samedi 27 juin 2009

26 juin 2009

Pêche. Bruno Le Maire fixe le premier cap (Le Télégramme)
Le nouveau ministre Bruno Le Maire a réservé sa première sortie officielle au monde de la mer. Il a fixé le cap pour la pêche qui souffre et qui est aujourd'hui «au coeur de tous les défis».
Le tout nouveau ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche a des dossiers chauds sur le feu, comme celui du lait. Le monde de la pêche, réuni hier à Paris pour l'assemblée générale du Comité national des pêches maritimes, ne l'attendait pas. Pourtant le ministre a débarqué, en fin de matinée. Une escale symbolique appréciée par la profession. Bruno Le Maire maîtrise bien les affaires européennes. On dit de lui que c'est «une belle mécanique». Cela ne doit pas être faux. Il s'est bel et bien amariné en quelques petites heures. Selon lui, il faut déjà «savoir où l'on va». Aléas de la météo, de la ressource, du marché... La pêche est, dit-il, le secteur économique où il y a le moins de prévisibilité. Il faut rectifier le tir. Et vite. Hier, c'est sur la méthode qu'il a mis le paquet. Il prône «le dialogue direct et les rencontres sur le terrain». La pêche est, dit-il, confrontée à des défis difficiles «au croisement du débat environnemental, de la sécurité sanitaire, du carburant». L'un des défis clef est celui de la réforme de la PCP, la Politique Commune des Pêches. Bruno Le Maire compte bien se battre dans l'intérêt de la pêche française. Pour ce faire, il reprend l'idée des Assises de la pêche qui auront lieu après l'été, sur le littoral, avec un objectif: «Ces assises doivent être concluantes.»
Document commun

Disparition des Affaires Maritimes au Guilvinec ? (CLPM Le Guilvinec)
Nous venons d’apprendre officiellement que les Affaires maritimes du quartier du Guilvinec pourraient être victime de la restructuration de cette administration. L’administrateur sera-t-il toujours présent à partir du mois de janvier 2010, la question se pose ?
Les réactions ne manquent pas. Les pêcheurs en particulier sont très attachés aux services des Affaires maritimes où ils trouvent des réponses à leurs problèmes administratifs quotidiens.
Le président du Comité est très remonté contre ce " mauvais coup " porté au quartier maritime Bigouden, encore bien vivant, malgré les difficultés.
Nul doute que les responsables du Comité feront connaître leur ferme intention de conserver une administration maritime de proximité, avec un administrateur en poste, même si ce dernier pourrait être appelé à exercer ses fonctions sur un territoire plus large ou un trait de côte plus long.
La mobilisation reste entière...

Le Croisic : La criée entre deux courants (Presse Océan)
Le Croisic. La Chambre de commerce s'en va mais l'avenir est loin d'être clair
Les pêcheurs du Croisic veulent s'investir dans leur criée, le Conseil général souhaite une fusion Le Croisic/La Turballe : les discussions sont loin de s'achever. Photo Archive PO.
La CCI quitte le navire, que va-t-il se passer maintenant ? Le Conseil général plaide toujours pour la fusion.
Les prochaines semaines vont être capitales pour la criée du Croisic. Comme prévu (notre édition du 18 juin), la Chambre de commerce et d'industrie va cesser de gérer l'établissement, en dénonçant sa concession auprès du propriétaire des infrastructures, le Conseil général. Les modalités de départ (l'échéance et des questions financières) seront discutées entre les deux parties. « Le Conseil général ne peut pas refuser le départ du concessionnaire. Maintenant, nous allons examiner les conditions de passage de témoin entre l'actuel et le futur repreneur », explique Philippe Grosvalet, vice-président du Conseil général. Un départ rapide (dans le mois qui vient) est-il possible ? « Ce ne serait pas raisonnable. Une période de discussions s'ouvre, ça ne se fera pas tout de suite », précise l'élu.

Pêche : Sécurité à bord - l'accident du Cézembre sur la sellette (Ouest France)
La sécurité sur les bateaux de pêche fait partie des priorités de la justice malouine.L'accident survenu sur le Cézembre illustre cette volonté.
Mars 2007, en milieu d'après midi : le matelot Berthelot est gravement blessé à la tête par la chute d'un émerillon métallique de trois ou quatre kilos d'un chalut qu'on relève sur le Cézembre, navire de 24 m. Le marin devra être hélitreuillé à Brest, et par la suite subir une intervention chirurgicale aux vertèbres, puis une incapacité temporaire de travail de plus d'une année.
On est revenu longuement sur cet accident au tribunal correctionnel où l'armement Arcoma était poursuivi en qualité d'employeur, personne morale. Le défenseur quimperois, Me Kermarrec, plaide la relaxe pour « un dossier vide ». Il soutient qu'Arcoma n'est pas juridiquement l'employeur puisqu'en fait il s'agit d'une copropriété entre Chevalier (actionnaire à 74 %) et Arcoma.

