lundi 8 juin 2009

8 juin 2009

Les pêcheurs attentifs au scrutin (Sud-Ouest)
Les pêcheurs sont sans doute les professionnels de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure qui se soucient le plus de l'avenir de l'Europe. Et pour cause, elle régit directement la politique de la pêche. Ainsi, le comité local des pêches avait fait acte de candidature l'an dernier au projet de l'axe 4 du Fonds européen pour la pêche (FEP). Ce dossier a été retenu, et prévoit que des aides financières publiques soient accordées pour « un développement durable des zones côtières tributaires de la pêche et de l'aquaculture. » Les pays Adour Landes Océanes et Pays Basque vont ainsi bénéficier de cette précieuse manne européenne.
Sur le plan des quotas, l'Europe est également décisionnaire comme on l'a vu lors du conflit des pêcheurs du nord en avril dernier. Du côté de l'organisation des producteurs Capsud, on reste vigilant sur l'avenir de l'Union européenne. « Les textes européens sont révisés tous les dix ans, explique David Milly, le directeur de l'OP Capsud. Le prochain, c'est 2012. On n'aura pas les mêmes outils pour soutenir les prix à l'avenir. Aujourd'hui, on constate un chevauchement des textes, complètement indigeste dans le cadre de la Politique commune de la pêche (PCP). On a du mal à adhérer à ce millefeuille réglementaire. Il faut des règles plus simples, les respecter pour maintenir la flottille en meilleur état qu'aujourd'hui. Il faut mieux distinguer la gestion de la pêche au large de la pêche côtière. Il existe aujourd'hui un sentiment de révolte sur certains stocks. On sait très bien que l'abandon de la stabilité relative n'est pas très avantageux pour nous. Il faut un contrôle européen vraiment indépendant. »

La France essaie d'échanger des quotas avec les Pays-Bas et la Grande-Bretagne (Nord Littoral)
Les trémailleurs calaisiens espèrent récupérer des quotas de soles
Suite aux blocus des ports de Calais, Dunkerque et Boulogne, le ministère s'était engagé à trouver des quotas supplémentaires pour les trémailleurs.
Comme l'année passée un accord tripartite semble en passe d'être trouvé entre la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.
En avril dernier les chalutiers étaplois et boulonnais, les fileyeurs boulonnais, calaisiens et dunkerquois avaient ensemble bloqué les ports de la côte d'Opale. Après deux jours de blocus, ils avaient cessé leur mouvement. Ministre de la Pêche, Michel Barnier avait lancé « un plan d'accompagnement » pour les sorties de flotte comprenant « une enveloppe de quatre millions d'euros » devant être débloquée avant le 30 juin.
Seuls les chalutiers étaient concernés par ces mesures décevantes.
Les trémailleurs calaisiens avaient quant à eux obtenu du ministre qu'il essaierait d'échanger des quotas de prises de soles supplémentaires pour la zone de pêche 4C située en amont de Calais, vers Dunkerque. Le ministre tente depuis d'échanger des quotas au bénéfice des trémailleurs calaisiens.
Ne pas faire entrer les Hollandais dans la 7D
« Les Hollandais étaient prêts à nous donner des quotas mais en échange ils voulaient pouvoir venir pêcher dans la zone 7D (en aval de Calais, vers Boulogne, NDLR) ce qui pour nous n'est pas possible », estime José Huleux, président du groupe des artisans pêcheurs de Calais.

