dimanche 28 juin 2009

27 et 28 juin 2009

Pêche. La position française mieux prise en compte ? (Le Télégramme)
Jacques Pichon, président de l'organisation de producteur PMA (Pêcheurs de Manche Atlantique) affichait une certaine satisfaction, hier soir, à l'issue de la réunion à Bénodet de l'association européenne des organisations de producteurs. La position française semble marquer des points. En question dans les débats notamment, la gestion des surcapacités de pêche. «Pour les Espagnols, c'est un concept flou, résume Jacques Pichon. Or si l'on est logique il y a un lien entre les TAC et quotas et la capacité de pêche. Si un état membre reçoit un quota insuffisant pour sa flottille, il y a un problème. La solution serait alors ou d'augmenter son quota, ce qui serait un casus belli, ou de réduire la capacité. Nous Bretons, nous avons montré que nous étions capables d'adapter notre capacité de pêche aux quotas que nous avions. Aux autres de faire la même chose. Il semble que la Commission Européenne aille dans ce sens». Jacques Pichon a donné un exemple. «Depuis 2003, le quota français de cabillaud en mer celtique (92% assurés par les Bretons) est en constante diminution. Cela a conduit à une diminution du travail des navires. Or le cabillaud ne s'est jamais aussi mal vendu. Est-ce dû à un manque de contrôle au débarquement ailleurs en Europe? Il faut que l'ensemble des efforts soient partagés. Il n'est pas question que les Bretons fassent seuls l'effort pour la collectivité des pêcheurs».
«Ne pas concentrer les droits de pêche»

Affaires maritimes. Une réorganisation qui inquiète (Le Télégramme)
La circulaire du 15juin portant sur la réforme de l'administration territoriale de la mer et du littoral inquiète sur les quais. Après l'annonce de la disparition de la direction régionale de Rennes, ce sont cette fois les antennes installées dans les quartiers maritimes dont l'avenir est incertain. Un projet de restructuration qui a conduit le comité local des pêches du Guilvinec à réagir auprès de l'administration. Toujours à l'état de projet, ce nouveau volet de la réforme de l'administration générale devrait conduire à la disparition de plusieurs postes d'administrateurs dans le Finistère. Seuls Brest et Le Guilvinec conserveraient ainsi un chef de service aux compétences élargies au littoral nord pour l'un et à l'ensemble de la Cornouaille pour le second. Les antennes de Concarneau, Douarnenez et Morlaix continueraient malgré tout à apporter les services administratifs aux professionnels comme aux plaisanciers. La nouvelle organisation doit prendre effet au 1erjanvier 2010.

Des assises de la pêche à l'automne (Le Figaro)
Le gouvernement organisera à l'automne et sur le littoral les Assises de la pêche destinées à préparer la position que la France défendra lors des discussions européennes sur la réforme de la politique commune de la pêche, a annoncé aujourd'hui Bruno Le Maire.
Le ministre de la Pêche, qui s'est exprimé devant l'assemblée générale annuelle du Comité national des pêches (CNPMEM), réuni à Paris, a précisé que ces Assises débuteraient en septembre et ne se dérouleraient pas à Paris mais sur le littoral.
En avril, lors du conflit avec les pêcheurs du Pas-de-Calais, le précédent ministre de la Pêche, Michel Barnier, avait annoncé le lancement d'assises fin mai ou début juin.
Ces assises devront aboutir, avant la fin de l'année, à "un document commun qui présentera la vision française" de l'avenir de la pêche européenne, a expliqué M. Le Maire.
Le gouvernement présentera ensuite "cette proposition à ses partenaires européens pour expliquer et défendre (sa) position", a-t-il ajouté.

