mardi 23 juin 2009

23 juin 2009

Normandie : Calvados - Entreprises, pêche : le département au soutien (Ouest France)
Pour soutenir le secteur de la pêche, le conseil général va verser des avances remboursables à deux coopératives pour un montant total de 250 000 €.
En élargissant, hier, ses dispositifs d'aide aux entreprises de dix salariés maximum, le conseil général vient également en aide à la filière pêche et aux coopératives. Sous forme de prêts et de subventions.
Le plan de relance destiné à accompagner l'industrie, automobile notamment, ne suffit pas à appuyer les Très petites entreprises dans la tempête économique et financière. Avec dix salariés au plus, elles représentent pourtant 80 % des employeurs du Calvados.
Ainsi, il apparaît au conseil général que « les 100 000 € d'investissements nécessaires pour déclencher une avance de 40 000 € du Fonds départemental d'aide aux Très petites entreprises sont trop faibles ». Hier, lors de leur dernière réunion avant les vacances, les élus départementaux ont décidé de faire passer le montant des investissements à 200 000 € pour déclencher un prêt à taux zéro qui sera désormais de 50 000 €. Un million d'euros pourrait y être consacré cette année.
250 000 € pour la pêche
Dans le même temps, le conseil général a mis en oeuvre un nouveau dispositif de soutien aux Très petites entreprises en difficulté : « Il s'agira d'un prêt à taux zéro sur 36 mois, d'un montant total de 350 000 € pour les dossiers déposés durant l'exercice 2009. » D'autre part, la création d'un fonds d'ingénierie et de conseil, sous la forme de subventions est également prévue. Les conseillers généraux ont émis le souhait d'une très grande réactivité des services (4 à 5 semaines maximum) « afin de soutenir les entreprises en difficulté dans les meilleures conditions ».
La côte aussi, traverse le gros temps. Touchés par les fluctuations des prix du carburant, par les règles d'accès et de gestion de la ressource, les pêcheurs souffrent. C'est au tour des coopératives qui mettent sur le marché les produits de la pêche. Basée à Port-en-Bessin, Copéport Marée SA Scop est en redressement judiciaire et s'apprête à supprimer 31 de ses 76 postes. L'organisation des producteurs de Basse-Normandie (Copéport Marée OPBN, 765 sociétaires), qui régule le marché, est également touchée.
En lien avec la région et le département de la Manche, le conseil général a décidé de se mobiliser. Une avance remboursable de 125 000 € a été votée en faveur de Copéport Marée SA Scop. La même somme sera versée à Copéport Marée OPBN. Ces deux avances seront remboursables, au plus tard en juillet 2011. Sébastien BRÊTEAU.

Cherbourg - Six licenciements à la Criée de Cherbourg (Ouest France)
En 2008, la Criée cherbourgeoise était repartie à la baisse avec un tonnage vendu aux enchères ou par contrat en régression de 17 % (à 6 747 tonnes).
Des mesures d'économie sont annoncées pour faire face aux difficultés financières de la halle à marée. La CCI avance la suppression de six postes dans les effectifs de quai.
La halle à marée. La rumeur circulait. Elle est confirmée : six suppressions de poste sont envisagées à la Criée de Cherbourg. C'est Jean-Claude Camus, président de la Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin qui l'a annoncé hier en assemblée générale. Les résultats de gestion budgétaire 2008 du Service de la concession du Port de pêche sont négatifs (de plus de 400 000 €), en raison essentiellement de la baisse des apports, due à la diminution de la flotte de trois chalutiers hauturiers ainsi qu'à la grève du mois de mai et à la moindre quantité de seiche sous Criée. La CCI a proposé hier une avance de trésorerie de 368 500 € à l'activité pêche sur 2 ans. « Mais cela doit s'accompagner de mesures d'économie pour rééquilibrer le budget du port de pêche, c'est-à-dire, la suppression des personnels occasionnels, un effort pour réduire la part contributive du service général, une nouvelle organisation de la débarque. Enfin, nous adapterons nos effectifs de quai en prévoyant la suppression de 6 postes. Tout cela dans l'objectif de retrouver un équilibre budgétaire dès 2010. »