Calais - Les aubettes inaugurées pendant la fête maritime du bassin ouest (Nord Littoral)
« J'ai été très peiné des critiques... »
Les dix aubettes se sont implantées le long du quai de la Colonne.
« Elles m'ont très peiné ! » confie Jean-Marc Puissesseau, président de la CCI.
Mais j'ai aussi enregistré la satisfaction des pêcheurs et des clients, complète-t-il, heureusement ! » Et de préciser : « Il y a eu un concours, un comité de sélection, un rapport qualité/prix établi ; il y avait des considérations techniques à prendre en compte, et que je sache, tout le monde a vu les esquisses dans la presse, et personne n'a bondi ! » Lui-même est allé sur place pour se rendre compte. « Je ne dis pas qu'elles vont remporter un premier prix de beauté, mais elles sont performantes » a-t-il constaté, et « même si elles bouchent un peu la vue, on ne pouvait pas les mettre ailleurs, ni mettre plus d'espace entre chaque aubette ».
Ces critiques ne lui font donc pas grand plaisir, d'autant que c'est la CCI qui finance seule l'opération : elle a déboursé pas moins de 800 000 euros, alors que la compétence pêche ne fait même pas partie de ses attributions. Ces aubettes seront considérées comme un outil, mis à disposition des pêcheurs contre un loyer de 200 euros par mois. La chambre consulaire a obtenu une aide du Fisac à hauteur de 150 000 euros, ce qui a permis d'alléger un peu la note.
Ce matin, le président de la CCI coupera le ruban de ce nouvel équipement, et nul doute que les critiques auront fait long feu. Les aubettes vont entrer doucement dans le paysage et deviendront, si tout va bien, un élément de revitalisation du quartier.

Concarneau - «Journées de la mer». Une vague d'animations (Le Télégramme)
Plusieurs acteurs du monde maritime concarnois proposent, à partir de demain, une semaine d'animations dans le cadre des «Journées de la mer», sur une initiative du ministère de l'Écologie.
Jusqu'à samedi prochain, le programme des «Journées de la mer», une nouvelle manifestation, offre plusieurs rendez-vous autour des enjeux maritimes et de la vie littorale. Plusieurs partenaires, institutionnels ou associatifs, participent à cette opération. Le Centre européen de formation continue maritime (CEFCM), proposera ainsi cette semaine au public, quatre de ses «leçons», habituellement réservées aux professionnels de la mer. Demain, Agathe Vigot traitera des accidents de la mer. Mardi, Mustapha El Kettab évoquera «la gestion des ressources biologiques marines, comment ça marche, pourquoi ça ne marche pas?». Mercredi, Patrick Dijoud enseignera les façons de se repérer en mer, avec la manière d'utiliser un sextant. Enfin, Youn Tanguy animera jeudi, un atelier de ramandage. Toutes ces leçons débuteront à 17h30. Le nombre de places est limité à quarante personnes. Contacter le CEFCM au 02.98.97.04.37.
Expos et visites

Méditerranée - L'Arago en mission de contrôle de la pêche au thon (Marine Nationale)
Après un long transit à travers les eaux méditerranéennes, le patrouilleur de service public Arago arrive enfin sur sa zone d’opérations le 19 mai dernier au nord de l’Egypte. Le but de sa mission est de contrôler les pêcheurs de thon rouge. Cette espèce est très convoitée et malheureusement en voie de disparition. L’Arago agit dans le cadre de l’ICCAT (commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique). Cette organisation mondiale a pour but de fixer des recommandations aux pays membres et notamment leurs fameux quotas de pêche. L’Union européenne fait partie de cette commission. En Méditerranée, la pêche au thon rouge est autorisée de mai à juin. Les senneurs s’occupent de capturer les thons et les placent ensuite vivants dans des cages qui sont remorquées jusqu’aux fermes où le poisson est conservé, engraissé, puis revendu. L’Arago est donc chargé de contrôler les bâtiments de pêche des pays membres de l’ICCAT. Quatre personnes sont agréées à bord pour effectuer ces contrôles : le commandant, le commandant en second, un contrôleur des affaires maritimes françaises ainsi que son homologue espagnol.

Lorient : Royan remporte le Défi des ports de pêche à Groix (Ouest France)
Le comité de course vient de prendre la décision d’annuler les deux dernières régates de ce dimanche, en raison du vent fort et des grains violents. Résultat : c’est l’équipage de Royan qui remporte le 22e Défi des ports de pêche, qui se déroulait à Groix cette semaine. Palavas-les-Flots termine deuxième et Groix, qui avait gagné les éditions 2008 et 2009, monte sur le podium à la troisième place. Le 23e Défi aura lieu au printemps 2010 au Grau-du-Roi, en Méditerranée.