Granville - Criée en crise : de nouveaux licenciements prévus (Ouest France)
C'est dans un contexte économique difficile que s'est déroulée, vendredi après-midi, l'assemblée générale de la CCI. En l'absence du président Georges Cornier, c'est Claude Poullain qui a mené cette réunion très suivie.
La pêche est en crise et fait plonger avec elle la criée de Granville. Des mesures drastiques ont été prises hier par la CCI pour tenter d'éviter le naufrage.
La Chambre de commerce et d'industrie Centre et Sud-Manche a tenu, hier après-midi, son assemblée générale dans un contexte économique difficile. Le chiffre d'affaires global des entreprises locales a baissé de 1 % sur les douze derniers mois, et le nombre de demandeurs d'emploi (+ 42 % en un an sur Granville) n'en finit plus de grimper. « Le point bas de l'activité a été atteint, on devrait assister à une reprise lente dans la période à venir », anticipe Claude Poullain, vice-président de la CCI.
La pêche en crise. En revanche, pour la pêche, tout va de mal en pis, « surtout depuis les arrêts de travail de mai 2008, constate Loïc Houssard, président de la commission des services gérés. Il y a un malaise profond, qui suscite de sérieuses inquiétudes. La pêche est réellement en crise. » Et les chiffres le confirment. La flottille, qui comptait 60 bateaux, a perdu 15 unités (2 à Jersey, 4 à Pirou, et 9 à Granville) en un an, suite aux dépôts de bilan de plusieurs entreprises.

Ce qu'attendent pêcheurs et paysans (Paris Normandie)
Agrégé de lettres, diplômé de l'IEP de Paris, énarque, écrivain… Les détracteurs de Bruno Le Maire raillent le profil très « élite française » de ce brillant quadragénaire, ancien directeur de cabinet de Villepin à Matignon, bien éloigné du cul des vaches et des cageots de poisson. Comme pour les démentir, le nouveau ministre s'attele à la crise qui secoue les producteurs de lait et visitera cet après-midi une exploitation du pays de Bray avant de rencontrer les professionnels à Neufchatel. Qu'en pensent et qu'attendent les paysans et les pêcheurs de Haute-Normandie ? Ils s'en expliquent.
« On veut vivre »
« L'europe en face »
A Dieppe, Pascal Regnier a un peu de temps devant lui pour commenter l'arrivée du nouvel hôte de la rue de Varenne. Ses deux bateaux sont en réparation à Port-en-Bessin. « Le marasme est total. J'ai deux bateaux de 34 ans qui coûtent cher en entretien. Il me faudrait une aide pour en construire d'autres mais en face, il y a l'Europe qui nous en empêche et nous encourage fortement à cesser notre activité. Ici à Dieppe, la flottille de pêche vieillit et meurt » se désespère le patron pêcheur qui emploie huit membres d'équipage.
Sur le quai
« Mais nous autres, on attend du concret, pas des grandes phrases et pour cela, il faudrait qu'il se rende sur le terrain. Qu'il vienne sur le quai… On aura des choses à lui dire et des installations à lui montrer ». Et de citer les gros efforts d'infrastructures réalisés par la Région afin de moderniser le port. « On attend un Roulev (NDLR : élévateur à bateaux) pour 2010. Il faudrait aussi une zone technique », avance le patron de pêche. Sans doute pourra-t-il le demander en personne au ministre, qui en sa qualité de candidat aux régionales ne manquera pas de visiter le port de Dieppe. Sa gestion est revenue à la Haute-Normandie il y a trois ans, suivie de très près par Alain Le Vern, son président socialiste.

Ile de Houat - Pêche. Rencontre avec l'Irlandais John O'Brien
Samedi 9 mai, les pêcheurs de Houat ont accueilli un confrère d'Irlande: John O'Brien. Lors de cette rencontre, ils ont échangé sur leur métier et surtout son devenir au sein de l'Union européenne. John O'Brien est pêcheur sur la petite île d'Inis Bo Finne dans le Donegal. Depuis plus d'un an, il s'oppose au gouvernement irlandais afin de sauvegarder son droit de continuer à pêcher le saumon. Il veut défendre son identité et sa culture.
Se défendre auprès du Parlement européen
Dans ce cadre, il a entrepris une campagne nationale et européenne. C'est accompagné de Loïc Jourdain, le réalisateur breton, qu'il mène ce combat. Loïc Jourdain a déjà tourné en Irlande «Fear na nOilean» (L'homme des îles) qui a reçu le Grand prix du film celtique en 2007, et le prix du public au Festival international du film insulaire de Groix, en 2008. Après ce passage à Houat, John O'Brien se rendra sur l'île d'Yeu. L'une des prochaines étapes sera le Parlement européen, où ils iront défendre les pêcheurs insulaires. Au cours de leur discussion, pêcheurs de Houat et d'Irlande se sont trouvés de nombreux points communs. Si ceux de Houat ont vu leurs quotas baisser tout comme leur flottille, le bilan est comparable en Irlande. John O'Brien explique «qu'on a d'abord vu nos quotas diminuer. Le gouvernement nous a ensuite proposé des compensations pour arrêter la pêche au saumon».
La fin d'une pêche insulaire?

