vendredi 5 juin 2009

5 juin 2009

Saint-Tropez - Passage de témoin à la Prud'hommie (Var Matin)
Guy d'Arco (à droite) sera accompagné par André Raggio (à gauche) qui sera son trésorier au sein de la juridiction paritaire : ce nouvel attelage veillera à faire respecter les règles d'exécution et de rupture de contrat de travail... tout en défendant la « pêche traditionnelle, nos petits pointus ».
Après presque trente ans de service, le premier prud'homme André Raggio tire sa révérence. Presque trois décennies, car lui-même, au moment de replonger dans ses souvenirs ne connaît plus le nombre exact d'années.
Pêcheur depuis toujours, par filiation. Ce sont plusieurs générations qui ont lancé avant lui les filets dans les eaux du golfe. « J'ai toujours vécu dans ce milieu. Je suis issu d'une famille de pêcheurs depuis le XVIIe siècle. Et ils ont réussi à élever leur famille comme il faut », dit-il non sans fierté. Son fils a pris la relève naturellement.

Repos biologique suite à la fermeture de l’anchois (CLPM Le Guilvinec)
Depuis plusieurs années le gouvernement français accepte la mise en place d’un repos biologique (arrêt temporiaire) lié à la fermeture de la pêche de l’anchois en zone VIII.
Les modalités de mise en œuvre sont prévues dans la circulaire DPMA/SDAEP/C2009-9610. Voir les détails en consultant le lien avec le site du ministère de l’agriculture :

Moratoire sur la pêche au poisson d’argent : Une fin de l'alose (Sud-Ouest)
Les marins de l'estuaire ne comprennent pas une interdiction qui ne résout rien
William Martin, pêcheur, ne comprend pas ce « deux poids, deux mesures ». «Si l'alose est menacée, je suis le premier à vouloir la fermeture de sa pêche. Mon métier, c'est ma passion. Mais dans ce cas, c'est pour tout le monde. Comment se fait-il que les scientifiques puissent prélever neuf millions d'alosions sur trois ans ? Surtout que ce n'est pas pour le réimplanter dans l'estuaire, mais en Allemagne », s'énerve William Martin.
Pêcheur dans l'estuaire de la Gironde depuis cinquante et un ans à Saint-Ciers-sur-Gironde, il sait mieux que personne qu'après 2003 et 2005, « des années très sèches », la reproduction n'a pas été normale. William Martin ne comprend pas ce moratoire sur cinq ans, limité à l'estuaire girondin, de la pêche au « poisson d'argent ». « On continue à pêcher l'alose dans la Loire et l'Adour. C'est pourtant le même poisson. On en trouve sur tous les marchés. »
Une vingtaine de pêcheurs

Les gènes des cabillaud islandais parlent (CLPM Le Guilvinec)
Ce genre d’information, que l’on peut présumer sérieuse compte tenu des conséquences pour la vie des islandais déjà fortement secouée par la crise financière, peut amener à formuler plusieurs réflexions.
La première c’est que la modestie doit rester la règle dès que l’on approche le domaine de la gestion des pêches. Qui aurait pu croire qu’il y a deux catégories de cabillaud qui se différencient au point de refuser d’occuper un volume d’eau et un espace laissés libres ? Probablement que les humains "n’interrogent" pas assez les espèces qu’ils entendent gérer.
La seconde est liée aux QIT (Quotas Individuels Transférables). En effet, les réponses quasi miraculeuses attendues de ce système de gestion, basé sur l’appropriation patrimoniale d’une ressource commune, ne semblent pas être la panacée universelle.
Enfin, la réussite scientifique du séquençage de cet ancien marqueur génétique chez le cabillaud islandais, pose la question de la recherche halieutique en Europe. Peut-être que beaucoup de questions aujourd’hui sans réponse en trouveraient en utilisant cette méthode.

Côtes-d'Armor - Pêche. Pros et plaisanciers dans le même casier (Le Télégramme)
Pour que plaisanciers et professionnels de la mer ne se regardent pas en chiens de faïence, une enquête est menée sur le secteur qui va de Lannion à Plouha.
Au comité local des pêches de Paimpol, on a l'habitude de mener des projets et des études d'avant-garde. Après le marquage des homards, place à une enquête pour connaître les interactions entre pêcheurs plaisanciers et professionnels. Antonin Hubert, élève ingénieur halieute, est actuellement en stage à la maison de la mer. Il est chargé du dossier.