Penmarc'h. Le chalutier coule, le patron hélitreuillé (Le Télégramme)
Le Brocéliande, un chalutier de 12m, a coulé, hier peu avant midi, à huit milles au sud de Penmarc'h, victime d'une lame. Seul à bord, son patron a été hélitreuillé.
Une lame serait à l'origine du naufrage du Brocéliande, survenu, hier en pleine journée, à huitmilles du port de Saint-Guénolé. Le chalutier avait quitté son port d'attache dans la matinée. Malgré une mer peu agitée et un vent de 20 noeuds, le navire de 12m a chaviré, ne laissant pas le temps au patron, seul à bord, de prévenir les secours. C'est le déclenchement automatique de la balise de détresse qui a alerté, peu après 11h, le Cross Etel d'un incident à bord. «Le bateau a coulé très vite, puisque le sémaphore de Penmarc'h, immédiatement interrogé par le Cross, n'avait aucun chalutier en visuel», expliquait, hier, Xavier Prud'hon, l'administrateur des Affaires maritimes du Guilvinec. Alerté, l'hélicoptère de la Sécurité civile Dragon 29 arrivait sur place quelques dizaines de minutes plus tard pour porter secours à Florian Mourin, âgé de 35 ans. Équipé de son gilet de sauvetage, il avait eu le temps d'embarquer dans son canot de survie. Hélitreuillé par les deux sauveteurs du centre de secours de Quimper qui avaient pris place à bord de l'hélicoptère, l'homme a été transporté au centre hospitalier de Quimper, «souffrant d'une légère hypothermie», selon la préfecture maritime. Par 100m de fond
Il s'agit là du second naufrage, en l'espace de deux ans, pour ce jeune patron pêcheur dont le précédent bateau, Le P'tit Boudet, avait coulé dans des circonstances similaires, le 12août 2007, à quelques milles de

Les mers européennes comptent parmi les plus altérées au monde (Echo Nature)
Face à la détérioration progressive mais continue des eaux européennes, l’association internationale de protection des milieux marins, Oceana, tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Et pour ceux qui penseraient encore que l’heure n’est pas à l’urgence, l’association ouvre les yeux à ces éternels optimistes et insouciants en présentant un rapport alarmant sur l’état actuel des eaux en Europe.
Pour inquiétant qu’il soit, cet état de détérioration n’est certes pas étonnant au regard des nombreuses menaces qui pèsent actuellement sur ces milieux marins. Comptant parmi les phénomènes les plus nuisibles aux écosystèmes marins, la pollution occupe une place de tête. D’après Oceana, le trafic maritime génère plus de 20 millions de tonnes de résidus d’hydrocarbures en Europe. Près de 40 % des bateaux battants pavillons communautaires transgressent les règles légiférant en matière de pollution marine. La pollution chronique par hydrocarbures suite au lavage des réservoirs, au déversement des eaux de soute et autres résidus d’huile représenterait, en effet, un danger trois fois supérieur à celui des marées noires provoquées par accidents.
Chaque jour, les mers européennes réceptionnent ainsi 275 déversements de polluants illégaux de divers bateaux, 55 000 tonnes d’eaux de soute, de résidus d’huiles et d’hydrocarbures.
De même, quotidiennement, 350 000 hectares de fonds marins sont dévastés par des chalutiers et 20 000 tonnes de poissons sont pêchées alors que 5 000 autres tonnes sont jetées par-dessus bord. La surpêche et la destruction des habitats marins sous la pression des activités humaines sont deux autres grandes menaces pesant sur les fonds marins.

Sénégal - Les avantages des retenues collinaires plébiscitées (Témoignages)
À l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement vendredi dernier, le ministre de l’Environnement du Sénégal a mis en avant tous les avantages des retenues collinaires. Cela n’est pas sans rappeler les projets mis en place à La Réunion dans ce domaine. La retenue collinaire est en effet un moyen efficace pour alimenter les réseaux d’irrigation.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels du Sénégal, Djibo Ka, a indiqué vendredi en début de soirée à Linguère (environ 300 km au Nord de Dakar), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement, que la politique de construction des bassins de rétention et des lacs artificiels constitue une alternative pour les pays du Sahel face aux coûts élevés des forages.