Arcachon : Les huîtres du Bassin interdites à la vente (Sud-Ouest)
Négatifs la semaine dernière, les bio tests sur les souris sont depuis hier positifs
La grogne des ostréiculteurs ne cesse de croître : hier, ils étaient rassemblés sur le port d'Arcachon.
Un coup de massue... hier en milieu de matinée, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ont appris que les bio tests sur souris étaient positifs, partout, alors qu'ils étaient négatifs la semaine dernière. De ce fait, le préfet a pris un arrêté interdisant la vente des huîtres du Bassin.
Depuis le début de la veille sanitaire, les résultats faisaient du « yo-yo » : Arguin fermé, puis le Grand Banc, ou le contraire, et les ostréiculteurs, tout en dénonçant à cor et à cris le fameux test sur souris s'en « accommodaient », une partie du Bassin restant ouverte. Mais hier, la profession était sous le choc : « Cinq ans qu'on nous trimballe, peste un jeune ostréiculteur de La Teste, Lionel Foucard, qui avait dû récupérer les lots d'huîtres envoyés dans les restaurants pour le week-end. Cinq ans qu'on se moque de nous ! »
« Il faut fermer le Bassin »
Hier, à l'annonce de la nouvelle, les ports se sont mis en ébullition : « On ne peut plus continuer comme ça, sans réagir, tonne Gérard Garrigues, le président du syndicat ostréicole de La Teste. Il faut agir. » Agir ? Hier, en fin d'après midi, au retour de la marée, des dizaines de plates se sont amarrées au port d'Arcachon à deux pas des Affaires maritimes et de la station Ifremer chargée de réaliser les tests.
Hommes et femmes en colère : « Une nouvelle année de Guignol commence, Suite sur Sud-Ouest….

Un bateau espagnol arraisonné au Maroc (AFP)
Deux chalutiers, un espagnol et un capverdien ont été arraisonnés le 20 juin dans les eaux marocaines où ils pêchaient illégalement et conduits dans le port de Dakhla (sud du Sahara occidental), a-t-on appris aujourd'hui auprès des autorités locales.Le bateau espagnol, le Nuevo Francisco Xavier, "pêchait dans une zone interdite, protégée par un arrêt biologique", a expliqué à l'AFP la capitainerie du port de Dakhla.Le chalutier, qui possède une licence de pêche conformément à l'accord maroco-européen sur la pêche, va devoir acquitter une amende avant de repartir, a-t-on précisé de même source.
Le bateau espagnol a un équipage de dix marins: 8 Européens et 2 Marocains.
L'accord signé en 2007 permet à 137 bateaux de l'Union européenne (UE) de pêcher pendant quatre ans dans les eaux marocaines, moyennant une compensation financière au Maroc de 36,1 millions d'euros par an.Il succède à un accord de 1995 qui n'avait pas été renouvelé après son expiration en 1999.L'autre chalutier intercepté samedi par la marine royale marocaine est immatriculé au Cap Vert. "Son cas est plus sérieux", a-t-on souligné à la direction du port de Dakhla.
Le bateau possède une licence mauritano-européenne ne l'autorisant pas à pêcher dans les eaux marocaines et utilisait en plus des filets à mailles interdites, d'une taille inférieure à celle autorisée, a-t-on précisé.Le propriétaire du chalutier va devoir payer une amende avant de pouvoir repartir et son matériel de pêche a été confisqué.L'équipage de ce deuxième chalutier, le Martins Fonseca, se compose de 17 hommes, tous de nationalité capverdienne.