Québec - Une équipe reçoit 1,1 million $ du CRSNG pour développer la formation en aquaculture (Uqar)
Renée Gagné, coordonnatrice du réseau Aquaculture Québec, en compagnie de Céline Audet et de Réjean Tremblay, chercheurs en aquaculture à l’ISMER. Mme Audet est directrice du réseau Aquaculture Québec alors que M. Tremblay est titulaire d’une Chaire de recherche du Canada en aquaculture.
Une équipe incluant des chercheurs de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski, relié à l’Université du Québec à Rimouski (ISMER-UQAR), vient d’obtenir une importante subvention de 1 128 200 $, pour développer différents aspects liés à la formation en aquaculture continentale et marine. L’équipe comprend également des chercheurs du Département de biologie, chimie et géographie de l’UQAR, de l’Université Laval, de l’Université de Montréal, de l’Université de Sherbrooke, de l’INRS-IAF et de l’École Polytechnique de Montréal. Cette subvention provient du Conseil de recherche en science naturelles et en génie du Canada (CRSNG), par l’entremise du programme FONCER.
Sous la direction de Mme Céline Audet, chercheure à l’ISMER, cette équipe regroupant dix spécialistes en aquaculture comprend notamment les chercheurs Réjean Tremblay et Philippe Archambault (de l’ISMER), ainsi que Pierre Blier (du Département de biologie, chimie et géographie de l’UQAR).

Québec – Saumon : La saison de pêche bat son plein (Radio Canada)
La saison de pêche au saumon bat son plein sur la rivière Moisie, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Sept-Îles. Après plusieurs années difficiles pour les pêcheurs, les saumons sont de retour.
La centième prise a été enregistrée mardi, soit quelques jours seulement après le début de saison.
À l'Association de protection de la rivière Moisie, les statistiques viennent appuyer les dires des pêcheurs.
« Il semble y avoir un rehaussement des populations. D'ailleurs, dans les pâturages du Groenland et d'Islande, cet hiver, on a vu beaucoup plus de saumons qu'au cours des dernières années, ce qui est très encourageant pour les prochaines années », souligne le président de l'association, Bernard Lynch.

Charente-Maritime - Le transfert d'huîtres interdit (Sud-Ouest)
Mortalités. Par précaution, le préfet de région interdit entrées et sorties. Sauf exception
Plus une seule huître creuse ne peut entrer en Charente-Maritime. Ni en sortir, à l'exception de celles destinées à la consommation humaine. Le préfet de Région a signé hier l'arrêté suspendant les transferts d'huîtres, consécutif aux mortalités sur les jeunes huîtres observées, depuis trois semaines, en Méditerranée et à Arcachon et, depuis une quinzaine de jours, en Charente-Maritime.
Il s'agit, en substance, de prévenir toute propagation du problème - dont la cause n'est pas formellement identifiée - des centres de production touchés vers ceux qui ne le seraient pas encore. Une mortalité dont les premiers épisodes sont aussi - sinon plus - foudroyants que celle observée durant l'été 2008, et qui est plus précoce d'un mois dans la saison…..
Il convient d'expliquer au profane que certaines pratiques d'élevage consistent à capter une larve d'huître à Arcachon ou en Charente-Maritime, puis de la transporter en Bretagne ou Normandie pour obtenir de meilleures performances de croissance.
C'est ainsi que les Charentais, qui disposent de 3 000 hectares de surface de production dans le département, sont aussi concessionnaires de 2 200 hectares en Normandie et en Bretagne. D'autres importent dans leurs établissements des huîtres élevées en Irlande. Autant dire que les transferts font, depuis longtemps, partie du paysage des pratiques professionnelles….

Arcachon - Les huîtres sont interdites de transfert (Sud-Ouest)
Suspension. Elles ne peuvent ni entrer ni sortir du bassin d'Arcachon, temporairement
Ce sont les jeunes huîtres qui sont le plus durement touchées par la mortalité.
L'arrêté préfectoral vient d'être promulgué. Il porte sur « la suspension temporaire des transferts d'huîtres creuses du bassin d'Arcachon ».
En clair, toutes entrées d'huîtres provenant d'autres bassins de production, de même que leur sortie, sont interdites. Cette suspension ne concerne pas la commercialisation des huîtres et donc leur consommation.
En effet, et ainsi qu'ont pu le constater les professionnels, le phénomène de mortalité chez les jeunes huîtres est important. Certes, Arcachon est touché mais également les autres bassins de production, comme Marennes, la Bretagne, la Normandie, l'étang de Thau...
« De la gesticulation » Étant donné que l'on ne connaît pas la cause de ce mal mystérieux, et donc l'agent pathogène responsable, cette interdiction agit au nom du principe de précaution et vise à éviter une propagation des mortalités entre les différents sites de production français.
Ce qui ne semble pas être bien perçu par les Arcachonnais : « Les bassins sont tous touchés par cette suspension, sauf la Bretagne-Sud où pourtant il y a également de la mortalité, relève Jean-Charles Mauviau, directeur de la Section régionale conchylicole. Pourquoi ? (suite sur Sud-Ouest…)