Sénégal - Changements climatiques: Djibo Ka pour une adaptation des populations (Afrique en ligne)
Le ministre d'Etat sénégalais, ministre de l'Environnement, des Bassins de rétention, de l'Aquaculture et des Lacs artificiels, Djibo Ka, a invité vendredi à Popenguine (Ouest), à l'occasion de la célébration de la 37ème édition de la Journée mondiale de l'environnement, les populations à s'adapter aux changements climatiques et leurs impacts.
Pour le ministre sénégalais de l'Environnement "l'adaptation est devenue impérieuse pour les populations vulnérables comme les nôtres".
Axée sur le thème "Votre planète a besoin de vous. Unissons-nous contre les changements climatiques", l'édition 2009 de la Journée de l'environnement a permis au ministre de montrer les différentes actions menées par son département pour faire face aux changements climatiques.
Il s'agit entre autres de la mise en place de bassins de rétention, la consolidation des zones fragiles du littoral notamment par la construction d'une digue de protection à Popenguine, une étude nationale sur l'érosion côtière, la loi d'orientation du littoral, le programme de la Grande Muraille Verte (GMV) devant relier Dakar à Djibouti sur 7000 km, le programme de lampes à basse consommation, etc.
A signaler que le 4ème rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), paru en 2007, dont certains résultats ont été publiés sur place à Popenguine, montre que l'Afrique est l'une des régions les plus vulnérables aux changements climatiques malgré qu'elle participe très peu au réchauffement de la palnète.

Corail - « La pêche serait sur le point d’être autorisée » en Algérie ‘(Actualité el annabi)
Suspendue par un texte de loi promulgué en 1998 en Algérie, la pêche du corail serait sur le point d’être autorisée. C’est ce qu’a laissé entendre, hier, le ministre de la PME, Mustapha Benbada.
« Il y a un plan d’action commun en cours d’élaboration avec le département de Smaïl Mimoun pour mieux encadrer la pêche du corail », a fait savoir le ministre soulignant que son département n’est pas directement concerné par cette activité, mais « nous sommes impliqués en aval puisque des entreprises relevant de notre secteur sont touchées, celles activant dans le domaine de l’artisanat en particulier ».

Canada - De nouveaux projets des ports pour petits bateaux au Nouveau-Brunswick renforceront l'économie locale et créeront des emplois
Le Plan d'action économique du Canada à l'œuvre au Nouveau-Brunswick
Escuminac (N.-B) – Les travailleurs et les entreprises de la province profiteront d'un nouvel investissement substantiel dans des ports pour petits bateaux du Nouveau-Brunswick, a annoncé aujourd'hui Tilly O'Neill-Gordon, députée de Miramichi, au nom de l'honorable Gail Shea, ministre des Pêches et des Océans.
« La pêche commerciale est d'une importance vitale pour les familles et les entreprises de nombreuses collectivités du Nouveau-Brunswick, a déclaré Mme O'Neill-Gordon. En investissant dans les ports pour petits bateaux, notre gouvernement crée des emplois directs et veille à ce que ceux qui dépendent de la pêche puissent compter sur des installations portuaires améliorées pour de nombreuses années. »
Le financement du Programme des ports pour petits bateaux fait partie des nombreux programmes qui bénéficieront des investissements créateurs d'emplois prévus dans le Plan d'action économique du Canada.