Pêche - Guéguerre du thon port de La Valette (Midi Libre)
Un vif incident a opposé, hier matin dans le port maltais de La Valette, des militants de l'organisation écologiste Greenpeace à l'équipage d'un bâtiment espagnol spécialisé dans le transport de thons rouges en cales réfrigérées. Le Cabo Tinoso II, qui appartient à la société d'armement Ricardo Fuentes & Hijos, était à quai quand les activistes de Greenpeace venus du Rainbow Warrior II, le navire amiral de l'ONG accosté lui aussi à La Valette, ont tenté de monter à bord pour procéder à un « contrôle pacifique » de la cargaison. Au moment où ils s'apprêtaient à déployer une banderole dénonçant « le massacre du thon rouge », les écologistes ont été repoussés sans ménagement par l'équipage qui a utilisé des lances à eau. Une militante est tombée dans le port.
Cet incident intervient au moment où la pêche au thon rouge s'achève en Méditerranée. Elle est terminée depuis la fin de la semaine dernière pour tous les bateaux français, dont certains ont déjà rejoint les ports du Languedoc et du Roussillon.
Si l'organisation écologiste continue de dénoncer la « pêche illégale » et à réclamer la mise en place d'un réseau de réserves marines, notamment sur les lieux de reproduction des poissons, la campagne qui vient de s'achever n'a pas été marquée par des actes frauduleux majeurs comme ce fut le cas les années précédentes. « Les deux bâtiments de la Marine nationale Arago et Surcouf présents sur les zones de pêche ont procédé à des contrôles efficaces et les pêcheurs français sont restés dans les clous », admet un observateur.

Finistère - Grenelle de la mer. Les voies du futur (Le Télégramme)
Brest accueille aujourd'hui le Grenelle de la mer, après deux mois de réflexion sur le sujet. Bel endroit pour une rencontre entre terre et mer.
Brest est une capitale européenne de la mer, avec ses centres de recherche et son éventail peu commun d'activités liées à la mer. Elle constituait donc un site tout désigné pour le Grenelle de la mer qui va s'y tenir aujourd'hui, après deux mois de réflexion menée avec la participation de nombreux élus et représentants d'organismes ou d'associations. Parmi eux, PierreMaille, président du conseil général du Finistère et président du premier parc marin français.
«Changement de mentalités»
«Au Grenelle de Bordeaux, on a beaucoup parlé du parc marin d'Iroise». Pierre Maille a le sourire en évoquant la structure qu'il préside et qui est symbolique du nouveau rapport que les Français entretiennent avec la mer

Le Grenelle de la mer passe à l'Ouest (Ouest France)
Les propositions pour une « véritable stratégie nationale » autour des problématiques maritimes sont discutées au niveau régional, comme, hier, à Pornic, en présence de Luc Guyaud, ex-patron de la FNSEA, et Gérard d'Aboville. : Ouest-France
Le flot de propositions est discuté en régions. Les questionssont plus nombreuses que les réponses.
Il faut décloisonner ! Tel pourrait être le maître mot du Grenelle de la mer, lancé par Jean-Louis Borloo en février. Le « petit frère » du Grenelle de l'environnement en est à sa troisième étape : les propositions des quatre groupes de travail nationaux sont passées au crible des préoccupations régionales. Ces échanges entre professionnels de la mer, élus, chercheurs et public ont eu lieu, hier après-midi, à Pornic (Loire-Atlantique), avant Brest aujourd'hui, et Caen mercredi.
« On connaît mieux la Lune »

Loire-Atlantique – Grenelle de la mer à Pornic :« L'archipel France » (Presse Océan)
Gérard d'Aboville : « Le Grenelle de la mer peut être le départ d'une belle aventure »
Gérard d'Aboville participe à la réflexion nationale du Grenelle de la mer. Il était hier à Pornic.
Richelieu le regrettait : « Les larmes des souverains ont le goût salé de la mer qu'ils ont ignorée ». Gérard d'Aboville, navigateur, ne dit guère autre chose : « En France, la mer est la grande absente : des esprits, de la formation, de la politique ». Le Grenelle de la mer n'a sans doute pas la prétention de renverser le cours de l'histoire. À ce point de son développement il a le mérite, à l'instar de son homologue de l'environnement, d'inviter à une large réflexion, tous acteurs confondus. Chaque région maritime est invitée à faire remonter ses suggestions. Pour les Pays de la Loire c'était hier à Pornic. 500 personnes ont assisté au compte-rendu des groupes de travail. Une synthèse nationale interviendra début juillet. Elle listera des engagements pour le court, le moyen et le long terme. Gérard d'Aboville veut croire qu'il s'agit là « du départ d'une belle aventure qui doit permettre au maritime de partir à la conquête de la France ».
La pollution vient de terre
Parmi les centaines de suggestions : faire naître le concept d'un « archipel France ».

