samedi 13 juin 2009

13 et 14 juin 2009

« La sole ne manque ni dans la Manche, ni dans la mer du Nord » (L’Humanité)
Ce qui fait défaut à la Côte d’Opale, ce sont les quotas de pêche, estime Philippe Vallette, océanographe et participant au Grenelle de la mer.
Le Grenelle de la mer a rendu ses premières conclusions mardi. Les discussions autour du double enjeu de la préservation de la pêche et de la biodiversité ont-elles avancé ?
Philippe Vallette. La pêche a été une question sensible du Grenelle de la mer. Il ne m’appartient pas de tirer un bilan des débats, mais d’évidence, il va falloir continuer à travailler. Il convient de souligner à quel point ce Grenelle est extraordinaire, dans le sens où c’est la première fois que nous avons l’occasion de discuter ainsi de l’océan et des enjeux considérables dont il est porteur. La pêche, bien sûr, n’est pas des moindres. Je suis personnellement convaincu qu’il est possible de concilier le point de vue des pêcheurs - qui sont des chefs d’entreprise, avec une activité à faire marcher, des salaires à verser… - et celui des scientifiques. Des solutions existent pour préserver la pêche artisanale autant que la biodiversité. Beaucoup d’espèces peuvent continuer à être pêchées sans problème. Nous en dressons une liste sur notre site Internet (1), sensiblement différente de celles qu’avancent certaines ONG.
Les pêcheurs de Dunkerque, justement, contestent le fait que la population de soles décline en mer du Nord…

Dunkerque - Une pétition des pêcheurs dunkerquois récolte 6000 signatures (Deltafm)
6001 signatures exactement récoltées entre le 15 et le 29 mai dernier et déposées mercredi 10 juin en sous préfecture de Dunkerque. Une pétition "pour le maintien d'une pêche artisanale au large de Dunkerque".
Depuis 2 mois, les quotas de soles sont épuisés en mer du Nord. Une enveloppe de 4 millions d'euros par le ministre Michel Barnier a été promise aux pêcheurs, qui sont sans nouvelle. Philippe Nowé, le président du comité local des pêches

Pêche. Une formation courte pour monter à bord (Le Télégramme)
Avec ou sans diplôme, les jeunes ou les chômeurs costarmoricains peuvent aujourd'hui devenir matelot après quelques semaines en alternance. Un moyen innovant de recruter pour les pêcheurs.
Depuis 2006, il est possible d'obtenir par alternance son certificat d'initiation nautique, indispensable pour devenir marin pêcheur. «Ce contrat a été le seul moyen que j'ai trouvé pour entrer dans la pêche», raconte Louis Leclerc, 32 ans qui, après un bac+4 en histoire, est aujourd'hui en passe de commander un équipage. À ce jour, 91 personnes ont signé cet innovant contrat de professionnalisation avec un patron pêcheur. Le contrat, entre six et douze mois, alterne embarquement et 245heures de cours. Pour la Bretagne-Nord, l'enseignement se déroule au lycée maritime de Paimpol. Le dispositif s'adresse aux 18-25ans et aux demandeurs d'emploi, avec ou sans diplôme et ils sont rémunérés entre 55 et 100% du smic pendant la durée du contrat.
«Pallier le manque d'effectifs»

Paimpol - Lycée Loti. Une nouvelle salle des machines (Le Télégramme)
Une salle des machines, véritable réplique de celle que l'on peut trouver sur un navire, est actuellement en cours d'installation au lycée Loti.
Depuis lundi et jusqu'à demain, le département a organisé des Journées de la mer. Dans ce cadre-là, les affaires maritimes ont profité d'une réunion du comité régional des pêches, au lycée maritime, pour faire découvrir aux professionnels de la mer un outil performant au «top» de la formation. Dernière dotation, une salle des machines, financée par la région, pour 430.000 €.
Un outil unique en France
Denis Mehnert, directeur départemental des affaires maritimes

La Baule - Cueillette de coquillages proscrite en Presqu'île (Ouest France)
Un arrêté préfectoral interdit la pêche à pied de loisir et professionnelle à Mesquer, La Turballe, Batz-sur-Mer et Le Croisic.
Depuis hier, la cueillette est interdite à Mesquer et entre La Turballe et Batz-sur-Mer. Pour cause : la propagation d'une toxine, le dinophysis, responsable d'une maladie.
Les signes cliniques. Douleurs abdominales, nausées, diarrhées : tels sont les symptômes prédominants des gastro-entérites à dinophysis. « Cette toxine, une algue verte toxique et microscopique, précise la direction départementale des affaires maritimes, rend les coquillages impropres à la consommation. » À noter que le dinophysis ne disparaît pas lors de la cuisson. Les symptômes surviennent entre quatre et douze heures après l'ingestion. Les personnes touchées n'ayant pas de fièvre, c'est ce signe clinique qui permet de distinguer cette maladie des autres gastro-entérites classiques.

