mardi 2 juin 2009

30 et 31 mai 2009

Finistère - L'armement coopératif de Loctudy liquidé (Ouest France)
Onze chalutiers sont concernés, dont sept hauturiers du port. Le noyau dur de la criée est touché. Jour noir pour la pêche bigoudène.
Hier, le tribunal de commerce de Quimper a prononcé la liquidation judiciaire du chalutier Taranis et surtout de l'Armement coopératif à la pêche artisanale de Loctudy (Capal). Cette dernière entreprise possède onze chalutiers dont trois en pleine propriété et huit en copropriété avec des patrons pêcheurs artisans. Une sale affaire pour le port de Loctudy où déjà, on vient de décider l'interruption définitive de la vente de la pêche côtière l'après-midi à partir du 1er octobre.
Neuf des bateaux de la Capal sont exploités à Loctudy, dont sept à la pêche au large : c'est le noyau dur de la criée qui accueille régulièrement 20 à 25 hauturiers. En observation depuis l'année dernière la Capal affiche un déficit de 5,4 millions d'euros. Le plan de continuation présenté par l'armement, qui prévoyait notamment d'importants abandons de créance (banque, entreprises à terre, etc.) n'a pas séduit le tribunal de commerce. « Nos navires en pleine propriété ont pourtant une exploitation viable, » commente le directeur André Le Prince. « Mais ils ont été achetés à une période où les chalutiers d'occasion étaient chers. Ils n'arrivent pas à faire face à leurs emprunts. »

Loctudy - Capal. L'armement hauturier en liquidation judiciaire (Le Télégramme)
La coopérative d'armement des pêcheurs artisans de Loctudy (Capal) a été placée en liquidation judiciaire, hier, par le tribunal de commerce de Quimper. Le tribunal a rejeté le plan de redressement présenté par l'entreprise (18 salariés), au terme d'un plan de sauvegarde prononcé il y a 18 mois. Si la décision de justice concerne d'abord les trois chalutiers en pleine propriété de l'armement - il réunit un total de 13 navires (onze chalutiers hauturiers et deux côtiers) - les dix unités en copropriétés avec des patrons artisans, hors du champ de la liquidation, sont indirectement touchées. Ils devront racheter la part de la Capal, dans une conjoncture pour le moins défavorable. Un coup dur pour le port de Loctudy déjà fortement touché par les plans de sortie de flotte: sept des onze bateaux hauturiers de la Capal sont basés au port.
Le mareyage aussi
Une situation dont témoigne la SAS Sceo marée. Installée à Penmarc'h, l'entreprise de mareyage (19 salariés) a été placée hier en redressement judiciaire par le même tribunal de commerce de Quimper.

Cabillaud, sardine, anchois : de la profusion à l'effondrement des stocks (Le Monde)
Dans les décennies récentes, plusieurs stocks de poissons ont subi ce que les chercheurs appellent des "effondrements". "Ce n'est pas une extinction, précise Hans Lassen, du Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM), qui coordonne les recherches marines dans l'Atlantique nord. Il reste environ 10 % du niveau historique connu du stock." Il peut d'ailleurs repartir, mais pas avant plusieurs dizaines d'années, dans les cas observés.
L'exemple le plus célèbre est celui du cabillaud de l'Atlantique nord. Après des prises record dans les années 1980, les stocks ont chuté fortement dix ans plus tard. Ils ne remontent pas depuis, malgré de sévères restrictions sur la pêche.

Retour sur ces temps anciens où le poisson abondait (Le Monde)
C'est un monde d'une abondance, d'une dimension, d'une variété inimaginables que s'efforcent de faire revivre les 200 scientifiques réunis, du 26 au 28 mai à Vancouver (Canada), pour une conférence sur "la vie des océans au temps passé". Un monde disparu, où les côtes de Cornouailles étaient fréquentées par des orques, des baleines bleues et des requins, où, au large de la Nouvelle-Zélande, les baleines franches étaient trente fois plus nombreuses. Où pêcher des poissons de 2 mètres de long était la norme.
Les données présentées à Vancouver font partie du Census of Marine Life, un projet de recherche international lancé en 2000 dont les résultats doivent être publiés en 2010. Son objectif est de recenser un maximum d'espèces sous-marines, leur abondance et leur distribution passée et actuelle, afin de servir de référence pour l'élaboration des politiques de protection. Des centaines de scientifiques originaires de 80 pays y participent.