Arcachon : Le rat pour les huîtres - Les ostréiculteurs « confiants » (Sud-Ouest)
Si les tests sur les rats, pratiqués aux Pays-Bas, sont négatifs, le préfet s'est engagé, hier, à autoriser la vente des huîtres du Bassin
Les ostréiculteurs, qui accueillent le test du rat avec espoir, restent cependant mobilisés
Alors que le test de la souris décide depuis cinq ans du sort des parcs ostréicoles du bassin d'Arcachon, de nouveau fermés depuis jeudi, le test du rat, qui a soudain fait son apparition cette semaine, pourrait modifier la donne.
Le test du rat est, en effet, pratiqué aux Pays-Bas sur les huîtres et les moules. « La Hollande a choisi les rats car il y a moins de faux tests positifs qu'avec les souris », soulignait, dès jeudi, la sénatrice maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx.
Dès jeudi, également, le Siba, qui regroupe les dix communes du bassin d'Arcachon, a décidé de financer des tests sur les rats aux Pays-Bas, parallèlement aux tests souris pratiqués chaque semaine à Arcachon, entre mai et septembre.
Mais surtout, hier, le - nouveau - préfet de Région, Dominique Schmitt, a promis de faire prévaloir les résultats du test rat sur le test souris.
« Une réunion positive » Suite Sud-Ouest….

Conchyliculture – Médithau marée : Georges Frêche prône l'audace (Midi libre)
Le président de Région a fêté les 20 ans de Médithau marée
à Marseillan A entreprise innovante, aréopage de personnalités haut de gamme. Hier matin, au mas conchylicole de Medithau marée, sur le site marseillanais de Monpénèdre, Florent Tarbouriech a pu mesurer le travail accompli. Du sous-préfet de Béziers en passant par le député, le président du conseil régional, le représentant du Département, le président du syndicat mixte et le maire de Marseillan, tous sont venus saluer « un gagneur ».
Il est loin le temps de la petite entreprise familiale. Après 20 ans de hauts et parfois de bas aussi, Florent Tarbouriech et son épouse sont à la tête de l'une des principales entreprises régionales de commerce de coquillages. Medithau marée emploie 40 salariés et réalise 7,5 M € de chiffre d'affaire. Surtout, l'entreprise développe depuis peu un procédé innovant d'élevage (*). Un succès sur lequel le président de Région Georges Frêche a surfé pour répéter son message favori : « Ceux qui gagnent sont ceux qui osent. Les autres mourront. Il n'y a plus de place pour l'artisanat dans les moules et les huîtres. D'ici peu, l'Asie va s'y mettre. Ils produiront des huîtres et des moules moins chères et aussi bonnes. Il faut s'y préparer. De l'audace ! » S'adressant au chef d'entreprise, le président de Région a martelé : « Vous êtes un exemple pour tous les conchyliculteurs du bassin de Thau. Il faut que vous tiriez vos collègues vers la modernité en conservant la valeur de l'expérience ancienne. » Lançant aux jeunes conchyliculteurs : « Il faut s'adapter, se regrouper », Frêche a promis à ceux qui suivront son conseil « 60 à 70 % de subventions ».

Hé, la morue, ta curiosité te perdra (Effets de Terre)
Le Guardian nous raconte que des organisations écologistes s’inquiètent du boom de l’élevage de cabillaud en Norvège, dont la production a grimpé de 59% l’an dernier à 16 500 tonnes (1). Le problème, pour le WWF Norvège dont un responsable est interrogé par le Guardian, c’est que la morue est curieuse, bien plus curieuse que le saumon.

Etats-Unis : vers une gestion durable de leurs zones maritimes (BE)
Vendredi 12 Juin 2009, le Président Barack Obama a annoncé la création d'un nouveau comité afin d'élaborer une réglementation à l'échelle fédérale des zones maritimes américaines. Contrairement à la politique actuelle visant à se focaliser sur quelques ressources clés telles que les stocks de poissons, le président souhaite favoriser une approche globale, basée sur le concept d'écosystème et tenant compte de l'océan dans son ensemble. Cette nouvelle politique, reposant sur la définition d'un certain nombre de quotas et sur la délimitation de zones océaniques distinctes, permettrait ainsi d'éviter toute surexploitation des ressources marines, tout en conservant la croissance économique des pêcheries.

