jeudi 18 juin 2009

18 juin 2009

Boulogne : les artisans-pêcheurs dunkerquois manifesteront jeudi au Grenelle de la mer (La Voix du Nord)
Les artisans-pêcheurs de Dunkerque veulent s'opposer à la déclinaison locale du Grenelle de la mer, jeudi à Boulogne.
Ils viendront manifester contre la tenue de cette réunion qui a pour but de recueillir les avis des professionnels, des associations et du public afin de définir une politique maritime.

Boulogne - Une réflexion est lancée : A quoi ressemblera Capécure en 2020 ?
Quels moyens mettre en oeuvre pour que Capécure conserve son titre de leader européen de la transformation des produits de la mer ?
Il y a une quinzaine d'années, le District (devenu la communauté d'agglomération du Boulonnais) lançait la "Mission Capécure", dans un souci de développement et de mise aux normes européennes de la zone portuaire.
Plusieurs partenaires étaient sollicités pour financer un vaste programme qui a débouché sur l'actuel Capécure.
À cette époque, Capécure employait près de 7 000 salariés. Depuis, la zone a perdu de son lustre. D'année en année, le tonnage de poisson débarqué à Boulogne a chuté pour atteindre son niveau historique le plus bas : 35 000 tonnes en 2008. Mais ce sont toujours 400 000 tonnes de matières premières qui sont transformées à Boulogne, qui conserve son statut de leader européen. Pour conserver son titre (et surtout ses emplois), le Boulonnais se doit de garder une longueur d'avance. Dans cette optique, un comité de pilotage de Capécure se réunira pour la première fois vendredi.
Sa mission est de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour moderniser l'outil industriel et lui permettre d'attirer de nouvelles entreprises. Il y a 15 ans, la "Mission Capécure" avait permis de débloquer 1 milliard de francs. Combien en 2009 ?

Guérande. Début de récolte de sel (Le Télégramme)
Conditions indispensables à l'arrivée du sel, soleil et vent sont enfin au rendez-vous dans la presqu'île guérandaise. La plupart des 194 paludiers de la coopérative « Les Salines de Guérande », et la cinquantaine d'indépendants, ont commencé à récolter leur sel. En raison d'une saison médiocre l'an passé, la coopérative a engrangé 1.200 tonnes de sel, contre 9.500 tonnes en moyenne. 22.000 tonnes de sel sont encore stockées à la coopérative.

« Les ennuis de la mer commencent à la montagne » (Nord Eclair)
Publié le mercredi 17 juin 2009 à 06h00
Député UMP de la Somme, Jérôme Bignon présidera demain, à Boulogne-sur-Mer, une des quatre tables rondes du Grenelle de la mer qui fait actuellement un tour de France des régions. Pour lui, il est désormais impératif d'envisager les problématiques de la mer de façon globale.
À quoi sert ce Grenelle de la mer ?
>> Il s'agit en fait d'une déclinaison du Grenelle de l'environnement. À l'issue de celui-ci, Jean-Louis Borloo avait réalisé que les sujets ayant trait à la mer avaient été traités de façon modeste comparés à d'autres comme le réchauffement climatique ou les OGM qui étaient très prioritaires. D'où cette session d'approfondissement qui se passe dans les mêmes conditions que le Grenelle général, avec les mêmes acteurs : État, élus, ONG, syndicats de salariés et d'employeurs. Le constat, c'est que la France est baignée de mers dont les usages sont variés - transport, pêche, tourisme... - et qui subissent depuis quelques années une pression de l'homme qui va en s'accentuant. Par exemple, il y a vingt ans, quand on demandait aux gens où ils voulaient partir en vacances, ils répondaient majoritairement la campagne. Aujourd'hui, c'est très largement la mer.