Arcachon - Au tour des huîtres d'Arguin d'être déclarées interdites (Sud-Ouest)
Rebondissement hier : les huîtres du Bassin à la vente, celles d'Arguin interdites
Jérôme Delarue, dépité, doit changer huîtres et étiquettes de son banc.
Le test souris a une nouvelle fois rendu son jugement, hier, sur le bassin d'Arcachon : alors que la semaine dernière les huîtres provenant de l'intérieur du Bassin étaient interdites de commercialisation, en raison de résultats positifs... ce sont celles du banc d'Arguin qui viennent d'être recalées. En clair, les ostréiculteurs peuvent à nouveau vendre des huîtres du Bassin, mais plus celles d'Arguin……
La veille sanitaire étant prévue jusqu'à la fin du mois d'août, les ostréiculteurs s'attendent à ce que chaque fin de semaine apporte son lot de surprises. Prochains épisodes jeudi 11 et vendredi 12 juin, la profession ayant aussi demandé deux tests consécutifs.
Quant au moral, si certains se montrent plus ou moins résignés, d'autres avouent que « cela risque de mal finir ».
Et ce n'est pas la mortalité des huîtres juvéniles qui va arranger la situation sur le Bassin. Certes, Arcachon est peut-être moins touché que d'autres centres, mais depuis cette semaine, les transferts d'huîtres, entrées ou sorties, sont interdits, au nom du principe de précaution, afin d'éviter une propagation des mortalités. Une suspension qui, heureusement, ne concerne pas la commercialisation des huîtres et donc leur consommation…. Article entier dans Sud-Ouest…

Les chercheurs de l'université de Liège ont découvert le mode de transmission et d'infection de l'Herpes Virus qui touche les carpes (BE Belgique)
Les travaux de recherches menés à l'ULg sur la lutte contre l'Herpes Virus font à nouveau la couverture du Journal of Virology. En vérifiant l'efficacité de la protection du vaccin, Alain Vanderplasschen et son équipe, se sont rendu compte que la porte d'entrée du virus n'est pas les branchies mais la peau des poissons.
En mai 2008, les chercheurs liégeois du laboratoire d'Immunologie et de vaccinologie dirigée par le Pr. Alain Vanderplasschen ont déjà fait la "une" du Journal of Virology. Ce bulletin présente le résultat de recherche sur le clonage du génome de KHV sous la forme d'un chromosome artificiel bactérien, étape qui allait permettre à ce groupe de produire un vaccin efficace qui a été breveté par l'ULg (cf. "Une avancée prometteuse des chercheurs de l'Université de Liège pour lutter contre les ravages d'un virus sur les élevages de carpes", BE Belgique n°46 [1]).
L'Herpes Virus s'est propagé dans le monde entier. Il est à l'origine de maladies contagieuses et mortelles qui touchent les carpes koï et communes. Ce pathogène cause des désastres écologiques et économiques considérables. L'objectif des chercheurs est de développer des outils efficaces pour lutter contre ce virus mortel de la carpe.

Boulogne - Dimanche, à la Crèche, découverte des « habitants » de la plage (La Voix du Nord)
Dimanche, à la Crèche à Wimereux, le centre Aréna propose de venir découvrir les petits animaux qui vivent sur la plage.
Dimanche à 14 h 30 sur le site de la Crèche à Wimereux, le centre Aréna propose de venir découvrir les « habitants » de la plage dans leur milieu naturel et de comprendre leurs conditions de vie extrêmes.
Vous êtes-vous déjà demandé comment « respirait » une crevette grise, un ver de mer ou même encore une méduse face aux conditions extrêmes du milieu ? Quelle est cette étrange et formidable adaptation dont font preuve la plupart de ces petits animaux marins ?
Un petit monde bien vivant
En se baladant sur le sable mouillé, au bord de l'eau, la plupart d'entre nous sommes bien loin de prendre conscience qu'un petit monde bien vivant s'organise sous nos pas et sous nos yeux. Mais si on regarde de plus près, n'est-ce pas là, dans le sable, la trace laissée par une coque, la marque du couteau ou même encore par une praire ?
Alors, désireux d'en savoir plus ? Venez participer à cette découverte organisée dans le cadre de la Journée mondiale de l'Océan. Vous en repartirez médusé !