Aquaculture - Un pesticide inquiétant (Radio Canada)
Élevage de saumon dans la baie de Fundy
L'Alphamax, un pesticide qui élimine les poux de poisson, sera testé pour la première fois au Canada, cet été, dans la baie de Fundy.
Ce pou est un petit parasite qui s'incruste dans la peau du saumon. C'est un parasite courant, mais il peut devenir problématique dans un élevage comptant des milliers de saumons. Il se propage et il peut compromettre la qualité du produit.
Pour en venir à bout, l'industrie aquacole ajoute des antibiotiques dans la nourriture des saumons. Toutefois, cette pratique comporte un risque de résistance aux antibiotiques, explique Mike Beattie, vétérinaire au ministère de l'Agriculture et de l'Aquaculture du Nouveau-Brunswick.
Pour résoudre ce problème, les fermes aquacoles du nord de la baie de Fundy vont tester dans les bassins d'élevage l'Alphamax à compter du mois de juillet. M. Beattie précise qu'on n'utilisera qu'une petite concentration, ce qui est selon lui sans danger pour les autres espèces aquatiques.
Cet argument ne rassure pas les communautés de pêcheurs environnantes. Leur porte-parole, Maria Recchia, redoute l'effet du produit sur l'environnement particulier de la baie de Fundy, même si ce pesticide a déjà fait ses preuves en Norvège, au Royaume-Uni et au Chili.
Maria Recchia, qui représente l'Association des pêcheurs du nord de la baie de Fundy, affirme que les scientifiques et les gouvernements ont souvent induit les pêcheurs en erreur. Elle cite en exemple le DDT, un pesticide qui a été interdit dans de nombreux pays dans les années 1970.
Les entreprises aquacoles se font rassurantes. Elles disent que si on détecte des effets nocifs dans l'environnement au cours des premiers tests, elles n'utiliseront plus l'Alphamax.
Cela n'apaise pas les craintes des pêcheurs, qui se demandent pourquoi ces tests n'ont pas lieu en laboratoire.

Sète - Le préfet de Région sur l'étang (Midi Libre)
Le préfet de Région sur l'étang mardi prochain, le préfet de région Claude Baland fera une escale sur le bassin de Thau. En milieu de journée, il doit en effet rejoindre le président de la Section régionale conchylicole, Philippe Ortin, du côté de Marseillan, avant une visite guidée des mas conchylicoles. Le représentant de l'Etat ne devrait pas manquer d'entendre parler de l'étrange mal qui frappe cette année encore les huîtres de Thau... Les thoniers bientôt dans la place Ils sont au large. Les premiers thoniers senneurs de la flotte sétoise devraient retrouver les quais de l'Île Singulière aujourd'hui. La campagne 2009 sera alors bel et bien terminée.


Création d'un parc ostréicole: deux emplois en vue à Sein (Le Télégramme)
La nouvelle municipalité a décidé de relancer l'ostréiculture sur l'île. D'abord en poussant pour le retour de l'affinage des huîtres dans le bâtiment de l'écloserie. Ensuite, en installant des tables des deux côtés de l'île pour un élevage en pleine mer, sur près de 2.200m². Des ormeaux sont également programmés. L'enquête publique est en cours jusqu'au 7avril prochain. Le projet a été confié aux frères Le Berre qui exploitent près de 200 tables sur le Goyen. Le maire, Jean-Pierre Kerloc'h, table sur un tonnage important et espère les premières ventes d'huîtres pour septembre prochain. «Le label est intéressant. Cela donne de l'activité qui va générer deux emplois».

Lannion - Des micro-algues... à la crème anti-âge (Ouest France)
Anne Humeau, responsable R et D, dans l'algothèque de l'entreprise Solilance, à l'Ïle-Grande.
La station marine de Soliance teste et cultive les micro-algues pour identifier leurs agents actifs.Dans les fioles, les composants secrets des grands noms de la cosmétique.
Soliance, en version marine
Spécialistes des biotechnologies marines, à l'Île-Grande, les cinq employés de Soliance travaillent sur les micro-algues afin de développer des ingrédients « actifs » pour les cosmétiques. Une partie est dédiée à la recherche et au développement et teste les activités biologiques ; l'autre, à la culture artificielle de micro-algues « sans piller les mers étant donné qu'un prélèvement de 3millilitres peut nous suffire à développer une micro-algue », précise Marc Bermudes, responsable de développement industriel et de production.
Des potions magiques qui glougloutent