Bretagne - Grenelle de la mer. La parole aux citoyens (Le Télégramme)
Déclinaison régionale du Grenelle de la mer, présenté le 3avril dernier par Jean-Louis Borloo, une large concertation est organisée à Brest, mardi prochain.
Définir la stratégie nationale pour la mer et le littoral, tel est l'objectif ambitieux du Grenelle de la mer. Sur le plan régional, le débat public, organisé mardi prochain, à Brest, devrait permettre de recueillir les avis des usagers, des collectivités locales, des partenaires sociaux, des experts scientifiques et des associations de protection de l'environnement. Une table ronde nationale, organisée début juillet, aura pour mission de déboucher sur des engagements précis, afin d'élaborer une politique maritime durable.
Une centaine de propositions
Isabelle Gravière-Troadec, secrétaire générale pour les Affaires maritimes, a présenté hier, à Saint-Malo (35), cette rencontre régionale: «D'avril à mai, quatre groupes de travail ont élaboré une centaine de propositions relatives à la préservation de l'environnement, à l'aménagement du littoral et au développement des énergies renouvelables en Bretagne», a-t-elle précisé. À Brest, une restitution publique de ces travaux sera réalisée, afin d'alimenter les débats.
Algues vertes sujet sensible
Parmi les problématiques abordées, certaines sont loin d'emporter l'adhésion de tous les acteurs. «Le thème des algues vertes n'est pas consensuel au sein des groupes de travail nationaux, a ainsi indiqué Françoise Noars, représentant la direction régionale de l'environnement. Le 23juin, de nombreux usagers du littoral participeront aux débats, et les agriculteurs auront à coeur d'être représentés». Le groupede travail intitulé «La délicate rencontre entre la terre et la mer» proposera, à ce sujet, un concept permettant une meilleure coordination entre activités terrestres et maritimes.
Synthétiser les avis
L'objectif étant de synthétiser le plus grand nombre d'avis possibles, tous les citoyens sont appelés à se prononcer, soit en participant aux débats publics, soit en se connectant sur le site internet (*). «L'État a lancé et organise l'initiative, mais il a la volonté d'écouter tous les acteurs, de prendre en compte le projet des autres. C'est une occasion rare», a conclu Cyriaque Garapin, commissaire en chef de la Marine et chef de la division «Action de l'État en mer». Pratique Mardi 23juin, à 14h30, Parc des expositionsde Penfeld, à Brest: accueil du public. 15h: allocutions d'accueil. 15h20: projection du film sur les enjeux du Grenelle de la mer. 15h40: débat public. 19h: clôture de la journée.
Corentin Le Doujet

Algérie - Béchar: Des produits du désert pour nourrir les poissons (Quotidien d’Oran)
Dans un objectif de donner des solutions scientifiques aux problèmes du développement durable et de faire un stop aux importations d'aliments destinés à l'aquaculture développée dans les régions du Sud algérien, le Laboratoire de phytochimie et synthèse organique (LPSO) de l'université de Bechar en partenariat avec la Direction régionale de la pêche et des ressources halieutiques (DRPRH) de la wilaya de Bechar élaborent un projet de recherche sur l'aquaculture saharienne. Celui-ci porte plus particulièrement sur l'élaboration et la caractérisation physico-chimique de phytonutriment pour la Tilapia (poisson d'eau douce bien réussi en milieu aride), a-t-on appris du directeur du laboratoire, le Pr Cheriti Abdelkrim. Ce projet dont les travaux ont donné déjà des résultats satisfaisants consiste en la valorisation des déchets agroalimentaires et des plantes sahariennes pour la nutrition de Tilapia, ces déchets sont les alfas des dattes, les dérivés des palmiers et autres plantes dont la production est importante dans le Sud algérien et pratiquement jetés dans la nature, ce qui peut contribuer à l'allégement du coût d'importation d'alimentation pour l'aquaculture. Le laboratoire qu'on a visité dispose aujourd'hui des aquariums dont des centaines de trois variétés de poisson sont suivies et contrôlées et alimentées par la nouvelle formule de nutrition basée sur les produits locaux développés dans le laboratoire LPSO de l'université de Bechar.
Le LPSO est un laboratoire de recherche agréé depuis l'an 200