Québec - Pêche à la crevette : Les pêcheurs sont mécontents (Radio Canada)
Les pêcheurs de crevettes du Québec et du Nouveau-Brunswick sont en colère contre la ministre fédérale des Pêches et des Océans, Gail Shea.
Ils dénoncent la décision d'accorder des quotas sur une base permanente à des pêcheurs de morue. Ainsi, dès 2010, les morutiers se voient accorder un quota de 13,5 %.
L'entrée permanente des morutiers dans la pêche à la crevette signifie moins de ressources et moins de revenus pour la flottille, qui subit des baisses de prix au débarquement.
Selon les pêcheurs, le moment est mal choisi pour leur enlever des crevettes, d'autant plus qu'ils en ont déjà cédé à l'Île-du-Prince-Édouard et à la Nouvelle-Écosse.
« La ministre s'acharne sur les crevettiers traditionnels en attribuant des allocations permanentes à tout bord tout côté », déplore le porte-parole de l'Association des crevettiers acadiens du golfe, Michel Légère.
De plus, les crevettiers s'expliquent mal que la ministre Gail Shea leur demande de rationaliser la flottille, au moment où leur accès à la ressource est diminué.
Les pêcheurs proposent au ministère de venir en aide aux morutiers autrement et de réduire le coût de leur permis qui atteint jusqu'à 30 000 $.
« Les prix des quotas ont été fixés en 1996. On parle d'une année où la crevette se vendait 80 cents la livre, alors que ces années-ci, elle se vend 40 cents la livre », indique Pierre Cantin, de l'Association des pêcheurs de crevettes de Matane.
Les pêcheurs demandent à la ministre de revenir sur sa décision et souhaitent une rencontre avec elle.

Norvège - Un pied dedans, un pied dehors (Journal Europa)
Jan Erik Grindheim est professeur associé d’administration publique et intégration européenne. Pour ce spécialiste des questions de gouvernance et d'adhésion à l'Union européenne, la Norvège n’est pas prête d'intégrer la famille des 27.
Les exportations liées à la pêche et l’aquaculture représentent près de 4,5 milliards d’euros chaque année. Ce secteur fut l'un des plus hostiles à l'entrée dans l'UE. Photo Belgapixel's.
Quelles sont les principales raisons du refus de la Norvège d'entrer dans l'UE ?
Le Parti agricole (Senterpartiet) voit un antagonisme entre les politiques "internationalistes" et nationalistes. Côté pêche, les propriétaires d’élevage sont en général pro-européens, alors que les pêcheurs y sont plutôt opposés. Les premiers sont intéressés par le marché et les seconds par les subventions. De plus, les associations de pêcheurs soutiennent aussi que les étrangers en général, et l’UE en particulier, ne connaissent rien à la pêche durable dans la mer du Nord. Il y a aussi beaucoup de mythes sur les méchants pêcheurs portugais et espagnols, dont on dit qu’ils viennent en Norvège et vident la mer.

Arcachon - Les phytosanitaires ne sont plus les bienvenus (Sud-Ouest)
Le Siba agit en faveur de l'utilisation par les communes de désherbants alternatifs aux produits chimiques
Un équipementier fait une démonstration de la vapeur comme désherbant alternatif.
«Nous voulons être un exemple pour la population. » C'est sur ces mots prophétiques que Michel Sammarcelli, président du Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba), a ouvert la présentation de matériels alternatifs à l'utilisation de produits phytosanitaires, à Biganos, mardi après-midi.
17 équipementiers étaient sur place pour mettre en avant leur matériel devant les directeurs des services techniques des communes et leurs agents. Objectif ? Que ces derniers choisissent leur procédé pour les intégrer dans leurs budgets, qui seront présentés en novembre. Ils doivent également, dans ce cadre, élaborer des plans communaux « pour effectuer un désherbage plus respectueux de l'environnement », selon les termes du Siba.
Nombreuses alternatives
« Le Syndicat intercommunal doit inculquer l'orthodoxie en ce qui concerne les produits chimiques, même si la prise de conscience au niveau de toutes les communes va être difficile », souligne le président.

Grenelle de la Mer – Bassins versants seront pris en compte (Sud-Ouest)
Albert Larrousset a participé aux ateliers du Grenelle de la mer. L'eau pluviale est surveillée
La mode est aux Grenelle, et la mer a eu le sien la semaine dernière à La Baule. Pour le Pays Basque, Albert Larrousset, maire de Guéthary, et Serge Larzabal, président du Comité local des pêches, y ont notamment participé.
Trois axes forts ont animé les débats, la gouvernance, la connaissance et les moyens. « Il y a beaucoup de travaux à faire, commente Albert Larrousset. Il y a beaucoup de maîtres d'ouvrage aujourd'hui sur les bassins versants, qui ont beaucoup de compétences. Mais il n'y en a aucun pour parler du milieu. Ce ne sera pas simple de fédérer tout le monde. »
La pollution, de manière globale, est évidemment en question. « Des études sociétales sont commandées par les différentes collectivités, mais le gros problème, c'est de savoir comment trouver les budgets pour financer ces études. On sait tous qu'il faut beaucoup de moyens, mais personne n'a beaucoup de solutions pour les débusquer. »
Élus responsables, les personnalités veulent « optimiser l'argent public, trouver une solidarité entre amont et aval. À nous ici de travailler avec le Conseil général, les communautés de communes, le Conseil des élus... », ajoute Albert Larrousset.
Gestion des eaux