Morbihan - Dinophysis. Courreaux de Groix: interdiction de pêche (Le Télégramme)
Les analyses effectuées par le laboratoire Ifremer de LaTrinité-sur-Mer ont révélé la présence de dinophysis, à l'intérieur du secteur délimité comme suit: La Tourelle noire du Pouldu par Pen Men sur Groix- pointe des chats(côte sud Ile de Groix incluse) par la pointe de Gâvres - La Citadelle (Port-Louis) par la pointe de l'extrémité est de la plage de Toulhars en Larmor-Plage. En conséquence la pêche, le ramassage, la commercialisation et la mise à la consommation humaine de tous les coquillages provenant de ces secteurs sont interdits. Le secteur de la «Baie de Kervoyal» (Côte de Damgan, Ambon, Billiers), secteur situé au nord de: la pointe de Pénerf, la pointe de Cofreneau et la pointe de Pen Lan (y compris les gisements de coquillages) reste provisoirement interdit. Renseignements complémentaires par téléphone au 02.97.63.40.95.

Mer. Radio vacation pêche continue d'émettre (Le Télégramme)
Depuis dix ans, Radio Vacation Pêche, basée à Saint-Guénolé (Penmarc'h) tisse un lien entre la terre et la mer, entre les familles et les marins en pêche au large. Radio Vacation Pêche, qui tenait son assemblée générale hier, compte 84 bateaux adhérents, des chalutiers hauturiers basés pour la plupart dans les ports bigoudens, mais aussi à Douarnenez, dans le Nord-Finistère et même à l'île d'Yeu. La conjoncture affecte l'association, qui comptait, en 2000, 173 adhérents. Principale explication de cette diminution: les plans de sortie de flotte successifs qui ont touché la profession. Radio Vacation Pêche a également été durement touchée par la tempête du 10mars dernier, qui a endommagé ses équipements. Malgré cela, la radio va continuer à être l'outil des pêcheurs, des familles et de la communauté maritime en proposant, tous les jours, des vacations d'une heure et demi, en matinée.

Marennes-Oléron : Mortalité inquiétante (Sud-Ouest)
Huîtres. Le taux de mortalité des jeunes huîtres devient alarmant
Les parcs ostréicoles sont sous haute surveillance. Le taux de mortalité des huîtres juvéniles est devenu, par endroits, alarmant.
Lors du salon de La Tremblade, les ostréiculteurs étaient déjà inquiets ; quelques jours plus tard, ils le sont encore davantage. En effet, le taux de mortalité des huîtres juvéniles (une dizaine de mois en l'occurrence) est alarmant : autour de 40 % par endroits, jusqu'à 80 % dans d'autres.
Il s'agit d'un phénomène sporadique qui, comme le souligne Jacques Baron, ostréiculteur à Marennes, membre de la Section régionale conchylicole et représentant de la Confédération paysanne, affecte des secteurs et pas d'autres. Il arrive que des lots soient gravement touchés alors que leurs voisins sont indemnes. Impossible donc de comprendre comment se propage le fléau et d'agir en conséquence.
Plus tôt que l'an passé
Les ostréiculteurs attendent le mois de juin, mois de tous les dangers, avec anxiété. Et remarquent - ce qui n'est pas rassurant - que le premier épisode de mortalité se produit, cette année, plus tôt qu'en 2008. La découverte d'huîtres mortes date du 19 mai alors que l'an passé, la surmortalité des jeunes huîtres n'avait été constatée qu'en juin, même fin juin, selon les secteurs.

La surmortalité des bébés huîtres réapparaît - 30% de mortalité en une semaine (FR3 Poitou-Charentes)
La surmortalité inexpliquée des petites huîtres, qui a déjà sévi en 2008, réapparaît à Marennes-Oléron
L'année dernière, la surmortalité des naissains avait fait des ravages dans la production d'huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Cette année, le même fléau réapparaît et on n'en connaît toujours pas la cause. Les producteurs de naissains surveillent avec attention leur cheptel, sans trop savoir quoi faire pour enrayer l'épizootie. Ainsi, un producteur de bébés huîtres du bassin de Marennes-Oléron a-t-il constaté 30% de perte de petites huîtres âgées de 8 mois en moins d'une semaine. Outre qu'il ne pourra pas fournir en petites huîtres les producteurs, le roulement de la production pour ces derniers s'en trouve fortement perturbé. Il faut en effet 4 ans pour faire un coquillage consommable. Or, l'an dernier, la maladie a compromis la récolte de 2012. Cette année, c'est celle de 2013 qui va être touchée. Et les scientifiques qui se penchent sur la question n'ont toujours pas trouvé de réponse. La maladie mystérieuse ne se cantonne pas au bassin de Marennes-Oléron, elle touche tous les bassins ostréicoles, de la Normandie à Arcachon en passant par la Bretagne et la Charente-Mme, et même la Méditerranée. (Voir la Video sur FR3 : Le roulement de la production est perturbé)