Message de Fair-Fish a tous les acteurs de la pèche au Sénégal (Wassda)
L’association Fair-fish a été fondée en Suisse en 2000.
Les objectifs de Fair Fish sont de développer et favoriser des méthodes correctes dans la production des poissons:
1. Respectant les besoins et la douleur des animaux (par exemple le poisson sauvage doit être pêché par des méthodes reduisant la durée de la capture en assommant et en tuant chaque poisson juste après l’avoir enlevé de l’eau),
2. La Protection des espèces et de l’environnement,
3. La Compensation appropriée des producteurs,
4. La meilleure qualité de la production afin de réduire les gaspillages sur la haute valeur du produit cru.
Ces buts ne sont pas contradictoires, mais mutuellement renforçants.
Pour donner un exemple comme les obligations de pecher et tuer en même temps:
a) réduire considerablement la gamme des méthodes de pêche applicables et donc les plus soutenables; et
b) fournir une meilleure qualité de la chair de poissons (le minimu d’impact possible d’hormones de stress a.s.o.).
Projet pilote au Sénégal

Madagascar – Economie : La crevette malgache veut sauver sa tête (Jeune Afrique)
Premier exportateur de crevettes de Madagascar, Unima limite sa production et mise sur le haut de gamme pour contrer la chute des cours.
Partant du principe que tout ce qui est rare est cher, Unima, numéro un de la crevette à Madagascar, a décidé de réduire sa production d’un tiers pour conserver ses marges. Ses exportations cette année ne dépasseront donc pas 4 000 tonnes, dont 80 % de crevettes tigrées (gambas) provenant de l’aquaculture. Une stratégie osée quand on représente une goutte d’eau à l’échelle mondiale (6 millions de tonnes) et qu’on négocie avec des mastodontes comme Auchan et Carrefour. En 2007, le chiffre d’affaires d’Unima, à 60 millions d’euros, représentait 50 % des exportations du secteur à Madagascar.
Des prix divisés par deux
L’or rose de la Grande Île subit de plein fouet la concurrence des élevages intensifs d’Asie et d’Amérique du Sud. Vietnam, Thaïlande, Chine, Équateur, Brésil inondent le marché et provoquent la chute des cours. « La grande distribution en a fait un produit d’appel, déplore Bertrand Couteaux, secrétaire général d’Unima. Depuis l’an 2000, la crevette a perdu presque la moitié de sa valeur. » En 2006, pour résister, Unima avait éliminé des intermédiaires, investissant dans une usine d’aliments à La Réunion et un centre de cuisson en France. Cette année, le groupe mise sur le haut de gamme, la gambas, qui se vend deux fois plus cher et pour laquelle il est le premier au monde à détenir le label rouge français. Un argument commercial de poids.
Mais l’inquiétude monte d’un cran avec la crise économique, qui limite le pouvoir d’achat des consommateurs. Fin 2008, l’entreprise a dû fermer une de ses deux fermes d’élevage et réduire ses effectifs, passés de 3 500 à 2 700 salariés. L’heure est à la chasse aux coûts. « Nous différons des investissements et diversifions nos approvisionnements », explique Bertrand Couteaux. Le récent raffermissement du marché japonais, gros consommateur, pourrait cependant annoncer des jours meilleurs. Reste à retrouver cette tendance en Europe, où Unima vend l’essentiel de sa production.