Grenelle à Mayotte : Protéger la mer, mais aussi l'exploiter utilement (Mayottehebdo)
Vendredi dernier, la navigatrice Isabelle Autissier présentait aux professionnels de la mer de Mayotte les propositions retenues pour le Grenelle de la mer par les groupes de travail nationaux. Elles doivent maintenant être soumises à la consultation publique avant d'être renvoyées au ministère de l'Ecologie et du développement durable.
La grande consultation initiée par Jean-Louis Borloo pour définir la politique maritime de la France est arrivée à la deuxième étape : la consultation. Les quatre ateliers nationaux ont rendu un certain nombre de propositions, qui doivent maintenant être affinées par les contributions volontaires sur le site internet du Grenelle de la mer (www.legrenelle-mer.gouv.fr) et lors des réunions régionales associant les professionnels, les associations, les élus locaux et le public intéressé.

Mozambique : Les exportations de poisson rapportent 300 millions $ en 3 ans (Les Afriques)
Le Mozambique a réalisé 300 millions $ de recettes d'exportations de poisson entre 2005 et 2008. La production a atteint 394 000 tonnes durant la même période. Selon le ministre des Pêches, Cadmiel Muthemba, en 2008 la part de la pêche traditionnelle était de 450 tonnes sur les 58 000 tonnes de poisson exportées vers l'Union européenne. Les principales espèces exportées sont le homard, le crabe, la crevette, la langouste et le calamar. Hong Kong, le Japon, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni font également partie des marchés de destination.

Thau - La commission locale de l'eau est enfin en place (Midi Libre)
Elle est chargée d'élaborer le schéma d'aménagement et de gestion du bassin versant de la lagune On l'attendait depuis plus d'un an. La commission locale de l'eau du bassin versant de la lagune de Thau a finalement été mise en place jeudi, dans l'amphithéâtre de l'Ecosite à Mèze, tout comme son éphémère aînée. Comme cette dernière et sans surprise, elle a porté à sa tête le vice-président du syndicat mixte du bassin de Thau, le Mézois Yves Piétrasanta.
Un élu qui a d'emblée rappelé l'importance de cette commission, « véritable parlement de l'eau ». Elle est en effet chargée de l'élaboration puis du suivi et éventuellement de la révision du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Sage) de la lagune de Thau.

Glénan : Natura 2000. Une campagne de sensibilisation (Le Télégramme)
Une campagne de sensibilisation à l'environnement a été lancée cette année par la commune, dans le cadre de Natura 2000. Fouesnant est en effet opérateur pour les sites «Archipel des Glénan» et «Marais de Mousterlin».
Chaque site Natura 2000 dispose d'un comité de pilotage qui établit, dans le cadre d'une large concertation, un document d'objectifs (Docob). C'est ce document de référence, d'orientation et d'aide à la décision qui doit permettre de préserver ou de restaurer les habitats ainsi que les espèces. Les mesures de gestion des sites Natura 2000 marins peuvent être des mesures d'ordre pédagogique (communication, sensibilisation), de coopération (contrats, chartes), des actions scientifiques (suivis, inventaires), ou encore une veille au respect de la réglementation. Cette action de sensibilisation des usagers de la mer à l'environnement a été élaborée avec la Drac, la réserve naturelle de Saint-Nicolas, la station de biologie marine, Agrocampus, l'école de voile des Glénans, l'association Actisub, les Vedettes de l'Odet, le comité local des pêches de Concarneau, Nautisme en Finistère, l'association Le Sextant, le Centre international de plongée et le collectif des plaisanciers de la Baie de La Forêt-Fouesnant.

Connétable cherche un fournisseur en truite biologique (Les Marchés)
Présente depuis une dizaine d’années en magasins spécialisés biologiques, la société Connétable propose désormais une gamme de produits biologiques en grande distribution, sous la marque « L’arbre à poissons ». Elle se décline en quatre références de saumon naturel, d’émietté...
Douarnenez : la conserverie Chancerelle (marque Connétable, 77 millions d’euros de chiffre d’affaires) s’est lancée dans la fabrication d’une gamme de produits biologiques, vendue en grande distribution, sous la marque "l’arbre à poissons". Son fournisseur de truites biologiques ne pouvant lui assurer un volume suffisant, la conserverie doit en trouver un autre, faute de quoi elle devra arrêter cette production.

