Ouessant, France - Une algue rouge pour sortir de la mono-activité touristique à Ouessant (L’Express)
Le harpon de Neptune, l'une des multiples algues présentes à Ouessant (Finistère), fait la prospérité d'une PME locale qui l'exploite pour la cosmétologie, et le bonheur de la municipalité qui compte sur elle pour sortir de la monoactivité touristique de l'île.
Un employé de la société "Algues et Mer" présente l'algue rouge (Le harpon de Neptune) à Ouessant, le 12 mai 2009.
Cette algue rouge (Asparagopsis armata) aux rameaux dotées d'épines recourbées, originaire de l'hémisphère sud, a récemment colonisé les eaux de l'hémisphère nord, en arrivant accrochée aux coques des bateaux. Implantée dans une ancienne caserne disciplinaire des troupes coloniales, à l'entrée du bourg de Ouessant, l'entreprise Algues et Mer (5 personnes aujourd'hui) l'exploite depuis 2007 pour en extraire une substance bactéricide et fongicide baptisée Ysaline.
Arcachon – Colère : Les pêcheurs de moules n'en peuvent plus...(Sud-Ouest)
Pour Jean-Marie Baudry, « les pêcheurs de moules vont disparaître »
C'est une grosse colère que pousse Jean-Marie Baudry, l'un des derniers pêcheurs de moules du bassin d'Arcachon. Eux aussi sont soumis au test « souris » et leur activité sujette aux aléas des résultats. Dont les derniers en date, la pêche aux moules étant entièrement fermée : « Les quatre entreprises du Bassin pratiquant la pêche des moules vont disparaître », dit-il, regrettant « le choix du silence total du ministère face à cette situation intolérable. La pêche des moules a été interdite, mais du 28 avril au 28 août 2008, les touristes ont ramassé et dégusté en quantité les mollusques incriminés ! »
Et de souligner : « Les réseaux de surveillance sanitaire existent auprès des pharmacies, des médecins, des hôpitaux. Aucun signalement ! Les autorités le savent. Je suis au début de ma deuxième année de fermeture totale ; mon entreprise est exsangue. Alors que l'article 24 du FEP prévoit une indemnisation des pertes d'exploitation, le ministre nous adresse une fin de non-recevoir. Nous devrons mettre au chômage nos employés et resterons criblés de dettes. Au nom de quelle justice ? », s'indigne-t-il.
Lesconil. Un chalutier briochin victime d'une voie d'eau (Le Télégramme)
Il était 10h49, hier, quand le Cross Etel a reçu un signal de détresse provenant du Terre Neuve. Le chalutier de 11m, immatriculé à Saint-Brieuc, naviguait à une dizaine de milles au sud-est du port bigouden de Lesconil(29), quand les deux hommes d'équipage se sont retrouvés confrontés à une voie d'eau. Aussitôt, les navires de pêche se trouvant à proximité ont été déroutés pour lui porter assistance. Dans le même temps, la vedette SNSM Men Meur du Guilvinec et l'hélicoptère Dragon 29 de la sécurité civile appareillaient. Rapidement sur place, les secours ont constaté qu'un des bateaux de pêche avait pu transborder une motopompe à bord du Terre Neuve. Aidés par un équipier de la SNSM, les deux hommes d'équipage sont parvenus à étaler la voie d'eau. Le Terre Neuve, accompagné par la vedette Men Meur, a alors pu faire route vers le port de Lesconil, à vitesse réduite, où il est arrivé sans encombre à 15h.
Est-ce que la priorité de la restructuration des ports cornouaillais n’est pas la mutualisation des déficits de certaines criées ? (CLPM Le Guivinec)
Parole de pêcheur (en mer) qui s’interroge sur la restructuration des criées
M. le Préfet, M. Witkowski
Messieurs bonjour,
Après le colloque de la CCI à Fouesnant j’avais posé une question qui est d’ailleurs restée sans réponse.
Est-ce que la priorité de la restructuration des ports cornouaillais n’est pas la mutualisation des déficits de certaines criées ?????
Aujourd’hui nous avons la réponse par les propositions de la CCI. Augmentation de 17% de la tarification de l’élévateur du Guilvinec. Augmentation de taxes pour le lavage des contenaires et je ne dois pas connaitre toutes les propositions de ce genre….
Fermetures temporaires pêche à pied en baie d’Audierne et baie de Douarnenez (CLPM Le Guilvinec)
Vous trouverez ci dessous les arrêtés du 05 juin 2009 concernant les fermetures temporaires de pêche à pied concernant les zones suivantes pour cause de présence de Dynophysis :
estran entre la pointe de Pen Hir (commune de Camaret) et le Cap de la Chèvre (Commune de Crozon),
estran de la baie de Douarnenez, délimité ainsi : estran à l’Est d’une ligne joignant le Cap de la Chèvre (Commune de Crozon) à la pointe de Luguénez (Commune de Beuzec-Cap Sizun),
de la pointe du Raz (Commune de Plogoff) à la pointe de Penmarc’h,
Secteur des Glénan (cf. l’arrêté pour obtenir le périmètre précis),
Ostréiculture : Les gouvernements du Canada et 'Île du Prince-Édouard investissent 1 million de dollars dans un projet pour aider le secteur de l'Aquaculture de l' ÎLE
Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
L’industrie de l’aquaculture de l’Île du Prince-Édouard profitera d’un nouveau programme de financement en vue d’aider les ostréiculteurs à augmenter leur production en adoptant des techniques et des technologies novatrices. Ensemble, les gouvernements fédéral et provincial investiront un million de dollars. Cet investissement a été annoncé aujourd’hui par l’honorable Gail Shea, ministre des Pêches et des Océans, et l’honorable Neil LeClair, ministre provincial des Pêches, de l’Aquaculture et du Développement rural.
« Le gouvernement du Canada reconnaît l’effet considérable de l’industrie de l’aquaculture sur l’économie du Canada atlantique, explique la ministre Shea. Notre investissement aidera à appuyer la productivité et la durabilité de cette industrie mondiale de plus en plus concurrentielle. »
Le programme aidera les ostréiculteurs à augmenter leurs activités de production d’huîtres de haute qualité à l’Île- du-Prince-Édouard. Il est prévu que l’augmentation de la production et de la qualité des huîtres de l’Île fera croître la demande du produit sur le marché ainsi que sa valeur.
Les moules belges sont disponibles (La Meuse)
Elles n’existent qu’en quantité limitée. photo newsLa saison des moules a débuté, mercredi à Ostende, avec le lancement de la nouvelle récolte des moules belges Belgica. Elles ont une coquille plus mince mais plus de chair que les autres moules.
Rédaction en ligne
Les Belgica sont une initiative privée de l’entreprise Reynaert-Versluys. La récolte cette année sera de 300 tonnes. Si le beau temps se maintient, ces moules seront disponibles jusqu’à la mi-juillet.
Les moules sont élevées à 10km des côtes de Nieuport sur des pontons immergés.
Les mytiliculteurs ont pu compter sur des spécialistes français pour obtenir un meilleur rendement. “ On a une tradition de petites moules dans la gastronomie française ”, a expliqué Willy Versluys.
Les moules belges sont présentées dans deux catégories: les Royals et les Prestige (plus petites). Elles ne seront disponibles, vu leur rareté, que dans les restaurants et poissonniers spécialisés. La firme Reynaert-Versluys dispose d’une concession au large de Nieuport jusqu’en 2019. L’entreprise souhaite élargir son champ d’action rapidement avec notamment l’aménagement de nouveaux pontons de récolte.