Basse Normandie - Transport des huîtres restreint (Manche Libre)
Le préfet de Basse-Normandie a pris vendredi 29 mai un arrêté suspendant temporairement toute entrée et toute sortie de huître creuses en Basse-Normandie en provenance ou à destination de secteurs ostréicoles en France ou à l'étranger. Cette suspension fait suite aux surmortalités de très grande ampleur qui, en 2008, avaient touché les juvéniles d'huîtres creuses dans la plupart des bassins de productions. Elle ne concerne toutefois pas les transferts à l'intérieur de chacune des quatre zones soumises à restriction : Manche côte ouest, Manche côte est, Calvados baie des Veys et Calvados côte de Nacre pour la Basse-Normandie. Cette suspension ne concerne pas non plus la commercialisation des huîtres et la consommation est absolument sans risque pour le gourmet.

Piscicultures d'Aquadis.reprise par l'earl Courant (Le Télégramme)
C'est une solution interne de reprise qui a été choisie par le tribunal de commerce de Brest pour les piscicultures d'Aquadis de Plouvorn. Le plan de reprise déposé par l'EARL Courant, créée par un salarié des piscicultures d'Aquadis, a été préféré à la proposition émise par Bretagne Truites, le numérodeux de l'activité piscicole en Bretagne. Les piscicultures d'Aquadis avaient été placées en liquidation judiciaire en janvier dernier.

La pêche en Haïti (Agropresse)
Avec ses 1535 km de côtes, Haïti est le deuxième pays de la Caraïbe en étendue de zones côtières (après Cuba), ce qui reflète un potentiel considérable en ressources marines. Le secteur de la pêche regroupe 52 000 familles et près de 20 000 commerçants. Il est jusqu'à ce jour l'un des secteurs ruraux les plus marginaux et délaissés d'Haïti. Les importations représentent près de 75% de la consommation nationale de poisson. De nouvelles techniques, comme les Dispositifs de Concentration de Poissons DCP, permettent d'augmenter très significativement les prises et donc les revenus des pêcheurs, ce qui permet d'espérer un développement important du secteur. Les produits de la mer sont rapidement périssables, de ce fait elles doivent être très vite vendues et consommées, réfrigérées ou séchées pour pouvoir être vendus ultérieurement. Il n'y a pas assez d'infrastructures de conservation et les techniques de séchage pourraient être améliorées. Face à ces défis, les acteurs du secteur, en particulier les pêcheurs, ont commencé à s'organiser.

Des bateaux de pêche chinois s'éloignent de la Corée du Nord (Aujourd’hui la Chine)
Des bateaux de pêche chinois ont commencé à quitter une zone maritime sensible en mer Jaune, à la frontière intercoréenne, après les menaces proférées par Pyongyang contre son voisin du sud, a indiqué vendredi le ministère sud-coréen de la Défense.
La moitié des 280 bateaux chinois qui pêchaient le crabe dans cette zone située le long d'une ligne de partage entre les deux pays, sont partis, a précisé l'agence sud-coréenne Yonhap. "Dans la mesure où cela pourrait présager une possible provocation du Nord, nous suivons la situation de près", a indiqué Won Tae-jae, porte-parole du ministère, précisant que cela pouvait également ne rien à voir avec la crise diplomatique.
Cette ligne de partage, que Pyongyang ne reconnaît pas, marque la frontière maritime au large de la côte ouest de la péninsule coréenne. Des accrochages navals meurtriers se sont produits dans cette zone en 1999 et 2002.
Pyongyang a annoncé avoir effectué lundi un deuxième essai nucléaire depuis 2006, et a lancé cinq missiles à courte portée, tout en menaçant d'attaquer la Corée du Sud après la décision par Séoul de se joindre à l'initiative de sécurité contre la prolifération (PSI).

A New York, les "Robin des bois" de l'environnement traquent les pollueurs (Romandie)
Surgissant du pont de Triborough en provenance du Bronx (nord de New York), le camion-benne rouge crache vers le ciel une épaisse fumée noire: deux voitures de la "police de l'environnement", sirènes hurlantes, se lancent à sa poursuite.
Le chauffeur pollueur a l'air étonné et même dubitatif lorsqu'il voit sortir d'une voiture tout-terrain vert foncé ornée de trois mystérieuses lettres "DEC" (Department of Environmental Conservation) un tout jeune homme en uniforme également vert, coiffé d'un Stetson. Il s'agit pourtant bien d'un officier de police, portant à son ceinturon un pistolet et des menottes.