C’est la saison - La moule de bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel va démarrer (Les Marchés)
Les moules de la baie du Mont-Saint-Michel (les seules de France à avoir obtenu le label AOC) préparent leur quatrième saison de production, qui doit s’ouvrir autour du 15 juillet prochain. Selon ses promoteurs, la moule de bouchot AOC tire son épingle du jeu sur un marché très...

L'huile de poisson pour réduire les émissions de méthane du bétail (BE)
Une étude conduite par des chercheurs de 'University College Dublin' (UCD) montre qu'une alimentation des vaches contenant 2% d'huile de poisson réduit d'un cinquième les émissions de méthane produit par les animaux.
Plus d'un tiers des émissions mondiales de méthane, environ 900 milliards de tonnes chaque année, est produit par des bactéries présentes dans le rumen des vaches ou d'autres espèces ruminantes (moutons, chèvres). Comprendre quelles espèces bactériennes sont affectées par un changement d'alimentation et identifier lesquelles de ces bactéries synthétisent le méthane est particulièrement important pour réduire les émissions de ce gaz à effet de serre.

Vive les huîtres ! (Doctissimo)
La France est le premier producteur d’huîtres d’Europe. Qu’elles viennent de Bretagne, de Charente, d’Arcachon ou d’ailleurs, les huîtres sont toujours aussi appréciées des connaisseurs. Seul bémol : réussir à ne pas se blesser en les ouvrant. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce coquillage avant d’en déguster une douzaine !
Mieux connaître la perle des coquillages

Comment choisir vos coquillages et crustacés ? (Doctissimo)
Crevettes, huîtres, coquilles St Jacques… Vous raffolez des fruits de mer. Mais comment s’assurer de leur fraîcheur et de leur qualité ? Doctissimo vous aide à choisir vos coquillages et crustacés cet été.

Le CO2 murmure à l’oreille des poissons (Effets de Terre)
Il y a des boites noires hélas moins faciles à trouver que d’autres. La boite noire des poissons est plutôt facile à repérer: c’est l’otolithe, une concrétion calcaire de l’oreille interne dont l’étude permet de «lire» la croissance du poisson, son environnement et sa santé.

Un récif corallien de grande profondeur découvert au large de la côte ouest de l'Irlande
Des scientifiques irlandais et français de la 'National University of Ireland' de Galway et de l'IFREMER ont découvert un récif corallien au large de la côte ouest irlandaise qui a été identifié comme étant le plus intact jamais trouvé dans ces eaux. La zone de 200 kilomètres carrés en eaux profondes à l'extrémité sud de 'Porkupine Bank' inclut quelques 40 récifs coralliens avec des tumulus de carbonates qui peuvent atteindre des hauteurs de 100 mètres au dessus du niveau du sol marin.

Pourquoi le Japon continue à chasser les baleines (Le Monde)
Au sein de la Commission baleinière internationale (CBI), dont la réunion annuelle s'achevait vendredi 26 juin à Madère (Portugal), le Japon fait cavalier seul. L'Archipel persiste à exiger le droit de pratiquer la chasse commerciale à la baleine. Dans le même temps, il maintient ses campagnes de chasse à des fins dites "scientifiques", qui se sont traduites par la prise de plus de 10 000 de ces cétacés depuis 1988.
Surtout, ils défendent l'idée que la chasse baleinière relève des traditions nationales. Des indices laissent penser que cette activité se pratiquait déjà dans le nord de l'archipel à l'époque Jomon (14 000-400 avant J.-C.). Elle se serait développée pendant la période d'Edo (1603-1868). La modernisation des techniques de chasse à l'ère Meiji, après 1868, a permis l'essor de l'activité en pleine mer.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans un contexte de pénurie alimentaire, l'occupant américain a encouragé la consommation de baleine. Bon marché et riche en protéines, cette viande était même servie dans les écoles. A la fin des années 1940, elle représentait 45 % de la consommation totale de viande du Japon.
Qu'importe que ce chiffre ait ensuite diminué, l'Institut de recherche sur les cétacés persiste à clamer "l'importance, encore aujourd'hui, de la baleine dans l'alimentation japonaise". Partant de cette logique, les opposants à la chasse, dans l'archipel et à l'étranger, sont présentés comme des "anti-Japonais". Masahiko Ishizuka parle de "mini-choc des civilisations". Mais le Japon étant "un pays bénéficiant de nourriture en abondance", l'universitaire considère que "la baleine n'est en aucun cas indispensable au quotidien".