Pêche : Les pays ACP organisent leur coopération (Fenêtre sur l'Europe)
Les pays ACP (Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) vont mettre en place un mécanisme ministériel de coordination et de coopération sur les questions relatives à la pêche.
Crise mondiale de la pêche, surcapacité des flottes, épuisement des ressources halieutiques, pêche illégale, difficultés d’accès aux marchés, piraterie, et impacts du changement climatique sur l’environnement et l’économie marins sont autant de défis auxquels ils sont confrontés.
Les ministres de la Pêche des ACP, réunis du 2 au 5 juin à Bruxelles, ont donc décidé, pour y faire face en commun, de créer ce mécanisme qui devra notamment suivre les activités de pêche et la coopération commerciale avec les partenaires des ACP, au premier rang desquels l’Union européenne. Il devrait, d'ailleurs, promouvoir la création d’un organe conjoint UE/ACP de haut niveau pour la pêche
Avis aux médias : Pêches et Océans Canada et le fonds mondial pour la nature s'allient pour la journée mondiale des océans (Marketwire)
L'honorable Gail Shea, ministre de Pêches et Océans Canada, et Gerald Butts, président et directeur général du Fonds mondial pour la nature (Canada), animeront une activité sur la colline du Parlement dans le cadre de la Journée mondiale des océans, le 8 juin 2009. L'invité spécial Galen G. Weston, président exécutif de Compagnies Loblaw limitée, prononcera une courte allocution.
La ministre Shea présentera l'approche adoptée par le gouvernement du Canada envers les pêches et l'aquaculture durables, et mettra en lumière l'efficacité de notre démarche intégrée de gestion des océans.
Les moules Belgica disponibles jusqu'à la mi-juillet (7 sur 7)
La saison des moules a débuté, mercredi à Ostende, avec le lancement de la nouvelle récolte des moules belges Belgica. Elles ont une coquille plus mince mais plus de chair que les autres moules. Les Belgica sont une initiative privée de l'entreprise Reynaert-Versluys.
La récolte cette année sera de 300 tonnes. Si le beau temps se maintient, ces moules seront disponibles jusqu'à la mi-juillet. Les moules sont élevées à 10km des côtes de Nieuport sur des pontons immergés. Les mytiliculteurs ont pu compter sur des spécialistes français pour obtenir un meilleur rendement.
"On a une tradition de petites moules dans la gastronomie française", a expliqué Willy Versluys. Les moules belges sont présentées dans deux catégories: les Royals et les Prestige (plus petites). Elles ne seront disponibles, vu leur rareté, que dans les restaurants et poissonniers spécialisés.
La firme Reynaert-Versluys dispose d'une concession au large de Nieuport jusqu'en 2019. L'entreprise souhaite élargir son champ d'action rapidement avec notamment l'aménagement de nouveaux pontons de récolte. (belga)
Les premières Journées de la mer et des océans du 8 au 14 juin (AFP)
Faire aimer la mer et les océans. Et rattraper des décennies de négligence: les premières Journées de la Mer, vitrine populaire du Grenelle des océans, seront fêtées du 8 au 14 juin.
Plus de 150 manifestations sont déjà prévues sur l'ensemble du territoire national, Outre-Mer compris, ainsi qu'en Bourgogne ou en Rhône-Alpes, qui manquent pourtant d'accès à la grande bleue.
Pour Jean-Louis Borloo, le ministre du développement durable, il est plus que temps de racheter des décennies de négligence envers la mer, qui constitue 70% du globe terrestre et abriterait de 10 à 100 millions d'espèces dans les grandes profondeurs. Alors que seules 1.746.000 environ sont recensées.
"La mer et les océans ont été les grands oubliés du 20è siècle", rappelait-il en présentant cette initiative, qui associe de très nombreuses personnalités: les navigateurs Catherine Chabaud, Maud Fontenoy ou Michel Desjoyaux, la styliste Agnès b., le chef Olivier Roellinger...
"La mer sauvera la terre. Nous allons en faire le sujet prioritaire de la décennie qui vient", a promis le ministre de la seule nation européenne présente sur tous les océans du monde.
Mortalité des huîtres - L'huître interdite de voyage - Quelles conséquences à l'arrêt des transferts ? (Sud-Ouest)
La maison Gillardeau, qui élève en Irlande, est parmi les principales victimes de la restriction des transferts d'huîtres.
Les ostréiculteurs l'affirment, les scientifiques le confirment, l'administration le souligne : le consommateur ne se met pas en danger quand il mange des huîtres. Ce message est pourtant bien difficile à faire passer quand une importante vague de mortalité - qui s'atténuerait ces dernières heures, selon certains témoins - frappe les plus jeunes produits. Et que l'arrêté du préfet de Région restreignant les transferts entre les bassins de production, de France et de l'étranger (lire nos précédentes éditions), est susceptible d'ajouter au trouble qui, naturellement, pétrit le profane.
Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi la maison Gillardeau, celle qui assied son renom sur 1 800 tonnes expédiées, pour l'essentiel élevées dans les eaux irlandaises, emprunte à l'ellipse. Pour finalement ne rien dire de précis sur les conséquences de ces interdictions de transfert, dans son activité. Aussi, quand Thierry Gillardeau souligne qu'« il n'est jamais bon de communiquer sur une crise », on mesure, entre les lignes, combien la décision préfectorale expose l'entreprise.
L'huître irlandaise - La menace planait depuis plusieurs jours. Elle a pris forme avant-hier : entrées et sorties d'huîtres sont interdites en Charente-Maritime,….
Frontières franchies à temps - Eleveurs-expéditeurs au Château-d'Oléron, les frères Massé ont pu franchir les frontières à temps, avant que l'arrêté ne soit signé. « Nous avons envoyé 2 000 poches de naissain en Irlande il y a dix jours…..
L'écloseur est K.-O.- Les autres victimes de cet arrêté, ce sont les écloseurs, ceux qui font naître l'huître dans des nurseries, avant de les vendre en petite taille aux producteurs. Le Rétais Éric Marissal dirige l'une des cinq plus grosses écloseries de France. Il qualifie de « dramatiques », les conséquences…. Suite Sud-Ouest….
Interdiction de transfert d'huîtres (FR3 Limousin - Poitou Charentes)
Pour quelques semaines...
La surmortalité inexpliquée des petites huîtres, qui a déjà sévi en 2008, a réapparu à Marennes-Oléron
L'année dernière, la surmortalité des naissains avait fait des ravages dans la production d'huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Cette année, le même fléau réapparaît et on n'en connaît toujours pas la cause. Le Préfet de Chte-Mme vient de prendre un arrêté d'interdiction de transfert d'huîtres du bassin, dans toute la France
Marennes - Le métier d'ostréiculteur en questions (Sud-Ouest)
Roger Cougot, président de l'Huître pédagogique.
À la suite de la diffusion du film documentaire « Marins de l'estran, paysans du marais » réalisé par MGC production, sur le monde ostréicole du bassin Marennes-Oléron fin mai, un débat sur les différentes problématiques de ce milieu professionnel a eu lieu.
Cet événement a été marqué par la présence de spécialistes intervenus dans le film, Roger Cougot, journaliste et ostréiculteur, président de l'association l'Huître pédagogique et membre de Seudre et Mer, Pascale Legue-Dupont, ethnologue, auteur de l'ouvrage « La moisson des marins-paysans » et Françoise Gautier-Etie, ancienne collaboratrice de Bertrand Schwartz sur les dispositifs de formation, sans oublier les participants du film.
