachon
La préfecture de la Gironde a annoncé jeudi 18 juin 2009 qu'elle autorisait à nouveau la consommation des huîtres en provenance de l'ensemble du bassin d'Arcachon, en raison de tests sanitaires favorables.
"Les tests biologiques effectués ce jour par le réseau de surveillance sanitaire de l'Ifremer (...) se sont révélés favorables", a dit la préfecture dans un communiqué.
"Le test étant négatif pour la seconde fois consécutive (...) le préfet de la Gironde a décidé d'autoriser à nouveau (...) la pêche, le ramassage, le transport, le stockage, l'expédition, la vente et la consommation des huîtres en provenance de l'ensemble du Bassin d'Arcachon", a précisé la préfecture.
La préfecture de la Gironde avait interdit le 28 mai la consommation des huîtres et moules du bassin d'Arcachon "à l'exception des huîtres en provenance du banc d'Arguin", en raison de tests sanitaires défavorables.
Le 5 juin, des tests biologiques avaient conduit le préfet de la Gironde à lever l'interdiction frappant les huîtres du Bassin d'Arcachon mais à interdire la consommation d'huîtres en provenance du banc d'Arguin.
Concernant les moules, les tests ne permettent pas de lever l'interdiction en cours qui reste valable tant que deux analyses consécutives ne se seront pas révélées négatives, selon la même source.

Pays de la Loire - Grenelle de la mer : « Il faudra passer aux actes »
Consensus, désaccords, inquiétudes... Hervé Le Strat, représentant de la fédération France nature environnement au Grenelle, a travaillé sur la gestion de la bande côtière. Premier bilan.
Entretien : Hervé Le Strat. Administrateur de l'association Bretagne vivante, qui fait partie de la fédération France nature environnement. Il vit à La Baule.
Comment s'est organisé ce Grenelle de la mer ?
On a commencé début avril. On s'est réunis quatre fois au lieu des six rencontres prévues. Mais la plus grosse partie du travail s'est déroulée entre les réunions. Les conclusions ont été rendues au ministre Jean-Louis Borloo début juin.
Quels étaient les rapports entre les membres, très différents, de votre groupe ?
On a commencé par le diagnostic. Il a montré un consensus relativement large entre les différents intérêts : ceux des plaisanciers, des agriculteurs, des grands ports de commerce, des pêcheurs, des écologistes... Tout le monde est d'accord sur la préservation nécessaire de l'estran (la partie couverte par la marée) et du littoral. On a abouti à 600 propositions, étayées et argumentées. On est passé vite sur celles qui faisaient consensus, on a discuté celles qui faisaient débat.
Un exemple de consensus ?
Tout le monde est d'accord pour dire que la qualité du milieu marin est intimement liée aux mesures et décisions politiques prises sur terre. On ne peut pas traiter un problème sans se soucier du bassin versant. Ce que fait l'un influence l'autre.
Des exemples de désaccords ?

Grenelle de la mer : qu’en pensez-vous ? (2/4) (Terra éco)
Lancé mi-avril, le Grenelle de la mer est à mi-marée et entre en phase de consultation publique. Sur le forum du site officiel, les internautes ont jusqu’au 24 juin pour s’exprimer, suggérer et critiquer les propositions des quatre groupes de travail. Terra eco vous propose une série d’articles pour suivre et poursuivre les débats. Deuxième thème de travail : "mer fragile et promesse d’avenir."
"Préservation des richesses, valorisation du potentiel maritime, exploitation maîtrisée des ressources de la mer..." Ce sont les problématiques brûlantes dont a hérité le groupe de travail numéro 2, présidé par Eric Guiily, président de Publicis Consultants (ancien pédégé de la Compagnie générale maritime et financière) et

Grenelle de la mer : Manche et Calvados associés (Ouest France)
Jean-François Le Grand et Anne d'Ornano, les deux présidents des conseils généraux, ont présenté leurs propositions communes pour le Grenelle de la mer.
Les deux départements élaborent des propositions, pour le respect du littoral et le développement de l'économie maritime.
Dans le cadre du grand débat lancé par le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo, les conseils généraux du Calvados et de la Manche ont décidé de jouer la même partition. « Quand on parle de la mer, il faut penser global et agir local, estime Jean-François Le Grand, président du conseil général de la Manche. Nous ne devons plus être des terriens qui regardent la mer, mais plutôt des marins qui scrutent la terre. »

Loïck Peyron : « La terre, un danger pour la mer » (Presse Océan)
Loïck Peyron a créé l'association Goutte d'eau et prépare notamment une exposition itinérante sur les pollutions de la mer.
Depuis le temps, le navigateur Loïck Peyron est un observateur privilégié des océans. Pour lui, leur état ne s'arrange pas.
Vous qui naviguez depuis longtemps, que voyez-vous sur les océans ?
« Je me souviens que lorsque j'ai fait ma première transatlantique à 19 ans, j'avais été frappé de voir qu'en pleine mer, l'océan est loin d'être aussi bleu que vu de la lune. Ça remonte un peu maintenant... Mais les choses ont empiré. C'est simple, on ne peut pas revenir d'une transat sans que le bateau soit souillé par une nappe d'hydrocarbure. On retrouve en mer tout ce qui vient de la terre. Le plus gros danger pour la mer c'est bien la terre. On a l'impression que la mer va tout digérer, le problème c'est que parfois ce sont les mammifères marins qui ingèrent toutes ces choses et ce n'est pas beau à voir. »
Y a-t-il des endroits particulièrement salis ?