La mer de Wadden et les Dolomites au patrimoine mondial de l'Unesco (AFP)
Le massif italien des Dolomites, le mont Wutai en Chine, connu pour ses lieux de culte bouddhistes, et la mer des Wadden, sanctuaire pour oiseaux migrateurs au nord de l'Allemagne et des Pays-Bas, ont été inscrits par l'Unesco vendredi au patrimoine mondial de l'humanité.
Le Comité du patrimoine a également annoncé l'inscription au patrimoine mondial du site historique de Cidade Velha au Cap Vert, des ruines de Loropéni au Burkina Faso, ainsi que l'extension du parc naturel du récif de Tubbataha aux Philippines.
La mer de Wadden, qui couvre environ un million d'hectares au nord des Pays-Bas et au nord-est de l'Allemagne, est considérée comme la plus grande aire de repos pour les oiseux migrateurs d'Europe.
Il s'agit d'une zone constituée notamment de vasières humides, de dunes et d'îles, la plus grande suite ininterrompue de sables et de plaques de limon au monde.
Uniques par leur formation géologique, ses nombreuses îles peuvent accueillir jusqu'à 6,1 millions d'oiseaux en même temps. Dix à douze millions d'oiseaux migrateurs, de 34 espèces différentes, s'y arrêtent pour pour passer l'hiver ou faire une pause.

L’Houmeau – Nieul sur Mer : Deux villages et un port (Sud-Ouest)
Des sorties en mer sont prévues pour la fête du port du Plomb. (photo jean-pierre ouvrard)
Le 5 juillet, le port du Plomb va mettre son costume de fête pour la 3e édition d'une journée devenue maintenant indispensable. Cette fête réunit tous les deux ans le tissu associatif des deux communes, L'Houmeau et Nieul-sur-Mer, qui se rassemblent autour de ce petit port pittoresque qui transforme le plomb en or.
Animations toute la journée
L'occasion est bonne de mettre en valeur le travail des nombreuses associations des deux villages, mais aussi de rappeler que le port a une organisation administrative régie en Sivu (Syndicat intercommunal à vocation unique) ce qui rapproche un peu plus encore les deux communes.
Le port du Plomb a deux associations attenantes à son activité, celle des utilisateurs du port et du chenal du Gô et celle qui redonne vie aux vieux gréements.

Une chaloupe baleinière basque amarrée à Socoa (Sud-Ouest)
L'association Boga s'est lancée dans la construction d'une baleinière, fidèle au modèle de l'épave retrouvée d'un bateau de 1535. L'embarcation navigue depuis deux mois et demi
Une des dernières sorties de « Boga Donibane » à Guéthary.
C'était le rêve de l'ancien président de l'association luzienne Boga, depuis sa création en 2005. Mais il vient seulement de se réaliser, peu de temps après l'arrivée de Nicolas Rio, le nouveau président. Boga Donibane, ce « bateau ambassadeur entre des cultures maritimes », est à l'eau depuis deux mois et demi. La baleinière est la récompense de trois ans de travail, dont huit mois, les derniers, particulièrement intensifs.

Pêche sportive : La pêche du thon rouge a son règlement (Sud-Ouest)
Une belle prise lors de la pesée. Un arrêté du 11 juin courant précise les conditions d'exercice des pêches sportive et de loisir dans le cadre du plan pluriannuel de reconstitution des stocks de thon rouge. La pratique est soumise à la détention d'une autorisation de pêche, obtenue suite à une demande adressée le 15 juillet au plus tard à la Direction régionale des affaires maritimes de Bordeaux, accompagnée d'une copie du titre de navigation.
La pêche est autorisée depuis le 15 juin, et ce jusqu'au 15 octobre à condition de relâcher immédiatement après capture le poisson vivant. Par dérogation, la capture et la détention sont autorisées du 15 juillet au 15 septembre, limitées à un thon par navire et par jour. Chaque thon devra être bagué immédiatement après sa capture. Seuls les poissons bagués peuvent être conservés à bord. Il est délivré un total de 1 200 bagues (500 pouvant être retirées auprès de la Fédération française des pêcheurs en mer). Les pêcheurs sportifs et de loisir de thon rouge sont soumis à une obligation de déclaration des débarquements et au renvoi des bagues à la Direction des pêches maritimes.
Voilà où a conduit l'exploitation industrielle éhontée de ce poisson dans les mers du globe. Il s'agit maintenant de sauver l'espèce et cela complique un peu le modeste concours de pêche aux thonidés organisé par l'Union nautique du Port de Capbreton, le 18 ou le 25 juillet.