Rochefort - « Une association qui travaille pour la vie »
La Ligue de protection des oiseaux reçoit les adhérents pour son congrès national
Des adhérents de la LPO ont visité la station de lagunage. (photo n.l.)
« Il y a une prise de conscience importante, ces derniers temps, de l'importance de la biodiversité mais derrière il faut de l'action », reconnaît Allain Bougrain-Dubourg avant d'entamer le congrès national de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) au palais des congrès de Rochefort.
« C'était normal de nous réunir ici, à partir du moment où notre siège social est implanté dans le bâtiment des fonderies royales de Rochefort », ajoute l'ancien journaliste.
Hier, les adhérents sont donc venus partager selon le président de la LPO « un moment convivial », et aborder les « dossiers très lourds comme, par exemple, la renégociation de la Politique agricole commune. » Alain Baraton, celui que l'on appelle le jardinier de Versailles, a reçu un macareux d'or pour son engagement en faveur des oiseaux. « Cette association est courageuse, honnête et travaille pour la vie, indique Alain Baraton. Or l'oiseau est le symbole de cette vie. D'ailleurs j'ai pu constater moi-même qu'ils revenaient en nombre quand on arrêtait les pesticides. »

Flot de mégots : les poissons sont des fumeurs passifs ! (Echo Nature)
Lors de la journée mondiale sans tabac du 31 mai dernier, on entendit beaucoup parlé des effets du tabac sur la santé humaine. Or, les services publics auraient pu tout aussi bien choisir la photo d’un poisson flottant le ventre à l’air pour illustrer les impacts de la cigarette.
Une récente publication de l’International Journal of Environmental Research and Public Health (1) déclare que les mégots doivent être classés « déchets dangereux ». D’après cette étude, les mégots de cigarettes ne représentent pas moins de 845 000 tonnes de déchets chaque année. Composés d’acétate de cellulose, non biodégradable, ils partent avec les eaux de ruissellements jusqu’aux rivières pour finir dans l’océan. En témoigne le fait que sur les plages américaines ils représentent un tiers de toutes les ordures collectés.

Neuf Français sur dix pensent que la mer est l'avenir de la Terre (Relaxnews)
Après le Grenelle de la mer et juste avant les Journées de la mer, du 8 au 14 juin prochains, un sondage révèle que les Français sont préoccupés par l'état de l'océan mondial mais estiment que son état s'améliore.
Près de neuf Français sur dix (89%) estiment que la mer est l'avenir de la Terre, selon un sondage Ifop, réalisé pour l'Agence des Aires Marines Protégées et le journal Le Marin dans le cadre du Grenelle de la Mer, et paru le 5 juin. Les Français pensent que l'état des mers s'améliore, mais restent toutefois soucieux pour cette ressource.
Par rapport à la dernière enquête menée en 2006, l'opinion concernant l'état de santé des océans s'améliore. 76% pensent qu'elle est en mauvaise santé, contre 89% trois ans plus tôt. A l'inverse, 24% estiment que les mers et les océans sont en bonne santé, contre 11% en 2008.
Pourtant, si les Français semblent penser que l'état des mers et des océans s'améliore ces dernières années, ils n'en restent pas moins soucieux. Selon eux, les marées noires (40% en 2009 vs 29% en 2006) et les dégazages des navires (48% vs 38%) sont les deux principales menaces pesant sur l'espace maritime. Les craintes concernant le réchauffement climatique (32% vs 48%), les rejets en provenance du littoral (32% vs 43%) et la pêche intensive (25% vs 34%) reculent cette année.

La mer, source inépuisable d'énergie (L’Expansion)
L'énergie de la mer, qu'est ce que c'est? Comment ça marche? Ou en est-on industriellement?
Une étude de Stéphane Meunier et Caroline Guyot - blog énergie de SIA Conseil
L’océan représente un immense réservoir d’énergie potentielle.

Nouveau rapport : la compensation carbone, distraction dangereuse (Amis de la Terre)
Paris, le 4 juin 2009 - Alors que viennent de débuter à Bonn de nouvelles négociations climatiques cruciales avant le sommet de Copenhague en décembre, les Amis de la Terre Royaume-Uni publient un nouveau rapport (1) mettant en avant les failles du Mécanisme de Développement Propre (MDP). Ce mécanisme de compensation carbone a pour but de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans des projets au Sud au lieu de les réduire au Nord. L’étude détaille les risques et défauts majeurs du MDP. Largement irrémédiables, ils doivent conduire à l’abandon du MDP, pour se concentrer sur la réduction des émissions domestiques des pays riches et le paiement de leur dette climatique aux pays du Sud.
Meena Raman, des Amis de la Terre Malaysie, estime : « Les pays riches profitent du MDP pour ne pas modifier leur mode de vie ni réduire leurs émissions