Le marquage des esturgeons du Danube - Le chemin du caviar (BE)
L'Institut National du Delta du Danube de Tulcea est le promoteur d'un projet international (acronyme Best Combat) sur la "réduction de l'impact social lié à l'arrêt de la pêche commerciale des esturgeons, du genre Huso (Belouga), par le développement d'un tourisme centré sur les esturgeons du Danube". Ce projet d'un montant de 1,23 millions euros est financé à 85% par la Norvège et 15% par le Ministère roumain de l'Environnement. C'est l'un des premiers projets approuvés et qui seront financés, parmi 72 propositions déposées l'année passée dans le cadre du Programme de Coopération de la Norvège avec la Bulgarie et la Roumanie. Les partenaires sont Casa Caviar de Bucarest - Filiale de Tulcea, l'Institut de Recherches pour l'Eau (NIVA) d'Oslo et l'Université Technique de Trondheim (NTNU), Norvège.

Côte d’Ivoire : Pêche et aquaculture – Un atelier pour valider un plan directeur
Le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques a organisé, le jeudi 14 mai 2009, un atelier de validation du plan directeur de la pêche et de l’aquaculture. La rencontre a eu lieu en présence de M. Alphonse Douati, ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques.
Le plan directeur de la pêche et de l’aquaculture est un document de stratégie nationale qui précise les orientations du Gouvernement en matière de développement des ressources halieutiques. Il veille à la cohérence des inventions publiques et privées et offre une vision d’ensemble pour l’amélioration de la gestion de ce secteur.
L’objectif principal de ce plan directeur est le développement de la pêche et de l’aquaculture permettant de satisfaire les besoins de la population et produits de qualité. Le plan directeur du développement agricole 1992-2015 adopté par le Gouvernement en juillet 1993 définit la stratégie et les axes d’intervention pour l’ensemble du secteur agricole dont la pêche et l’aquaculture.
Ce secteur procure près de 70000 emplois directs et fait vivre plus de 400000 personnes. Par ailleurs, le poisson est la première source de protéine animale dans l’alimentation des Ivoiriens. Au cours de ces dernières années, la consommation a été estimée à 300000 tonnes de poisson dont 250 000 tonnes sont importés, soit 80%.
Depuis 2000, la production nationale est caractérisée par une baisse importante. De 81522 tonnes en 2000, elle est passée à 43531 tonnes en 2005. Soit une baisse de 46,5%.

Arcachon - Conchyliculture : Une expérience d'éradication des moules (Sud-Ouest)
Au vu de la prolifération des moules non pêchées, un dispositif sera mis en place
On le sait, les pêcheurs de moules sont privés d'activité et... de revenus. Or, et si ces interdictions sont liées au résultat positif des bio tests en période de veille sanitaire, la prolifération des moules, n'étant plus draguées, est importante sur le Bassin.
Le naissain de moules est de plus en plus envahissant, notamment sur les parcs à huîtres. Or, la moule est un « compétiteur » de l'huître. En clair, elle filtre beaucoup plus d'eau que les huîtres et pose donc des problèmes de nourriture à ces dernières.
De plus, elles se posent en masse sur les poches d'huîtres ce qui nécessite, ensuite, un traitement particulier par les ostréiculteurs.
Invasion intensive
D'où une expérience d'éradication de massifs de moules, ainsi que l'explique le sous-préfet Philippe Ramon : « Le problème a été soulevé avec la profession, et un dispositif de ramassage, calé avec l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), va être mis en place. Une expérience va se dérouler sur Arguin, en juillet. »

Qu’y a t-il derrière nos belles tranches rosées de saumon ? (l’encre de mer)

Dessalement d'eau de mer : un secteur prospère (Novethic)
Les usines de dessalement d'eau de mer se multiplient, notamment dans la région du Golfe. Une prolifération due tant aux sécheresses répétées qu'aux besoins d'une population grandissante. Et rendue possible par des technologies moins énergivores.
Dessaler l'eau de mer pour subvenir aux besoins des populations côtières : l'idée séduit de plus en plus les régions arides proches des zones maritimes. Le secteur profite aujourd'hui de deux circonstances contextuelles : les sécheresses se multiplient aux quatre coins du globe, tandis que 40 % de la population mondiale vit à moins de 70 km d'un littoral. Mais la technique est coûteuse, et souvent décriée par les associations environnementales comme énergivore et polluante. Les nouveaux procédés technologiques tendent donc à gommer ces impacts environnementaux, tout en améliorant la capacité de production.