500 personnes manifestent contre les éoliennes (La Manche Libre)
Samedi 20 juin, de nombreuses personnes confluaient en fin de matinée vers le champ de foire, point de départ de la manifestation contre les éoliennes de Saint-Symphorien-Montgardon.
Président de l'association Basse-Normandie Environnement qui regroupe 43 associations dont 17 dans la Manche, Hervé Texier confiait : 'L'implantation de ce parc éolien est une imposture écologique en raison de l'irrégularité et de l'imprévisibilité de cette source d'énergie qu'il faudra compenser par la construction de centrales thermiques, grosses productrices de gaz à effet de serre. Paradoxal au moment du Grenelle de l'environnement !”.
A 11 h 30, Alain de Tonnac, secrétaire de l’association Entre monts et Marais, déclarait : “Nous allons marquer notre opposition totale aux éoliennes de Saint-Symphorien - Montgardon. Nuisances sonore et visuelle nous sont imposées pour de nombreuses années, ainsi qu’une dépréciation de notre patrimoine immobilier”.
Puis, précédés par des élus de La Haye-du-Puits, Saint-Symphorien, Bolleville, Baudreville, Mobecq, Lithaire et Saint-Rémi-des-Landes, les manifestants ont emprunté un parcours à travers le centre de La Haye-du-Puits et de Saint-Symphorien-le-Valois en scandant des slogans hostiles : “Les éoliennes, ça m’énerve”, “Trahison du village de la Gosselinerie”, “Éoliennes à 400 m emballent le sonomètre” “Stop au massacre” “120 m trop haut”…
Parmi les 500 protestataires, flottaient des banderoles d’opposants aux projets éoliens de Besneville, Néhou, Sortosville, Gorges, Gonfreville…
A l’issue de la manifestation, la pelouse du président Thierry Harel hébergeait un pique-nique au village de la Gosselinerie, proche du projet éolien.

Calvados - Des éoliennes offshore attendues face à Ver (Ouest France)
Des parcs d'éoliennes en mer ont déjà été réalisés chez les Britanniques. Le Bessin pourrait suivre cet exemple.
Un dossier a été déposé, un autre ou deux autres suivront. Tous les trois visent le même site, à une dizaine de kilomètres des côtes dans le Bessin.
Des éoliennes sortiront-elles de l'eau face à Ver-sur-Mer ? La perspective semble de plus en plus crédible depuis que la société WPD a confirmé son projet, en marge du Grenelle de la mer. « Premier projet éolien offshore complet déposé auprès des autorités du Calvados le 13 mars 2009 », annonce le communiqué.
250 mégawatts
Il y a tout juste un an, la société a présenté la possibilité d'implanter en mer un champ de 50 éoliennes, capable de produire 250 mégawatts. « Après trois ans de concertation et d'études, la société WPD a remis ses demandes d'autorisation aux autorités le 13 mars 2009. »
Le dossier propose un parc à 11 km de Ver-sur-Mer. Et aurait reçu l'aval des comités locaux et régional des pêches. « Ils ont pu constater de leurs yeux, la bonne cohabitation entre pêcheurs et éoliennes, sur un parc éolien offshore anglais où nous les avons amenés », précise dans le communiqué Brice Cousin, le chef de projet. Tout en assurant que la localisation conjointe a placé ce projet loin des zones de chalutage et de dragage à la coquille Saint-Jacques.
20 % de l'énergie consommée

Marais poitevin : une loi pour labelliser ? (Ouest France)
Le ministre de l'Environnement a évoqué deux dossiers chauds, hier : l'A831 et la labellisation du marais. Le point.
Lors de l'inauguration d'un local de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), hier, à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Louis Borloo (photo)a évoqué l'avenir du Marais poitevin et le projet d'autoroute entre Rochefort et Fontenay (Sud-Vendée). Le ministre de l'Environnement semble enclin à faire évoluer ces deux dossiers.
Classement du Marais poitevin
Jean-Louis Borloo a montré sa volonté pour obtenir la labellisation du Marais poitevin en Parc naturel régional. Mais il considère que la charte élaborée n'est pas satisfaisante parce que ce territoire ressemble trop à « un gruyère » et qu'il n'y a pas eu de consensus entre les élus locaux.
Rappelons que le Marais s'étend sur trois départements (Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime). Pour sortir de l'impasse, le ministre envisage de labelliser cet espace unique en passant par une loi. C'est la procédure qu'il a employée pour la Camargue à son arrivée au ministère.
L'autoroute Rochefort-Fontenay