Lannion - Pourquoi à l'Île-Grande ? (Ouest France)
A cet endroit, était installée une écloserie d'huîtres et de coquilles Saint-Jacques : la SMI, Station marine de l'Île-Grande. « Il a alors été nécessaire de maîtriser la culture de micro-algues pour nourrir les huîtres, entre autres. Ainsi, petit à petit, l'entreprise s'est dirigée vers une activité de biotechnologie marine, visant à concevoir et à commercialiser, des actifs cosmétiques issus de ces micro-organismes », rappelle Marc Bermudes.
« Somaig (Source marine Île-Grande) est née d'un programme de recherche en cosmétiques, en collaboration avec LVMH, plus exactement les Parfums Christian Dior, en 1996. » Elle a été rachetée par Soliance, début 2005, et elles ont fusionné en 2009. « Si l'entreprise a été installée sur ce site, conclut le responsable, c'est lié à l'activité d'origine qui nécessitait une qualité d'eau riche et stable, toute l'année. Les courants marins locaux ainsi que la réserve des Sept-Îles attestent cette richesse. »

Afrique du Sud - La température élevée de l'océan indien présage un Sardine Run peu abondant (AFP)
DURBAN, Afrique du Sud (AFP) — Le Sardine Run (migration annuelle des sardines) vient de commencer le long de la côte est de l'Afrique du Sud mais s'annonce peu abondant cette année en raison de la température élevée de l'océan Indien.
"Les Sardine Run les plus abondants se passent quand la température de l'eau baisse vraiment. L'eau est encore chaude le long des cotes du Kwazulu Natal et pour l'instant, les conditions ne semblent pas bonnes", a déclaré à l'AFP Sean O'Donoghue, auteur d'une thèse sur le sujet à l'université du Kwazulu Natal.
En hiver, quand la température de l'eau descend en dessous de 20 degrés sur la côte du Kwazulu Natal (est), des millions de sardines, venues du sud de l'Afrique du Sud, remontent 2.000 kilomètres de côtes jusqu'à la ville de Durban. Les bans peuvent atteindre plusieurs kilomètres de long.
"La température le long des côtes du Kwazulu Natal est à la limite de ce que peuvent supporter les sardines. Avec le réchauffement climatique global, le courant chaud d'Agulhas qui descend le long de l'Afrique du Sud pourrait devenir plus chaud et se rapprocher de la côte. Donc si la température augmente, les sardines ne monteront plus aussi haut", poursuit le chercheur qui souligne l'irrégularité croissante du phénomène.
Le Sardine Run est essentiel pour l'écosystème marin régional. Des dizaines de milliers de dauphins, un millier de requins et plus de 100.000 oiseaux marins se nourrissent des bans de sardines du Kwazulu Natal alors que ces eaux sont pauvres en éléments nutritifs le reste de l'année.
Très attendu des villageois qui tendent des filets et pêchent en masse dans les bans, le Sardine Run draine jusqu'à 10 millions de poissons. Il a également fait naître une industrie touristique autour de l'observation des prédateurs et 100.000 visiteurs se rendent sur les côtes sud du Kwazulu Natal entre juin et juillet.