Quel avenir pour l'ostréiculture
Arcachon – La teste : Un ostréiculteur jugé pour un vol d'huîtres (Sud-Ouest)
Il écope de six mois de prison avec sursis pour avoir dérobé 1,5 t d'huîtres
Il parle d'un coup de folie et a demandé pardon aux victimes depuis la barre du tribunal cor- rectionnel de Bordeaux, hier. Un ostréiculteur de La Teste-de-Buch, âgé de 41 ans et père de quatre enfants, a été condamné à six mois de prison avec sursis, hier, pour avoir dérobé 1,5 tonne d'huîtres à deux de ses collègues.
Les faits se sont produits au cours de la nuit du 29 au 30 avril, dans le bassin d'Arcachon. Le prévenu, défendu par Me Pauline Bergeon, a reconnu avoir dérobé 500 kilos d'huîtres sur un chaland laissé dans un chenal pour la nuit et une tonne dans un parc sur le secteur du Courbeil.
Il a chargé les poches d'huîtres sur sa propre embarcation. Après son interpellation, par les gendarmes, la marchandise a été restituée à ses propriétaires.
Déjà condamné en 2003
Visite de José Bové à Sète le 29 mai. (Verts de Sète)
A l’initiative des Verts de Sète, José Bové, accompagné de Catherine Grèze et Jean Louis Roumegas (second et troisième candidats sur la liste Europe Ecologie) a fait escale à Sète. Il souhaitait débattre avec des responsables de la pêche, entendre leur point de vue et apporter une perspective européenne à leurs problématiques particulières.
(Agnès Gizard et Thierry Vromet des Verts de Sete, José Bové et Hélène Bras avocate de José)
C’est au Mourre Rouge que la rencontre a lieu, dans le mas ostréicole de Philippe Vaudo. Malgré le délai très court pour organiser cette rencontre, nous tenons à remercier pour leur participation Patrice Langevin, 3ème prud’homme de Sète Môle, Denis Moreno, prud’homme des petits métiers, Roumelis Diamantis, prud’homme de Frontignan, Madjid Bouayad-Agha ramendeur. Ont également participé Simon Julien et José Garcès, ostréiculteurs.
Pour José Bové, la question des quotas de pêche doit être envisagée au niveau européen, et même pour l'ensemble de la Méditerranée, et non pays par pays. Il faut mettre en place une vraie rémunération des pêcheurs face aux intermédiaires. La menace d'épuisement des ressources halieutiques est une menace pour l'économie locale et les pêcheurs eux-mêmes.
Quant à l'étang, son déclassement ouvrirait la porte à la spéculation immobilière. Il faut protéger cette zone du développement anarchique et donner la priorité aux activités ostréicoles par rapport au loisir, dans un usage partagé et raisonné.
Les responsables locaux pourraient se rapprocher des ostréiculteurs d'Arcachon, des pêcheurs d'Hendaye, du pays basque espagnol et de la Galice qui ont des problèmes similaires.
José Bové a pris un rendez vous ferme avec ces pêcheurs et ostréiculteurs de Sète et du bassin de Thau pour une réunion de travail approfondie à l'automne sur toutes ces questions.
Bretagne - Marquage sportif de requins en mer d'Iroise (Ouest France)
Armés d'un fusil, les scientifiques plongent au contact du requin, pour lui fixer une balise sur le dos, à proximité de l'aileron.
Le pèlerin est de passage. Une équipe scientifique veut en savoir plussur cet énorme poisson en danger.
« Requin marqué » ! Dans son canot pneumatique, Armelle Jung lève les bras vers un ciel d'orage. La responsable du programme « Sur les traces du requin-pèlerin » vient de marquer un point. Dans l'eau, sa collègue Sandra Bessudo a pressé la détente et un crochet d'inox s'est enfin fiché dans le cuir de l'animal.
Cette Colombienne de la fondation Malpelo, proche des Galapagos, spécialiste du marquage des requins, est venue prêter main-forte en mer d'Iroise. « C'est une petite femelle de 3 mètres » dit-elle. Une belle bête quand même, dans l'épiderme duquel les trois premières flèches, bien que tirées à un mètre, ne rentraient pas.
En décoration !
Marqué par un filin d'acier et une balise de quelques centimètres, le requin ne réagit pas. La peau sombre affleure une mer d'huile. Trois pointes noires se détachent sur l'horizon où se dessine à peine Ouessant : la queue, l'aileron et le nez. Le pèlerin tourne autour de la nageuse, gueule grande ouverte pour filtrer le plancton. « C'est impressionnant, magnifique, se réjouit Sandra. J'en avais jamais vu d'aussi près ».
Finistère - Poulpe fiction (Le Télégramme)
Jean-Louis Borloo sera lundi à Brest, pour les 25 ans de l'Ifremer et le lancement des Journées de la mer. Le ministre évoquera les recherches en sciences marines et puisqu'il a demandé à tout un chacun de phosphorer autour de son Grenelle de la mer, on se permet d'attirer son attention sur un animal qui pourrait un jour devenir un précieux auxiliaire de l'homme: le poulpe. Ou la pieuvre, si vous préférez, puisque c'est son autre nom. Le poulpe, c'est vraiment quelqu'un! Depuis Cousteau jusqu'aux bassins d'Océanopolis, des expériences ont prouvé que cet animal a un comportement étonnant et que sa capacité de mémorisation est telle qu'il est capable d'ouvrir un bocal contenant de la nourriture, pour peu qu'il l'ait vu faire. On le dit presqu'aussi intelligent que le chien et tout comme Mirza, il pourrait, lui aussi, nous rendre d'éminents services. Car cet animal, c'est un vrai couteau suisse de la mer, avec ses huit tentacules! Et on imagine donc toutes les manipulations sous-marines que les poulpes pourraient réaliser à notre place. Encore plus fort que le dauphin! Il suffirait pour cela d'apprendre à les dresser dans des élevages spéciaux, en prévoyant des poulpondeuses pour la reproduction. On pourrait, par exemple, les former à capturer les étoiles de mer quand elles colonisent et étouffent les bancs de coquilles saint-jacques. Leur apprendre à faire le ménage dans nos parcs à huîtres. Les dresser à prévenir Océanopolis-secours dès que des algues toxiques débarquent dans le coin. On pourrait même, avec un peu de persuasion, leur apprendre à balancer des jets d'encre sur les crépidules pour calmer l'exubérante sexualité qui fait proliférer cette espèce à la vitesse de l'hippocampe au galop. Et puis bien sûr, des poulpes aussi intelligents et affectueux finiraient bien par devenir animaux de compagnie, pour le plus grand bonheur des mères de famille, l'été sur les plages:«Non, mon chéri, arrête de jeter du sable, va jouer avec ton poulpe!». Alors, à l'heure où le ministre cherche à donner une nouvelle impulsion aux sciences marines et à susciter d'autres pistes de recherches, il faut que les scientifiques et les dresseurs collaborent pour apprivoiser cet étonnant animal. Car c'est sûr qu'on va se marrer, le jour où les poulpes auront des dons... René Perez
Marseille choisie pour accueillir le Congrès mondial des aires marines (Maxisciences)
Marseille, France - L'Agence des aires marines protégées a annoncé que Marseille sera la prochaine ville d'accueil du Congrès mondial des aires marines, en 2013. Elle succédera à Washington qui a organisé la deuxième édition du congrès du 21 au 24 mai.
En mai dernier, le Congrès mondial des aires marines a accueilli plus de 1000 participants prêts à s'engager pour la préservation du milieu marin, à Washington. La ville de Marseille avait alors déposé sa candidature pour 2013.