Côte d’Ivoire - Intoxication alimentaire à Grominankro : Un mort, neuf hospitalisés (Abidjan.net)
La nourriture vient encore de faire des victimes. Après Kimoukro, Labokro et Aboisso, c'est au tour de Grominankro, village situé à 17 km de Yamoussoukro d'être frappé par un drame sans précédent. Pour avoir consommé du poisson grillé, dix enfants dont l'intervalle d'âge est compris entre deux et treize ans sont actuellement internés au CHR de Yamoussoukro. Au rang des victimes une fillette de huit ans qui est passée de vie à trépas.
Le Centre Hospitalier Régional (CHR), de Yamoussoukro est depuis mercredi 10 juin 2009 dernier bondé de monde. Et pour cause la consommation de poissons grillés par un groupe d'enfants issus d'une même famille a laissé tout le monde dans la consternation totale. Désormais parents, amis et frères ne garderont qu'un triste souvenir de ce mercredi noir. Arrivé sur les lieux pour en savoir plus, le médecin anesthésiste réanimateur, Dr Gillo du service de réanimation qui a administré des soins aux malades a tenu à faire la lumière sur ce drame.

Saint-Malo - Les jeunes huîtres de Cancale sont-elles en danger ? (Ouest France)
Le bassin cancalais concentre 360 hectares de parcs à huîtres et en produit 5000 tonnes par an.
La surmortalité des naissains frappe de nouveau les ostréiculteurs. Cancale compte les pertes en croisant les doigts pour ne pas être autant touché que l’été dernier.
Certains producteurs sont déjà frappés à 80%. Un chiffre noir qu’ont déjà connu les 70 producteurs l’an passé. Comme en 2008, le virus a débuté en Méditerranée et remonte vite vers le Nord. À l’époque, l’Ifremer (Institut français de recherches pour l’exploitation de la mer) accusait la météo pour justifier la mort de ces « bébés » huîtres. Le ciel de 2009 n’est pas le même. Pourtant le problème reste identique. Bon nombre de producteurs du Grand Ouest comptent se retrouver à Nantes jeudi pour manifester sous les fenêtres de l’Assemblée internationale sur la salubrité des coquillages, organisée par l'Ifremer.

Hérault - Surmortalité des huîtres, le mystère demeure (Midi Libre)
« Invisible et foudroyant » , le phénomène de surmortalité des huîtres juvéniles, à nouveau observé dans le bassin de Thau depuis mai, laisse les scientifiques perplexes et les professionnels fatalistes. Affaiblissement génétique, virus ? Les analyses, annoncées complexes, sont toujours en cours. Et les bonnes parades restent à trouver : le collage d'huîtres plus grosses, qui semblent mieux résister, revient plus cher... L'urgence est en tout cas réelle : avec l'interdiction d'immersion de naissains depuis quelques jours, la production de l'an prochain pourrait rapidement être compromise. En 2008, 8 M€ d'indemnités ont été versés aux ostréiculteurs du bassin de Thau pour compenser les pertes liées à cette surmortalité inexpliquée.

Etang de Thau - Huîtres : Face à la mortalité, le fatalisme est de rigueur (Midi Libre)
Les immersions de naissains sont interdites. Les analyses toujours en cours... Chaque nouvelle corde remontée donne une chronologie des événements. On y trouve de toutes petites huîtres mortes depuis belle lurette, en mai 2008. Mais aussi d'autres, à taille commercialisable, que l'on croyait sauvées puisqu'elles étaient passés, l'an dernier, à travers les mailles du filet. Pas cette année, hélas... Avec aussi, sur toutes les cordes, une importante mortalité de juvéniles à peine collées, variable selon les secteurs.
Les tables du Mézois Bernard Varo se situent « en colonne 14, face au Mourre Blanc, sur des fonds de 5,50 m ». Depuis le mois d'octobre, le Mézois a collé du naissain « en partie issue d'écloserie. Pour le reste, c'est du captage naturel de l'Atlantique. » Mais, depuis le retour - bien qu'épisodique - des jusque-là inexplicables mortalités, il assure avoir arrêté de coller (c'est d'ailleurs interdit par arrêté préfectoral depuis un peu plus d'une semaine). Et avoir « très peu de coquillage d'avance ».
Pour faire face à la demande qui ne manquera pas de partir à la hausse en septembre-octobre, Bernard Varo mise sur « des grosses huîtres collées il y a quelques mois, en prévision ». Si ces spécimens déjà adultes passent à travers la vague de mortalité qui frappe actuellement l'étang. Et si la malaïgue épargne, cette année, la lagune...A l'issue des mois de mai et juin 2008, Bernard Varo avait perdu 70 % des huîtres les plus récemment collées. Il a, depuis, été indemnisé. Et n'en sait pas plus que ses collègues sur l'étrange phénomène qui touche à nouveau l'étang.
« La cause de tout cela ? Suite Midi Libre….