Algérie - Les professionnels de la mer s’inquiètent pour la sardine (Liberté)
Alors que son prix à considérablement baissé
Pour le premier trimestre 2009, les armateurs activant au niveau de la wilaya d’Oran ont pêché 1 322 tonnes de poissons avec une prédominance de crustacés.
Les Algériens sont-ils condamnés à ne plus manger de la sardine ? Il semblerait que oui puisque les professionnels de la pêche sont unanimes et formels à dire qu’il existe un risque réel sur la présence de la sardine en mer méditerranéenne. Cette conclusion est le fruit d’un constat fait après la raréfaction du poisson bleu dans les eaux nationales et internationales, notamment en Grèce “où aucun banc de sardine n’a été signalé depuis trois ans”, affirme-t-on.
Le large des côtes marocaines, véritable porte sur l’Atlantique, orpheline de sardines, est un autre exemple sur lequel on s’appuie pour conforter cette inquiétude. Pour cette année, que l’on qualifie d’ores et déjà de “très poissonneuse”, des prévisions laissent présager de la réduction des prix pratiqués sur les marchés locaux et nationaux mais la chose n’est pas aussi simple puisque les spécialistes y mettent un bémol. À l’heure actuelle, les prix au détail ont chuté d’une manière vertigineuse passant de l’irréel 300 DA le kilo à moins de 70 DA, même si le doute sur la qualité du produit est permis. Des sources de la direction de wilaya de pêche d’Oran expliquent qu’en dehors d’une mercuriale prédéfinie, les prix relèvent exclusivement de l’offre et de la demande. Une demande qui a dépassé et de loin l’offre puisque les habitudes culinaires des Algériens tendent de plus en plus vers la consommation du poisson et même des wilayas du sud s’accordent leur part de la moisson de la mer. À la direction de la pêche, on est conscient de la baisse drastique de la production halieutique, réduite à sa plus simple expression, année après année. Ainsi, pour le premier trimestre 2009, les armateurs, activant au niveau de la wilaya d’Oran, ont pêché 1 322 tonnes de poissons avec une prédominance de crustacés. S’il n’y a pas de différence notable avec les statistiques concernant la même période de l’année dernière, il est indéniable de remarquer la nette diminution de la production halieutique à partir de 2007. La sardine, poisson migrateur par excellence, semble avoir déserté les côtes algériennes et oranaises en particulier si l’on se fie aux chiffres avancés qui font état d’une quantité de 300 tonnes pêchées ces dernières années contre les 8 000 tonnes qui faisaient le bonheur des consommateurs locaux, il ya quelques années. Un exode et des prix à donner le vertige que beaucoup de pêcheurs, amateurs ou professionnels, ont voulu expliquer par une batterie d’hypothèses, pourtant niées par la direction de la pêche. Entre la fameuse pêche à la dynamite et la vente du produit à des chalutiers espagnols à la limite des eaux territoriales, beaucoup de bruit a circulé concernant la raréfaction de la sardine. “Aucune plainte officielle n’a été déposée à notre niveau”, affirmera une source de la direction de la pêche, même si elle avoue avoir eu connaissance du phénomène à travers des lettres anonymes de dénonciation.
Quant aux rumeurs rapportant des agissements pour le moins étranges de certains armateurs qui se débarrassent de leur cargaison en pleine mer pour laisser le cours du poisson à son plus haut niveau, notre source la balaye du revers de la main. “Aucun armateur ne ferait une chose pareille parce qu’elle ne répondrait à aucune logique commerciale”, ajoutera-t-elle encore. Actuellement, comme chaque année, du 1er mai au 31 août, la pêche de certaines variétés de poissons est strictement interdite, de jour comme de nuit, dans les zones où se reproduit le poisson, selon la réglementation en vigueur. Une zone qui s’étend sur six miles nautiques mesurés à partir des alignements de référence. Une mesure qui tend à protéger le poisson dans sa période de frai. Les 165 embarcations, tous types de pêche confondus, entre chalutiers, sardiniers et petits métiers composant la flottille de pêche en activité, sont soumises à des visites sécuritaires pour le renouvellement du rôle. Ainsi, l’appareillage du navire, entre radio, système de sécurité, GPS et la bonne conformité du bateau, sera inspecté pour vérifier son état. Quant aux différentes infractions commises par les armateurs, la direction de la pêche en a comptabilisé 57, en 2008, où elle s’est constituée partie civile. Des peines de prison allant jusqu’à une année ferme d’emprisonnement et des amendes ont été prononcées à l’encontre des contrevenants. Rappelons que les types d’infractions vont de la pêche en zones interdites et durant les périodes du repos biologique, punie de 500 000 à un million de dinars et de 6 mois à une année de prison à l’usage de matières explosives, substances chimiques ou d’appâts avec des procédés d’électrocution, dont les contrevenant encourent jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 200 millions de centimes.

Grenelle de la mer : les vagues du débat touchent La Réunion (Clicanoo)
Le Grenelle de la mer s’est invité hier à La Réunion au cours d’un débat public. Cette consultation nationale, initiée par le gouvernement en février, doit s’achever mi-juillet pour laisser place à la traduction législative d’une stratégie maritime pour la France et l’outre-mer. La contribution réunionnaise doit être ficelée dans les jours à venir.
Hier après-midi au siège du TCO au Port. Plusieurs dizaines de personnes (scientifiques, associations, entreprises, hommes et femmes de mer, simples citoyens…) assistent au débat public sur le Grenelle de la mer. La Réunion est une des dix-huit régions qui accueillent un tel rendez-vous. Cette phase fait suite aux propositions des quatre groupes de travail remises le 9 juin au ministre de l’Environnement Jean-Louis Borloo. Le département a déjà contribué à cet effort d’ailleurs (Taaf, comité des pêches…) et certaines des propositions retenues en sont la traduction. Lancé en février dernier, ce Grenelle de la mer, petit frère de celui de l’environnement, vise à définir la stratégie maritime française (11 millions de km2 dont 93 % en outre-mer) “pour les cinquante années à venir”, souligne Isabelle Autissier, navigatrice émérite et grand témoin du débat. Le travail “colossal en si peu de temps” a déjà produit 750 propositions. Dispatchées en cinq grandes thématiques (littoral et gouvernance, connaissance, protection, aménagement et développement durable) et pas forcément consensuelles, ce sont les principales qui ont été soumises hier “à la critique, à l’amendement ou au renforcement afin d’être versées au dossier”, note Jean-Marie Coupu, directeur régional des Affaires maritimes.