Morbihan - Les criées trient le poisson extra (Le Télégramme)
Les nouvelles habitudes de consommation du poisson demandent une meilleure traçabilité pour une meilleure qualité. L'association NormaPêche expliquera, aujourd'hui, à l'occasion du Défi des ports de pêches qui se déroule jusqu'à demain à Groix, sa nouvelle démarche, en matière de valorisation du poisson. Il s'agit d'identifier, les meilleurs poissons pour que ceux-ci se retrouvent sur l'étal, sous la marque Bretagne Qualité Mer. Le seul problème est justement d'identifier ce poisson et de la classer selon l'espèce, la taille, la présentation et la qualité. Au départ, cette responsabilité a été donnée aux pêcheurs, puis aux mareyeurs. Ils ont reçu une charte portuaire, qu'ils étaient chargés de respecter. Telle sole était de qualité extra, de telle taille, avec une présentation également extra. Ce produit-là, seulement, pouvait porter le poinçon de la marque «Bretagne Qualité Mer». «Aujourd'hui, cette charte est distribuée au niveau portuaire», explique Isabelle Letellier de NormaPêche. «Aux criées qui le souhaitent de l'appliquer ou pas. Pour cela, il faut former le personnel chargé du tri, sous la criée». Pour l'instant, Lorient, Roscoff, Quiberon, Brest et les criées dépendant de la chambre de commerce et d'industrie de Quimper sont intéressées. Il s'agit, pour elles, d'une tâche supplémentaire. Tout le travail de NormaPêche consiste à les persuader de l'intérêt pour elles de cette démarche. «Le poisson de qualité extra se vend plus cher», démontre Isabelle Letellier. Si le prix moyen du poisson augmente, la taxe perçue par les criées augmentera elle aussi. Leur image de marque et leur attractivité s'amélioreront».
Quimper - Armoric. Poisson sauvage, pêche responsable (Le Télégramme)
Nº3 français du saumon fumé, nº1 en marque de distributeur, Meralliance (Armoric) à Quimper s'est lancé dans le poisson sauvage fumé fin 2008. Avec le label MSC (Marine Stewardship council) pour une pêche durable et responsable.
Respecter la biodiversité des espèces, prendre en compte les méthodes de pêche et les bonnes pratiques. Tels sont les critères de gestion de la ressource édités par MSC, créé par l'ONG WWF en association avec le géant agroalimentaire, Unilever. «Nous ne prélevons pas de poissons qui se raréfient et les stocks sont évalués tous les ans», explique Aurélie Davenel, responsable matières premières et laboratoire. La société a ainsi déréférencé le flétan. «La pêche se fait à la ligne comme pour l'églefin. Nous travaillons avec des pêcheries industrielles norvégiennes et espagnoles. Sauf le saumon rouge du Pacifique qui se pratique au filet avec une pêcherie certifiée», complète Gilles Charpentier, le P-DG de Meralliance (1).
Renoncement à certaines espèces
Le poisson, victime de son succès... – (Fréquece Terre)
Souvenez-vous, c'était il y a quelques années… A l'époque, le mot « poisson » nous évoquait au mieux la sole meunière préparée par mamie le dimanche midi, au pire les sardines huileuses servies à la cantine. Le poisson a longtemps été un aliment mal aimé, consommé surtout le vendredi et qu'on était prêt à sacrifier sans un regret si jamais une entrecôte passait à portée de main...
Tout cela a bien changé. Le poisson a gagné ses lettres de noblesse.
84 millions de tonnes en sont consommées chaque année dans le monde entier, contre seulement 20 millions en 1950.
Du poisson d'élevage plein nos assiettes (Goodplanet)
Près de la moitié des produits de la mer consommés dans le monde provient de l'aquaculture. Avec la diminution des volumes de pêche et une demande en poisson toujours plus forte, le secteur jouit de la plus grande croissance de toute l'industrie alimentaire et brasse aujourd'hui 78 milliards de dollars dans le monde. Si l'aquaculture peut aider à lutter contre la faim dans les pays en voie de développement, elle est aussi le vecteur de nuisances environnementales : eutrophisation, contamination chimique, espèces invasives etc.
Connaissez-vous l'huile de krill? (Santé)
En norvégien, krill signifie «nourriture de baleine» et désigne les nuées de minuscules crustacés qui forment les bancs de zooplanctons. L'espèce la plus connue de ces crustacés, que l'on trouve essentiellement dans les eaux froides de l'Antarctique, est l'Euphrasia superba, une crevette dont la taille varie de 0,6 à 10cm. C'est cette espèce qui fait actuellement l'objet de nombreuses études scientifiques aux résultats prometteurs.
On évalue la quantité de krill, l'espèce multicellulaire la plus abondamment présente sur terre, à 6000 millions de tonnes. A relever que le krill vit au fond de l'océan Antarctique, à l'abri de la pollution, très redoutée, à juste titre, pour les huiles de poisson.
Une composition intéressante et une foule de propriétés
L'huile de krill est riche en substances nutritives de grande valeur:
Pôle AQUIMER (Boulogne-sur-Mer) : quarante-sept projets labellisés (Voix du Nord)
Le pôle de compétitivité des produits aquatiques Aquimer, basé à Boulogne-sur-Mer, présente désormais sur son site Internet http://www.poleaquimer.com/ un grand nombre de ses projets labellisés : produits innovants pour les marchés du frais et surgelé, diagnostic sur les espèces en Manche, mise en place d'un écolabel, création d'un centre de veille sur les produits de la mer, maîtrise de la conservation du poisson, etc.
Depuis son lancement, le pôle de compétitivité a labellisé 47 projets pour un budget de 84,1 millions d'euros. Vingt-sept projets ont déjà démarré.
Côte d’Ivoire : La crise, plus profonde que des élections (Irin)
Des femmes et des enfants au centre nutritionnel de Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire. En 2008, dans les zones rurales, le taux de pauvreté était de 62,45 pour cent, contre 49 pour cent en 2002
« En Côte d’Ivoire, la crise est plus profonde que des élections », a estimé Patrick N’Gouan, coordinateur de la Convention de la société civile ivoirienne.
« Bien trop de personnes ne mangent pas à leur faim, ne sont pas en mesure d’éduquer leurs enfants et n’ont pas accès aux services de santé. Tous les indicateurs sociaux et économiques ont dégringolé… On ne peut pas régler tous les problèmes avec la politique seule – et pourtant, depuis ces quelques dernières années, tous les efforts et les ressources de la nation sont consacres aux questions politiques et aux élections. Pendant ce temps le peuple est sacrifié », a dit à IRIN M. N’Gouan, le 2 juin.
La navigatrice française Maud Fontenoy "ambassadrice des océans" de l'Unesco (AFP)
La navigatrice française Maud Fontenoy a été nommée "ambassadrice des océans" par l'Unesco, un poste auquel elle va chercher à faire connaître le rôle essentiel des mers pour le climat, a annoncé l'organisation mercredi en présentant sa "journée mondiale des océans".
La défense des océans, qui jouent un rôle prépondérant dans la régulation climatique, est "un défi qui nécessite l'implication de tous", c'est pourquoi les Nations unies ont décidé en décembre dernier d'instaurer une "journée internationale des océans", fixée au 8 juin, a déclaré Patricio Bernal, secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l'Unesco.
Maud Fontenoy a été nommée mercredi "porte-parole de l'Unesco et du réseau Océan mondial pour les océans", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Paris au siège de l'organisation de l'Onu chargée de l'éducation et de la culture.