Etang de Thau : « On colle de grosses huîtres, ça meurt moins... » (Midi Libre)
« J'ai commencé en 1970. A cette époque, il y avait beaucoup de moules sur l'étang, moins d'huîtres. Autant vous dire que des mortalités, j'en ai vu. Mais jamais comme ça ... » Roland Jacquet est, lui aussi, fataliste.
« La mortalité, c'est normal », insiste-t-il. La surmortalité, non, bien sûr. Et généralement, « ça tombe aux mêmes périodes. Jamais l'hiver, ou en automne. » Non, le problème, c'est le printemps. « Depuis toujours. Et avant, on ne parlait pas de virus.
» Son diagnostic ? « Peut-être que ça fait trop longtemps qu'on fait de la Japonaise, que son capital génétique est affaibli. Sinon, comment expliquer que les junéviles meurent alors que c'est une bonne année (côté météo, notamment) ? ». Les ostréiculteurs ont trouvé une parade : « ils collent des souches vieilles » (des huîtres adultes, Ndlr), explique Roland Jacquet. « Les parqueurs d'Arcachon vendent des huîtres déjà grosses, de 8 cm environ, que nous pouvons coller. Ça meurt moins, mais ça pousse moins vite, et c'est plus cher : jusqu'à 2 € le kilo... » Pas une solution, donc.

Morbihan - Coquillages. Fermeture sanitaire de zones conchylicoles (Le Télégramme)
Les analyses effectuées par le laboratoire Ifremer de LaTrinité-sur-Mer ont révélé la présence de toxines amnésiantes et diarrhéiques dans de nouvelles zones du littoral morbihannais. Ces toxines rendent impropres à la consommation les coquillages qui l'accumulent. Les secteurs suivants sont partiellement fermés: zone57c, secteurs Les Granges - Le Halguen - Le Lomer, tous coquillages à l'exception des palourdes; zone 49, baie de Quiberon, tous coquillages, à l'exception des huîtres. La pêche, le ramassage, la commercialisation et la mise à la consommation humaine y sont interdits. Les secteurs suivants, déjà fermés pour cause de dinophysis restent interdits pour tous coquillages: 57 A, secteur Pont-Mahe - Le Bile; 57 B, secteur Marescle - Bel Air; 57 D, baie de Kervoyal; 45 A, courreaux de Groix; 46, secteur Penthièvre Océan. Pour tous renseignements: tél.02.97.63.40.95.

La Tremblade - Un incendie détruit partiellement un bâtiment ostréicole (Sud-Ouest)
Un bâtiment ostréicole de 200 m2 a été partiellement détruit par un incendie, hier soir, à La Tremblade, route Neuve. Le sinistre a été signalé aux sapeurs-pompiers vers 23h45. Des hommes des centres de secours de La Tremblade et Royan sont immédiatement intervenus. La moitié du bâtiment a toutefois subi les assauts directs des flammes.

Isabelle Autissier et les sucres d’orge (la mer meurt de parlottes) (Altermonde sans frontiere)
Ce Grenelle-là est encore plus bas du cul que les autres, ce me semble. Vous me direz votre avis. En tout cas, cette médiocre aventure a commencé le 27 février. Ce jour-là, Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno, respectivement ministre et secrétaire d’État à l’Écologie, lançaient en pompeux cornichons - « entartons, entartons », et vive Noël Godin [1] - le « Grenelle de la mer ».
Les détails ne comptent pas davantage que le reste. Des commissions. Des dupes, cautions et alibis divers sans être variés - Christian Buchet, Érik Orsenna, Jérôme Bignon -, des réunions et proclamations jusqu’à plus soif. Et puis, hier, la fin de la récréation et l’annonce de 500 mesures qui pourraient être prises par le gouvernement en place. Pourraient, car bien entendu, le catalogue proposé par les participants n’engage en rien l’État.
Mais ce catalogue ? D’abord un mot sur Isabelle Autissier, navigatrice comme on sait, et qui s’essaie aussi à la radio. Elle est ce que les journalistes de télé nomment un « bon client ». Quelqu’un(e) qui a une bonne bouille, de la vitalité, et qui sait s’exprimer dans les conditions exigées. Oui, un « bon client ». Tout le monde la trouve sympathique, même moi. Il fallait bien qu’on la nomme vice-président d’un groupe de travail. Lequel ? J’ai oublié, et je m’en fous.