Pertuis charentais - Au secours des tortues marines et les dauphins (Sud-Ouest)
Tortue luth observée sur la côte landaise.
C'est une forme d'appel de détresse lancé à tous les navigateurs : informer des observations de tortues et mammifères marins aide à leur protection
Dans les pertuis charentais, le bénévolat est une clé de la conservation des espèces marines. C'est la philosophie de l'opération « Observateurs des pertuis », que le Centre d'études et de soins des tortues marines de l'Aquarium de La Rochelle, et le Centre de recherche sur les mammifères marins, ont réactivé hier, comme au seuil de chaque été.
Cette campagne s'adresse à tous les navigateurs. Elle invite les pêcheurs professionnels, les plaisanciers, les agents des services de l'État, à signaler leurs observations en mer de tortues et mammifères marins (1).

http://www.lamanchelibre.fr/Barrages--Manche-Nature-est-pour-leur-destruction,1.media?f=2245
Normandie : Barrages : Manche Nature est pour leur destruction (La Manche Libre)
Alors que les élus du sud-Manche et les riverains se mobilisent pour le maintien des barrages hydro-électriques de la Sélune, Manche Nature se prononce pour leur destruction. Selon l'association, "l'effacement des barrages est un gain pour la biodiversité, pour l'environnement et donc pour l'homme".

Côtes-d'Armor - Plouagat. Le Smega s'engage pour sauver les zones humides (Le Télégramme)
Hier matin, les délégués du Smega (Syndicat mixte environnement du Goëlo et de l'Argoat) se sont réunis en présence de leur président Philippe Delsol. Ils représentaient treize communautés de communes (Paimpol-Goëlo, Sud-Goëlo, Presqu'île de Lézardrieux, Trieux, Le Leff Communauté, Lanvollon-Plouha, Pays de Quintin, Kreiz-Breizh, Bourbriac, Belle-Isle-en-Terre, Guingamp, Pays de Bégard et Saint-Brieuc Agglomération), six syndicats de producteurs d'eau (du Goëlo, de l'Ic, d'Avaugour, de Boegan, de Plourhan-Lantic et de Bréhat) et six communes (Plouagat, Plérin, Pordic, Trémuson, Tréméloir et Saint-Donan), soit 1.100km²

Labeyrie étend son atelier de saumon fumé (Les Marchés)
Le 4 juillet prochain, Labeyrie inaugurera l’extension de 1 200 m 2 de son atelier saumon fumé à Saint-Geours-de-Maremne. Cet agrandissement a nécessité un investissement de 2 millions d’euros. Il permettra notamment à la marque de déployer son activité terrine et de se...

Produits de la mer - La crise fait des vagues (Les Marchés)
Pour sa première réunion sous l’égide de FranceAgriMer, le conseil spécialisé pour les produits de la mer, de l'aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce de l’office unique s’est inquiété de la conjoncture du secteur, marquée par une instabilité générale. Les sources...

Echo-produits.com. Un portail ambitieux (Le Télégramme)
En cette période économique tendue, Studio T, agence de communication et filiale du Télégramme vient de lancer un nouveau portail Internet qui vise à faciliter les contacts entre les producteurs et la grande distribution. Moyennant aujourd'hui un abonnement semestriel de 500€, les premiers peuvent mettre cinq produits en ligne et accéder à 5.500 acheteurs potentiels impliqués en France dans la grande distribution, dans toutes les enseignes. Studio T «pousse» les informations vers les boîtes mails d' acheteurs référencés. A la fréquence souhaitée, quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle, ces derniers reçoivent ce qui les intéresse. Ils peuvent avoir ciblé des centres d'intérêt particuliers, une ou des familles de produits ou encore telle ou telle thématique. Tous les secteurs présents dans les grandes et moyennes surfaces sont traités sur ce site, dont le nom (www.echo-produits.com) illustre l'objectif poursuivi, celui d'une caisse de raisonnance, avec aussi du gain de temps aux deux bouts de la chaîne.