Le harpon de Neptune, l'une des multiples algues présentes à Ouessant (Finistère), fait la prospérité d'une PME locale qui l'exploite pour la cosmétologie, et le bonheur de la municipalité qui compte sur elle pour sortir de la monoactivité touristique de l'île.
Un employé de la société "Algues et Mer" présente l'algue rouge (Le harpon de Neptune) à Ouessant, le 12 mai 2009.
Cette algue rouge (Asparagopsis armata) aux rameaux dotées d'épines recourbées, originaire de l'hémisphère sud, a récemment colonisé les eaux de l'hémisphère nord, en arrivant accrochée aux coques des bateaux. Implantée dans une ancienne caserne disciplinaire des troupes coloniales, à l'entrée du bourg de Ouessant, l'entreprise Algues et Mer (5 personnes aujourd'hui) l'exploite depuis 2007 pour en extraire une substance bactéricide et fongicide baptisée Ysaline.
Arcachon – Colère : Les pêcheurs de moules n'en peuvent plus...(Sud-Ouest)
Pour Jean-Marie Baudry, « les pêcheurs de moules vont disparaître »
C'est une grosse colère que pousse Jean-Marie Baudry, l'un des derniers pêcheurs de moules du bassin d'Arcachon. Eux aussi sont soumis au test « souris » et leur activité sujette aux aléas des résultats. Dont les derniers en date, la pêche aux moules étant entièrement fermée : « Les quatre entreprises du Bassin pratiquant la pêche des moules vont disparaître », dit-il, regrettant « le choix du silence total du ministère face à cette situation intolérable. La pêche des moules a été interdite, mais du 28 avril au 28 août 2008, les touristes ont ramassé et dégusté en quantité les mollusques incriminés ! »
Et de souligner : « Les réseaux de surveillance sanitaire existent auprès des pharmacies, des médecins, des hôpitaux. Aucun signalement ! Les autorités le savent. Je suis au début de ma deuxième année de fermeture totale ; mon entreprise est exsangue. Alors que l'article 24 du FEP prévoit une indemnisation des pertes d'exploitation, le ministre nous adresse une fin de non-recevoir. Nous devrons mettre au chômage nos employés et resterons criblés de dettes. Au nom de quelle justice ? », s'indigne-t-il.
Lesconil. Un chalutier briochin victime d'une voie d'eau (Le Télégramme)
Il était 10h49, hier, quand le Cross Etel a reçu un signal de détresse provenant du Terre Neuve. Le chalutier de 11m, immatriculé à Saint-Brieuc, naviguait à une dizaine de milles au sud-est du port bigouden de Lesconil(29), quand les deux hommes d'équipage se sont retrouvés confrontés à une voie d'eau. Aussitôt, les navires de pêche se trouvant à proximité ont été déroutés pour lui porter assistance. Dans le même temps, la vedette SNSM Men Meur du Guilvinec et l'hélicoptère Dragon 29 de la sécurité civile appareillaient. Rapidement sur place, les secours ont constaté qu'un des bateaux de pêche avait pu transborder une motopompe à bord du Terre Neuve. Aidés par un équipier de la SNSM, les deux hommes d'équipage sont parvenus à étaler la voie d'eau. Le Terre Neuve, accompagné par la vedette Men Meur, a alors pu faire route vers le port de Lesconil, à vitesse réduite, où il est arrivé sans encombre à 15h.
Est-ce que la priorité de la restructuration des ports cornouaillais n’est pas la mutualisation des déficits de certaines criées ? (CLPM Le Guivinec)
Parole de pêcheur (en mer) qui s’interroge sur la restructuration des criées
M. le Préfet, M. Witkowski
Messieurs bonjour,
Après le colloque de la CCI à Fouesnant j’avais posé une question qui est d’ailleurs restée sans réponse.
Est-ce que la priorité de la restructuration des ports cornouaillais n’est pas la mutualisation des déficits de certaines criées ?????
Aujourd’hui nous avons la réponse par les propositions de la CCI. Augmentation de 17% de la tarification de l’élévateur du Guilvinec. Augmentation de taxes pour le lavage des contenaires et je ne dois pas connaitre toutes les propositions de ce genre….
Fermetures temporaires pêche à pied en baie d’Audierne et baie de Douarnenez (CLPM Le Guilvinec)
Vous trouverez ci dessous les arrêtés du 05 juin 2009 concernant les fermetures temporaires de pêche à pied concernant les zones suivantes pour cause de présence de Dynophysis :
estran entre la pointe de Pen Hir (commune de Camaret) et le Cap de la Chèvre (Commune de Crozon),
estran de la baie de Douarnenez, délimité ainsi : estran à l’Est d’une ligne joignant le Cap de la Chèvre (Commune de Crozon) à la pointe de Luguénez (Commune de Beuzec-Cap Sizun),
de la pointe du Raz (Commune de Plogoff) à la pointe de Penmarc’h,
Secteur des Glénan (cf. l’arrêté pour obtenir le périmètre précis),
Ostréiculture : Les gouvernements du Canada et 'Île du Prince-Édouard investissent 1 million de dollars dans un projet pour aider le secteur de l'Aquaculture de l' ÎLE
Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
L’industrie de l’aquaculture de l’Île du Prince-Édouard profitera d’un nouveau programme de financement en vue d’aider les ostréiculteurs à augmenter leur production en adoptant des techniques et des technologies novatrices. Ensemble, les gouvernements fédéral et provincial investiront un million de dollars. Cet investissement a été annoncé aujourd’hui par l’honorable Gail Shea, ministre des Pêches et des Océans, et l’honorable Neil LeClair, ministre provincial des Pêches, de l’Aquaculture et du Développement rural.
« Le gouvernement du Canada reconnaît l’effet considérable de l’industrie de l’aquaculture sur l’économie du Canada atlantique, explique la ministre Shea. Notre investissement aidera à appuyer la productivité et la durabilité de cette industrie mondiale de plus en plus concurrentielle. »
Le programme aidera les ostréiculteurs à augmenter leurs activités de production d’huîtres de haute qualité à l’Île- du-Prince-Édouard. Il est prévu que l’augmentation de la production et de la qualité des huîtres de l’Île fera croître la demande du produit sur le marché ainsi que sa valeur.
Les moules belges sont disponibles (La Meuse)
Elles n’existent qu’en quantité limitée. photo newsLa saison des moules a débuté, mercredi à Ostende, avec le lancement de la nouvelle récolte des moules belges Belgica. Elles ont une coquille plus mince mais plus de chair que les autres moules.
Rédaction en ligne
Les Belgica sont une initiative privée de l’entreprise Reynaert-Versluys. La récolte cette année sera de 300 tonnes. Si le beau temps se maintient, ces moules seront disponibles jusqu’à la mi-juillet.
Les moules sont élevées à 10km des côtes de Nieuport sur des pontons immergés.
Les mytiliculteurs ont pu compter sur des spécialistes français pour obtenir un meilleur rendement. “ On a une tradition de petites moules dans la gastronomie française ”, a expliqué Willy Versluys.
Les moules belges sont présentées dans deux catégories: les Royals et les Prestige (plus petites). Elles ne seront disponibles, vu leur rareté, que dans les restaurants et poissonniers spécialisés. La firme Reynaert-Versluys dispose d’une concession au large de Nieuport jusqu’en 2019. L’entreprise souhaite élargir son champ d’action rapidement avec notamment l’aménagement de nouveaux pontons de récolte.