Disparu depuis un siècle, l'esturgeon est de retour en Baltique, l'une des mers les plus polluées au monde (Le Monde)
L'esturgeon est de retour en mer Baltique. Depuis deux mois, cette nouvelle se répand de côte en côte en Europe du Nord. Un pêcheur suédois en a attrapé un au mois d'avril au large d'Oland, puis ce sont deux Danois qui ont pêché chacun le leur, en mai, au large de l'île de Bornholm. Une véritable sensation car l'esturgeon avait disparu de la Baltique depuis un bon siècle, victime de la surpêche et de la détérioration de la qualité des eaux dans cette mer, l'une des plus polluées au monde. D'après la Commission d'Helsinki pour la protection de la mer Baltique (Helcom), le stock d'esturgeon aurait commencé à baisser aux XIIe et XIIIe siècle, avant de disparaître il y a une centaine d'années.

Un nouveau réseau pour défendre les victimes des pesticides (Le Monde)
Aurèle Clémencin est chargé de mission santé au sein de l'ONG Mouvement pour les droits et le respect des générations futures, affiliée à l'organisation européenne Health and environment alliance (HEAL).
Quel est l'objectif du réseau des victimes des pesticides lancé aujourd'hui ?
Les faits : Parkinson : les pesticides doublent le risque chez les agriculteurs
Nous voulons rassembler les victimes au niveau national, les conseiller et les soutenir, pour montrer qu'il y a un véritable problème. Le site victimes-pesticides.org, lancé jeudi 18 juin, rassemble notamment les témoignages d'une dame en Isère dont le fils a développé une leucémie après une surexposition aux pesticides, d'un particulier dont le fils a des problèmes de tyroïde, et d'un agriculteur atteint de la maladie de Parkinson après un accident.
Nous souhaitons mettre en place des actions juridiques, en faisant valoir le principe de précaution inscrit dans la législation française. Il faut engager la responsabilité des pollueurs, qu'ils soient agriculteurs ou fabricants de pesticides, et obtenir des pouvoirs publics une restriction de l'usage de ces substances.
Quels sont les dangers de l'exposition aux pesticides ?

Dernier livre « de Riec sur Bélon au Pouldu » - Séance de dédicaces avec Cyrille Maguer (APB)
Cyrille Maguer présentera et dédicacera son dernier livre « de Riec sur Bélon au Pouldu », samedi 27 juin à partir de 10h à la maison de la presse Saupin.
Présentation de l'éditeur:
« Riec-sur-Belon, Moëlan-sur-Mer et Clohars sont riches du passage des peintres de l'école de Pont-Aven, à la fin du XIXe siècle, qui y ont trouvé, dans le sillage de Gauguin, les paysages nécessaires à l'expression de leur talent. De l'Aven à la Laïta, en n'omettant pas la prestigieuse rivière du Belon, mondialement connue pour la qualité de ses huîtres et les mets simples et succulents de Mélanie, vous mesurerez les transformations des bourgs, découvrirez l'époque des passeurs où chalands et barques assuraient le passage d'une berge à l'autre. Vous vous laisserez porter plus encore par la beauté du Pouldu, des ports de Rosbras, Brigneau, Merrien, Doëlan et par bien d'autres sites encore.
Auteur de plusieurs ouvrages, notamment dans la collection Mémoire en Images, Cyrille Maguer, correspondant de presse et photographe, fait défiler les plus belles pages du passé de cette contrée. Et à votre tour, en 200 clichés et cartes postales de la fin du XIXe siècle à l'entre-deux-guerres, vous apprécierez les richesses de ces trois communes intimement liées. » ■

Deltas et estuaires (GoodPlanet)
Le Delta de l'Okavango - 60% de l'humanité vit à l'embouchure des cours d'eau ou sur la frange côtière environnante. Agriculture, pêche, industrie, tourisme et urbanisation sont en compétition dans les deltas et les estuaires. Mais ces territoires représentent également des écosystèmes aussi riches que fragiles, mis en danger par la pollution, les barrages et les exploitations pétrolières. Avec le réchauffement climatique et l'élévation du niveau de la mer, certains deltas risquent même d'être totalement inondés.
Les deltas et les estuaires constituent la zone intermédiaire entre le milieu fluvial et le milieu marin. Le delta est une avancée sédimentaire de la terre sur la mer; l’estuaire est une indentation de la bouche du fleuve qui permet au contraire l’avancée de la mer dans les terres. Ils sont en général caractérisés par des variations de la salinité – eau fluviale douce d’un côté et eau marine salée de l’autre – ainsi que par une grande biomasse et une forte production, due principalement à l’abondance des nutriments présents dans l’eau et les sédiments. Cette production est estimée à 680g/m3/an, contre 42 dans le domaine océanique et 120 pour les mers continentales.