Confédération Syndicale Internationale - Rapport 2009 des violations des droits syndicaux – Afrique (CSI)
Afrique : insécurité, troubles politiques et conflits armés à l’origine de violations des droits syndicaux
Bruxelles, le 10 juin 2009 (CSI en ligne) : En Afrique, en 2008, onze personnes ont payé de leur vie leur engagement syndical ou à tout le moins leur participation à des grèves et à des manifestations de travailleurs. Pour ces mêmes raisons, plus d’un demi-millier d’hommes et de femmes ont été arrêtés, plus de 250 ont été blessés, parfois grièvement, certains syndicalistes ont été torturés et passés à tabac directement par les forces de sécurité ou par des inconnus souvent téléguidés par les autorités. Des dizaines de dirigeants et de simples travailleurs ont été condamnés à des peines de prison. Plus de deux mille grévistes ont été licenciés. On le voit, si le dernier rapport annuel de la CSI sur les violations

Afrique: La Chine en Afrique - De l'exploitation Sud-Sud? (AllAfrica)
C'est un samedi, autour de 17 heures, que le charpentier Thomas Haimbodi arrête le travail. Il attend le camion qui le prendra avec ses collègues du site de construction - l'immeuble du nouveau ministère des Affaires domaniales et de Réinstallation à Windhoek - à Katutura, la banlieue de Windhoek, la capitale namibienne.

Bolivie - Sous le lac salé, le nouveau trésor bolivien (Ouest France)
Le lac salé est une mine de sel à ciel ouvert.
Le lithium est le principal composant des batteries de la nouvelle génération de voitures électriques. La Bolivie détient la moitié des réserves du monde et construit sa première usine sur le lac salé d'Uyuni. Les investisseurs étrangers lui font les yeux doux.
BOLIVIE. Désert d'Uyuni. - (De notre correspondant). Voilà des heures que la jeep glisse sur le désert blanc, tel un patineur. Impossible de se repérer dans l'immensité cristalline. De la glace ? Non. Du sel ! C'est ici, sous ce paysage lunaire du Salar d'Uyuni, au coeur de l'Altiplano bolivien, que gisent près de la moitié des réserves mondiales de lithium, l'énergie propre du futur.
Au bord du lac fossile salé, des ouvriers en cagoules s'activent pour bâtir, avant la fin de l'année, la première usine de lithium de Bolivie. À côté du drapeau national rouge-jaune-vert, une grande bannière multicolore à damiers surplombe le chantier. « C'est la Whipala. Elle symbolise les siècles de luttes des Indiens des Andes », précise Marcelo Castro. Visage bronzé, cheveux grisonnants, l'homme orchestre les travaux de construction lancés par Evo Morales.
Le premier président du pays d'origine indienne, ancien syndicaliste, veut en finir avec l'histoire tragique de la Bolivie, pillée durant des siècles par les étrangers. Des milliers d'Amérindiens de la région de Potosi, où se situe le désert de sel d'Uyuni, n'ont-ils pas payé de leur vie l'exploitation des mines d'argent par les colons espagnols ? Marcelo Castro a conscience de mener une mission symbolique. « Ce moment est historique pour les prochaines générations, car nous avons à la fois un trésor et un président ' ami ' qui va réinvestir l'argent pour la population », analyse-t-il.
Ne jamais en céder le contrôle
Déjà employé, entre autres, pour les appareils électroniques fonctionnant sur piles, le lithium sera à la voiture électrique ce que le pétrole est au moteur à explosion, prédisent les experts. À la veille du lancement de leurs nouveaux modèles, trois sociétés se disputent les faveurs du gouvernement bolivien pour s'implanter rapidement : le Français Bolloré, qui prévoit de lancer sa « Blue Car » électrique dès 2010 et les mastodontes japonais Mitsubishi et Sumitomo. Le temps presse, car les prix du métal flambent.

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/