Pêche : Les pays ACP organisent leur coopération (Fenêtre sur l'Europe)
Les pays ACP (Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) vont mettre en place un mécanisme ministériel de coordination et de coopération sur les questions relatives à la pêche.
Crise mondiale de la pêche, surcapacité des flottes, épuisement des ressources halieutiques, pêche illégale, difficultés d’accès aux marchés, piraterie, et impacts du changement climatique sur l’environnement et l’économie marins sont autant de défis auxquels ils sont confrontés.
Les ministres de la Pêche des ACP, réunis du 2 au 5 juin à Bruxelles, ont donc décidé, pour y faire face en commun, de créer ce mécanisme qui devra notamment suivre les activités de pêche et la coopération commerciale avec les partenaires des ACP, au premier rang desquels l’Union européenne. Il devrait, d'ailleurs, promouvoir la création d’un organe conjoint UE/ACP de haut niveau pour la pêche
Avis aux médias : Pêches et Océans Canada et le fonds mondial pour la nature s'allient pour la journée mondiale des océans (Marketwire)
L'honorable Gail Shea, ministre de Pêches et Océans Canada, et Gerald Butts, président et directeur général du Fonds mondial pour la nature (Canada), animeront une activité sur la colline du Parlement dans le cadre de la Journée mondiale des océans, le 8 juin 2009. L'invité spécial Galen G. Weston, président exécutif de Compagnies Loblaw limitée, prononcera une courte allocution.
La ministre Shea présentera l'approche adoptée par le gouvernement du Canada envers les pêches et l'aquaculture durables, et mettra en lumière l'efficacité de notre démarche intégrée de gestion des océans.
Les moules Belgica disponibles jusqu'à la mi-juillet (7 sur 7)
La saison des moules a débuté, mercredi à Ostende, avec le lancement de la nouvelle récolte des moules belges Belgica. Elles ont une coquille plus mince mais plus de chair que les autres moules. Les Belgica sont une initiative privée de l'entreprise Reynaert-Versluys.
La récolte cette année sera de 300 tonnes. Si le beau temps se maintient, ces moules seront disponibles jusqu'à la mi-juillet. Les moules sont élevées à 10km des côtes de Nieuport sur des pontons immergés. Les mytiliculteurs ont pu compter sur des spécialistes français pour obtenir un meilleur rendement.
"On a une tradition de petites moules dans la gastronomie française", a expliqué Willy Versluys. Les moules belges sont présentées dans deux catégories: les Royals et les Prestige (plus petites). Elles ne seront disponibles, vu leur rareté, que dans les restaurants et poissonniers spécialisés.
La firme Reynaert-Versluys dispose d'une concession au large de Nieuport jusqu'en 2019. L'entreprise souhaite élargir son champ d'action rapidement avec notamment l'aménagement de nouveaux pontons de récolte. (belga)
Les premières Journées de la mer et des océans du 8 au 14 juin (AFP)
Faire aimer la mer et les océans. Et rattraper des décennies de négligence: les premières Journées de la Mer, vitrine populaire du Grenelle des océans, seront fêtées du 8 au 14 juin.
Plus de 150 manifestations sont déjà prévues sur l'ensemble du territoire national, Outre-Mer compris, ainsi qu'en Bourgogne ou en Rhône-Alpes, qui manquent pourtant d'accès à la grande bleue.
Pour Jean-Louis Borloo, le ministre du développement durable, il est plus que temps de racheter des décennies de négligence envers la mer, qui constitue 70% du globe terrestre et abriterait de 10 à 100 millions d'espèces dans les grandes profondeurs. Alors que seules 1.746.000 environ sont recensées.
"La mer et les océans ont été les grands oubliés du 20è siècle", rappelait-il en présentant cette initiative, qui associe de très nombreuses personnalités: les navigateurs Catherine Chabaud, Maud Fontenoy ou Michel Desjoyaux, la styliste Agnès b., le chef Olivier Roellinger...
"La mer sauvera la terre. Nous allons en faire le sujet prioritaire de la décennie qui vient", a promis le ministre de la seule nation européenne présente sur tous les océans du monde.
Mortalité des huîtres - L'huître interdite de voyage - Quelles conséquences à l'arrêt des transferts ? (Sud-Ouest)
La maison Gillardeau, qui élève en Irlande, est parmi les principales victimes de la restriction des transferts d'huîtres.
Les ostréiculteurs l'affirment, les scientifiques le confirment, l'administration le souligne : le consommateur ne se met pas en danger quand il mange des huîtres. Ce message est pourtant bien difficile à faire passer quand une importante vague de mortalité - qui s'atténuerait ces dernières heures, selon certains témoins - frappe les plus jeunes produits. Et que l'arrêté du préfet de Région restreignant les transferts entre les bassins de production, de France et de l'étranger (lire nos précédentes éditions), est susceptible d'ajouter au trouble qui, naturellement, pétrit le profane.
Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi la maison Gillardeau, celle qui assied son renom sur 1 800 tonnes expédiées, pour l'essentiel élevées dans les eaux irlandaises, emprunte à l'ellipse. Pour finalement ne rien dire de précis sur les conséquences de ces interdictions de transfert, dans son activité. Aussi, quand Thierry Gillardeau souligne qu'« il n'est jamais bon de communiquer sur une crise », on mesure, entre les lignes, combien la décision préfectorale expose l'entreprise.
L'huître irlandaise - La menace planait depuis plusieurs jours. Elle a pris forme avant-hier : entrées et sorties d'huîtres sont interdites en Charente-Maritime,….
Frontières franchies à temps - Eleveurs-expéditeurs au Château-d'Oléron, les frères Massé ont pu franchir les frontières à temps, avant que l'arrêté ne soit signé. « Nous avons envoyé 2 000 poches de naissain en Irlande il y a dix jours…..
L'écloseur est K.-O.- Les autres victimes de cet arrêté, ce sont les écloseurs, ceux qui font naître l'huître dans des nurseries, avant de les vendre en petite taille aux producteurs. Le Rétais Éric Marissal dirige l'une des cinq plus grosses écloseries de France. Il qualifie de « dramatiques », les conséquences…. Suite Sud-Ouest….
Interdiction de transfert d'huîtres (FR3 Limousin - Poitou Charentes)
Pour quelques semaines...
La surmortalité inexpliquée des petites huîtres, qui a déjà sévi en 2008, a réapparu à Marennes-Oléron
L'année dernière, la surmortalité des naissains avait fait des ravages dans la production d'huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Cette année, le même fléau réapparaît et on n'en connaît toujours pas la cause. Le Préfet de Chte-Mme vient de prendre un arrêté d'interdiction de transfert d'huîtres du bassin, dans toute la France
Marennes - Le métier d'ostréiculteur en questions (Sud-Ouest)
Roger Cougot, président de l'Huître pédagogique.
À la suite de la diffusion du film documentaire « Marins de l'estran, paysans du marais » réalisé par MGC production, sur le monde ostréicole du bassin Marennes-Oléron fin mai, un débat sur les différentes problématiques de ce milieu professionnel a eu lieu.
Cet événement a été marqué par la présence de spécialistes intervenus dans le film, Roger Cougot, journaliste et ostréiculteur, président de l'association l'Huître pédagogique et membre de Seudre et Mer, Pascale Legue-Dupont, ethnologue, auteur de l'ouvrage « La moisson des marins-paysans » et Françoise Gautier-Etie, ancienne collaboratrice de Bertrand Schwartz sur les dispositifs de formation, sans oublier les participants du film.