Tipiak (fouesnant). Pas de licenciement (Le Télégramme)
Si la crise de la consommation perturbe Tipiak, la direction du groupe agroalimentaire, implanté à Fouesnant (29), assure que ses salariés n'en feront pas les frais. Pour autant, le président Hubert Grouès anticipe un repli de ses ventes au premier semestre 2009 (-8,7% au premier trimestre). L'an passé, le chiffre d'affaires s'est établi à 162,8 millions (+5,2%), pour un bénéfice net en baisse de 19% à 4,7 millions.

Manche – Filière algue : Cargill va réduire ses effectifs à Baupte (Ouest France)
La multinationale, soumise à une sévère concurrence, doit réduire ses effectifs. L'usine de Baupte est concernée.
Cargill annonce la suppression de 60 à 90 emplois en France, sur les 700 que compte sa division texturants dans l'Hexagone. D'autres pays européens sont concernés. La multinationale met en avant « une explosion du coût des extraits d'algues, sa matière première (140 %, voire 170 % pour certaines algues) et la concurrence des pays asiatiques, devenus les leaders du marché ».
« Plutôt que d'annoncer brutalement un plan social dans quelques mois, nous préférons alerter le personnel dès maintenant pour anticiper les mesures à prendre, notamment sous la forme de congés de mobilité », explique Michel Salion,

Gastronomie - Les sardines en escabèche, c'est de saison (Midi Libre)
Elles sont là , au rendez-vous des apéritifs d'été, au côté de ces farandoles de tapas chargées de "pan con" tomates et de poivrons marinés. Les sardines à l'escabèche, c'est de saison et bon marché. Dans cette institution vieille de 20 ans - la poissonnerie Marinello de la rue Lazare-Carnot - toute l'équipe est à l'heure d'été, et malgré la pénurie qui touche la pêche au poisson bleu, ce sont 2 à 3 kg de sardines qui partent en escabèche tous les jours. Il y aurait une recette différente pour chaque famille sétoise, apprend-t-on auprès de Guylaine, la belle-fille de la propriétaire historique, épaulée par Christèle. Mais chez les Marinello, que l'on soit pêcheur en mer ou pêcheur de l'étang, c'est comme ça qu'on aime les déguster en famille. La marinade d'abord : mélangez ail pilé, piment de Cayenne et « beaucoup, beaucoup » de menthe ciselée, avec du vinaigre de vin blanc ou rouge (ou bien du vinaigre d'alcool coloré). Salez, poivrez. Du côté de nos sardines, que l'on choisira de petit modèle, il faut les écailler, les vider et les étêter avant de les enfariner et de les faire frire dans l'huile d'olive. Pour la suite, il y a deux écoles, aussi savoureuses l'une que l'autre : soit on verse la marinade sur les sardines encore chaudes, à déguster sur le moment, soit on fait mariner le poisson pendant 5 à 7 heures au frigo sous film plastique.
Un peu de patience, donc, alors pendant qu'on y est, et si l'arrivage le permet, on se laisserait bien tenter par les autres suggestions sardinesques de Guylaine, à savoir une tarte aux filets de sardine (une tourte de pâte feuilletée, une sauce tomate relevée façon tielles, du cumin) et des sardines farcies, le ventre rempli d'ail, de persil et de mie de pain. Après cela, on pourrait encore épiloguer sur les origines passionnantes de la préparation à l'escabèche, qui se situeraient entre Belgique et Maghreb : son étymologie naviguant entre provençal et langue hispano-arabe, « escabassa » et « escabechar », signifiant l'un et l'autre « étêter ». Mais c'est sous l'occupation espagnole au XVIe siècle, dans les provinces belges du Hainaut et de Namur, que cette antique méthode, aux origines arabes, de conservation du poisson dans du vinaigre aurait été introduite ! C'est dire si notre poisson bleu mariné a voyagé, entre mer du Nord et Méditerranée. Avec du pain grillé, une salade de tomates et un verre de Faugères blanc ou rosé, tout le monde devrait se mettre d'accord. Photo C.F.