Charente-Maritime : Le Sage de la Seudre sur les rails (Sud-Ouest)
La commission locale de l'eau a été installée officiellement le 19 mai
Le Sage de la Seudre sera élaboré en concertation avec toutes les corporations vivant du ou sur le fleuve.( photo dominique jullian)
L'élaboration du Schéma d'aménagement et de gestion de l'eau (Sage) pour le bassin de la Seudre est entré dans une phase plus concrète avec l'installation officielle, le 19 mai, de la commission locale de l'eau (CLE). Ses 53 membres vont avoir la charge, d'ici à 2013, de rédiger un plan global de gestion et de protection de la ressource en eau à l'échelle d'un territoire de 67 communes.
Une composition de bureau « symbolique »

Poisson. Un programme pour mieux valoriser les déchets (Le Télégramme)
Chaque année, le secteur des produits de la mer génère quelque 100.000 tonnes de déchets. Un programme de recherche vient d'être lancé pour valoriser au maximum ces sous-produits. À sa tête, Patrick Bourseau, universitaire à Lorient.
Quelle est la finalité de ce programme?
On estime qu'en France, chaque année 200.000 tonnes de produits de la mer sont valorisées dans les ateliers de marées, les industries agroalimentaires mais aussi les GMS. La moitié de ce tonnage, constitué de déchets, ne finit pas dans l'assiette du consommateur. Mais souvent à la poubelle. Une grande partie sert quand même à produire des farines et des huiles de poisson, de la nourriture pour animaux. Mais également des hydrolysats pour l'alimentation animale ou humaine ou des collagènes. Le nouveau programme de recherche vise à optimiser au maximum quantitativement et qualitativement la valorisation de ces produits. Aujourd'hui, on estime que 60.000 tonnes de ces sous-produits ne sont pas prises en charge.

Ifremer. Le navire tangue en pleine traversée des 25 ans (Le Télégramme)
vent se lève et la mer gronde chez l'Ifremer. Quand l'institut fête joyeusement ses 25 ans, des voix discordantes s'inquiètent du manque de moyens et du cap pris depuis deux ans.
A l'Ifremer, qui fête son quart de siècle, l'année s'annonce comme celle «du pire budget depuis 25 ans», commente Thierry Noël, délégué syndical «central» CFDT. Comme l'ensemble de la recherche française, l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer voit ses budgets et moyens mis à mal.
Dans le rouge
Raoul Gabellec, élu CFDT au conseil d'administration, en poste à la station de LaTrinité-sur-Mer(56), qui emploie 18 personnes, découvre lui aussi les cadeaux d'anniversaire: «Le budget (1) 2009 du groupe Ifremer-Genavir (gérant la flotte océanographique) a franchi la ligne rouge avec une chute de 7,5% des programmes scientifiques.

Andernos les bains. Viens, je t'emmène au port (Sud-Ouest)
Le port ostréicole sert de cadre aux pistes de Robin, petit personnage espiègle qui invite à la balade.
Parmi toutes les propositions de visite de la ville, il en est qui sortent de l'ordinaire et permettent de créer une véritable dynamique de développement touristique à base de nature pure, d'histoire, voire de traditions.
L'Office de tourisme d'Andernos a donc imaginé pour cette saison un parcours de découverte nature à la fois ludique et pédagogique pour les enfants âgés de 6 à 11 ans accompagnés de leur famille.

Hendaye - Le CPIE Littoral basque célèbre les océans (Sud-Ouest)
L'océan sera la vedette du 8 juin.
Dans le cadre de la Fête des océans célébrée chaque année le 8 juin, le CPIE a souhaité mettre en lumière le rôle et le travail réalisé par le centre de sauvegarde de la faune sauvage Hegalaldia dans le sauvetage des oiseaux marins blessés ou mazoutés.