Jean-Louis Borloo veut sauver la Méditerranée (La provence)
Le Grenelle de la Mer passait hier par Marseille. Les citoyens réclament une protection accrue de cette
Le ministre s'intéresse notamment au problème des stations d'épuration.
Dans le cadre du Grenelle de la mer qui passait hier à Marseille, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, détaille un véritable "plan d'action" pour l'avenir de "notre mer", dans une interview accordé à La Provence.
Existe-t-il un plan de développement des "aires marines protégées" en Méditerranée ?
Jean-Louis Borloo : Celles-ci ont prouvé, au niveau mondial, qu'elles permettaient de redynamiser un environnement marin… Nous y travaillons avec les autres États riverains, notamment dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM) initiée par le président de la République. Il s'agit de garantir une protection forte de certaines zones sensibles ou vitales pour la biodiversité marine: canyons, fosses et récifs coralliens profonds (habitats naturels), mais aussi nourriceries et frayères, essentielles pour la survie des espèces. La France, l'Italie et Monaco ont d'ailleurs montré l'exemple avec la création du sanctuaire de mammifères marins Pelagos. Je rappelle également que le Grenelle de l'Environnement prévoit la mise en place de 10 aires marines protégées.

Grenelle de la Mer : les comités de bassin présentent leurs propositions (Actu-environnement)
Réunis le 16 juin à La Baule dans le cadre du Grenelle de la Mer destiné à définir une stratégie maritime nationale à long terme, les 230 délégués des douze comités de bassin* ont présenté leurs propositions à la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno.
Les 12 comités de bassin proposent de renforcer le rôle des instances de bassin dans la zone du littoral et de la mer et de développer avec l’appui des instances de bassin la connaissance du littoral et de la mer.
C’est toujours la même eau qui s’écoule de la montagne à l’estuaire. Plutôt qu’une charnière entre terre et mer, le littoral est un milieu de transition sur lequel la prévention des pollutions et des risques et la préservation des milieux nécessitent qu’on élargisse notre vision, du haut du bassin versant jusqu’à la haute mer, ont souligné André Santini et Serge Lepeltier, respectivement présidents des comités de bassin Seine-Normandie et Loire-Bretagne dans un communiqué publié par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne.
Parmi les propositions, les comités de bassin recommandent de confier aux instances de bassin au titre des directives cadres sur l’eau (DCE) et stratégie pour le milieu marin (DCSMM), la responsabilité dans la limite des 12 milles, de réaliser l’état des lieux, de mettre en place le programme de surveillance, de définir le plan de gestion et le programme de mesures ; et dans la limite des 200 milles, de contribuer aux actions de connaissance en partenariat avec les autres acteurs.

Bretagne - Charte des espaces côtiers. Les parcs régionaux à l'unisson (Le Télégramme)
La Charte des espaces côtiers bretons, lancée par le conseil régional en avril2008, a été adoptée par 120 acteurs du littoral (collectivités, associations, groupements de professionnels, scientifiques). Ces derniers sont maintenant invités à s'engager sur dix grandes ambitions comme la promotion des activités touristiques et nautiques durables, la maîtrise de l'urbanisation, la qualité des paysages côtiers, la qualité des eaux côtières. Autant de points qui correspondent aux objectifs des parcs naturels régionaux de Bretagne, déjà créés comme celui d'Armorique dans le Finistère, en cours d'élaboration (celui du golfe du Morbihan) ou en projet (la Rance-Coeur d'Émeraude). Les «parcs naturels régionaux, territoires d'innovation, outils de cohérence et instances de gouvernance, sont des territoires pilotes de la gestion intégrée des zones côtières», indiquait, hier, Gérard Mével, à l'issue d'un séminaire, à l'île de Berder, dans le golfe du Morbihan. Les parcs régionaux ont donc vocation à se fondre dans cette charte des espaces côtiers qui a été signée, hier, par le parc d'Armorique et le parc du golfe du Morbihan. Le parc de la Rance n'étant encore porté par aucune structure institutionnelle.