Un tiers des requins de la planète menacés d'extinction (nouvelObs)
Un tiers de tous les requins de haute mer de la planète sont menacés d'extinction soit parce qu'ils sont victimes d'une surpêche soit parce qu'ils sont des victimes colatérales de la pêche au thons et de l'espadon.
L'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) qui établit la Liste Rouge mondiale des espèces en danger a rendu publique ce rapport sur les requins en prélude d'une réunion à Madrid d'experts de la pêche au thon. Selon l'UICN, seront également présents à cette réunion, les responsables des pêcheries "dans lesquelles les requins sont pris sans limite".
Alors que de nouveaux marchés apparaissent et qu'augmente la demande en chair de requin, la pire réponse apportée par l'industrie de la pêche est l'ablation des ailerons du requin avant de le rejeter à la mer. Bien qu'interdite dans la plupart des eaux internationales, cette pratique est difficilement contrôlée et contrôlable.
"Malgré les menaces croissantes, les requins restent virtuellement sans protection en haute mer", a souligné Sonja Fordham, une spécialiste des squales au sein de l'UICN. "La vulnérabilité et les lentes migrations de la plupart des requins du large appellent à la mise en place de programmes coordonnés et internationaux de conservation".
Il faut plusieurs années aux requins pour atteindre l'âge adulte et ils n'ont que très peu de petits, souligne l'UICN.
Au niveau mondial, selon l'UICN, les espèces les plus menacées sont le requin marteau et la raie géante suivies par le requin à pointes blanches (requin houareau), deux espèces de Mako et trois espèces de requins renards sans parler de l'emblématique Grand requin blanc. AP

Bar : La haute saison commence! (La pêche au bar en manche)
Eh oui, et mon bateau est enfin prêt et équipé de son sondeur/GPS Humminbird. Je l'ai testé brièvement ce week-end avec ma fiancée et un ami, et ça marche! On parvient à voir nos propres leurres et leur oscillation sur le fond. En rentrant au port, nous avons même aperçu l'écho des nombreux mulets. Nous n'avons pas pris grand chose à part un maquereau et une orphie mais c'était la première sortie, et on visait davantage les maquereaux.
Pour ce qui est de la pêche du bord, j'ai déjà

Normandie - Deux pêcheurs disparus dans l'Estuaire (Ouest France)
Le corps d'un pécheur à pied a été retrouvé, hier, près du Pontde Normandie. Une seconde personne est recherchée.
Des témoins ont prévenu les secours. Hier, en fin de matinée, le corps d'un homme a été sorti de l'eau, près du pont de Normandie, à Honfleur (Calvados). Âgé de 44 ans et originaire de Criquebeuf-sur-Seine (Eure), il aurait été piégé par la marée. L'homme péchait sur la digue du ratier, non loin du Pont de Normandie. Cette zone soumise à de forts courants est réputée dangereuse. En particulier, lorsque la marée monte. D'autres personnes ont déjà disparu à cet endroit.
Après identification du corps, la famille du pêcheur a indiqué qu'il était accompagné de son neveu, âgé de 17 ans. Les enquêteurs essayaient, hier, de déterminer si l'adolescent était présent sur la digue. Une nouvelle opération de recherche a été déclenchée. Des moyens nautiques et aériens ont été mobilisés dans une zone allant de l'ouvert de la Seine au pont de Tancarville.
Les recherches pour retrouver l'adolescent de 17 ans sont pour l'instant restées vaines.

La mer dans l'objectif (Le Télégramme)
Pour sa 5e édition, le festival de photographies de mer «La mer en images» prend ses quartiers àVannes du 11au 27septembre. Treize expositions gratuites offriront une balade originale dans les plus beaux monuments et jardins vannetais. Avant cela, plusieurs concours sont organisés pour les amateurs de photos de mer: collégiens, lycéens, tous publics... La participation est possible jusqu'à mardi prochain. Plus que quelques jours pour envoyer vos photos. Renseignements: www.lamerenimages.fr.

Sète - Un chantier pharaonique sous les yeux de l'Europe (Midi Libre)
Depuis des années, les plages du littoral sont victimes de l'érosion.
L'un des plus gros chantiers d'Europe de reconstitution de plage avance bien : la réhabilitation de 12 km du lido de Sète à Marseillan (Hérault) est déjà une réussite visible. Finies les digues des années 70 : on refait le milieu comme il était naturellement, pour que les cicatrices se guérissent d'elles-mêmes. En conciliant tourisme et développement durable

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Qui êtes-vous ?

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/