Quel avenir pour l'ostréiculture
Arcachon – La teste : Un ostréiculteur jugé pour un vol d'huîtres (Sud-Ouest)
Il écope de six mois de prison avec sursis pour avoir dérobé 1,5 t d'huîtres
Il parle d'un coup de folie et a demandé pardon aux victimes depuis la barre du tribunal cor- rectionnel de Bordeaux, hier. Un ostréiculteur de La Teste-de-Buch, âgé de 41 ans et père de quatre enfants, a été condamné à six mois de prison avec sursis, hier, pour avoir dérobé 1,5 tonne d'huîtres à deux de ses collègues.
Les faits se sont produits au cours de la nuit du 29 au 30 avril, dans le bassin d'Arcachon. Le prévenu, défendu par Me Pauline Bergeon, a reconnu avoir dérobé 500 kilos d'huîtres sur un chaland laissé dans un chenal pour la nuit et une tonne dans un parc sur le secteur du Courbeil.
Il a chargé les poches d'huîtres sur sa propre embarcation. Après son interpellation, par les gendarmes, la marchandise a été restituée à ses propriétaires.
Déjà condamné en 2003
Visite de José Bové à Sète le 29 mai. (Verts de Sète)
A l’initiative des Verts de Sète, José Bové, accompagné de Catherine Grèze et Jean Louis Roumegas (second et troisième candidats sur la liste Europe Ecologie) a fait escale à Sète. Il souhaitait débattre avec des responsables de la pêche, entendre leur point de vue et apporter une perspective européenne à leurs problématiques particulières.
(Agnès Gizard et Thierry Vromet des Verts de Sete, José Bové et Hélène Bras avocate de José)
C’est au Mourre Rouge que la rencontre a lieu, dans le mas ostréicole de Philippe Vaudo. Malgré le délai très court pour organiser cette rencontre, nous tenons à remercier pour leur participation Patrice Langevin, 3ème prud’homme de Sète Môle, Denis Moreno, prud’homme des petits métiers, Roumelis Diamantis, prud’homme de Frontignan, Madjid Bouayad-Agha ramendeur. Ont également participé Simon Julien et José Garcès, ostréiculteurs.
Pour José Bové, la question des quotas de pêche doit être envisagée au niveau européen, et même pour l'ensemble de la Méditerranée, et non pays par pays. Il faut mettre en place une vraie rémunération des pêcheurs face aux intermédiaires. La menace d'épuisement des ressources halieutiques est une menace pour l'économie locale et les pêcheurs eux-mêmes.
Quant à l'étang, son déclassement ouvrirait la porte à la spéculation immobilière. Il faut protéger cette zone du développement anarchique et donner la priorité aux activités ostréicoles par rapport au loisir, dans un usage partagé et raisonné.
Les responsables locaux pourraient se rapprocher des ostréiculteurs d'Arcachon, des pêcheurs d'Hendaye, du pays basque espagnol et de la Galice qui ont des problèmes similaires.
José Bové a pris un rendez vous ferme avec ces pêcheurs et ostréiculteurs de Sète et du bassin de Thau pour une réunion de travail approfondie à l'automne sur toutes ces questions.
Bretagne - Marquage sportif de requins en mer d'Iroise (Ouest France)
Armés d'un fusil, les scientifiques plongent au contact du requin, pour lui fixer une balise sur le dos, à proximité de l'aileron.
Le pèlerin est de passage. Une équipe scientifique veut en savoir plussur cet énorme poisson en danger.
« Requin marqué » ! Dans son canot pneumatique, Armelle Jung lève les bras vers un ciel d'orage. La responsable du programme « Sur les traces du requin-pèlerin » vient de marquer un point. Dans l'eau, sa collègue Sandra Bessudo a pressé la détente et un crochet d'inox s'est enfin fiché dans le cuir de l'animal.
Cette Colombienne de la fondation Malpelo, proche des Galapagos, spécialiste du marquage des requins, est venue prêter main-forte en mer d'Iroise. « C'est une petite femelle de 3 mètres » dit-elle. Une belle bête quand même, dans l'épiderme duquel les trois premières flèches, bien que tirées à un mètre, ne rentraient pas.
En décoration !
Marqué par un filin d'acier et une balise de quelques centimètres, le requin ne réagit pas. La peau sombre affleure une mer d'huile. Trois pointes noires se détachent sur l'horizon où se dessine à peine Ouessant : la queue, l'aileron et le nez. Le pèlerin tourne autour de la nageuse, gueule grande ouverte pour filtrer le plancton. « C'est impressionnant, magnifique, se réjouit Sandra. J'en avais jamais vu d'aussi près ».
Finistère - Poulpe fiction (Le Télégramme)
Jean-Louis Borloo sera lundi à Brest, pour les 25 ans de l'Ifremer et le lancement des Journées de la mer. Le ministre évoquera les recherches en sciences marines et puisqu'il a demandé à tout un chacun de phosphorer autour de son Grenelle de la mer, on se permet d'attirer son attention sur un animal qui pourrait un jour devenir un précieux auxiliaire de l'homme: le poulpe. Ou la pieuvre, si vous préférez, puisque c'est son autre nom. Le poulpe, c'est vraiment quelqu'un! Depuis Cousteau jusqu'aux bassins d'Océanopolis, des expériences ont prouvé que cet animal a un comportement étonnant et que sa capacité de mémorisation est telle qu'il est capable d'ouvrir un bocal contenant de la nourriture, pour peu qu'il l'ait vu faire. On le dit presqu'aussi intelligent que le chien et tout comme Mirza, il pourrait, lui aussi, nous rendre d'éminents services. Car cet animal, c'est un vrai couteau suisse de la mer, avec ses huit tentacules! Et on imagine donc toutes les manipulations sous-marines que les poulpes pourraient réaliser à notre place. Encore plus fort que le dauphin! Il suffirait pour cela d'apprendre à les dresser dans des élevages spéciaux, en prévoyant des poulpondeuses pour la reproduction. On pourrait, par exemple, les former à capturer les étoiles de mer quand elles colonisent et étouffent les bancs de coquilles saint-jacques. Leur apprendre à faire le ménage dans nos parcs à huîtres. Les dresser à prévenir Océanopolis-secours dès que des algues toxiques débarquent dans le coin. On pourrait même, avec un peu de persuasion, leur apprendre à balancer des jets d'encre sur les crépidules pour calmer l'exubérante sexualité qui fait proliférer cette espèce à la vitesse de l'hippocampe au galop. Et puis bien sûr, des poulpes aussi intelligents et affectueux finiraient bien par devenir animaux de compagnie, pour le plus grand bonheur des mères de famille, l'été sur les plages:«Non, mon chéri, arrête de jeter du sable, va jouer avec ton poulpe!». Alors, à l'heure où le ministre cherche à donner une nouvelle impulsion aux sciences marines et à susciter d'autres pistes de recherches, il faut que les scientifiques et les dresseurs collaborent pour apprivoiser cet étonnant animal. Car c'est sûr qu'on va se marrer, le jour où les poulpes auront des dons... René Perez
Marseille choisie pour accueillir le Congrès mondial des aires marines (Maxisciences)
Marseille, France - L'Agence des aires marines protégées a annoncé que Marseille sera la prochaine ville d'accueil du Congrès mondial des aires marines, en 2013. Elle succédera à Washington qui a organisé la deuxième édition du congrès du 21 au 24 mai.
En mai dernier, le Congrès mondial des aires marines a accueilli plus de 1000 participants prêts à s'engager pour la préservation du milieu marin, à Washington. La ville de Marseille avait alors déposé sa candidature pour 2013.