Nouveau-Brunswick) Le gouvernement interdira l'utilisation de pesticides dans l'entretien des pelouses (CNB)
Le ministère de l'Environnement interdira la distribution et l'utilisation de plus de 200 produits antiparasitaires en vente libre servant à l'entretien des pelouses et proscrira l'utilisation de tous les produits 2,4 D sur les pelouses domestiques dans la province d'ici l'automne 2009.
Outre cette interdiction, l'accréditation en lutte antiparasitaire intégrée (LAI) sera obligatoire à compter de février 2010 pour toute personne qui offre des services d'entretien de pelouses et qui utilise des pesticides de catégorie commerciale. De plus, la Loi sur le contrôle des pesticides édictée en 1974 sera examinée dans l'intention de réduire davantage l'utilisation inutile de pesticides dans la province d'ici deux ans.

Bretagne - Causerie de pêcheurs. Un échange intense (Le Télégramme)
La causerie de pêcheurs, organisée lors de la Fête du patrimoine à Kergroës, mérite que l'on s'y attarde. Passionnés de pêche et de mer, actifs et courageux, pas causeurs pour deux sous, les six anciens marins-pêcheurs qui ont bien voulu faire l'effort de raconter leur vie professionnelle méritent les applaudissements. Au-delà des documents papiers ou vidéo, la mémoire orale est aussi un précieux témoignage du passé. Les plus anciens (plus de 80 ans) ont connu la pêche des sardines au filet droit (lesté de morceaux de liège d'un côté, de pierres ou de plomb de l'autre) et certains n'ont navigué, à leurs débuts, qu'à la voile.
Une semaine à bord de la chaloupe
Cette causerie, savamment organisée par Marie-Claude Colliou, a permis à l'auditoire de se rendre compte des aléas de ce difficile et dangereux métier. L'évocation des courants, des vents contraires, du départ de la chaloupe, du jeune mousse (à peine 14 ans) comme eux portant béret, sabots et panier rond sur le bras. Cette vie quotidienne chahutée par les caprices de la mer et des conditions atmosphériques. «On partait pour la semaine, mangeant et dormant à bord (sur le fond) de la petite chaloupe. Chaque jour, on remplissait le bateau de sardines quand la pêche donnait... et on vendait dans les usines qui en voulaient: Groix, Brigneau, Doëlan... », explique Francis.
Moteurs plus gros pêches plus minces
Tous les garçons d'ici ont tâté de la pêche, mais tous ne sont pas restés pêcheurs. Seul Jean LeBloa a continué à Bélon, toute sa vie. Et c'est encore là qu'il file à cyclomoteur, chaque jour, à plus de 80 ans. Il a connu toutes les évolutions du port et de la pêche avec les autres. Il dit que les moteurs sont devenus de plus en plus gros... et les pêches de plus en plus minces.
La bataille des filets
Au cours de cette causerie, ils ont évoqué «la bataille des filets»; le filet droit contre le filet tournant (introduit à Moëlan avant Douarnenez), selon Jean-Claude Le Doze, qui a subi (encore mousse) la furie douarneniste des pêcheurs opposants. Deux d'entre eux, Georges et Jean-Claude, ont fait la pêche au thon sur les thoniers concarnois ou lorientais. Jean-Claude était patron sur son bateau «Amour parfait», à la saison, ici, et second sur un gros thonier, en hiver. La rivière ne l'intéressait pas, il lui fallait «la grande bleue» et les autres approuvent. Des échanges parfois émus, conviviaux et amicaux pour que la nostalgie ne l'emporte pas lorsqu'après une heure et demie, les pêcheurs et leur cercle se séparent.

Ille-et-Vilaine - Les Fériales littorales lancent l'été à Cancale (Ouest France)
Les vieux gréements seront de la fête, notamment La Cancalaise, la bisquine ambassadrice de Cancale. Ils paraderont sur l'eau durant tout le week-end.
Ce week-end, concerts et rassemblement de vieux gréements vont animer le port de la Houle. Une première, qui donne le ton de la saison estivale sur la côte.
Un événement annuel
Les Fériales, c'est une première à Cancale. Mais la municipalité a déjà annoncé qu'elle en ferait un rendez-vous annuel, pour lancer l'été. Sachant que les Bordées de Cancale, le festival de chants de marins, vient clore la saison en octobre. « Le port de la Houle est un écrin, on va tester la capacité à émerveiller », promet le maire, Pierre-Yves Mahieu.
La fériale, c'est quoi ?

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/