Le Grenelle de la mer se déplace en région (Sud-Ouest)
Deux réunions auront lieu dans la région. A Artigues-près-Bordeaux lundi et le 20 juin à La Rochelle
Au terme d’une première phase de travail à Paris, les quatre groupes de travail du Grenelle de la mer ont remis leurs rapports de synthèse à Jean-Louis Borloo, le ministre du Développement durable.
Le Grenelle arrive maintenant en région : lundi 15 à Artigues-près-Bordeaux, sur la rive droite de l’agglomération bordelaise, et samedi 20 juin à La Rochelle. Ces deux réunions, l’une pour l’Aquitaine, l’autre pour Poitou-Charentes, marqueront un nouveau cycle de ce Grenelle maritime qui, dans le meilleur des cas, pourrait aboutir à une loi à l’automne prochain.
Il s’agira, pour les élus, les professionnels et les associations, de faire remonter des thématiques et des problèmes qui pèsent dans la région. On peut par exemple penser à l’avenir de l’ostréiculture, à l’urbanisme balnéaire et au recul du trait de côte.
Mille invitations ont été lancées pour la réunion aquitaine à Artigues. Il y aura environ deux cents participants, répartis en quatre groupes de travail le matin avant un débat plénier – ouvert au public – à partir de 14h15. Sa synthèse nourrira un débat national programmé pour la fin juin.

Les océans menacés par les méduses ? (Futura Sciences)
Pourquoi les méduses se mettent-elles parfois à proliférer ? A cause de la surpêche, du réchauffement et de la pollution organique générant des eutrophisations, expliquent aujourd'hui des océanographes australiens.
Paisibles cnidaires à symétrie radiaire, qui ne peuvent donc pas nager autrement que dans le plan vertical, telles des montgolfières, mangeuses de plancton et de petits poissons, les méduses, parfois, se mettent à proliférer dans une zone restreinte de l'océan. Ces pullulations entraînent, outre des coûts économiques et sociaux importants, un sérieux danger pour les baigneurs. Ainsi en 2006, les plages de Cannes ont connu une prolifération importante de Pelagia noctiluca avec un impact négatif certain sur le tourisme, un évènement qui s’est reproduit les années suivantes dans une moindre mesure.
Durant les dernières années, d’autres pullulations de méduses ont été enregistrées en Méditerranée, en Irlande, dans le Golfe du Mexique, en Mer Noire et en Mer Caspienne, à l’Est des Etats-Unis ainsi que le long des côtes extrême-orientales. Mais le cas le plus spectaculaire a été l'envahissement des côtes du Japon par l’espèce Nomura, qui peut atteindre deux mètres de diamètre pour un poids de 200 kg.

Vannes - Le chantier Multiplast s'intéresse aux éoliennes en mer (Ouest France)
Face à l'opposition grandissante des habitants lors des implantations terrestres, les éoliennes sont appelées à être développées en mer, de plus en plus au large.
Vannes. Le chantier naval de Gilles Ollier travaille sur la réalisation d'éoliennes géantes en mer. Un projet innovant car elles seront flottantes, comme les plateformes pétrolières, et non plus implantées dans le sol.
Entretien : Gilles Ollier, directeur de Multiplast.
Pourquoi Multiplast s'intéresse aujourd'hui aux éoliennes en mer ?
Notre domaine principal demeure, bien évidemment, la construction de bateaux, mais nous continuons de nous diversifier. Toujours dans l'aéronautique, avec la fabrication de pièces pour les simulateurs de vol. Également dans le spatial, avec la réalisation de cabines pour les télescopes du futur observatoire européen au Chili.