L'Île d'Yeu en peine avec ses déchets (Ouest France)
Le centre de déchets de l'île, implanté sur un site classé, doit fermer à la fin du mois. Le tribunal vient de le confirmer.
La pointe des Corbeaux, bout de côte remarquable et sauvage à l'Île d'Yeu. Ce site classé abrite depuis plusieurs années le centre de collecte des déchets. Le centre déborde (5 000 tonnes d'ordures par an) et la commune souhaite l'agrandir. Ce projet est refusé catégoriquement par le ministre de l'Écologie : le centre ne s'étalera pas et doit fermer le 30 juin. Le tribunal administratif de Nantes a été saisi en urgence.
« Depuis 1992, ce centre de déchets doit être transféré. La commune n'a rien fait,

Agde - Grandes nacres et posidonies recensées (Midi libre)
Quatre jours pour redécouvrir toute la richesse de la natureDans le cadre de la Journée mondiale des océans, l'Adena, des clubs de plongée et des apnéistes agathois vont procéder samedi à un recensement des grandes nacres, – un grand coquillage méditerranéen plus imposant que le bénitier ! – et des herbiers de posidonies dans l'aire marine protégée Natura 2000. La semaine prochaine, le dimanche 14 juin, il sera possible de découvrir le travail des pêcheurs petits métiers du Cap d'Agde sur les quais (10 h), avant une sortie en mer programmée à 11 heures pour découvrir la biodiversité marine vers les falaises et autour de Brescou (5 €). Contact : 04 67 01 60 23.

Home : la grosse machine d'Arthus-Bertrand (Ouest- France)
Pour son film, Yann Arthus-Bertrand a parcouru 54 pays. Il montre la planète vue d'hélicoptère.
S'il est diffusé gratuitement, et en simultané sur Internet, France 2 et au cinéma,le film de Yann Arthus-Bertrand est aussi une machine financière.
Yann Arthus-Bertrand est un homme médiatique et pressé. Pourtant, même à quelques jours de la sortie mondiale de son film Home, il décroche toujours son téléphone pour répondre aux journalistes. Celui qui a vendu 3,5 millions d'exemplaires de son livre La terre vue du ciel est devenu riche, mais jure ne pas être un homme d'argent. « C'est clair, il n'y a aucun but commercial », assène-t-il comme un sermon. Et l'homme a du talent pour convaincre.
Home (la Terre comme maison) dont les images ont été tournées d'hélicoptère dans 54 pays, sort aujourd'hui à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement. Le film sera diffusé gratuitement et simultanément sur Internet (Google et YouTube), sur cinq écrans géants partout dans le monde (dont Paris), à la télévision (sur France 2 et 72 chaînes étrangères) et dans la plupart des cinémas. « Il y aura 300 films dans les salles de ciné, c'est extraordinaire », s'enthousiasme le photographe

Journée nationale de la pêche le 7 juin (Ouest France)
Dimanche, tout le monde au bord de l'eau ! C'est l'occasion d'apprendre à pêcher avec un animateur.
Tout le monde à la pêche ; La journée nationale de la pêche se conjugue cette année avec la fête des mères. Il sera possible de jouer du moulinet gratuitement sur les lieux labellisés. Cette journée est fixée traditionnellement au 1er dimanche de juin, seul jour où il est autorisé de pêcher sans carte à l'aide d'une seule ligne.

Les conquètois et la pêche au large de la fin du XIXe à la guerre 1914-18

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Qui êtes-vous ?

Ma photo
En 1982, je suis tombé dans le grand bain des cultures marines par la porte de la formation continue. Depuis La Rochelle, j’ai accompagné des professionnels de la mer dans leur installation à la pêche ou en conchyliculture partout en France. Rapidement, l’appel du large m’a gagné. Pendant près de 30 ans, j’ai parcouru les mers du globe. Non pas sur un voilier, mais un sac au dos, de port en port, de communauté littorale en communauté de pêcheurs… En 2008, j’ai mis sac à terre. Maintenant, je voyage sur la toile, et fais voyager tous les jours des centaines d’internautes à travers mon Regard sur la Pêche et l’Aquaculture. Regard croisé avec le Collectif Pêche et Développement, une association basée à Lorient dont le but est de promouvoir un développement solidaire et durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.... Philippe FAVRELIERE Et maintenant sur Facebook : https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/