Cap Breton - Un concours estival qui s'adapte (Sud-Ouest)
L'Union nautique du port de Capbreton organise le 18 ou le 25 juillet (selon la météo, annulé à partir de force 4/5) son traditionnel concours de pêche aux thonidés. Ce challenge est ouvert aux adhérents du club, en voilier ou bateau à moteur. Les voiliers partiront le vendredi 17 (ou 24) à 20 h, les bateaux à moteur à partir de 22 h. Retour au port dans la nuit du 18 juillet (ou 25). Compte tenu de la diminution des ressources, seront pris en compte les thons rouges de 115 cm minimum, les listaos, les coryphènes et les germons de 70 cm, les espadons et marlins de 15 kg minimum. Nombre de cannes : 8, zone de pêche libre. La pesée aura lieu le dimanche 19 (ou 26) à 9 h devant la station d'avitaillement.
Les engagements sont à retourner avant le 10 juillet à Jean-Pierre Galebay, 1 ZAC de Moïsan, 40660 Messanges, 06 85 32 49 48, ou Franck Baronnet, 630 avenue des Cerfs, 40150 Hossegor, 06 81 89 06 37, franck.baronner@tele2.fr, ou Guy Bonometti, 28 impasse Cyrano-de-Bergerac, 05 58 41 76 59, O6 87 42 89 96, g.bonometti@wanadoo.fr. Inscriptions 60 euros y compris repas du skipper pour la remise des trophées, le 29 août aux Salles municipales de Capbreton. Les confirmations d'inscription sont à faire par téléphone le vendredi 17 (ou 24) juillet.

À Paimpol, la pêche à pied interdite par le préfet (Ouest France)
Dans l’anse de Paimpol, on vient de déceler la présence du virus de l’hépatite A dans des coquillages sauvages, prélevés dans le secteur de Porz-Don. Il s’agit d’une pointe située sur la commune de Ploubazlanec, à mi-chemin entre Pors-Even et Kerpalud.
La présence de ce virus a été découverte dans le cadre de la surveillance sanitaire régulière des coquillages. Aucune analyse sur les coquillages d’élevage n’a révélé d’anomalie.
Par mesure de précaution, le préfet des Côtes-d’Armor a décidé d’interdire la pêche à pied des coquillages sauvages sur toute la zone de l’estran entre Porz-Don et la pointe de Guilben.

La crevette, star mondiale d’Oostduinkerke (La Voix du Nord)
Fête de la crevette, demain et dimanche, à Oostduinkerke (B).
Le programme sur www.koksijde.be (événement/ printemps 2009).
Des hommes en ciré jaune, juchés sur des chevaux qui s’avancent dans les vagues jusqu’au garrot, traînant un chalut, quelque part sur la plage belge d’Oostduinkerke : ce sont les derniers pêcheurs de crevettes à cheval. Apparus au XVIe siècle sur les côtes belges, on les rencontrait aussi sur les plages de Hollande, du Nord de la France et du sud de l’Angleterre. Aujourd’hui, il en reste onze, que vous verrez pêcher cet été à diverses occasions. Mais le grand rendez-vous reste la fête traditionnelle, la Garnaalfeesten, dont la soixantième édition aura lieu ce week-end à Oostduinkerke. Demain matin, les pêcheurs partiront du village accompagnés de l’harmonie municipale, ils oeuvreront toute la matinée (de 9 h 30 à 11 h) puis vendront leur pêche, qui sera cuite sur la place Astrid. De nombreuses animations sont prévues les deux jours sur la place Fabiola, la place Astrid et la plage. Pendant ces festivités, ne manquez pas de visiter le musée de la pêche, rouvert l’an dernier après quatre ans de travaux.

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Qui êtes-vous ?

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/