Lorient - Le poisson lorientais débarque boulevard Svob (Ouest France)
Marc Furet, le responsable du Comptoir de l'Océan et Jacqueline Grall devant le commerce mitoyen de la boutique de la station Total. Juché sur l'échelle, Didier Le Clanche.
Le Comptoir de l'Océan fera revivre en centre-ville l'esprit de la Maison du Poisson, liquidée en octobre dernier. Avec cette fois des acteurs locaux aux manettes.
Reportage : Nombre de consommateurs regrettent la disparition de La Maison du Poisson. Un peu d'histoire locale : le commerce installé au rond-point de la base de sous-marins est racheté en 2007 par des Normands. Un an plus tard, l'enseigne ferme. Des charges foncières trop lourdes, une implantation trop proche du port et trop loin du centre ont pesé dans la balance. Parmi les cinq licenciés, le responsable Marc Furet, 41 ans, dont 20 ans dans la distribution et le mareyage.
En novembre dernier, Marc Furet passe boulevard Svob, chez le traiteur Paul Conan. « Je venais commander mon repas de mariage et je vois cet ancien magasin de fleurs à côté de la station Total. Je me suis dit que c'était l'emplacement idéal. »
Dominique Ciaravolat, secrétaire du syndicat des poissonniers morbihannais, le met en relation avec Didier Le Clanche et Jacqueline Grall, associés dans l'entreprise Alpha Maintenance. L'affaire est faite, le pas-de-porte acquis pour 15 000 €. Marc Furet et une ex-vendeuse de La Maison du Poisson sont embauchés.
Peu de poissonneries en ville

Sables d'Olonne - Projet de port à sec primé... Mais retardé (Ouest France)
Le port à sec à la Cabaude était initialement annoncé pour une ouverture fin 2010.
Le ministère de l'Écologie le distingue « port exemplaire ». Un imbroglio juridique complique la réalisation.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, avait lancé un appel à projets « ports exemplaires ».
Objectif : concilier la recherche de nouvelles capacités d'accueil dans les ports de plaisance, à l'intégration environnementale... La liste des dix lauréats, parmi les 33 projets en compétition, a été dévoilée jeudi soir à Lorient. Le projet de port à sec des Sables-d'Olonne, entièrement automatisé pour 480 bateaux à moteur, a été retenu. L'État subventionne les frais d'études, à hauteur de 30 %.

Traversée de la Manche à la godille. c'est parti! (Le Télégramme)
Thierry Beaudoin, 48 ans, et MartinLeMest, 28 ans, deux artisans de Lampaul-Plouarzel (29), ont quitté, hier, le port de Helford River (sud de l'Angleterre) dans un canot pour tenter la traversée de la Manche à la godille. Ils veulent rallier les côtes bretonnes à la seule force des bras en manoeuvrant un aviron de 3,50m de long fixé à l'arrière de leur canot de 4,50m. Le temps sera homologué au passage du phare du Stiff, à Ouessant (29). Le canot sera ensuite remorqué jusqu'à Lampaul-Plouarzel. «On fait ça pour le plaisir, mais (...) surtout pour aider les sauveteurs en mer», a indiqué Thierry Beaudoin. Le produit d'un concours de pronostics organisé dans le port finistérien sera reversé à la station locale de la Société nationale de sauvetage en mer.

Fermentalg - Une start-up primée à Paris (Sud-Ouest)
La société libournaise Fermentalg vient d’être primée dans le cadre du 11 è concours national de l’innovation du ministère de la recherche. Spécialisée dans la production de micro-algues, cette filiale girondine d’une société d’aquaculture du Languedoc a déposé des brevets pour la production de bio carburants à partir de micro algues. Elle devrait recevoir une aide de l’ordre de 500 000 euros pour financer son développement.

Portes ouvertes au sémaphore - Le sémaphore de Boulogne s'ouvre au public. (Semaine du Boulonnais)
Les 13 et 14 juin, à l'occasion des journées de la mer (8 au 14 juin), la marine nationale ouvre les portes de 12 sémaphores de la façade Manche /Mer du Nord.
Les sémaphores suivants seront ouverts au public de 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 : - Nord (59) : Dunkerque.
- Pas-de-Calais (62) : Boulogne-sur-Mer.
- Somme (80) : Ault.
- Seine-Maritime (76) : Dieppe et La Hève.
- Calvados (14) : Villerville et Port-en-Bessin.
- Manche (50) : Saint-Vaast-la-Hougue (uniquement de 14h à 17h), Barfleur, La Hague, Carteret et Le Roc.
La semaine de la mer s'inscrit dans le cadre des travaux du grenelle de la mer, lancés le 27 février par le ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire. Elle a pour objectif de faire connaître la mer et ses acteurs aux Français, et d'inviter ces derniers à partager et à proposer des idées (réunions de consultation régionales, consultation en ligne) pour une nouvelle gouvernance de la mer et du littoral.

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Qui êtes-vous ?

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En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/