Arrêté pêche sportive et de loisir du Thon Rouge en Méditerranée (Légifrance)
Arrêté du 11 juin 2009 précisant les conditions d'exercice des pêches sportive et de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de reconstitution des stocks de thon rouge dans l'Atlantique Est et la Méditerranée

Le Groenland fait un pas vers l'indépendance (RFI)
Le Groenland a célébré, ce dimanche, son nouveau statut : une autonomie élargie qui va lui permettre de gérer ses ressources naturelles. La reine du Danemark Margrethe et son époux ont assisté aux cérémonies organisées par le gouvernement groenlandais.
La reine Margrethe, vêtue du traditionnel costume de fête groenlandais, à Nuuk, le 21 juin 2009.
Pour fêter cette dernière étape vers l'indépendance, des milliers de Groenlandais se sont massés sur le port de Nuuk, la capitale, où les colons danois ont débarqué il y a 300 ans.
Le nouveau statut de l'île a été plébiscité en novembre dernier par les deux tiers des 57 000 habitants du Groenland, pour la plupart Inuits. Ils vont enfin disposer de leurs ressources naturelles : pétrole, gaz, or, diamant, uranium. Des ressources qui suscitent beaucoup de convoitises. Avec le réchauffement climatique, ces extraordinaires réserves devraient devenir plus facilement exploitables.
Ces ressources devraient permettre de développer l'économie de l'île. Les Groenlandais, encore très dépendants financièrement de la couronne danoise, pourront alors accéder à l'indépendance.
Le Groenland pourrait attendre un peu avant de pouvoir s'assumer complètement : la moitié de son budget provient de Copenhague. L'autre moitié de la pêche, et surtout de la crevette, raréfiée, elle par le réchauffement climatique.

Isabelle Autissier : « La politique n'est pas mon métier ! » (La Dépêche)
L'invitée du dimanche. La navigatrice signe son premier roman.
Discrète et opiniâtre, contre vents hurlants et marées houleuses, au gré de sa curiosité et de son insatiable besoin de liberté, Isabelle Au tissier reconnaît sa fascination pour les océans. S'inspirant de son expérience de navigatrice et d'un célèbre fait divers, elle vient de commettre un roman, « Seule la mer » (Grasset). Elle y raconte les délires d'un tricheur seul dans l'immensité de l'océan. A sa manière avec ses mots, elle dit et communique sa passion de la mer.
DDD : Depuis une quinzaine de jours il se dit dans Paris que vous pourriez entrer au gouvernement. Vous pourriez, peut-être entre autres, vous occuper de la pêche ?
I.A. : Ministre ? (grand éclat de rire) Rassurez-vous ce n'est pas mon métier. Il n'en est pas question. Quant à la pêche c'est une activité de chasse vouée à disparaître s'il n'y a plus de poissons. Or on pêche trois fois plus que ce qu'on devrait. A l'échelle européenne, les pays bataillent pour éviter de baisser les quotas mais c'est une nécessité absolue. Il va falloir trouver un système de compensation sociale pour les pêcheurs.

Le saumon sauvage d’Alaska et le surimi à base de filets de colin d’Alaska à l’honneur (L’Hotellerie)
Les pratiques de gestion des pêcheries de l’Alaska sont considérées comme un modèle de gestion durable dans le monde entier. Dans cet État, aucune espèce n’est en danger, saumon, poisson blanc, mollusques et crustacés, selon le rapport annuel émis par les services fédéraux de la pêche "National Marine Fisheries Service". C’est pourquoi à l’approche de l’été, il faut se laisser gagner par un air de nature sauvage et de fraîcheur du large… Alaska Seafood propose le Saumon sauvage d’Alaska en boîte, un produit nomade, économique, sain, facile et rapide pour accompagner les salades, pizzas, pâtes, et sandwich comme le Sandwich club par exemple… Enfin le Surimi à base de filets de Colin d’Alaska, 100 % naturel. Le Colin d’Alaska, un poisson sauvage des eaux pures et froides, donne un surimi reconnu comme le meilleur au monde pour son pouvoir gélifiant. Idéal pour accompagner les salades : la salade de surimi composée.
alaskaseafood-westeurop.com