Morbihan - Les criées trient le poisson extra (Le Télégramme)
Les nouvelles habitudes de consommation du poisson demandent une meilleure traçabilité pour une meilleure qualité. L'association NormaPêche expliquera, aujourd'hui, à l'occasion du Défi des ports de pêches qui se déroule jusqu'à demain à Groix, sa nouvelle démarche, en matière de valorisation du poisson. Il s'agit d'identifier, les meilleurs poissons pour que ceux-ci se retrouvent sur l'étal, sous la marque Bretagne Qualité Mer. Le seul problème est justement d'identifier ce poisson et de la classer selon l'espèce, la taille, la présentation et la qualité. Au départ, cette responsabilité a été donnée aux pêcheurs, puis aux mareyeurs. Ils ont reçu une charte portuaire, qu'ils étaient chargés de respecter. Telle sole était de qualité extra, de telle taille, avec une présentation également extra. Ce produit-là, seulement, pouvait porter le poinçon de la marque «Bretagne Qualité Mer». «Aujourd'hui, cette charte est distribuée au niveau portuaire», explique Isabelle Letellier de NormaPêche. «Aux criées qui le souhaitent de l'appliquer ou pas. Pour cela, il faut former le personnel chargé du tri, sous la criée». Pour l'instant, Lorient, Roscoff, Quiberon, Brest et les criées dépendant de la chambre de commerce et d'industrie de Quimper sont intéressées. Il s'agit, pour elles, d'une tâche supplémentaire. Tout le travail de NormaPêche consiste à les persuader de l'intérêt pour elles de cette démarche. «Le poisson de qualité extra se vend plus cher», démontre Isabelle Letellier. Si le prix moyen du poisson augmente, la taxe perçue par les criées augmentera elle aussi. Leur image de marque et leur attractivité s'amélioreront».
Quimper - Armoric. Poisson sauvage, pêche responsable (Le Télégramme)
Nº3 français du saumon fumé, nº1 en marque de distributeur, Meralliance (Armoric) à Quimper s'est lancé dans le poisson sauvage fumé fin 2008. Avec le label MSC (Marine Stewardship council) pour une pêche durable et responsable.
Respecter la biodiversité des espèces, prendre en compte les méthodes de pêche et les bonnes pratiques. Tels sont les critères de gestion de la ressource édités par MSC, créé par l'ONG WWF en association avec le géant agroalimentaire, Unilever. «Nous ne prélevons pas de poissons qui se raréfient et les stocks sont évalués tous les ans», explique Aurélie Davenel, responsable matières premières et laboratoire. La société a ainsi déréférencé le flétan. «La pêche se fait à la ligne comme pour l'églefin. Nous travaillons avec des pêcheries industrielles norvégiennes et espagnoles. Sauf le saumon rouge du Pacifique qui se pratique au filet avec une pêcherie certifiée», complète Gilles Charpentier, le P-DG de Meralliance (1).
Renoncement à certaines espèces
Le poisson, victime de son succès... – (Fréquece Terre)
Souvenez-vous, c'était il y a quelques années… A l'époque, le mot « poisson » nous évoquait au mieux la sole meunière préparée par mamie le dimanche midi, au pire les sardines huileuses servies à la cantine. Le poisson a longtemps été un aliment mal aimé, consommé surtout le vendredi et qu'on était prêt à sacrifier sans un regret si jamais une entrecôte passait à portée de main...
Tout cela a bien changé. Le poisson a gagné ses lettres de noblesse.
84 millions de tonnes en sont consommées chaque année dans le monde entier, contre seulement 20 millions en 1950.
Du poisson d'élevage plein nos assiettes (Goodplanet)
Près de la moitié des produits de la mer consommés dans le monde provient de l'aquaculture. Avec la diminution des volumes de pêche et une demande en poisson toujours plus forte, le secteur jouit de la plus grande croissance de toute l'industrie alimentaire et brasse aujourd'hui 78 milliards de dollars dans le monde. Si l'aquaculture peut aider à lutter contre la faim dans les pays en voie de développement, elle est aussi le vecteur de nuisances environnementales : eutrophisation, contamination chimique, espèces invasives etc.
Connaissez-vous l'huile de krill? (Santé)
En norvégien, krill signifie «nourriture de baleine» et désigne les nuées de minuscules crustacés qui forment les bancs de zooplanctons. L'espèce la plus connue de ces crustacés, que l'on trouve essentiellement dans les eaux froides de l'Antarctique, est l'Euphrasia superba, une crevette dont la taille varie de 0,6 à 10cm. C'est cette espèce qui fait actuellement l'objet de nombreuses études scientifiques aux résultats prometteurs.
On évalue la quantité de krill, l'espèce multicellulaire la plus abondamment présente sur terre, à 6000 millions de tonnes. A relever que le krill vit au fond de l'océan Antarctique, à l'abri de la pollution, très redoutée, à juste titre, pour les huiles de poisson.
Une composition intéressante et une foule de propriétés
L'huile de krill est riche en substances nutritives de grande valeur:
Pôle AQUIMER (Boulogne-sur-Mer) : quarante-sept projets labellisés (Voix du Nord)
Le pôle de compétitivité des produits aquatiques Aquimer, basé à Boulogne-sur-Mer, présente désormais sur son site Internet http://www.poleaquimer.com/ un grand nombre de ses projets labellisés : produits innovants pour les marchés du frais et surgelé, diagnostic sur les espèces en Manche, mise en place d'un écolabel, création d'un centre de veille sur les produits de la mer, maîtrise de la conservation du poisson, etc.
Depuis son lancement, le pôle de compétitivité a labellisé 47 projets pour un budget de 84,1 millions d'euros. Vingt-sept projets ont déjà démarré.
Côte d’Ivoire : La crise, plus profonde que des élections (Irin)
Des femmes et des enfants au centre nutritionnel de Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire. En 2008, dans les zones rurales, le taux de pauvreté était de 62,45 pour cent, contre 49 pour cent en 2002
« En Côte d’Ivoire, la crise est plus profonde que des élections », a estimé Patrick N’Gouan, coordinateur de la Convention de la société civile ivoirienne.
« Bien trop de personnes ne mangent pas à leur faim, ne sont pas en mesure d’éduquer leurs enfants et n’ont pas accès aux services de santé. Tous les indicateurs sociaux et économiques ont dégringolé… On ne peut pas régler tous les problèmes avec la politique seule – et pourtant, depuis ces quelques dernières années, tous les efforts et les ressources de la nation sont consacres aux questions politiques et aux élections. Pendant ce temps le peuple est sacrifié », a dit à IRIN M. N’Gouan, le 2 juin.
La navigatrice française Maud Fontenoy "ambassadrice des océans" de l'Unesco (AFP)
La navigatrice française Maud Fontenoy a été nommée "ambassadrice des océans" par l'Unesco, un poste auquel elle va chercher à faire connaître le rôle essentiel des mers pour le climat, a annoncé l'organisation mercredi en présentant sa "journée mondiale des océans".
La défense des océans, qui jouent un rôle prépondérant dans la régulation climatique, est "un défi qui nécessite l'implication de tous", c'est pourquoi les Nations unies ont décidé en décembre dernier d'instaurer une "journée internationale des océans", fixée au 8 juin, a déclaré Patricio Bernal, secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l'Unesco.
Maud Fontenoy a été nommée mercredi "porte-parole de l'Unesco et du réseau Océan mondial pour les océans", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Paris au siège de l'organisation de l'Onu chargée de l'éducation et de la culture.
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