LPO - « C'est notre job d'être réactifs » (Sud-Ouest)
La Ligue pour la protection des oiseaux a tenu son 26e congrès national, samedi, à Rochefort. Le président fait le point
Allain Bougrain Dubourg a remis des Macareux d'or dont un à Alain Baraton, celui qu'on surnomme le jardinier de Versailles et chroniqueur sur France Inter. (photo Nancy Ladde)
« Sud Ouest ».
Pourquoi avoir choisi Rochefort pour votre congrès ?
Allain Bougrain Dubourg. Pour nous, cela permettait de donner une véritable lisibilité au fait que nous soyons, aujourd'hui, installés à Rochefort sur le site des Fonderies royales. Il faut aussi rappeler qu'avec la ville de Rochefort nous avons 30 ans de constructions communes derrière nous que l'on peut voir à travers la station de lagunage mais aussi les pôles nature. Nous avons une réelle proximité qui aujourd'hui doit avoir valeur d'exemple. Les autres villes peuvent se dire pourquoi pas nous ? Je leur réponds faites-le.

"Arbitrer entre nature et industrie pour que la vie soit gagnante" (Le Monde)
J'avoue un moment de faiblesse. Pourtant ces discussions du Grenelle de la mer me passionnent. Mais est-ce la fatigue ou ce ciel trop bleu qui m'encourage à la rêverie ? Pour quelques minutes, comme une mauvaise élève, je ferme les yeux et me projette trente mille ans en arrière.
Je regarde un homme sortir prudemment d'un fourré. Il a un bâton à la main et s'avance vers la plage. Je crois qu'il a peur de cet espace découvert de l'estran qui le rend vulnérable. Peur aussi de cette étendue infinie et grondante qui roule ses lames devant lui. Peut-être a-t-il le mauvais souvenir de s'être fait surprendre, de s'être fait à moitié étouffer par une vague traîtresse, alors qu'il s'avançait à la poursuite d'un crabe. Car sûrement, c'est la faim qui l'a amené là.
De son bâton, il sait gratter le sable pour déterrer les coquillages, fouiller la laisse de mer à la recherche de crustacés, sans doute assommer un poisson égaré dans une flaque, ou courir les falaises et dénicher des oeufs. La grève le nourrit en toutes saisons.

Méditerranée - Le dauphin commun nous quitte...(Futura-Sciences)
Il mérite désormais bien mal son nom. Victime de la surconsommation et de la pêche excessive, le dauphin commun (Delphinus delphis) se raréfie à une telle vitesse en Méditerranée que son existence le long de nos côtes est menacée à très brève échéance.
« Il est appelé dauphin commun mais le problème aujourd’hui dans la Mer Méditerranée c’est qu’il n'est plus si commun que cela. C’est une espèce menacée, sur le point de s’éteindre », prévient Giorgos Paximadis, un expert du WWF en Grèce..
De fait, les recensements effectués régulièrement en Méditerranée sont alarmants. En dix ans, le nombre d’animaux comptabilisés en mer ionienne (nord de la Méditerranée) est passé de 150 à 15 individus, et cela, dans une zone protégée. L’espèce est donc proche de l’extinction à cet endroit, et la raréfaction s’étend, provoquée par les mêmes causes.

Sète : Poissonnerie - Cazorla exporte le savoir-faire sétois à Millau (Midi Libre)
C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme, (lui), la mer elle l'a pris, (il) se souvient, un vendredi. Tatatan ... Le couplet de la chanson de Renaud pourrait avoir été écrit pour Philippe Cazorla, jeune patron d'un des rares étals de poissons qui résistent encore au coeur de Millau. Sauf que ce Sétois, né dans le quartier du château vert, n'a jamais opté pour les chalutiers mais plutôt pour la criée sétoise. La plus importante bourse au poisson du pays. C'est là qu'il a « grandi » et qu'il a tout appris, dès 14 ans.
A 33 ans, Philippe Cazorla s'est fait une place dans l'arrière-pays où il a débarqué il y a 7 ans. « On m'avait dit "tu vas t'embêter à Millau, y a pas la mer" , se souvient -t-il, mais j'ai été très bien accepté alors qu'on dit que Millau a du mal à accepter les gens du Sud » . Ses dorades, loups, baudroies, encornets, sardines, huîtres, ailes de raie, crevettes sauvages et ses tielles estampillées Dassé font un malheur sur le marché et les tables de ses clients restaurateurs ou campings de la vallée du Tarn. Pourtant son âme de poissonnier demeure amarrée au quai Maximin Licciardi . Le temple de la pêche méditerranéenne. 15 h. Les enchères