Islande - Un flétan de près de 2,50 m et de 203 kg a été pêché au large des côtes islandaises.
Le poisson, pêché par un chalutier, vaudrait près de 2 300 euros et pourrait nourrir près de 500 personnes. Si un flétan moyen pèse environ 1,9 kg, c'est près de 100 fois moins que ce géant pêché dernièrement. L'animal a été vendu sur un marché à un poissonnier local. " C'est un monstre

Film - Face à la tempête : le regard canadien (CLPM Le Guilvinec)
Charles Menzies, chercheur anthropologue canadien a effectué une étude sur le quartier maritime du Pays Bigouden. Ses résultats sont regroupés sous la forme d’un film "Face à la tempête" (Weather the storm, the fight to stay local).
Sa première véritable sortie en France a eu lieu lors de la première édition du Festival Pêcheurs du Monde à Lorient.
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Baden - Mouillages Baden Est. Des adhésions sont attendues
Vendredi soir, à la salle municipale, se tenait l'assemblée générale de l'Association des mouillages de Baden est (AMBE), en présence de Louis Herry, président de l'Unan56, et de son successeur, début septembre, Henri Martinerie, et de Gaby Le Sourd, président d'honneur. L'AMBE compte 60adhérents cette année et le président, Alain Le Corvez, espère l'adhésion parmi les 210mouillages concernés (Baden-est couvre le secteur de Pomper à Le Ter). Louis Herry redira «les soucis à se faire», suite au Grenelle de l'environnement où certaines ONG, Robin des bois en particulier, demandent un encadrement de la pêche des plaisanciers, suivi par le Grenelle de la mer. La pêche de plaisance représente 1,5 à 2% de la pêche globale. «On ne veut pas d'un permis de pêche», affirme Louis Herry, avant de poursuivre avec un autre souci, la création de ports à sec. Côté bonne nouvelle, la météo sera donnée en boucle (canal 63) des Glénans au Croisic. Pas de changement au bureau ni au niveau de la Cotisation, 15€.

Morbihan - Archéologie. Le Thésée retrouvé au large d'Hoëdic (Le Télégramme)
Le Thésée, un navire français coulé au large d'Hoëdic en 1759 lors de la bataille des Cardinaux qui opposait Français et Britanniques, vient d'être retrouvé. Pour les 250 ans de cette bataille, les recherches archéologiques menées par Jean-Michel Ériau et l'équipe de la société d'archéologie maritime du Morbihan (SAMM) ont été couronnées de succès. Le 16juin, le Thésée, reposant à 20m de profondeur, était repéré près d'Hoëdic par l'équipe de plongeurs. Il ne restait plus qu'à remonter à la surface un objet de l'épave prouvant la présence du Thésée. Le lendemain, mercredi 17juin, c'était chose faite: un élément de la coque était remonté.

Brest - Institut de la mer : un nouveau directeur - Yves-Marie Paulet. (Ouest France)
Yves-Marie Paulet va prendre les commandes de l'Institut universitaire européen de la mer.
Hier, Yves-Marie Paulet a vu sa candidature retenue pour prendre la direction de l'Institut universitaire européen de la mer (IUEM). Le conseil d'administration l'a désigné à l'unanimité des votants. La nomination officielle par le ministère de l'Enseignement supérieur formalisera ce choix.
Il n'y avait pas grand suspense. M. Paulet était le seul candidat déclaré pour prendre la succession de l'américain David Nelson, qui a démissionné pour raisons personnelles à la fin de l'an passé.
Originaire de Quimperlé, Yves-Marie Paulet, 47 ans, est issu d'un milieu maritime. Son grand-père a fondé les conserveries Paulet, célèbre par la marque Petit Navire, à Douarnenez. La famille compte également des architectes navals.
Ce spécialiste de biologie marine a fait ses études supérieures à l'Université de Bretagne occidentale. Sa thèse de doctorat a porté sur l'influence du climat sur le développement de la coquille Saint-Jacques. Il a été directeur adjoint du Laboratoire des sciences de l'environnement marin, puis directeur adjoint de l'IUEM.
Créé en 1997, l'Institut universitaire européen de la mer est le fleuron de l'Université de Bretagne occidentale en matière de recherche. Il comprend six laboratoires UBO-CNRS (dont 2 mixtes avec Ifremer) et deux équipes d'accueil, regroupées au sein d'une fédération de recherche CNRS.
Le personnel de l'IUEM se compose de 300 personnes (chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs). Il accueille 350 étudiants, dont la moitié sont des doctorants.

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/