Grenelle de la mer : Chausey, l’exemple à suivre (Manche Libre)
Dans le cadre de la troisième phase du “Grenelle de la Mer”, plusieurs événements sont prévus durant le mois de juin en France et dans la région.
Associé à cette opération, le Conservatoire du littoral et sa délégation 'Normandie” organisent la 'Semaine de la mer”, du 8 au 13 juin, dans l'archipel de Chausey.
Cette manifestation, qui débutera le lundi 8 juin, à 17 h, sera l’occasion de présenter le fascicule de quatre pages qui résume le plan de gestion des îles chausiaises et qui présente le document d’objectifs Natura 2000. Elle permettra aussi de découvrir le guide La Normandie, entre terre et mer, d’Arnaud Guérin et Chantal Aubry (Dakota Edition). Non sans oublier une exposition, mise en place à Chausey et Granville. Différents thèmes y seront d’ailleurs abordés : les milieux naturels, la faune et la flore marine, la conchyliculture, les activités de l’île ...
Plusieurs sujets seront mis en avant pendant la semaine lors des différents événements afin de découvrir les professionnels de la mer, les milieux marins, la mer par les enfants et forcément Chausey. “Notre opération a pour objectif de faire connaître la mer aux Français et de les inciter à adopter des comportements respectueux de l’environnement maritime,” note dans un communiqué le Conservatoire du littoral. Un site Internet et une brochure d’information informeront le public des manifestations et donneront les détails pratiques de la semaine.

Agriculture et alimentation bio : les chiffres du marché (ddmagazine)
A l’occasion des 10 ans du Printemps bio, l’Agence Bio (groupement d’intérêt public en charge du développement et de la promotion de l’agriculture biologique) fait connaître les nouveaux chiffres de la filière bio en France. D’après les résultats d’une nouvelle enquête, le chiffre d’affaires du marché alimentaire bio a progressé d’1 milliard d’euros en trois ans pour atteindre 2,6 milliards d’euros en 2008 (1,6 milliards en 2007). En 2008, les ventes au consommateur final ont progressé de 25%.

Foie gras saumon. Labeyrie va être plus basque et un peu moins islandais (Sud-Ouest)
Foie gras saumon. La coopérative Lur BerrI devient actionnaire à 34 % de l'entreprise landaise - Changement d'actionnariat à Labeyrie.
L'actionnariat de la société landaise Labeyrie, numéro un français du saumon fumé, et acteur majeur du foie gras, va être un peu moins islandais et beaucoup plus basque. La puissante coopérative Lur Berri, basée à Aîcirits, près de Saint-Palais va en effet acquérir 34 % du capital d'Alfesca, maison mère de Labeyrie, qui contrôle également entre autres Delpierre (harengs, etc), ainsi que l'entreprise Nord Morue basée à Jonzac. L'homme d'affaires islandais Olafur Olafsson n'en reste pas moins à ce jour le premier actionnaire avec 40 % des parts. Labeyrie avait changé plusieurs fois de main au cours de ces deux dernières décennies, avant de tomber en 2004 dans l'escarcelle du groupe islandais SIF, rebaptisé depuis Alfesca, et qui avait été fondé jadis par des industriels de la pêche.

Groix - Défi des ports de pêche. La pression monte (Le Télégramme)
Du 2 au 7 juin, Groix accueillera le 22e Défi des ports de pêche. Pêcheurs et plaisanciers ont rendez-vous sur l'eau pour régater, alors qu'à terre on débattra des problèmes de la filière pêche.

Saint-Malo. Etonnants voyageurs fête ses 20 ans (Le Télégramme)
Toujours fidèle à son ambition initiale de humer l'air du grand large, Etonnants Voyageurs, le festival du livre et du film, fête ses 20 ans à Saint-Malo ce week-end, de samedi à lundi soir, avec une pléthore d'invités venus du monde entier.

Côtes-d'Armor - Plévenon. Il pêchait avec du grillage à poules (Le Télégramme)
Hier, le tribunal correctionnel de Dinan a condamné à 100 € d'amende, avec sursis, un homme âgé de 65 ans, pour pêche maritime avec engin interdit. Le 29avril 2008, la brigade de Saint-Malo l'a surpris, alors qu'il pêchait à l'aide de casiers non réglementaires, en raison de leur maillage trop étroit. «La pêche, c'était mon métier, se défend le prévenu. J'avais acheté ce grillage il y a 15 ans, mais maintenant il n'y a plus le droit!». Né à Fréhel, ne sachant ni lire ni écrire, le marin retraité est une figure locale de Plévenon. Le tribunal a également ordonné la confiscation et la destruction de son matériel de pêche, bricolé avec du grillage à poules.

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/