Défi des Ports à Groix Une pêche d'enfer! (Le Télégramme)
Organiser le Défi des Ports de Pêche sur l'île de Groix était un vrai challenge. Avec 32 équipages au rendez-vous (le record de participation) cette 22e édition, favorisée par une météo idyllique jusqu'à hier, restera dans les annales.
«Collectivités, commerçants, Groisllons tout le monde a joué le jeu à fond sur l'île», explique Erwan Dubois, qui a la double casquette de régatier mais aussi d'organisateur. Et même si l'équipage de Groix, vainqueur de ce Défi en2007 et2008, n'est pas sur la plus haute marche du podium aujourd'hui, les Groisillons pourront affaler le spi avec fierté.
Marins engagés

Yann Arthus-Bertrand, un « hélicologiste » dont les affaires tournent (L’Alsace)
Yann Arthus-Bertrand, le spécialiste de la Terre vue du ciel.
À l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, le journaliste écolo Yann Arthus-Bertrand sort aujourd’hui son premier film, « Home ». Populaire mais proche des chefs d’entreprise, « YAB » est autant apprécié que critiqué par les écologistes

Voile - Les pêcheurs ont remis le cap sur la victoire (Sud-Ouest)
Royan a remporté, ce week-end, à Groix, son 5e Défi des ports de pêche
L'équipage royannais a remporté deux des huit manches disputées de jeudi à samedi. Hier matin, un avis de grand vent a cloué les équipages à terre, officialisant la victoire de Royan.( photo alain roupie)
L'affront a été lavé dans l'eau salée. L'an dernier, à Ajaccio, l'équipage royannais n'avait accroché qu'une lointaine cinquième place au Défi des ports de pêche.
Indigne du statut que s'est forgé le Défi royannais en vingt années d'existence de cette compétition nautique entre marins-pêcheurs

Sainte-Marie-de-Gosse : Une grande fête gasconne de l'alose prévue en 2010 (Sud-Ouest)
M. Betbeder accueille les participants.
La Ligue gasconne du Bas-Adour s'est réunie à Sainte-Marie-de-Gosse. Dans l'assistance, on remarquait la présence de nombreux élus des cantons et des communes environnantes. La conseillère régionale Martine Hontabat était également présente.
Après le sympathique accueil de M. Betbeder, maire de Sainte-Marie-de-Gosse, il a été décidé d'assurer le lien sur les différentes associations qu'elle regroupe. La promotion du gascon/occitan sera de mise. Il serait souhaitable d'amener le public à partager la culture gasconne au travers de sa langue et de son enseignement et de susciter des demandes. Réunions culturelles autour de la langue, l'utilisation du gascon dans les médias, le développement de la signalétique dans les lieux publics sont des moyens pour y parvenir.
Valorisation

Sanary-sur-mer - Les balades en pointus ont eu du succès (Var matin)
Le public était là de bon matin pour la promenade en bateau.
Ils étaient plusieurs centaines hier à patienter de bon matin, pour monter à bord de l'un des pointus de la Virée de Saint-Nazaire.
« Des gosses de 5-6 ans jusqu'à des personnes âgées de plus de 70 : tous étaient ravis de la promenade en mer », a témoigné Christian Bénet, l'organisateur de la manifestation.
Le principe était simple : le samedi, les bateaux de tradition faisaient une virée entre eux et dimanche, ils donnaient à la fête toute sa dimension populaire. « Nous n'avons pas encore fini les décomptes, mais je pense qu'environ 700 personnes en ont profité ».
Soleil et vent

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/